Les Européens s’occupent enfin de leurs banques en difficulté !

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    • Bon si on cherche à voir la bouteille à moitié pleine, ça va quand même dans le bon sens.. Reste à savoir comment ça va s’appliquer réellement...

      Et par ailleurs, pour les scoops et autres entités qui gèrent simplement leurs liquidités en les laissant simplement en dépôt dans une banque, faudra qu’elles fassent gaffe au seuil de 100 000 euros qui peut les transformer en pigeons renfloueurs...

      Surtout, rien ne sera possible sans mise à contribution des investisseurs privés dans la banque. Depuis juin 2012, les Européens ont en effet « radicalement changé de paradigme », souligne Alan Lemangnen. Dorénavant, il n’est plus question qu’une entité extérieure vienne sauver une banque avant que ses créanciers n’aient payé leur part de la facture. Une façon de s’assurer que le contribuable n’aura plus à trinquer pour les errements d’un établissement financier. Les actionnaires seront alors les premiers à payer. Viendront ensuite les créanciers de second rang, les créanciers dits « seniors », puis les détenteurs de gros comptes bancaires supérieurs à 100 000 euros. Ce n’est qu’en dernier ressort qu’interviendront les États et enfin le MES. Une hiérarchie somme toute saine, qui limite « l’alea moral », c’est-à-dire le risque qu’une équipe dirigeante d’une banque fasse n’importe quoi en sachant qu’elle sera toujours secourue en cas de coup dur.