Le NPA et la pseudo-gauche veulent la défaite des travailleurs dans la prochaine réforme des retraites

http://www.wsws.org//fr/articles/2013/ju

  • Le NPA et la pseudo-gauche veulent la défaite des travailleurs dans la prochaine réforme des #retraites
    http://www.wsws.org//fr/articles/2013/jui2013/npar-j24.shtml

    Le rapport part du constat qu’en 2020 il faudra combler le déficit de l’ensemble des régimes de retraites estimé à 20 milliards d’euros en 2020, proposant de faire au total 7 milliards d’économies à court terme. Les pistes de réformes sur lesquelles le gouvernement, le patronat et les syndicats devront trancher sont : une augmentation de la durée de cotisation de 41.5 ans à 43 ans pour la génération née en 1962, puis à 44 ans pour les personnes nées en 1966, une hausse des impôts des retraités, des cotisations sociales à la hausse, la réforme du mode de calcul des retraites des fonctionnaires non pas sur les six derniers mois de salaire mais les dix dernières années.
    Un article du Monde relaie les propos d’un proche de Hollande quant à une éventuelle explosion sociale. « C’est une position minoritaire dans la majorité, mais je suis sûr qu’un mouvement social d’ampleur est évitable. »
    Le Monde explique cet optimisme plus loin : « Jusqu’alors, aucune de ses réformes qui avaient de quoi heurter la partie la plus à gauche de son électorat n’a mobilisé autant que les Cassandre ne l’avaient prédit ».
    Le Monde continue : « la confiance du gouvernement vient de la méthode, comme l’explique le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui est celle de la ‘concertation’ ». C’est-à-dire que le gouvernement PS, comme celui de Sarkozy, compte sur les syndicats soutenus par le NPA et le FdG pour trahir la classe ouvrière une fois de plus.
    La bourgeoisie craint que les syndicats ne se fassent déborder par la classe ouvrière avec un mouvement qui se développerait en une lutte contre le gouvernement, comme cela avait failli se produire lors de la réforme des retraites de 2010 sous Sarkozy.
    Le gouvernement Sarkozy avait envoyé les CRS, qui avaient débloqué les raffineries et les dépôts pétroliers au moment où le gouvernement était sur les cordes—comptant sur la bureaucratie syndicale, qui avait lâché les grévistes attaqués par la police. La pseudo-gauche, inféodée à la bureaucratie syndicale, n’avait pas dénoncé cette trahison des syndicats.