• Veolia en Inde : le retour des vieux démons ?
    http://www.multinationales.org/spip.php?article146

    Le marché constitue aujourd’hui une cible privilégiée pour Veolia et l’industrie française de l’eau, à la fois pour des raisons commerciales et pour tenter de redorer le blason de la gestion privée. Récemment l’entreprise a annoncé en fanfare la signature de nouveaux contrats à Nagpur, Delhi et ailleurs. Sur le terrain, toutefois, entre scandales financiers et conflits avec les résidents et les élus locaux, les firmes françaises semblent retomber dans les travers de jadis. Enquête. Source : (...)

  • Amendes, sauvetages financiers, renvois : les patrons américains toujours mieux payés quoi qu’il arrive - Observatoire des multinationales
    http://www.multinationales.org/spip.php?article129

    L’Institute for Policy Studies (IPS), un think tank progressiste de Washington, publie cette année la vingtième édition de son rapport Executive Excess sur la rémunération des dirigeants d’entreprises américains. Et constate que près de 40% des 241 patrons ayant figuré depuis 1993 dans le classement des dirigeants les mieux payés des États-Unis, soit ont été renvoyés, soit ont vu leurs entreprises renflouées par l’État fédéral ou assujetties à de lourdes amendes par le régulateur. Et seulement 1% sont des femmes.

    #mythes_des_patrons_compétents

  • #Bangladesh : les #usines #textiles dangereuses restent ouvertes - Observatoire des multinationales
    http://www.multinationales.org/spip.php?article118

    « Étant donnée la gravité de l’état du bâtiment, nous recommandons que l’usine soit immédiatement mise à l’arrêt. » Telle était la conclusion du rapport d’évaluation préliminaire rédigé par les deux inspecteurs, professeurs dans la principale école d’ingénieurs du pays. Pourtant, samedi dernier, près de deux semaines après l’inspection, Al-Hamra Garments était encore ouverte...

  • États-Unis : $456,000 dollars de subvention en moyenne pour créer un emploi - Observatoire des multinationales
    http://www.multinationales.org/spip.php?article112

    Le rapport - qui se concentre uniquement sur les aides accordées au niveau local, non sur les aides fédérales - est publié par Good Jobs First, une ONG américaine dédiée à la promotion de politiques de #développement_économique transparentes et responsables. L’ONG gère notamment une base de données recensant toutes les #subventions et #aides_publiques accordées aux entreprises, le Subsidy Tracker.

    Le secteur automobile est le principal bénéficiaire de ces aides. Le rapport souligne aussi que ces méga-subventions ont considérablement augmenté en volume et en importance depuis les débuts de la crise financière. Des conclusions qui rejoignent celles d’une enquête publiée il y a quelques mois par le New York Times.

    #effet_d_aubaine #politique_économique #emploi #libre_échange #productivité #etc

    Ah le « marché »... de dupe. Sinon, ce site découvert récemment grâce à @james, via @seenthis (ou l’inverse), ça m’a l’air d’être du factuel lourd. Cool.

  • Suez à Jakarta : quinze ans de malheur ? - Observatoire des multinationales
    http://www.multinationales.org/spip.php?article99

    Explosion du prix de l’eau et de la dette publique…

    Le contrat signé en 1997 garantit en effet aux opérateurs privés des conditions particulièrement favorables, sans contrepartie en termes d’obligation de résultats ni même de droit de regard et de contrôle publics. Il est notamment basé sur un système de double paiement qui garantit à Palyja et à Aetra des revenus fixes, augmentant automatiquement tous les six mois, versés par PAM Jaya. À charge pour l’agence publique de collecter les factures d’eau pour rentrer dans ses frais – et d’assumer tous les risques politiques d’une hausse du prix de l’eau…

    Au cours des premières années de la concession, les autorités ont essayé de tenir le rythme des paiements dûs aux opérateurs privés. Ces hausses successives font que le prix de l’eau de Jakarta est désormais le plus élevé de toutes les grandes villes asiatiques, comme ne manque pas de le souligner les critiques de la privatisation. Il est également trois fois supérieur à celui pratiqué dans les autres grandes villes indonésiennes comme Surabaya, Makassar ou Medan.

    Dans la pratique, il s’est avéré très rapidement que les montants forfaitaires versés par PAM Jaya aux opérateurs étaient très supérieurs aux recettes effectivement perçues, et sans réel rapport avec la qualité du service. Le contrôleur financier de Jakarta a calculé en 2011 que le contrat assurait aux opérateurs privés un taux de profit garanti de 22%, et recommandé que ce taux soit abaissé à ... 14,8%.

    #eau #gestion_publique