Le mythe de la « classe globale », par Michael Hartmann (#2012/08 en accès libre)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/HARTMANN/48060
Délocalisations pour les uns, rémunérations stratosphériques pour les autres : doublement profitable pour ceux qui l’énoncent, le discours sur la mondialisation justifie à la fois la concurrence qui « s’impose » aux salariés et les #privilèges dont jouit une jet-set présentée comme supranationale. Une étude minutieuse montre pourtant que les bases de cette élite autoproclamée restent nationales.
#Etat #Finance #Économie #Éducation #Capitalisme #Inégalités #Mondialisation #Europe #États-Unis
Cet article s’appuie sur une #enquête empirique consacrée aux trajectoires professionnelles des hauts #dirigeants d’entreprise (présidents de conseil d’administration, présidents-directeurs généraux [PDG], présidents, etc.) au sein des cinq principales puissances économiques européennes (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) et des trois pays non européens les plus riches (Chine, Etats-Unis et Japon) — un ensemble géographique qui regroupe les trois quarts des cinq cents plus grandes #entreprises du monde. Les résultats quantitatifs sont présentés en détail dans « Internationalisation et spécificités nationales des élites économiques », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 190, Paris, décembre 2011.