• L’UJFP lance un appel pressant à développer la solidarité avec les agriculteurs de Gaza : Khuza’a saison 4 - [UJFP]
    dimanche 8 septembre 2019 par Coordination nationale de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article7367

    Les graines de l’avenir :
    Pour la pépinière des paysans de Khuza’a et Abasan

    Sous la menace des balles,
    sur leurs terres souvent ravagées par les chenilles des bulldozers et les aspersions de défoliants,
    soumis à un blocus interdisant toute exportation et décidant arbitrairement les maigres importations,
    étranglés financièrement pas un système bancaire aussi impitoyable que partout au monde,

    Les paysans de Khuza’a et Abasan proclament :

    « Nous continuerons à cultiver nos terres, maîtres de nos savoirs et de notre travail,
    et pour cela, nous vous demandons votre aide pour échapper au lobby des semenciers et produire nous-mêmes les graines de nos jardins maraîchers. » (...)

    #Gaza

  • Georges Ibrahim Abdallah toujours debout. -
    mercredi 31 juillet 2019 par Pierre Stambul [UJFP]
    http://www.ujfp.org/spip.php?article7316

    25 juillet. Je ne suis pas seul à venir à la prison de Lannemezan visiter un prisonnier politique. Plusieurs Basques sont venus en famille (avec les enfants) pour voir leurs proches. Il y a 13 prisonniers politiques basques espagnols dans cette prison, souvent condamnés à de très lourdes peines.

    Georges me tombe dans les bras. Il sera quasiment impossible pendant ces trois heures de discussion intensive de le faire parler de sa situation de prisonnier. Quand je lui demande comment il va, il me demande des nouvelles de Ma santé. Et quand j’évoque l’État libanais qui a demandé sa libération et son extradition par la voix du président Aoun, il me dit doucement : « tu sais, le Liban est un tout petit pays, une sorte de confetti, et les choses importantes ne se décident pas là-bas ». De fait, la visite de l’ambassadeur du Liban en France à Lannemezan aurait dû être, (couplée à une visite de Macron au Liban prévue en mars 2019) le moment de sa libération. Le voyage de Macron a été annulé la veille et reporté sine die.

    Quand je le quitte, aucune tristesse de sa part. Il insiste pour que je prenne sa bouteille d’eau, canicule oblige, et file vers sa cellule.

    35 ans de prison, un scandale absolu.

    Georges ne m’a pas parlé de lui, mais je tiens à faire ce rappel.
    (...)
    Georges est arrêté en 1984 en France pour détention de faux papiers. On lui « collera » sur le dos les deux assassinats et il est condamné à la prison à perpétuité pour « complicité » (!!) en 1987.
    Le directeur de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) de l’époque, Yves Bonnet (qui sera plus tard député de Cherbourg), a reconnu publiquement depuis avoir « fabriqué les preuves » contre Georges.
    Georges est libérable depuis 1999. En 2003, la Cour régionale de Pau autorise sa libération, mais le ministre de la Justice Perben s’y oppose. Georges est accusé d’être un djihadiste alors que c’est un marxiste qui est toujours resté fidèle à ses idéaux. La demande de libération de 2013 échouera sur pression conjointe venue des Etats-Unis (Hillary Clinton) et d’Israël. (...)

    #Georges_Abdallah

    • Lannemezan. Yves Bonnet raconte les dessous de l’affaire Abdallah
      Publié le 07/01/2012
      https://www.ladepeche.fr/article/2012/01/07/1255561-yves-bonnet-raconte-les-dessous-de-l-affaire-abdallah.html

      J’ai un problème de conscience avec cette affaire. La France a trahi la parole donnée et on a voulu faire croire qu’à l’époque, Bonnet avait négocié tout seul. Je trouve cela ignoble car cela revenait à me mettre directement dans le collimateur des FARL. Aujourd’hui, presque 30 ans après les faits, je trouve anormal et scandaleux de maintenir encore Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je considère qu’il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d’accord, c’est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatilah dont les coupables n’ont jamais été punis. Et aujourd’hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu’elle a libéré Maurice Papon ? J’aimerais rappeler aussi qu’on a remis en liberté l’assassin de Chapour Baktiar, qui lui, sur ordre de l’Iran, avait décapité l’ancien Premier ministre au couteau et lui avait coupé les mains. Ce type-là, qui a commis un crime atroce, a été libéré moins de 20 après les faits. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est plus mal traité qu’un serial killer alors qu’il a commis des actes politiques.

      #Yves_Bonnet

  • La fabrique du coupable musulman.
    http://www.ujfp.org/spip.php?article6473

    Depuis une quinzaine d’années [1], les populations musulmanes sont au cœur de débats publiques virulents en France, comme dans de nombreux pays européens. Ils portent aussi bien sur l’organisation et la représentation de l’Islam, sur les formes d’expression religieuse dans l’espace public et dans les institutions, que sur les modalités de participation dans l’école (élèves et parents) ou les entreprises, et plus généralement tout ce qui rend visible l’existence de musulman.e.s . Les unes de la presse magazine s’enchaînent sans discontinuer, faisant mine de s’inquiéter comme l’Express du 26 septembre 2012 avec « La peur de l’islam » ou dénonçant cet « Islam sans gêne » (Le Point du 30 Octobre 2012), voire la « Conquête islamique » (Valeurs Actuelles du 4 octobre 2017). Les cassandres médiatiques diagnostiquent l’irrémédiable incompatibilité de l’islam et de la République et l’inassimilabilité des musulman.e.s, tandis que des responsables politiques de premier plan, dont un ancien premier ministre, convertissent la laïcité en machine d’exclusion massive. Le choc des attentats de 2015 a renforcé ce contexte de chasse aux sorcières et pendant que la spirale à stigmatisation s’emballe, les antiracistes se déchirent sur le vocabulaire approprié pour qualifier la situation : islamophobie ou racisme anti-musulman ?

    Dans ce contexte de surenchère où les faits divers déformés tiennent lieu de vérité sociologique, on attend des sciences sociales qu’elles informent le débat public avec des recherches documentées en prise avec les dynamiques sociales et politiques, nourries de travaux empiriques. Contrairement aux commentaires fréquents des pouvoirs publics, les recherches sur l’Islam et les musulmans en France se sont beaucoup développées, et le cumul des connaissances atteint désormais une masse critique très significative. C’est en revanche du côté des recherches quantitatives que le déficit perdure. Or les données statistiques tendent à fournir des arguments d’autorité dans les débats publics, et leur absence ne permet pas de contrer la contestation de nombre de travaux monographiques de qualité quand ils ne vont pas dans le sens des attentes politiques.

    Commentant en 2010 les données disponibles sur les personnes musulmanes, Claude Dargent relevait qu’elles étaient très largement lacunaires : non seulement la religion est rarement renseignée dans les grandes enquêtes de la statistique publique, mais même quand c’est le cas, les musulmans qui ne représentent que 7% de la population française ne constituent que de très petits effectifs dans les enquêtes et sondages en population générale. Le nombre de personnes musulmanes lui-même fait l’objet d’estimations les plus diverses et fantaisistes, avec des fourchettes de 5 à 10 millions de personnes pour l’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant, 8 millions pour le polémiste très droitier Jean-Paul Gourevitch qui voit des musulmans cachés partout, voire près de 30 millions pour les contempteurs du grand remplacement qui ont intérêt à faire du nombre pour crédibiliser leur rhétorique.

    Ces surenchères se nourrissent de l’idée qu’il n’est pas possible de connaître vraiment le nombre de musulmans, précisément parce que les données manquent, ou lorsqu’elles existent, qu’il y a un intérêt à minimiser leur présence. Les Français sont d’ailleurs ceux qui surestiment le plus la proportion de musulmans dans leur pays (à 31% au lieu de 7,5%) si l’on en croit le sondage « The perils of misperceptions » réalisé par Ipsos-Mori en 2016.

  • Maintenant, il est temps de regarder au-delà de l’icône, au-delà du symbolisme, pour comprendre la véritable nature de la lutte du peuple palestinien, car Ahed Tamimi ne sera libre et ne vivra dans la dignité que lorsque tous les Palestiniens vivront dans la dignité.

    – Nada Elia est une écrivaine et commentatrice politique issue de la diaspora palestinienne. Elle travaille actuellement sur son deuxième livre, Who You Callin’ “Demographic Threat” ? Notes from the Global Intifada. Professeur (retraitée) d’études sur le genre et la mondialisation, elle est membre du collectif de pilotage de la Campagne américaine pour le boycott universitaire et culturel d’Israël (USACBI).
    https://bxl.indymedia.org/spip.php?article17998

  • Attentat de Nice : À ceux qui vantent le « modèle » israélien par Denis Sieffert | Politis

    http://www.politis.fr/articles/2016/07/attentat-de-nice-a-ceux-qui-vantent-le-modele-israelien-35181

    Mais il y a pire. Les laudateurs du système israélien vantent, involontairement ou non, deux « techniques » : les arrestations préventives et…les assassinats ciblés. Plus de sept cents Palestiniens sont aujourd’hui détenus administratifs sans jugement. Quant aux assassinats ciblés de simples suspects, ils sont toujours une pratique courante de l’armée israélienne. En 2006, la Cour suprême d’Israël en a autorisé la pratique « sous certaines conditions ».

    Le plus grave se cache sous une formulation innocente : la « sensibilisation du grand public ». On touche là à quelque chose de beaucoup plus complexe qui a un rapport étroit avec la propagande et le conditionnement de la population. Et, pourquoi ne pas le dire, avec un racisme massif, qui fait de tout Arabe un suspect sur lequel, au moindre geste inquiétant, on aura droit de vie ou de mort.

  • Face aux défenseurs d’un régime colonial, raciste et d’apartheid, nous ne nous laisserons pas intimider ! – BDS France
    http://www.bdsfrance.org/face-aux-defenseurs-dun-regime-colonial-raciste-et-dapartheid-nous-ne-nou

    (...)Nous rappelons, au 1er Ministre, au Ministre de l’intérieur ainsi qu’au Ministre de la Justice, le courrier en date du 20 novembre 2015 adressé à Mme Taubira alors Ministre de la Justice par Jean-Jacques Urvoas, Président de la Commission des Lois et député du Finistère, membre du Parti Socialiste :
    Les actions menées par ces personnes visent à sensibiliser la population à la question du conflit israélo-palestinien et à sanctionner l’état hébreu pour son non-respect du droit international concernant l’occupation des colonies et son attitude dans le cadre du processus de paix.

    L’incitation à punir ce militantisme constitue une atteinte à la démocratie et aux libertés fondamentales, telles que la liberté d’expression, qui ne doivent faire l’objet de limitations qu’en cas de déclarations ou de faits inacceptables et contraires aux valeurs républicaines.
    http://www.ujfp.org/IMG/pdf/lettre_urvoas_a_taubira_20_11_2015.pdf
    Aujourd’hui, Les politiciens qui soutiennent le régime israélien d’apartheid sont à court d’arguments : ils amalgament l’antisionisme avec l’antisémitisme et le terrorisme, ils prennent les juifs du monde entier en otage, voulant obstinément en faire les complices des crimes de guerre et d’apartheid d’un état qui leur est étranger. Ils osent prétendre que BDS est illégal mais cautionnent les violations constantes du droit international et des droits humains par l’état israélien.(...)

  • Ilan Halevi, Juif et Palestinien, nous a quittés - [UJFP]
    http://www.ujfp.org/spip.php?article2816

    mercredi 10 juillet 2013 par le Bureau National de l’UJFP


    Ilan Halevi est mort dans la nuit du 9 au 10 juillet en France.

    L’Union Juive Française pour la Paix était très attachée au parcours et aux grandes qualités de cet homme exemplaire.

    Juif, né en France sous l’occupation, il a vécu ensuite en Israël, où il a fait partie d’associations antisionistes, dont l’organisation « Matzpen ». Infatigable défenseur des droits inaliénables du peuple palestinien, il a pris fait et cause pour les opprimés.

    Journaliste, écrivain, il a écrit en 1978 un livre prémonitoire : Sous Israël, la Palestine.

    Il n’a pas hésité à traverser la frontière, à devenir lui-même Palestinien. Par cet acte fort, presque unique, acte ouvrant une fenêtre comme les porteurs de valise pour l’indépendance de l’Algérie, Ilan Halevi a été de ceux, rares, pour qui l’éthique, c’est à dire la mise en conformité de leurs actes avec les valeurs qu’ils défendent, franchit les limites de la tribu.

    Il a rallié l’OLP, dont il a été le représentant officiel en Europe et pour l’Internationale socialiste. Il a également été vice-ministre des affaires étrangères de l’Autorité Palestinienne et membre du comité exécutif du Fatah.

    Nous nous souviendrons de lui comme d’un ami brillant, plein d’humour, très drôle, bon vivant, profond et sincère.

    En tant que Juifs internationalistes, nous poursuivrons son combat pour une Palestine libre.

    Le bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix, le 10 juillet 2013

  • Dunkerque : conférence sur « l’eau et les technologies vertes en Israël » mardi - Dunkerque et ses environs - www.lavoixdunord.fr
    http://www.lavoixdunord.fr/region/dunkerque-conference-sur-l-eau-et-les-technologies-ia17b0n1353972

    L’association France-Israël organise mardi 25 juin, au studio 43, une conférence sur le thème « L’eau et les technologies vertes en Israël ».
    (...)
    le modèle développé en Israël peut servir aussi bien dans les zones arides que dans les pays les plus avancés. L’eau en est l’exemple le plus frappant. Un autre pôle d’excellence de cette économie israélienne est celui des énergies renouvelables et autres technologie vertes.

    • L’eau ? Oui mais laquelle ? http://www.un.org/french/Depts/palestine/issues_water.shtml

      Les territoires occupés Palestiniens, particulièrement dans les zones élevées de Cisjordanie, sont dotés d’abondantes ressources en eau, en comparaison au reste du Moyen-Orient. Cependant, les restrictions sévères imposées aux Palestiniens par Israël en matière de forage pour l’eau, de plantations et et d’irrigation, ont maintenu les quantités d’eau disponibles pour les Palestiniens à un faible niveau. Les politiques israéliennes garantissent que la plupart de l’eau de la Cisjordanie s’écoule sous terre vers Israël, assurant aux colons Israéliens un accès préférentiel aux ressources en eau. En conséquence, une crise de l’eau d’origine humaine dégrade les conditions de vie du peuple Palestinien. Une répartition juste et détaillée des ressources en eau du bassin du Jourdain et des aquifères de Cisjordanie et de Gaza reste à négocier entre les différentes parties.

      (La conclusion de l’ONU est lamentable cependant)