• Grève des salariés dans les maisons de retraite Ebénis - 28/06/2013 - LaDépêche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/28/1660292-greve-des-salaries-dans-les-maisons-de-retraite-ebenis.html

    Une centaine de salariés s’est rassemblée hier après-midi devant le siège d’Edenis, rue Claude-Marie Perroud, dans le quartier de Basso-Cambo. Le Groupe Edenis (ex-Promo Accueil), association à but non lucratif, gère 17 EHPAD en Haute-Garonne, emploie 1100 salariés et accueille 1400 personnes âgées. Une partie du personnel de ces maisons de retraite médicalisées s’est mis en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des revalorisations salariales.Ces salariés évoquent la « déshumanisation des conditions de travail ». « Nous ne sommes pas suffisamment nombreux pour faire les soins correctement, nous sommes épuisés. Les personnes âgées en souffrent. Nous demandons écoute, respect et dignité pour elles » dit une aide-soignante payée 1290€ net par mois à temps plein.

    La direction a reçu une délégation de salariés mais cette réunion n’a pas abouti sur un accord. « L’Association regrette le mouvement engagé aujourd’hui et réaffirme son intention de maintenir le dialogue comme elle l’a toujours fait » a indiqué la direction d’Edenis. « Dans un environnement social et économique difficile, elle rappelle qu’elle n’a pas d’actionnaires, qu’elle a une gestion responsable et équilibrée, et que les bénéfices sont toujours réinvestis en totalité dans l’œuvre ».

    La Dépêche du Midi

    • On en a déjà parlé
      http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article134

      Dans un article de la Dépêche du Midi daté du 18 Avril 2007 et intitulé « vieux en souffrance » Mr Olivier PIERROT , directeur d’exploitation de Promo Acceuil , accuse la CNT- AIT d « être un syndicat extremiste , dont la volonté manifeste est de nuire a l’image de Promo Accueil » .

      La CNT-AIT de Toulouse s’inscrit en faux contre ces propos calomnieux et se réserve le droit de leur donner une suite judiciaire . Ce qui se trouve réellement derriére la lutte de salariés de Promo Acceuil ce sont les conditions de travail des salariés des maisons de retraite . Ainsi , au cours de la réunion publique qui s’est tenue le 19Avril 2007 , a l’appel du groupe de salariés de PromoAcceuil , de nombreux salariés et familles de ces maisons de retraite sont venus témoigner . Le manque de personnel , le stress que cela induit, l’absence de reconnaissance des compétences , se répercutent nécéssairement sur la qualité de vie des résidents.

      C’est pourquoi la CNT AIT est aux côtés des familles des résidents, elle est aux côtés des salariés en lutte dans Promo Acceuil comme dans les autres maisons de retraite . La CNT -AIT soutient tout particulièrement , dans leur demande de réintégration , les salariées licenciées qui ont eu le courage de dénoncer cette situation .

      CNT- AIT 7, Rue Saint Remesy 31000 Toulouse

    • Société. « Vieux en souffrance » - 18/04/2007 - LaDépêche.fr
      http://www.ladepeche.fr/article/2007/04/18/395074-societe-vieux-en-souffrance.html

      Des membres du personnel de Promo Accueil, des résidences pour personnes âgées dépendantes dénoncent des conditions de travail dont pâtissent les résidents. La direction dément catégoriquement.
      « Trouvez-vous normal qu’on lève des personnes de plus de 80 ans à 6 heures, tous les matins ? Qu’on leur fasse parfois la toilette à 5 h 30 ? Qu’il manque à ce point de personnel que le ménage soit fait à toute vitesse et ce soit du personnel non qualifié, une serveuse ou agent de service, qui assure ces toilettes ? Qu’on leur serve des blettes cinq jours de suite ? » Nacera Hocini ne travaille plus à la résidence La Cotonnière, l’une des 16 résidences pour personnes âgées dépendantes gérées par l’association Promo Accueil qu’elle a attaquée aux Prud’hommes pour licenciement abusif. Sans doute est-ce pour cela qu’elle se sent plus libre de parler.

      Avec une collègue, membre du comité d’entreprise d’une autre résidence de Promo Accueil, en périphérie de Toulouse, elle dresse un constat qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Jean-Charles Escribano, cet infirmier auteur de « On achève bien nos vieux » (Oh ! Éditions). Certes, elles ne relèvent aucune « maltraitance » physique. Mais un certain nombre de négligences dues au manque de personnel, et notamment de personnel qualifié.

      La DDASS et le conseil général, qui contrôlent régulièrement ces résidences, n’y verraient donc que du feu ? « On est prévenus de leur visite. On a tout le temps de mettre les mamies sur leur 31 », objecte Nacera. Bref, « le personnel est en souffrance, et les vieux sont en souffrance ».Olivier Pierrot, directeur d’exploitation de Promo Accueil, dément catégoriquement : « C’est n’importe quoi ! Tout cela vient de deux personnes derrière lesquelles on trouve un syndicat extrémiste (la CNT-AIT) dont la volonté manifeste est de nuire à l’image de notre association. La lutte contre les maltraitances est non négociable. » Le personnel en sous-effectif ? « Nous avons 870 salariés pour 1 400 résidents, des procédures internes de contrôle, des contrôles inopinés de la DDASS et du conseil général. »

      Olivier Pierrot ajoute que la convention tripartite passée avec ces deux partenaires implique un respect absolu des règles. « Le gouvernement fixe un objectif de ratio d’encadrement de 0,68 personnel par résident. Chez Promo Accueil, nous sommes à 0,56 et ce ratio augmente chaque année. »

      N’empêche, Nacera Hocini et sa collègue veulent placer le débat sur la place publique. Dans ce sens, une réunion publique sur le thème « Résidences pour personnes âgées : Brisons le silence ! » a lieu demain soir, à 20 h 30, salle municipale, 95, grande rue Saint-Michel.

      Jean-Louis Dubois-Chabert