• Tentatives de censure des relais d’Israël en France : Le Musée du Jeu de Paume à Paris refuse les menaces | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2013/06/13/tentatives-de-censures-des-relais-disrael-en-france-le-musee-du

    L’Agence Média Palestine le rapportait il y quelques jours dans cet article [http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2013/06/08/soutien-a-lartiste-palestinienne-ahlam-shibli-face-aux-tentatives-de-censure-pro-israeliennes/] , le Musée du Jeu de Paume est actuellement la cible d’attaques, de menaces et de tentatives de censures de plusieurs officines pro-israéliennes qui dénoncent l’exposition photo de l’artiste palestinienne Ahlam Shibli.

    Le Musée vient de communiquer à ce sujet, et dénonce ces menaces :

    Le Jeu de Paume répond aux accusations qui lui sont faites à propos de l’exposition de l’artiste palestinienne Ahlam Shibli.

    « Le Jeu de Paume qui veille, depuis sa création, à promouvoir la pluralité des expres sions artistiques autour de l’image sous toutes ses formes, regrette la polémique naissante autour de l’exposition « Foyer Fantôme » de l’artiste Ahlam Shibli.

    Ces derniers jours, l’institution a reçu de nombreux messages de protestation à propos de cette exposition et plus particulièrement de l’une des séries présentées, intitulée « Death ».

    Le Jeu de Paume réfute fermement les accusations d’apologie du terrorisme ou de complaisance à l’égard de celui-ci, et portera plainte contre toutes les personnes lui adressant des menaces.

    Ahlam Shibli, artiste internationalement reconnue, propose une réflexion critique sur la manière dont les hommes et les femmes réagissent face à la privation de leur foyer qui les conduit à se construire, coûte que coûte, des lieux d’appartenance.
    Dans la série « Death », conçue spécialement pour cette rétrospective, l’artiste Ahlam Shibli présente un travail sur les images qui ne constitue ni de la propagande ni une apol ogie du terrorisme, contrairement à ce que certains messages que le Jeu de Paume a reçus laissent entendre. Comme l’artiste l’explique elle-même : « Je ne suis pas une militante [...] Mon travail est de montrer, pas de dénoncer ni de juger. »
    Death explore la manière dont des Palestiniens disparus – « martyrs », selon les termes repris par l’artiste – sont représentés dans les espaces publics et privés (affiches et graffitis dans les rues, inscriptions sur les tombes, autels et souvenirs dans les foyers…) et retrouvent ainsi une présence dans leur communauté.(...)