Blancs filment Noirs, par Edgar Roskis (Le Monde diplomatique)

Les photos qui montrent l’envers du décor ont toujours quelque chose de purement... terrifiant.

Une idée pour un livre ? un billet sur « Visions cartographiques » ? Qui c’est qui voudrait s’y coller ? Allez, dit oui...

C’est là aussi. Laquelle des deux photos vous choque le plus ?

►http://niouzesetweberies.wordpress.com/2011/04/11/la-photo-qui-fait-polemique

dans télérama, une réponse d’un des photographes présents sur les lieux
►http://www.telerama.fr/monde/haiti-l-autre-image-qui-derange,67837.php
(merci @mona)

et ce détail du « jardin » de @mad_meg :
►http://www.madmeg.org/base/digestion/tableaux/jardin.html

https://dl.dropbox.com/s/6913y6tegouie20/photomadmeg.jpg

Merci @Fil, ca fait très longtemps que je cherche cette photo de Jean-Michel Turpin sans en connaitre l’auteur ni le contexte.

Dans la photo de la mort de Fabienne Cherisma, il fallait du sang et des fleurs dans la poussière pour ajouter au tragique. D’aucuns semblent ne pas avoir hésité à recomposer la scène, comme une nature morte, en mettant au premier plan le tableau de fleurs, en retirant le carton, en bougeant le corps. Il y a définitivement une mise en scène des symboles universels pour montrer l’horreur, avec une projection du photographe imprégné de ’"l’image qu’il faut" totalement éjecté du temps présent, la photographie n’immortalise pas, elle tue le moment à vivre. En tant qu’humain ?. Mais preuve du « succès » de cette sur-représentation symbolique sur nos esprits, on trouve des peintures, tags, et affiches reprenant cet icône du désespoir haïtien.

►http://elfanzinedemalbicho.blogspot.fr/2011/05/historia-de-una-foto-fabienne-cherisma.html