• S’il vous manquait un seul témoignage pour vous convaincre que l’existence d’une politique de la Culture est un héritage des régimes conservateurs, anti-démocratiques et autoritaires, laissez donc Frédéric Mitterrand vous en convaincre :

    Qu’on le veuille ou non, le ministre de la Culture n’est pas le ministre de la Sécurité sociale, mais celui des artistes. Alors oui, il y a une crise économique mondiale. Mais que pèse le budget de la Culture ? A peine 1 % du budget de l’État. François Hollande voulait ré-enchanter la France, et il coupe dans les subventions. Le fond du problème, c’est qu’il ne s’intéresse pas à la Culture, ce n’est pas dans son ADN. Nous avons des technocrates dogmatiques au pouvoir. Il faudrait pourtant proposer des choses, prendre un pari sur l’avenir, lutter contre le défaitisme ambiant. Je m’étais battu pour la Philharmonie de Paris car je sais, qu’un jour, nous serons fiers d’avoir cette salle de musique, capable d’attirer à nouveau les plus grands chefs d’orchestre. On peut toujours trouver de l’argent ailleurs, notamment du côté des mécènes, s’il en manque. Encore ne faudrait-il ne pas rejeter les entreprises et ne pas mépriser les riches.

    http://www.lefigaro.fr/culture/2013/06/30/03004-20130630ARTFIG00114-frederic-mitterrand-les-socialistes-n-ont-pas-de-

    Ho, le joli Ministère de la Soumission !

    Cherchait-on 1% de déficit à économiser ? Rien de plus simple : fermons la rue de Valois !