Actualité - SudOuest.fr

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  • « Infliger des souffrances aux pauvres » : ce que voudrait Standard and Poor’s
    http://www.sudouest.fr/2013/11/11/infliger-des-souffrances-aux-pauvres-ce-que-voudrait-standard-and-poor-s-12

    « Je suis désolé mais quand Standard and Poor’s se plaint du manque de réforme, il se plaint en fait de ce que Hollande augmente, plutôt que baisse, les impôts sur les plus hauts revenus, et qu’il n’est pas assez favorable, de façon générale, au #libéralisme pour satisfaire les principes du forum de Davos. »

    Sur son blog du New-York Times (certains extraits sont traduits par Courrier international), Paul Krugman avertit :

    « Ne considérez pas cette dégradation comme la preuve qu’il y a vraiment quelque chose de pourri dans la situation de la France. Il s’agit bien plus d’idéologie que d’une analyse économique solide. »

    #économie

  • L’arbre au coeur de l’innovation agricole dans le Gers - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/11/07/l-innovation-nee-de-la-terre-gersoise-1222051-4720.php

    Le fait de favoriser la végétalisation dans les champs a des effets très bénéfiques sur l’#eau. Tant en termes de qualité que de quantité. « Les plantes font de l’autorégulation, explique Alain Canet. En remuant peu la terre et en les laissant faire, on privilégie l’infiltration au stockage. L’eau est de meilleure qualité et consommée par les plantes selon leurs besoins réels. » Notamment en période de sécheresse. Intéressée, l’Agence de l’eau Adour-Garonne a sollicité Arbre et paysage 32. Le résultat, c’est Agr’eau, un programme pilote qui allie #agriculture et ressource en eau dans le bassin-versant Adour-Garonne.

  • L’école, les filles et les garçons, tout ça

    Ce message est un peu particulier puisqu’il s’agit d’un appel aux bonnes volontés qui s’intéressent à la question des stéréotypes de genre, de l’égalité femmes/hommes, etc.

    Depuis 3 ans, nous menons dans mon école un projet autour des relations filles/garçons. Ce n’est pas un projet révolutionnaire et ce n’est pas dans une école à 3 classes qu’on pense changer la société. Mais nous avons touché à la question du respect du corps, à celle des stéréotypes de genre, à celle des sentiments, qui ne sont pas des questions évidentes en milieu scolaire, surtout qu’en 2010 quand on a commencé c’était moins « tendance » que maintenant. On l’a fait en essayant, sans toujours réussir, on l’a fait modestement, on l’a fait à hauteur d’enfant, en s’appuyant sur des compétences de proximité, des affinités électives, on a fait comme on a pu, toujours avec précaution, avec un grand respect des enfants, avec l’envie de travailler sur des sujets importants et trop peu traités… souvent par peur.
    J’ai essayé de produire un document qui rend compte de ma démarche et de nos actions dans le but que des initiatives de ce type puissent essaimer. Dans une démarche coopérative, pour que d’autres puissent s’en saisir à l’endroit où ils sont, puissent essayer d’autres actions en s’appuyant sur notre expérience. Bref j’aimerais partager les pistes qu’on a explorées.
    Mais dans le contexte actuel, ça peut devenir vite des sujets sensibles. Je suis instit donc pédagogiquement/institutionnellement je sais ce que j’ai fait et je l’assume. Mais j’ai une formation qui fait que je n’ai jamais touché à la sociologie ni aux sciences humaines et donc c’est là que j’ai besoin d’aide. J’aimerais que vous m’aidiez à valider ce document pour vérifier que le vocabulaire et les références aux travaux scientifiques sur ces questions sont correctes. Afin que si ce document tombe dans des mains inamicales ou grincheuses, tout ne soit pas discrédité par des références inadéquates ou des tournures malheureuses ou des contresens de ma part.
    Voilà, @monolecte m’a conseillé de faire appel aux compétences collectives de Seenthis, où des contributrices(-teurs) seraient féru(e)s de ces questions. Je tente donc le coup. Si vous le sentez, merci de lire le pdf indiqué ci-dessous, de me faire part de vos corrections/remarques en commentaire, de me dire si ce type de document peut avoir un intérêt. (Vous pouvez aussi me joindre en MP, mon adresse mail est dans le document.)
    Le document est « ma » rédaction/responsabilité, il n’a été validé ni par mes collègues ni par les partenaires : c’est une « version de travail » donc merci de ne pas le diffuser davantage. Lorsque la version finale sera prête je la mettrai en ligne pour diffusion et effacerai cette version du document.
    Merci d’avance de votre aide et de vos retours…

    • On ne peut que saluer l’initiative, bravo !

      Personnellement je n’ai pas vu de contresens ou de référence inadéquate, je trouve ce travail respectueux et distancié par rapport aux enfants qui tend à leur permettre leur propre expression.
      Je m’intéresserai plus aux types d’appui pédagogique trouvé par les enseignants et sur leurs interrogations concernant leurs rôles stéréotypés et ce qu’ils véhiculent. (page 6/25)

      J’ajoute quelques réflexions éparses :
      – Près de 10% des enfants subissent des violences, mais quelles sont les formations des enseignants pour reconnaitre les signes de souffrance des enfants ? Quand deux enfants se retrouvent aux toilettes pour s’observer mutuellement il parait sain que les adultes ne s’en mêlent pas, mais en quoi l’espionnage aux toilettes fait-il parti d’une construction d’identité ? (page 2/25)
      – Quel peut être le sentiment d’un enfant quand de nouveaux schémas collectifs sont énoncés (ce qui fait humm et ce qui fait beurk) mais qu’il ne ressentirait pas comme siens ?
      – Lorsque le rôle de reproductrice de la femme est évoqué systématiquement, ne peut-on insister sur la différence entre parents de naissance et parents d’élévation pour revaloriser les rôles non genrés ?
      – Comprendre avec les enfants en quoi l’inégalité est un problème.

    • Merci pour ta lecture @touti.
      Le fait que l’enseignant "fait partie du problème" dans le cadre d’un projet Égalité filles-garçons est un point important et qui n’a été traité dans ce projet que par défaut (sans dispositif pédagogique ou réflexif spécifique). C’est compliqué à traiter pour différentes raisons : il n’y a aucune culture dans l’EN d’un regard réflexif ou partagé ; l’enseignant(e) ne se voit pas comme un individu "à psychologiser" mais comme une Institution et l’enseignant(e) accepte rarement qu’on vienne lui titiller l’intime (et pourtant…) ; concrètement, pour sortir des simples réflexions personnelles, il faut un dispositif extérieur, un regard tiers, et nous n’avons aucune ressource pour avancer dans cette direction. Nous avons mené ces actions sans appui, et c’est forcément compliqué lorsqu’il y aurait besoin d’un "regard sur soi". Par exemple, je serai curieux de savoir comment je "genre" la répartition de la parole dans ma classe, ou mes interventions pédagogiques individualisées, mais je ne peux le faire seul.

      Près de 10% des enfants subissent des violences, mais quelles sont les formations des enseignants pour reconnaitre les signes de souffrance des enfants ?

      Je suis enseignant depuis 10 ans. Je n’en ai eu aucune. À l’IUFM, à l’époque, on m’a juste donner quelques conseils pour "ouvrir le parapluie". Au quotidien, c’est très compliqué et souvent à pleurer, pour résumer les situations demandent souvent du dialogue, de la nuance, de l’accompagnement, et les réactions possibles sont souvent binaires : ne rien faire ou déclencher un signalement potentiellement lourd de conséquences. L’Éducation Nationale et les services sociaux sont très forts pour dysfonctionner en interne sur ces sujets, alors lorsqu’ils doivent collaborer c’est très souvent, selon mon expérience, d’immenses gâchis. Pour revenir à notre sujet, l’intervenant du MFPF m’a cité le cas d’une directrice d’école qui a refusé une intervention du Planning Familial parce qu’elle avait peur de ce qu’elle pourrait apprendre et de ce qu’il faudrait faire ensuite… :(

      mais en quoi l’espionnage aux toilettes fait-il parti d’une construction d’identité ?

      Merci d’avoir noter ce point, je me suis mal exprimé, je vais corriger. C’est de la curiosité (du corps) de l’autre dont je voulais parler, et non de "l’espionnage" dans sa dimension intrusive.

      Quel peut être le sentiment d’un enfant quand de nouveaux schémas collectifs sont énoncés

      Là aussi, il faut en effet que je précise et rappeler la vigilance nécessaire à ce que l’enfant ne se sente pas pris au piège d’une parole d’adulte ou d’une norme collective. Dans les faits, à ce moment-là, les enfants ont échangé des ressentis subjectifs (comme lorsqu’on revient d’une séance de ciné et que certains ont aimé et d’autres non, sans qu’il y ait de réponses attendues). L’animatrice a d’ailleurs conclu ce moment en posant cette subjectivité « Il n’y a que vous qui savez au fond de vous ce qui vous fait du bien ou du mal ». Le temps, disons, de synthèse normative n’a concerné que les interdits incontournables.

      parents d’élévation

      i.e. pas les parents géniteurs comme dans le cas d’une adoption, par exemple ?

      en quoi l’inégalité est un problème

      Tu veux dire d’un point de vue moral ?

    • @heautontimoroumenos, je comprends bien la situation cloisonnée de l’EN et son incapacité à envisager une dimension humaine complète pour cet encadrement : avec formation, suivi, aide.

      À l’IUFM, à l’époque, on m’a juste donner quelques conseils pour « ouvrir le parapluie ».

      Je me souviens d’une maternelle où 3 garçons avaient agressé une fillette derrière une cabane dans la cour.
      La directrice avait fait immédiatement le tour des classes pour dire que seuls les parents et le médecin avait le droit de les voir nus et de les toucher. C’était terrible d’ignorance (la plupart des agressions sexuelles ont lieu dans les familles) et d’un manque de psychologie total, ignorant même les parents de la fillette qui n’ont pas été prévenu. La direction de l’établissement comme la FCPE ont tout fait pour étouffer l’affaire, riant au nez des parents lorsqu’ils ont demandé que les agresseurs soient pris en charge.
      Il n’y avait en fait aucun service compétent, et ces garçons étaient en dysfonctionnement complet. Ils attrapaient les fillettes pour mimer une sodomie lorsqu’elles arrivaient en classe le matin, oui, vraiment ils avaient besoin d’être suivis, mais rien n’a été mis en place.

      Hors l’émotion de cette histoire, on voit aussi (heureusement pas dans toutes les maternelles) que les enfants sont obligés de déféquer ensemble, de dormir sur des matelas côte à côte posés à même le sol de la classe, d’obéir à des consignes stupides comme l’interdiction de se brosser les dents et qu’une fois leur intimité bien niée on leur demande le respect du corps de l’autre ? justement ce que l’encadrement de l’EN ne leur accorde pas, parce qu’il seraient trop petits.

      « Il n’y a que vous qui savez au fond de vous ce qui vous fait du bien ou du mal »

      je trouve formidable de travailler sur le ressenti des enfants, de leur apprendre à avoir confiance en ce qu’ils perçoivent.

      i.e. pas les parents géniteurs comme dans le cas d’une adoption, par exemple ?

      Oui, effectivement ces rôles sont soulignés entre le parent biologique et le parent d’adoption mais je dis « parents d’élévation » parce que je trouve ça différent et beau de porter plus haut quelqu’un.
      Il y a des femmes isolées dans leur rôle de mère (avec ou sans le père de leur enfant d’ailleurs) des adultes qui sont investis auprès des enfants d’un nouveau conjoint, et le véritable rôle du père ou de la mère est celui d’accompagner dans la vie, d’aider à grandir et pas juste d’être ou d’avoir été un ventre, du sperme ou de l’argent. La symbolique freudienne de rigueur n’aide pas cependant à donner leurs places concrètes aux parents. La valorisation des hommes qui s’occupent des enfants n’est pas socialement accepté, alors à l’école… elle devrait l’être au même titre que celle de l’activité des femmes qui possèdent ces élans protecteurs.

      « en quoi l’inégalité est un problème »
      Tu veux dire d’un point de vue moral ?

      Je ne sais pas, il faudrait poser la question aux enfants, ils tombent justes quand on leur laisse le temps. Par exemple, sur les questions de racisme, de différence, avec des handicapés, ils comprennent assez vite l’importance de la richesse de l’échange. Et on ne peut pas échanger quand on dit à quelqu’un de se taire comme il est fait encore avec les femmes un peu partout dans le monde.

    • comptes-tu le mettre à disposition sur un site dédié ?

      Oui, j’espère finaliser d’ici début décembre, il sera mis en ligne sur un « site ami » sous licence cc, et je le signalerai bien sûr sur Seenthis. Vu l’ambiance très agitée et sensible de la réacosphère en ce moment, j’imagine que c’est un risque potentiel… mais je suis fier des moments vécus avec les élèves. Et je suis persuadé d’avoir été respectueux de leur âge et de leur culture familiale et personnelle…

      porté par des lycéen-ne-s, qui permet de travailler les stéréotypes dans les deux classes d’âge.

      D’autant que les lycéens avaient travaillé sur le genre l’année précédente.

      Je me suis pas mal interrogée, au fil de la lecture, sur la confrontation entre ces projets et ce que les enfants pouvaient vivre à la maison ou dans d’autres situations sociales.

      C’est là que le projet ne peut que rester modeste. Sur ce sujet comme pour le reste d’ailleurs, l’école ne peut pas tout. Tout ce qu’on peut faire sur le « vivre ensemble » se heurte aux autres lieux où l’enfant se construit, si tant est que l’école lui fasse vivre un autre modèle ce qui est loin d’être le cas en général.
      Faute de tout pouvoir maîtriser/traiter, je garde l’espoir que le fait d’avoir fait vivre des moments différents (de respect ou de parole mis en acte par exemple) ou d’avoir, grâce au collectif-classe, fait un pas de côté ou verbalisé un questionnement, pourra juste mettre un grain de sable, voire une graine, qui à un moment ou à un autre rappellera que d’autres chemins sont possibles. C’est sans doute très utopique.
      Après, il faut de la contagion, d’où ce document, d’où les rallyes-lecture-non-sexiste pour partager ces albums avec d’autres classes.
      Concernant les familles, c’est compliqué. Pour moi, c’est important pour ce projet comme pour toute action pédagogique de partir de là où en est l’enfant. C’est très important pour moi aussi de ne pas tomber dans du prosélytisme de missionnaires, ce qui est toujours le risque lorsqu’une institution s’approprie ce genre de thématiques : « je suis celui qui sait, la circulaire n°X nous dit où est le Bien, je vais vous expliquer comment penser et vivre », on connaît les dérives de certaines postures pro-égalité des droits ou laïcistes qui finissent par tomber dans des sillons post-colonialistes. J’enseigne dans un quartier populaire où il y a une diversité des cultures, j’ai essayé d’être très attentif à ne pas tomber là-dedans. En particulier, c’était très important pour moi que les enfants ne se sentent pas pris dans des injonctions paradoxales école/famille. Non : on ouvre l’horizon de réflexion, on permet le questionnement, on montre les autres possibles dans le temps ou autour d’eux, et c’est tout. Par ailleurs, les parents ne sont pas présents sur l’école, c’est d’ailleurs un autre axe d’actions important dans nos réflexions. Et en dépit d’articles dans la presse dont les accroches journalistiques auraient pu générer des questions voire des protestations (par exemple : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/02/1295743-des-garcons-amis-ou-amoureux.html), nous n’avons eu aucune réaction jusqu’à présent.

    • http://seenthis.net/messages/214153

      Merci à toutes celles sur #seenthis ou ailleurs qui ont participé à la relecture de ce document et qui par leurs commentaires, suggestions et corrections ont permis à cette rédaction d’aller à son terme…
      En espérant, dans ma rédaction, mes formulations et descriptions, avoir respecté l’esprit et l’intention qui nous ont guidés tout au long de ce projet.

    • Lecture des commentaires sous l’article de Sud Ouest. Alors il y a vraiment des adultes inquiets parce qu’on enseignerait à leurs enfants à ne pas être des « vrais » hommes et des « vraies » femmes ? Il y en aurait même assez pour faire admettre au Ministère de l’Intérieur qu’il peut y avoir plus de 80000 manifestants dans les rues de Paris ?... Surprenant. Je ne vis pas sur la même planète.

    • Merci pour vos messages.
      Ce qui m’interpelle c’est l’absence de réponse « organisée » autre que « tous aux abris »… s’il en est de même pour tous les sujets autant laisser les clefs à la partie la plus réactionnaire de la Droite.
      Je ne souhaite pas mettre le feu à mon école, je ne suis pas irresponsable, je mène depuis 3 ans des actions sur ce thème sans aucun problème du côté des familles qui auraient pourtant pu réagir à la lecture de la presse locale qui s’est faite l’écho de nos projets (cf. pour le plus « polémique » : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/02/1295743-des-garcons-amis-ou-amoureux.html).
      Que l’Institution souhaite protéger les élèves, écoles et enseignants des extrémistes, ok. Que l’on ne soit ni soutenu, ni couvert, ni autorisé à expliquer sereinement ce qui est fait en classe, là, ça me dépasse et j’hésite entre l’abattement et la colère. J’ai dû renoncer à participer à une table ronde organisée par une radio locale en mars prochain, refuser que mes élèves soient interviewés, refuser de répondre à la presse locale qui souhaitait que j’explique concrètement ce qui est fait en classe…
      Qu’est qu’il y a de choquant à :
      – connaître son propre corps ? (c’est au programme comme la digestion)
      – faire de la prévention contre la maltraitance et les violences sexuelles ? (ce serait interdit au nom du « respect de l’enfant », on rêve…)
      – ouvrir les possibles pour filles et garçons ? (et donc lutter contre les stéréotypes de genre qui empêchent)
      J’ai contacté les sections locales du MFPF, d’un syndicat enseignant impliqué sur ce thème, d’une organisation d’éducation populaire, pour proposer qu’on réagisse a minima pour réaffirmer nos valeurs, nos objectifs et nos démarches. Sans réponse pour l’instant. Je n’arrive pas à croire qu’on va juste faire le gros dos…
      En tout cas dans ma classe, ça continue : travail sur la littérature jeunesse non-sexiste tout au long de l’année et interventions du MFPF (la première a eu lieu la semaine dernière).
      Pour en savoir plus : http://www.cqma.info/article164.html
      Groumf…

    • « Bâtiments de France », ou bien stratégie commerciale inavouée, pondue par des consultants en haut lieu pour attirer le client dans la boutique ? Désormais dans un bureau de poste, on a l’impression d’arriver dans une boutique de gadgets en tous genre, avec des vitrines et des présentoirs partout, avec en dernier lieu des kangoo miniatures aux couleurs de la Poste. On n’ose plus y aller avec les enfants, on a l’impression de les emmener dans un magasin de jouets..

  • Comment la réalité budgétaire a tué les LGV
    http://www.sudouest.fr/2013/10/20/comment-la-realite-bu-dgetaire-a-tue-les-lgv-1205000-2780.php

    « Les opposants assènent aussi que seuls 8 % des usagers empruntent le TGV, ce qui selon eux fait de la très grande vitesse un marché de niche. Le chiffre émane du récent rapport Auxiette, président PS du Conseil régional des Pays de la Loire. 10, 12 ou 15 milliards d’euros réservés à une France des cadres supérieurs, quand des millions d’usagers veulent une amélioration de leurs trains de tous les jours. »

    L’inégalité ferroviaire expliquée par la lutte des classes.

  • Une semaine pour l’emploi - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/10/14/une-semaine-pour-l-emploi-1198116-1986.php

    Pour la première Semaine de l’emploi en Dordogne, Pôle emploi propose des actions sur tout le département, dès aujourd’hui. « C’est une semaine test, explique Abdelhak Nachit, directeur territorial. Nous voulons créer une synergie sur tout le territoire en délocalisant dans toutes nos agences.

    #emploi #France

  • Une « usine à bébés » va voir le jour en Inde | Les #femmes pauvres traitées comme des vaches
    http://www.sudouest.fr/2013/10/05/une-usine-a-bebes-va-voir-le-jour-en-inde-1190389-4803.php

    En Inde, une immense clinique est en train de sortir de terre à Anand, dans la province du Gurajat, sous l’impulsion de Nayna Patel, une femme médecin, spécialiste de la fécondation in vitro, formée à Singapour, en Angleterre et en Corée du Sud. L’établissement abritera des centaines de mères porteuses qui aideront des couples occidentaux infertiles à concevoir un enfant.

    Selon BBC news, le marché indien de la gestation pour autrui est estimé à plus d’un milliard de dollars par an, dans un pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour. Pour porter un enfant, une femme pourra espérer toucher jusqu’à 8000 dollars.

    Interrogée par la BBC, Ashok, le mari de l’une de ces mères porteuses, se réjouit de pouvoir acheter une maison avec l’argent gagné : « Mes parents seront heureux que leur fils et sa femme aient réussi à construire une maison. Notre statut social va s’améliorer, ce sera une bonne chose ».

    Le médecin reçoit énormément de demandes, et a établi des critères de sélection stricts. « Les femmes doivent avoir moins de 45 ans, être en bonne santé et avoir déjà eu au moins un enfant, pour éviter qu’elles ne s’attachent au bébé » explique-t-elle dans un reportage de la National Geographic Channel.

    Nayna Patel demande tout de même 28 000 dollars aux parents souhaitant concevoir un enfant, une marge plus que confortable mais toujours inférieure aux tarifs pratiqués aux Etats-Unis.

    #exploitation

  • Elle se fait les ongles en fumant : sept voitures incendiées et de sévères blessures aux bras
    http://www.sudouest.fr/2013/10/04/elle-se-fait-les-ongles-en-fumant-sept-voitures-incendiees-et-de-severes-bl

    La victime, qui s’est extraite de la voiture, a été brûlée aux bras et au cuir chevelu. Elle a cependant renversé, ce faisant, le flacon de dissolvant. La voiture s’est alors embrasée. Les flammes se sont propagées à six autres véhicules. La conductrice a été hospitalisée. Elle souffre de brûlures au 2e degré.

    #gorafi_encore_plagié

  • L’affaire du bijoutier de Nice : « Ne commencez pas à souhaiter que la loi du Far West ne s’impose. De peur que votre vœu soit exaucé. »
    http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/09/15/L-affaire-du-bijoutier-de-Nice

    La loi ne vise pas à promouvoir des comportements héroïques. Elle peut punir la lâcheté quand il n’y avait aucun risque à agir, mais ce qu’elle vise avant tout c’est l’ordre et la sécurité de tous. Bien sûr, elle ne peut assurer la sécurité absolue de chacun à toute heure. Oui, l’État, qui est le bras séculier de la loi, a failli à protéger ce bijoutier. Cela peut engager la responsabilité de l’État, mais cela ne permet en rien à ce bijoutier de s’affranchir lui-même de la loi. Et regardons ce qu’a fait, objectivement, cet homme.

    Il a 67 ans, âge vénérable, auquel hélas la nature commence a prendre son dû. La vue baisse, la main tremble. Cet homme, sous le coup d’une terrible émotion, mélange de peur, de colère, de douleur, car il a reçu des coups, sort dans la rue, un mercredi matin à 9 heures, à l’heure où les enfants vont aux centres de loisir ou au parc, et il ouvre le feu à trois reprises. En plein centre-ville. Avec une arme détenue illégalement. Sérieusement, vous estimez que c’est un comportement digne d’éloge ? Dieu merci, il n’a blessé aucun passant, il n’y a pas eu de balle perdue. Peut-on conditionner un comportement à son résultat ? Si un enfant se rendant au parc s’était pris une balle perdue, applaudiriez-vous toujours ce monsieur ? Et pourtant, il aurait fait exactement la même chose. La fin ne justifie pas les moyens dans une société civilisée.

    #dura_lex_sed_lex

  • A Nogaro, l’école compte plus de maîtres que de classes - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/09/13/plus-de-maitres-que-de-classes-1167073-2536.php

    Une fois leur niveau testé en début d’année, les élèves forment des groupes homogènes pour le français et les mathématiques. « Il ne s’agit pas d’école à deux ou trois vitesses, avertit René-Pierre Halter, directeur académique des services de l’Éducation nationale. Les élèves changent de groupe dès qu’ils progressent. » Alors que certains raccrochent leur wagon à la locomotive, les autres approfondissent leurs connaissances au-delà du programme.

    Pour appliquer cette méthode, il faut des moyens : une maîtresse supplémentaire dans le cas de l’école nogarolienne, afin de répondre à l’idée que chaque enfant a des besoins différents et apprend à son rythme. « Redoubler retarde les élèves pour toute la durée de leur parcours scolaire et universitaire, » explique René-Pierre Halter.

    J’ai beaucoup médité cette info, me demandant pourquoi j’en avais une mauvaise opinion alors que j’aurais du trouver ça cool, cette idée de proposer des enseignements différenciés pour permettre aux plus faibles de ne pas se laisser distancer... et puis j’ai compris, au bout d’un long moment, ce qui était complètement déconnant dans cette recette pédagogique.

    1. Niveaux = hiérarchisation. Il s’agit, en fait, de passer outre à cette pénible hétérogénéité des groupes d’enfants. Le problème, c’est que la différence est la règle et que cette règle, une éducation non pas formatrice, mais dédiée au formatage, forcément, elle s’en accommode mal. Il ne s’agit donc pas de soutenir ou de mettre plus possibilités en direction des élèves en difficulté (ce qui était, en fait, le job des quasi défuntes RASED), mais bien d’installer une ségrégation par niveau, sous-entendu, une classification des élèves plus ou moins réceptifs au type de formation dispensée par l’éducation nationale. Or les différences d’apprentissage entre les enfants ne sont pas des handicaps quand on n’est pas immergé dans une culture de la compétition, de la sélection et du tri, bien au contraire.

    2. Le mépris des enfants ou la négation de l’effet feedback. Ça, c’est le point d’achoppement de pratiquement toutes les pédagogies dont j’ai entendu parler jusqu’à présent : dans ce papier comme ailleurs, les principaux intéressés, les enfants, ne sont pas conviés à la fête. On ne leur a pas demandé leur avis et je ne pense pas qu’on le fera. Cette pédagogie leur est donc imposée en partant des nécessités d’efficacité et de résultats quantitatifs des professeurs, des désidératas des parents et ne prend absolument jamais en compte que les enfants ne sont pas seulement les objets des projets pédagogiques, voir les sujets d’expérimentation qu’on en fait le plus souvent à leur corps défendant, mais qu’ils en sont les acteurs conscients.
    Autrement dit, combien de temps, à votre avis, faudra-t-il aux enfants pour traduire ce joyeux exercice d’autosatisfaction flagornant en des termes bien plus concrets, du genre : « merde, je suis avec les nuls, je suis un nul », « youpi, je suis un surdoué comme mes parents me le rabâchent depuis toujours et vos gueules les mongolos du groupe des nuls » ?
    En gros, les enfants savent très vite quels sont les enjeux de l’organisation scolaire et y adaptent leurs propres stratégies adaptatives qui renfoncent ou inhibent le joyeux plan de départ. Il est intéressant qu’une institution chargée de former un groupe social soit à ce point hermétique à l’idée que ce groupe social a conscience de ce qu’on lui administre et soit en capacité de réagir.

    3. Le mensonge originel. On pourrait admettre que le regroupement par niveau, même dans le système d’hypercompétition qu’est l’école, puisse éventuellement servir les intérêts du groupe des décrocheurs. Sauf qu’il suffit d’y réfléchir une seconde pour comprendre qu’il s’agit du groupe qui y a tout à y perdre et que l’objet de la manœuvre est de satisfaire les parents des bons élèves (les parents les plus actifs et présents dans l’institution) quant à la neutralisation des boulets pour font « baisser le niveau » et « ralentissent les progrès » des supposés bons (c’est à dire essentiellement les gosses de profs et de cadres sup) sans être obligé, du point de vue de l’institution, de revenir sur les économies budgétaires qui ont engendré les sureffectifs de classes, lesquels font partis des principaux facteurs de manque d’efficacité de l’école.

    L’article sert le gros cache-misère habituel qui tend à faire croire que la mise en place de groupes de niveau permettra aux « faibles de rattraper leur retard ». Rien que ces concepts de faibles et de retard devraient nous mettre la puce à l’oreille quant à la véritable nature de ce qui se passe ici : à savoir une compétition sans merci, une course de fond, avec une prime aux sprinteurs.
    Pour que les groupes de niveau marchent dans le sens du « rattrapage » hypothétique des mauvais, cela suppose qu’il n’existe qu’une façon d’apprendre, qu’une manière de progresser, qu’avec plus de quantité d’apprentissage, on peut avancer plus vite (et que donc les faibles sont en retard), mais surtout, cela impliquerait que pendant ce temps, les forts seraient conviés à passer de longues heures à faire du macramé, le temps que les faibles comblent leur retard.

    Héhéhéhé : personne ne croit à cette hypothèse qui revient à dire dans le langage et la pensée pédagogique qui sous-tend le concept de groupes de niveaux qu’il suffit de rassembler les 2 CV entre elles pour qu’elles rattrapent le peloton de tête des Ferrari.

    On comprend bien que le but n’est pas le rattrapage du groupe faible, mais bien l’échappée du groupe fort.

    4. La coopération plutôt que la compétition. Ma fille a aimé ses classes uniques avec ces 2 ou 3 niveaux mélangés, précisément, parce qu’ils étaient hétérogènes. Quand elle était chez les petits, elle était libre d’écouter les leçons des grands quand elle en avait envie et quand elle s’est retrouvée chez les grands, elle a tiré une grande satisfaction de son rôle de tutrice envers les plus jeunes. En tant qu’actrice de ses apprentissages, elle a toujours bien compris que ses progrès personnels dépendaient étroitement des progrès de l’ensemble et donc de la part d’elle-même qu’elle pourrait y investir et des bénéfices qu’elle pourrait tirer des interactions avec les autres.
    C’est à dire, tout le contraire des groupes de niveaux

  • Le chagrin et la duplicité - Edito Jean-Claude Guillebaud
    SudOuest.fr

    http://www.sudouest.fr/2013/09/08/le-chagrin-et-la-duplicite-1162218-5137.php

    Étais-je naïf ? (sur l’Irak) À Paris, on me reprocha de raisonner comme un boy-scout. De fait, nos gesticulateurs compassionnels habituels, d’André Glucksmann à BHL, étaient restés silencieux, c’est-à-dire « réalistes ». Ils regardaient ailleurs. Comme nos hommes politiques… L’Irak était notre « ami ». Il nous achetait des armes. Il nous « protégeait » contre les méchants Iraniens.

    Cette semaine, j’ai suivi comme tout le monde la réunion du G20 à Saint-Pétersbourg. J’ai vraiment compati à la solitude de François Hollande, qui a été désavoué par l’Europe elle-même. Cette solitude a blessé le citoyen français que je suis. Mais j’ai surtout été frappé par la réaction hostile des grands pays émergents (Brésil, Afrique du Sud, etc.). Elle me semble très significative. Ces pays de l’ex-Tiers-monde sont bien placés pour se méfier des arguments « émotifs » qu’utilisent les Occidentaux. Ils ont payé pour savoir que cette émotion, même sincère, a trop souvent servi d’habillage à une froide duplicité d’État. Aujourd’hui, nous allons - peut-être - partir en guerre pour punir un « crime chimique » qui ne troublait pas nos décideurs quand son auteur était notre allié. Et notre client. Il faut savoir que nous ne serons ni compris, ni soutenus. Y compris par ceux que révulsent les crimes de Bachar al- Assad.

    #Syrie #Irak

  • Porto-Bordeaux : interdit de vol par #Ryanair pour raison de santé, il rentre en co-voiturage - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/08/28/interdit-du-vol-ryanair-1152344-2780.php

    Refusé à cause d’un appareil contre l’apnée, un passager n’a pu monter dans son avion de retour, alors qu’il avait pris l’avion sans encombre à l’aller. Il va porter plainte.

    Pour le dossier de @reka

  • La police appelée pour maîtriser une bande d’élans ivres
    http://www.sudouest.fr/2013/08/28/la-police-appelee-pour-maitriser-une-bande-d-elans-ivres-1152912-4776.php

    « La police qui se rend sur place pour aller voir les élans constate que ces derniers ont été prévenus de l’arrivée de la police et ont eu la présence d’esprit de quitter les lieux », ajoute la police, avec une pointe d’humour.

    Parce que #rire un peu ne peut pas nous faire de mal :-)

    • Dordogne : le foie gras d’oie venait de Hongrie - SudOuest.fr (21/12/12)
      http://www.sudouest.fr/2012/12/21/le-foie-gras-d-oie-venait-de-hongrie-914477-1733.php

      Tout le foie gras vendu en Périgord ne vient pas forcément du Périgord. Ça va mieux en le disant. Les contrôles renforcés des services de l’État durant cette fin d’année (près d’une centaine effectués en un mois sur les produits festifs) ont permis de découvrir que près de deux tonnes de foie gras d’oie importées de Hongrie avaient été vendues dans un contexte trompeur par une entreprise de vente par correspondance sarladaise.
      (…)
      « On ne voit jamais de conserves avec l’origine Hongrie dessus », souligne Benoît Leuret, le responsable du service [des fraudes].

      Et, sinon, pour l’oie, il n’y a pas de protection de l’appellation d’origine…

      À l’Association foie gras du Périgord, le directeur Alexandre Leon se félicite de ces contrôles qui complètent ceux que réalise la profession. « On veille au respect de l’IGP (NDLR : indication géographique protégée). » Pour l’instant, elle n’existe que pour le canard : elle interdit l’utilisation du mot Périgord à une entreprise qui n’est pas dans la démarche IGP. Pour l’oie, le projet d’une IGP avance très doucement depuis des années et va de pair avec l’augmentation de la production périgordine très insuffisante pour répondre à la demande de foie gras d’oie.

    • Mouahahah, la blague, bon, je suis obligée de raconter ma petit histoire perso. Au début des années 90, je faisais du stop assez souvent. Mais si, vous savez, l’auto-stop, ce moyen de transport spontané, solidaire et gratuit qui existait avant le covoiturage rentable2 et qui ne nécessitait que votre pouce.
      Bref, un jour un chauffeur de poids-lourd frigorifique (ils étaient sympas à l’époque et avaient encore le droit de vous embarquer) me raconte que toutes les semaines il part de Paris pour le sud, donc, si je veux, il suffit que je me rende à la Gare de l’est, ou depuis l’orient express il charge les foies-gras qu’il emmène se faire traiter dans le périgord.
      Voila, 20 ans que ça se passe comme ça, that’s all folks…

    • 70 euros les 150 grammes, ça fait près de 500 euros le kilo !
      Amha, les divers tags respect_des_animaux n’ont pas lieu d’être, bien soignés, certes, mais ça reste du cadavre.

  • Le « #Essenpaket » ("colis nourriture" pour 2 jours —> je ne sais pas comment on dit cela en français) que les #requérants_d'asile reçoivent en #Bavière (#Allemagne) 

    (en allemand)

    https://www.youtube.com/watch?v=_xRI6375p04&feature=player_embedded

    #réfugiés #nourriture

    contenu du box :
    1 l lait
    1 l jus de pommes
    2 l jus d’oranges
    1 paquet de cuisses de poulet congelées
    1 salami
    1 boîte thon
    1 yoghourt
    2 margarine
    1 kg riz
    1 kg pasta
    1 paquet de poudre pour faire du purée de pommes de terres
    2 wienerwürsten
    6 oeufs
    3 tomates
    3 bananes
    1 salade
    1 poivron
    1 chou-rave

    • On ne mange pas bien quand on est réfugié en bavière, mais on mange beaucoup. J’évite d’imaginer les conséquences d’une consommation de 1 kg de riz et de 1 kg de nouilles accompagné d’une demi-douzaine oeufs sur le plat et de würstchen gras. Le tout en deux jours ...

      En ce qui concerne les jus de fruit je crois qu’il ne s’agisse pas du bon jus frais de chez le vendeur bio mais de cette horreur fabriquée à partir de sirop congelé. On aurait tendence à le remplacer par de la bière, malheureusement celle-là n’est pas à la hauteur de sa renommée. La bière typiquement bavaroise souffre de l’absence quasi totale de goût et d’alcool en comparaison avec les bières tchèques et du nord de l’Allemagne.

      Pour un réfugié politique qui se respecte il vaut mieux de se rendre en France, au moins s’il s’appelle Inna Schevchenko et possède un physique pas désagréable. Outre le bon bon vin il aura même droit à un timbre postal personnel :-)
      http://seenthis.net/messages/157136

      P.S. Je crois devoir le dire explicitement : je ne me moque aucunement des réfugiés et je félicite Inna Schevchenko d’avoir trouvé une France acceuillante. Mais le sort alimentaire d’un réfugié en bavière vu sous l’aspect de son régime alimentaire bizarre provoque un rire jaune et une envie intense de protester chez moi. D’ou vient cette info ? Est-elle assez précise pour en faire quelque chose ?

      #allemagne #alimentation

    • correction - dans la vidéo on apprend qu’il faut survivre pendant trois jours et demi grâce au contenu du coli. Du coup on mange mal et peu á la fois.

      Et pour finir - le problème des réfugiés n’est pas tant le contenu du coli, mais le fait qu’en Bavière ils ne disposent pas d’argent pour faire leur courses. Ils sont obligés de choisir le contenu de leur coli dans une liste, pareil pour les articles d’hygiène. On fait tout pour leur rendre la vie désagréable sous prétexte de prévention d’abus.

    • @klaus Depuis bien longtemps, la justice européenne devrait instruire les demandes d’asile. La Bulgarie par exemple est demandeuse d’immigrants. Difficile ici de blâmer une region européenne de ne pas toujours faire face aussi élégamment que nécessaire à la misère du monde.

      Se souvenir que la France n’aura, elle, pas hésité à forcer les lieux de résidences des harkis, des rapatriés d’Algérie, des espagnols chassés par le franquisme et même des réfugiés luxembourgeois de l’invasion allemande de 40 dans trois départements français (qui concentrent d’ailleurs aujourd’hui des taux de chômage record)

    • N’oublions pas le passé mais occupons-nous d’abord du présent et de l’amélioration de la politique européenne autant sur le plan régional, national et européen.

      @bp314 En Allemagne nous sommes confrontés à un traitement différent des demandeurs d’asile politique en fonction du Land et de son gouvernement. A Berlin encore ça va à peu près, mais la droite bavaroise au pouvoir continue à se servir des préjugés et des mauvais côtés du caractère des gens pour gagner des voix aux élections.

      Pour moi le problème se présente alors surtout comme un combat pour gagner les cœurs des gens en leur faisant comprendre que tous les hommes sont égaux et qu’il ne sert qu’au pouvoir en place de vouloir se défendre contre l’immigration.

      Les questions économiques sont un facteur dans ce jeu politique mais je ne crois pas que ce soit par là qu’il faille attaquer. C’est pour ca que j’apprécie la vidéo référencée même si on pourrait la critiquer sur bien des plans. C’est une bonne idée de proposer aux gens de se mettre à la place d’un réfugié pour comprendre l’autre côté de la politique.

    • Je n’aime pas l’idée du colis alimentaire, parce qu’il s’assoie sur l’idée que tout le monde n’a pas du tout les mêmes critères de comestibilités. Déjà, pour moi, ce serait pas évident de me faire à bouffer avec ça, sachant que je suis intolérante au lait. Mais pour des mecs qui viennent d’endroits où le cochon n’a pas bonne presse, d’endroits où les épices et les légumes ont une grande place, ça m’a l’air proprement pas adapté.

    • Pour moi le problème se présente alors surtout comme un combat pour gagner les cœurs des gens en leur faisant comprendre que tous les hommes sont égaux et qu’il ne sert qu’au pouvoir en place de vouloir se défendre contre l’immigration.

      La cause est belle, à ceci près que les pouvoirs régionaux et nationaux élus luttent invariablement contre elles.

      Je considère pour ma part vain de défendre des idées contredites par les faits : en Bavière comme en France, il n’existe d’égalité juridique que pour masquer les faits de discrimination. Le traitement accordé aux immigrés est le reflet du traitement que l’on subit de la part de ceux qui se prétendent vos compatriotes, se prétendent solidaires, mais mentent le plus souvent consciemment.

      L’Europe avait été créée pour réaliser les voeux pieux de la méthode Coué. Certes, elle a depuis sensiblement divergé, mais il n’empêche : il y a certains sujets qu’elle pourrait traiter, dont celui-là. Employons là pour ça.

    • Ben tiens, voilà qui illustre mon ressenti : http://www.sudouest.fr/2013/07/17/vic-solidarite-a-ferme-son-epicerie-1116799-2682.php

      Donc, l’épicerie sociale, qui est l’endroit où les gens sans trop d’argent peuvent choisir ce dont ils ont besoin ferme sur fond de guéguerre de personnalités (ce qui est un gros classique dans mon coin !) et est remplacé par le CCAS, qui est un truc nettement plus administratif et où on risque de plus avoir le droit au classique colis alimentaire, où c’est quelqu’un d’autre qui décide ce qui est bon pour toi, parce que tu es trop pauvre pour le faire toi-même.

      J’avais fait un reportage #audio (le seul !) sur les restos du cœur et à moment donné, la responsable évoque l’inadéquation des colis alimentaires de l’époque où les responsables avaient une idée de l’alimentation sortie toute droite de l’Occupation. Les gens se retrouvaient donc avec des stocks incroyables d’huile et de farine et des carences très fortes en vitamines et protéines. J’ai d’ailleurs un pote qui a dû survivre avec des colis alimentaires pendant plus d’un an : il a perdu toutes ses dents et développé une cardiopathie dans l’élan, à cause de la malnutrition.

      Filer des calories est très loin de suffire.

      http://blog.monolecte.fr/post/2007/01/18/A-votre-bon-coeur

  • Charente : une jeune fille handicapée violée, victime d’une tournante
    http://www.sudouest.fr/2013/06/26/une-jeune-handicapee-victime-d-une-tournante-1096652-1185.php

    Un sordide huis clos qui remonte à la soirée du mercredi 19 juin, au domicile d’un septuagénaire, hôte régulier des cinq amis. Sans emploi, tous ont pour habitude de s’alcooliser outre mesure autour de la table. Une jeune fille, tout juste majeure, s’est jointe à eux. Attardée mentale, elle est placée sous curatelle renforcée.

    C’est sous l’insistance de l’un des protagonistes, âgé de 37 ans, qu’elle a satisfait les besoins sexuels des cinq hommes, soit autant de fellations imposées dans une chambre, à tour de rôle.

    »Tournante«, »besoins sexuels« "attardée mentale"
    #culture_du_viol

  • Moustique tigre : le Lot-et-Garonne, la Gironde et les Pyrénées-Atlantique en alerte - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/06/19/moustique-tigre-le-lot-et-garonne-la-gironde-et-les-pyrenees-atlantique-en-

    Les données et les cartes sont mises à jour quotidiennement et sont transmises par un réseau de « sentinelles » sur la base du volontariat. Il s’agit de professionnels : médecins, vétérinaires, pharmaciens, parasitologues, entomologistes, associations et organismes en charge de missions officielles.

    Le grand public peut également déclarer des foyers ou des cas de piqûres, que les sentinelles se chargent ensuite de vérifier sur le terrain.

  • Témoignage : chez Amazon, une armée de forçats tenus au silence
    http://www.sudouest.fr/2013/06/16/chez-amazon-une-armee-de-forcats-tenus-au-silence-1086654-4688.php

    Je travaillais en horaires de nuit, de 21 h 30 à 4 h 50, avec deux pauses de 20 minutes. La semaine débutait le dimanche pour cinq nuits d’affilée, sans qu’il y ait de rotation avec les autres équipes. À l’approche de Noël, le rythme passera à six nuits par semaine. Nous sommes payés 9,725 € brut de l’heure, soit un peu plus que le smic (9,40 €). Les managers annonçaient en début de journée les objectifs de productivité. Il y a deux types de poste : les « pickeurs », qui récupèrent les produits entreposés, et les « packeurs », qui les emballent. Je faisais partie des premiers. Dans un entrepôt démesuré (36 000 m2), il me fallait parcourir plus de 20 kilomètres par « journée » de travail. Scan avec écran en main, je parcourais les immenses allées entre les murs de produits. Ma productivité, qui devait tout le temps augmenter, était surveillée en temps réel par les managers. Le but étant d’atteindre 120 à 130 articles à l’heure. En cas d’irrégularité dans mon rythme de travail, ils pouvaient me convoquer.