Pourquoi l’immense majorité des viols ne terminent jamais aux assises

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  • Pourquoi l’immense majorité des viols ne terminent jamais aux assises
    http://www.rue89.com/2013/06/30/pourquoi-97-declarations-viols-terminent-jamais-assises-243827

    Mis à part le fait que seulement 10% des victimes portent plainte, deux phénomènes peuvent expliquer le très faible taux de jugement [pour rappel, 3% des cas estimés dans les enquêtes sociologiques, ndlr]. Le premier problème, c’est que énormément de cas sont classés sans suite. Nolwenn Weiler évoque une étude de Marie Claude Brachet et Simone Iff sur le tribunal de Créteil en 1995, qui constate que 50% des plaintes pour viol débouchent sur un non lieu ou un classement sans suite.

    « C’est un peu troublant parfois, lorsqu’on étudie cette réalité de près », explique Nolwenn Weiler, qui a consulté plusieurs ordonnances de classement sans suite.

    « Parfois, c’est extrêmement choquant. Dans un cas qui a fait l’objet d’un non lieu en 2007, la victime a été frappée, le constat médico-légal notait des traces de coups – et la #justice avait reconnu qu’il y avait des traces de violence – mais on n’a pas constaté de #viol, parce que la femme aurait pu consentir à la pénétration après les coups ! »

    C’est vrai que rien ne vaut quelques bons gros bourre-pifs pour obtenir le consentement éclairé de la plupart des gens. D’ailleurs, on devrait soumettre à la question les magistrats qui en arrivent à de pareilles conclusions !