Google menace la presse allemande

Une vraie question de liberté d’expression : s’il faut se soumettre aux diktats de Google ou disparaître, finalement, c’est qui le maître du monde ?

1) Comment taxer Google ?
Taxer Google, cela signifie de toucher à la fiscalité des transnationales. Ça n’aura donc pas lieu, hélas. Mais ce serait bien UNE solution.

2) Pourquoi pleurer pour ces éditeurs de contenus particuliers ?
La Presse ne défend plus que les intérêts de ses actionnaires. La Collectivité n’est plus actionnaire et quand elle l’est, elle est complètement noyautée par les lobbys privés.
Alors, pourquoi pleurer parce qu’elle est déréférencée ? Si c’est pour une meilleure pluralité de sources d’informations, je ne vois pas le souci...
Là, nous avons une uniformité d’informations produites par les mêmes médias que l’on ingurgite de force au quotidien à la Radio ou la Télé, et par l’effet du nombre, les sources originales, les challengers, se retrouvent noyées dans les portails de type Google News.
Donc en définitive, oui, une Lex Google, finalement, ça serait bien. Histoire de rendre Google News intéressant.

3) S’il fallait investir 60 millions d’euros, par exemple, on en ferait quoi ?
Moi, là, je créerais 2 ou 3 concurrents de Google News. Avec une telle somme, il y a moyen de les créer, de monter des équipes de 10 personnes chaque, et de les faire vivre plusieurs années.

4) Comment est-il possible d’être monopolistique sur le marché de la recherche ?
Parce que les concurrents sont nuls ? Ou parce que Google est supérieur ? Vraie question. Je suis passé à DDG par goût de promesse de l’anonymat, et par la non-bubble-isation, que je ressentais trop sur Google.