Dinosaures sauropodes : le gigantisme au bout du cou

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    Depuis la découverte par Samuel Wendell Williston de l’emblématique Diplodocus en 1877, les sauropodes fascinent. Mais ce n’est que récemment que l’on a réalisé combien l’imposante taille corporelle de ces dinosaures herbivores se distinguait vraiment d’un point de vue écologique.

    Le gigantisme des sauropodes (du grec « pied de lézard ») est un trait qui a émergé rapidement puis a perduré durant toute leur longue histoire évolutive, qui s’étale sur 140 millions d’années du Jurassique au Crétacé. Si la plupart pesaient de 15 à 40 tonnes, quelques espèces s’écartaient de la norme, tel le titanosaure Argentinosaurus dont les estimations s’échelonnent de 70 à 90 tonnes.

    « La taille n’est toutefois pas suffisante pour les définir », avertit le paléontologue Éric Buffetaut (Laboratoire de Géologie de l’ENS / CNRS) : « si vous prenez les plus petits, d’autres dinosaures sont plus gros qu’eux. Un sauropode, c’est un modèle anatomique bien particulier de dinosaure quadrupède, avec un long cou, une longue queue, une petite tête et des membres en colonnes, un peu comme ceux d’un éléphant. » Ce schéma de base masque une diversité insoupçonnée d’espèces (on en dénombrait 200 en 2010). Toutes présentent néanmoins un point commun : un long cou, en relation directe avec leur taille, puisqu’on observe que les familles qui avaient un cou plus court étaient aussi significativement plus petites que tous les autres groupes.

    #dinosaure, #science, #sauropode, #paléontologie