• J’aime pas les fachos, c’est le moins que l’on puisse dire, mais si ce que raconte les oiseaux de rtl est vrai, alors la pseudo gôche me donne de plus en plus envie de gerber.

    à 3 contre un et en plus attaquer par derrière. Et après cela ils ont essayé de nous faire avaler que Clément aurait été lynché ! Ils n’ont aucun mais alors aucun scrupule.

    Les antifas (sic !) ne sont rien d’autre que l’image du fascisme moderne...
    Pov gamin, quand je pense qu’il ne sait même pas pour quels maîtres il a donné sa vie. Rien a de la valeur pour eux, rien. Il faudrait expliquer à ces gamins que la seule richesse du prolo c’est sa vie.

    http://www.rtl.fr/actualites/info/article/clement-meric-la-video-de-l-agression-a-parle-7762597802

    #bonneteau

  • En dix ans, le nombre de faits divers dans les JT a augmenté de 73 %

    Le sociologue Pierre Bourdieu avait coutume de dire : « Les faits divers font diversion. » Un baromètre de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) révèle qu’en dix ans, le nombre de sujets consacrés aux faits divers dans les journaux télévisés du soir sur les chaînes historiques a augmenté de 73 %.

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/06/17/en-dix-ans-le-nombre-de-faits-divers-dans-les-jt-a-augmente-de-73_3431764_32

    #faits_divers #information #journalisme #journal_télévisé

  • Theodor W. Adorno et « l’industrie culturelle ».
    Une analyse d’une actualité stupéfiante !
    https://www.youtube.com/watch?v=DAyNnXV2WLs

    http://la-philosophie.com/adorno-horkheimer-industrie-culturelle

    La Théorie Critique et les médias

    La charge menée contre les médias est en effet lourde : ils leur reprochent de faire du public un “jouet passif”, réduit à opiner, à absorber toute la matière qu’on lui présente. Les médias transformeraient les citoyens en consommateurs abêtis, objectivés, #déshumanisés. Le #spectateur serait une sorte d’homme générique, comme l’était l’ouvrier aliéné chez #Marx, dont l’unité de condition consiste dans le fait qu’il a perdu toute fonction, et même toute capacité critique. Sa #conscience devient à l’ère des mass media une machine qui effectuent des « opérations standardisées ». Le schématisme de l’entendement aurait disparu : les médiations entre les catégories et les phénomènes ne sont plus du ressort du sujet, mais de la « conscience des équipes de production » qui tracent pour les consommateurs, à leur place, les cadres leur permettant de saisir le réel. Même le moi au cœur de l’identité, qui se construit d’abord au sein de sphère d’intimité, est gangrenée par l’univers médiatique, ne serait plus qu’un « un produit breveté déterminé par la société », il se conforme à être ce que l’industrie culturelle lui impose. L’individu est intégré de force au système, il devient un maillon, une pièce d’une immense machine qu’il ne contrôle pas, il n’est plus qu’un « appareil ».

    Pour ces deux penseurs, les médias sont la chute de l’homme moderne, la défaite du sujet pensant. Les médias semblent, selon eux, achever le mouvement d’ « autodestruction de la raison » prenant sa source chez les Lumières. Contre #Kant, ils estiment que ce n’est pas le sujet qui est devenu majeur, mais c’est la domination qui est devenue adulte. Et cette défaite de la pensée est d’autant plus grande qu’elle semble, si l’on suit leur diagnostic, sans chance de rémission puisque « l’attachement funeste du peuple pour le mal qu’on lui fait va même au-devant de l’astuce des autorités ».

    Présentation du livre coécrit avec le philosophe et sociologue allemand #Max_Horkheimer « la #dialectique de la raison » ou est développé le système d’industrie culturelle.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dialectique_de_la_Raison

    Selon le livre, le monde entier est structuré par l’industrie culturelle (la culture de masse), laquelle est un système formé par le film, la radio, la presse écrite. L’industrie culturelle tend non pas à l’émancipation ou à la libération de l’individu, mais au contraire à une uniformisation de ses modes de vie et à la domination d’une logique économique et d’un pouvoir autoritaire. C’est en cela que l’industrie culturelle participe d’une anti-Aufklärung. Le phénomène ne concerne pas seulement les pays totalitaires, mais également les autres pays, à commencer par les sociétés libérales.
    Il y a une unité de la civilisation de masse, qui est dirigée d’en haut par un pouvoir économique qui dépasse celui de l’industrie culturelle et exerce sur elle son emprise. Il n’y a pas de différence de nature entre la propagande et l’industrie culturelle : la technique est la même. Le consommateur est considéré seulement comme client et comme employé, soit comme matériel statistique (comme un moyen et non comme une fin).
    La « culture » propagée par l’industrie culturelle n’est pas quelque chose d’extérieur à l’existence de l’individu. Elle semble concerner uniquement ce qui relève du loisir ou du divertissement, mais c’est là qu’elle exerce en réalité son emprise la plus forte. On croit échapper dans le divertissement au processus de travail, mais en réalité, c’est dans le divertissement que l’individu est préparé et discipliné par l’industrie culturelle pour l’affronter. Les carrières des professions libérales sont déterminées par l’appartenance à la "culture" plus encore que par les savoirs techniques, car c’est dans la "culture" que se manifeste l’allégeance au pouvoir et à la hiérarchie sociale. S’amuser, c’est donc être en accord avec la société.
    Le système de l’industrie culturelle marginalise, au contraire, ceux qui refusent cette uniformisation. Le pauvre est l’exclu par excellence du système. Bien que l’art se trouve également en dehors du système a priori, il n’échappe pas en fait à la logique de l’industrie culturelle, et se reconnaît même en elle comme un objet de consommation. En réalité, les individus sont imprégnés jusque dans leur langage, dans leurs gestes, dans leurs émotions les plus intimes par le pouvoir de l’industrie culturelle. Les consommateurs sont contraints de devenir non des sujets mais des produits.

    #Adorno #Philosophie #Sociologie #Politique #libéralisme #Critique #Médias #idéologie #Culture #Civilisation #Industrie #Arts #Littérature #Divertissement #Consommateur #Standardisation #Domination #Ordre #Esthétique #Ecole_de_Francfort #Audio #Livre

  • En dix ans, le nombre de #faits_divers dans les #JT a augmenté de 73 %
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/06/17/en-dix-ans-le-nombre-de-faits-divers-dans-les-jt-a-augmente-de-73_3431764_32

    Le sociologue Pierre Bourdieu avait coutume de dire : « Les faits divers font diversion. » Un baromètre de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) révèle qu’en dix ans, le nombre de sujets consacrés aux faits divers dans les journaux télévisés du soir sur les chaînes historiques a augmenté de 73 %.

    #misère

    • « Drame social à Paris : l’article était un fait divers

      Roger B, journaliste à Paris était pourtant au-dessus de tout soupçon, comme en témoignent ses collègues du club de pétanque qui [...] »

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    • De nos jours, le journal de 20h de France2 n’est plus de l’information, mais de la docu-fiction : on y narre une histoire qu’on voudrait collective, mais qui n’est plus guère qu’un discours officiel à la gloire de l’institution en cours de réforme.

      Je ne comprends même pas qu’on puisse en tant que travailleur accepter de devoir financer cette propagande que le grand capital est bien assez riche pour faire lui-même.

      Si un accord de libre-échange transatlantique pouvait avoir pour conséquence de mettre fin à ces auxilliaires subventionnés du patronat, je crois qu’au final cela vaudrait presque la peine d’accepter les OGMs et le veau aux hormones que de toute façon seuls les riches mangent.

    • Est-ce être libéral que de souhaiter l’affaiblissement des auxilliaires de l’exploitation capitaliste ?

      Si oui, je suis libéral.

      Je suis assez âgé pour me souvenir d’une époque où les services de l’état étaient des contre-pouvoirs au Capital. Je constate que, notamment sous l’impulsion de la construction européenne, ils sont devenus ses plus loyaux auxilliaires. J’en tire les conclusions qui s’imposent. Etre de gauche, ce n’est ni être étatiste, ni être conservateur : c’est identifier les oppositions, majoritairement internes, aux avancées sociales.

      L’exploiteur n’a ni éthique, ni idéologie, ni états d’âme. Il rit des épithètes, tout en nourrissant ceux qui les cultivent. Qu’ils le veuillent ou non, ses serviteurs, associés, salariés ou fonctionnaires sont embarqués dans son action. A la renforcer, ils deviennent les ennemis du peuple et des valeurs humanistes qui caractérisent la gauche.

      Bref, l’institution est de droite.

    • A quelques éléments de langage près, on est à peu près d’accord.

      Les « ennemis du peuple », sachant que le peuple est majoritairement de droite, la formule ne me semble pas pertinente. Les deux parties n’ont pas vraiment conscience de cet affrontement. Les « bourreaux du peuple » ça me convient mieux. On peut être à la fois des bourreaux et des victimes inconscientes...
      Ce qui me faisait dire cela, c’est que dans le rejet des institutions, à jeter le bébé et l’eau du bain, tu sembles rejeter toute approche collective et solidaire de l’espace public et miser sur l’initiative individuelle, un peu comme les anarchistes de droites, les libertariens... C’est une idéologie qui se tient aussi, y a pas de mal à vouloir l’épouser .. :-)

    • Les « ennemis du peuple », sachant que le peuple est majoritairement de droite, la formule ne me semble pas pertinente

      Oui, et non : sous couvert d’alternance et de débat démocratique, suffisamment de français choisissent de faire de la France une nation oppresseuse heureuse de vivre du travail d’autrui en contrepartie de la mise au service de l’exploitation mondiale de son armée et de ses forces vives. Si l’on peut qualifier certains pays de paradis fiscaux, rares sont ceux qui sont de plus efficaces auxilliaires de l’exploitation mondiale des travailleurs, travailleuses et miséreux du monde entier que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, chacun à leur manière.

      Donc, admettre qu’une majorité suffisante de petits bourgeois français consanguins se complait dans son rôle de contremaître de l’exploitation planétaire suffit à expliquer pourquoi, fondamentalement, il n’y aura jamais de gouvernement de gauche en France. Bien sûr, on trouvera toujours matière à donner aux inemployables du système quelque menue à moudre pour les laisser survivre, idéalement, en culpabilisant de ne pas se révéler assez utile.... pour quoi faire, déjà, en France ?

      Et quel regard un humaniste portera sur la France : celui qui ne pourra que se réjouir d’en voir les institutions sombrer, quel que soit l’iceberg.

    • @touti Ce procédé est même tellement efficace comme signalé par ailleurs que le plus tangible espoir de changement en France est devenu de parier sur le FN, le seul à même de fédérer malgré eux les petits bourgeois apeurés et les français de gauche honteux de ce que leur pays devient.

    • @bp314 :

      Et quel regard un humaniste portera sur la France : celui qui ne pourra que se réjouir d’en voir les institutions sombrer, quel que soit l’iceberg.

      Un humaniste qui se réjouit de voir sombrer les institutions, qu’il se réjouisse ou pas de voir en plus émerger le FN, ne peut être qu’un humaniste qui sombre lui aussi... Sauf si bien sûr on peut me prouver qu’une institution telle que l’Etat, et quel que soit l’iceberg qui le torpille, peut sombrer sans noyer au passage des milliers de nos congénères...

    • La plupart des gens ne retiennent pas les chiffres, voire ils les ignorent, nous sommes des être facilement manipulables par nos émotions et la peur de perdre notre petit confort. Tiens, dans le même temps, combien ce sont recentrés sur leur jardin ou la décoration d’intérieur ? C’est bien pour cela qu’il est important de ne pas poursuivre l’amalgame dont se servent les #industriels_de_l_armement_qui_dirigent_la_politique qui consiste à faire croire que mathématiquement la délinquance augmente puisqu’on en parle davantage, et qu’il faut en toute logique, sévir, c’est à dire #surveiller_et_punir.
      Je ne goûte donc pas à tes plaisanteries petit_ecran_de_fumee et ces chiffres prouvent juste que nous vivons dans le mensonge et la peur.

    • Un humaniste s’intéresse au destin des hommes, pas de ceux qui les exploitent. Il est bien naturel que l’exploiteur capitaliste, prenant ou non le costume de l’institution, prenne en otage autant de citoyens qu’ils peuvent en imposant le monopole de l’énergie, de la santé, de l’éducation pour ne pouvoir sombrer sans entrainer dans sa chute ceux dont il se nourrit.

      Maintenant, raisonnons un peu globalement : combien d’irakiens seraient encore vivants si les USA n’avaient plus d’armée ? Le concept de nation n’est qu’un prétexte pour asservir les travailleurs contre les travailleurs, en matière d’horreur, il ne faut jamais oublier de savoir raisonner globalement.

  • A travers l’analyse de la prestation de Hollande sur M6, l’intéressante dissection de l’état de la démocratie française ...

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/06/17/il-y-avait-un-decalage-entre-le-discours-de-hollande-et-les-reportages-de-ca

    Le style de François Hollande n’a-t-il pas généré un décalage entre son discours et les reportages sur les difficultés concrètes des électeurs ? Un Nicolas Sarkozy aurait-il été plus à l’aise dans ce type de format ? « François Hollande a dans sa façon de parler une approche très économique et ’techno’. Sarkozy parlait plus du quotidien », note Stéphane Rozès, qui regrette le spectre trop précis de « Capital » : « Le format ramène les questions du pays à des questions purement économiques. »

    Hollande n’est pas du tout pédagogue. C’est un très mauvais « manager ».
    Il est de l’ancienne école, mais ça ne fonctionne plus. En tous cas moins bien.

    On n’est plus dans les années 60, où quand les gens écoutaient un homme politique, ils se disaient « on n’y comprend rien, c’est qu’il est plus intelligent que nous. Tant mieux, il est compétent. »
    Aujourd’hui la méthode a fait long feu.
    Et les gens ont changé.
    Aujourd’hui beaucoup veulent un communiquant. Ils veulent du bon sens, du limpide. Ils veulent qu’on appelle un chat un chat, il leur faut des schémas simples : les gentils / les méchants, les victimes / les coupables, les bons / les mauvais. Ils veulent comprendre et voir des solutions, tout de suite. Ils veulent du jugement, pas de l’analyse. Du concret, pas de l’abstrait. De la langue de fiel, pas de la langue de bois..
    Ils veulent être rassurés, même si c’est à court terme. Ils sont dans l’émotion, pas dans la raison.

    Voilà qui est confirmé par la suite de l’analyse... Hollande trop « élitiste », trop déformé par l’ENA...
    On pense forcément à Nicolas Sarkozy, qui comme Berlusconi, est un virtuose du poujadisme cathodique moderne...

    "Il y avait un décalage entre le discours de François Hollande et les reportages, mais « Capital », c’est une émission économique, et le président ne s’adressait peut-être pas à tous les Français, mais au public de l’émission, CSP+, jeunes, décideurs...", estime Christian Delporte, historien et spécialiste de la communication politique, selon lequel les chiffres d’audience, « très moyens », montrent que « Capital » a réuni dimanche son « public habituel ».

    « Nicolas Sarkozy aurait sans doute mieux rebondi que François Hollande sur l’ordinaire des reportages, pense M. Delporte. Il avait toujours une anecdote – ’Quelqu’un m’a dit que...’ –, il jouait sur les sentiments. François Hollande n’est pas dans ce registre, il est dans le raisonnement, et c’est vrai que ça marche souvent un peu moins bien à la télévision. »

    Enfin pour conclure, une vraie belle illustration de l’analyse de Christian Salmon, « La puissance de la communication est l’envers de l’impuissance politique » (relayée ici http://seenthis.net/messages/146287)

    Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, le format de « Capital » convenait toutefois bien sur le principe à François Hollande, qui pendant la présidentielle apparaissait plus « en proximité » avec les électeurs que Nicolas Sarkozy : « Aujourd’hui, malgré sa forte impopularité, le président a gardé une image personnelle relativement bonne : sympathique, intègre et proche des gens. » Sa cote d’image personnelle serait de dix points supérieure aux baromètres sur son action politique, qui ne recueillent qu’un tiers d’opinions positives, note le politologue.

    "Mais le danger de ce type de formats, de réaction à du testimonial, c’est pour le responsable politique de donner un sentiment d’impuissance, selon M. Dabi. « Et c’est le principal grief fait à la classe politique : plutôt que le ’tous pourris’, nous sentons dans les études d’opinion le ’tous impuissants’. »

    Il semble effectivement que l’opinion veuille un communiquant puissant qui fasse illusion, à défaut d’un politicien puissant.
    Bien qu’à priori plus intègre que Sarkozy, Hollande semble tout autant décrié, voire détesté.
    Effectivement, c’est comme si le « tous impuissants » était tout aussi grave, si ce n’est plus, que le « tous pourris ».
    Pour une bonne partie de la droite, virile et phallocrate, pour ne pas dire misogyne et homophobe, celle qui préfère Sarko ou Copé à Fillon, il semble en effet que la corruption soit moins grave que l’impuissance de façade...

    http://www.lesinrocks.com/2013/04/28/actualite/christian-salmon-lhomme-politique-est-peut-etre-en-train-de-disparaitre-

    • Bien qu’à priori plus intègre que Sarkozy, Hollande semble tout autant décrié, voire détesté.

      L’intégrité, c’est ce qui mesure la capacité à tenir ses promesses ou au contraire à ne surtout pas les tenir ?

      Parler d’intégrité pour ces gens me semble totalement inepte. Un peu comme de disserter sur l’intégrité de Barroso, Obama ou de Ashton.

    • Matrix est une métaphore à travailler totalement. Ces gens ne sont que les représentants clonés à l’infini d’un même système. Et disserter sur leurs éventuels mérites est totalement infécond. C’est désespérant, d’une certaine façon, mais à mon avis, en définitive, impérativement nécessaire. C’est la seule façon de commencer à comprendre pourquoi, par exemple, les élections de juin 2012 en Grèce n’ont rien donné. Cf. le dernier post du Yéti sur son blog.

    • Et disserter sur leurs éventuels mérites est totalement infécond

      Je suis d’accord pour dire que parler des travers ou vertus individus est une façon bien pratique d’occulter les vices du système. Je suis le premier à dénoncer la personnification du pouvoir, cet acharnement à s’accrocher au monarchisme républicain de la Vème république cathodique, quand tout au contraire devrait nous pousser à assumer collectivement les responsabilités et donc l’autorité...
      C’est toute la stratégie des dominants que de faire croire que le système est parfait, et que tout ce qui va mal est dû à l’existence de brebis galeuses à neutraliser. Souviens-toi de la crise de 2008 expliquée par Sarkozy : il suffisait de nettoyer le système bancaire au karscher pour virer les escrocs et zou, ça repart... Donc oui on est d’accord, je n’attends rien des individus.

      Mon propos ne consistait pas ici à dire qu’Hollande était mieux ou moins bien que Sarkozy, je m’en fous réellement de ces deux là (enfin, pas tout à fait, ils me filent des boutons) non, c’était de réfléchir à ce qui faisait que « l’opinion » (de droite) semblait préférer l’agitation stérile et roublarde du lièvre Sarkozy, au train train débonnaire et propret de la tortue Hollande (qui par ailleurs a fait plus de réformes de « droite » en un an et demi que Sarkozy en 5 ans). Cela illustrait la thèse de Salmon, à savoir que moins les politiques ont de pouvoir politique, plus ils doivent le remplacer par un pseudo pouvoir médiatique...

      (sinon je ne suis pas d’accord pour dire que Hollande n’a pas tenu ses promesses de campagne... Comme il l’avait laissé entendre pendant la campagne, il n’est pas vraiment de gauche, donc il a appliqué le programme du PS à sa sauce, c’est en dire en le vidant de sa substance, ce qui, vu sa consistance initiale, fut très vite réalisé..)