#Sociologie du #patronat français
Liens entre #grandes_écoles #marchés #finance #technocratie #entre_soi (#plo)
Quelques références [à compléter] :
– Monique De Saint Martin , Pierre Bourdieu, Actes de la recherche en sciences sociales, 1978, vol. 20 ▻http://seenthis.net/messages/97718 ; repris dans La noblesse d’Etat
▻http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-5322_1978_num_20_1_2592
– Dudouet et Grémont, Les grands patrons en France (2010), qui fait une très bonne analyse des évolutions du grand patronat (et de ses liens avec la haute #administration #ena #pantouflage) depuis les années 1980.
– Les guépards du #capitalisme français ? Structure de l’élite patronale et modes d’accès aux positions dominantes
▻http://pierrefrancois.wifeo.com/documents/P.-Franois---Elites-conomiques.pdf
Dans quelle mesure les mutations très profondes des firmes françaises au cours des trente dernières années ont-elles entraîné une transformation des caractéristiques sociales de ceux qui les dirigent ? En travaillant sur la population des administrateurs qui cumulent plus de deux sièges d’administrateurs dans les conseils d’administration des entreprises du SBF 120 en 1979 et en 2009 (les « interlockeurs »), on montre que ces propriétés sont restées extrêmement stables entre la fin des années 1970 et la fin des années 2000. Pour rendre compte de cette stabilité, il faut s’interroger sur les dispositifs concurrentiels qui réservent aux membres (masculins et français) de la classe dominante les chances d’accès aux positions économiques les plus élevées et qui, simultanément, organisent entre eux la compétition qui permet, au sein d’une population fort restreinte, de dégager ceux qui accèderont à ces postes. Cette concurrence peut se dérouler au sein (et en s’appuyant sur) de formes hétérogènes : des corps, des organisations et des marchés. L’emprise des corps de l’Etat s’accroît entre la fin des années 1970 et la fin des années 2000, les trajectoires purement organisationnelles restent les plus nombreuses mais leur part relative diminue. Ces différentes formes d’organisation de la concurrence sont très inégalement en prise selon les secteurs économiques. Cette segmentation des formes concurrentielles pour l’accès aux positions économiques dominantes réservait, dès la fin des années 1970, une part déterminante aux interlockeurs issus du secteur financier.
– L’internationalisation des ecoles d’ingénieurs
par Adrien Delespierre [thèse en cours]
▻http://www.theses.fr/s77110