• Et le Canada devint un Etat pétrolier sans scrupules | Andrew Nikiforuk
    http://www.slate.fr/story/74641/canada-petrole

    Un point de vue complet d’Andrew Nikiforuk, journaliste, sur la politique canadienne en matière environnementale.

    Le Canada n’est plus aussi poli que la légende le voudrait : le pétrole et l’essence représentent aujourd’hui environ un quart de ses revenus d’exportation. Depuis que le Parti conservateur a remporté la majorité au Parlement en 2011, le gouvernement fédéral a éventré les défenseurs de l’environnement, les nations indigènes, les commissaires européens, et plus généralement, tous ceux qui s’opposent à une production illimitée de pétrole : tous ces antipatriotes aux idées radicales.

    Le Canada a aussi muselé les scientifiques qui s’intéressaient au réchauffement climatique et mis fin à tous les financements de projets de recherche environnementale. Plus récemment, il a aussi, à travers deux projets de lois englobant des mesures diverses, fait supprimer les lois environnementales les plus importantes du pays, qui étaient jusque-là très chères à celui-ci.

    L’auteur de cette transformation est Stephen #Harper, le Premier ministre de droite du Canada, un chrétien évangélique obsédé par le boulot. Sa base de pouvoir se trouve en Alberta, le ground zero du boum pétrolier du pays. Tout comme Margaret Thatcher qui a fondé la transformation politique de l’Angleterre sur les revenus du pétrole provenant de la mer du Nord, Harper a pour intention de refaire méthodiquement toute l’organisation du pays à l’aide des dollars qu’il extraira directement du sol canadien.

    Andrew Nikiforuk sera l’un des personnages de mon prochain #webdoc

    #sables_bitumineux #fortmcmoney

  • First consider global cuisines like Mexican or Chinese. You can find a handful of good cookbooks pretty much anywhere these days. It’s not just that we’re all suckers for guacamole or stir-fry. It’s development economics in practice — a foodie measure of how much these societies have moved toward greater commercialization, large-scale production, and standardization of production processes. Quite simply, it’s the recipe for economic progress.

    Consider how cooking evolves: It starts in the home and then eventually spreads to restaurants and on to cookbooks, along the way transforming a recipe from oral tradition to commercialized product. In the home, recipes are often transmitted from grandmother to mother, or from father to son, or simply by watching and participating. I’ve seen this in rural Mexico, for instance, when an older daughter teaches her younger sister how to pat tortillas the right way. When societies get richer, you start to see restaurants, a form of specialization like auto mechanics or tailors…Restaurants require that strangers — other cooks — be taught the process. That means simplifying or standardizing ingredients so they’re easier to work with and, in many cases, available year-round. This, of course, means writing down the recipe. Once a dish reaches these commercial milestones, cookbooks will follow.

    http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/06/24/the_cookbook_theory_of_economics