/des-drones-anti-graffiti-testes-par-la-

  • Création de la Fédération du Drone Civil
    http://www.federation-drone.org

    COMMUNIQUE DE PRESSE :

    Création de la Fédération Professionnelle du Drone Civil

    Paris, le 01 juillet 2013.

    Dans la prolongation du Salon du Bourget 2013, des constructeurs, opérateurs ou acteurs du secteur des drones civils en France, ont décidé de s’associer. Ainsi, la Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC) a été créée.
    Depuis un peu plus d’un an, un cadre règlementaire fixe l’utilisation des drones civils dans l’espace aérien français : c’est l’arrêté du 11 avril 2012. Comme le secteur du drone civil s’est développé rapidement, le besoin d’un organe fédérateur s’imposait afin de structurer et d’organiser cette évolution.
    La France se positionne aujourd’hui à l’avant-garde de l’exploitation civile des #drones en Europe et dans le monde. La Fédération Professionnelle du Drone Civil s’est donnée plusieurs défis à relever. Tout d’abord maintenir sur le long terme cette longueur d’avance. Offrir ensuite à cette nouvelle filière à fort potentiel, une place privilégiée dans l’industrie française, car elle est susceptible de créer des milliers d’emplois.

    • @ari L’intelligence n’est plus une qualité, c’est devenu un mot pour signifier espionnage ! téléphone intelligent, réfrigérateur intelligent, voiture intelligente, entreprise intelligente continuent de siffler le cerveau aux pauvres idiots que nous sommes.
      #ahahah #novlangue #drone

    • Offrir ensuite à cette nouvelle filière à fort potentiel, une place privilégiée dans l’industrie française, car elle est susceptible de créer des milliers d’emplois.

      Ce qui est « amusant », une fois encore, c’est qu’on est en train de voir se concrétiser les conditions de cauchemars de science fictions (genre « I, robot »), et le pouvoir politique préfère parler de cigarette électronique pour faire écran de fumée (désolé)...

      Et même dans le meilleur des mondes où l’on pourrait garantir que les drones ne pourraient jamais nuire à l’humain, il faudrait repenser notre système économique avant de se lancer là dedans. Les drones, c’est pas tellement une histoire d’aéronautique. C’est surtout un enjeu d’intelligence artificielle pénétrant partout dans notre environnement...

      On veut remplacer les humains par des drones, soit. Que vont devenir les humains ? Les milliers d’emplois crées ne pourront pas faire longtemps illusion face aux millions d’emplois détruits...

      (edit : en parlant d’Asimov, ce bouquin à lire..
      http://seenthis.net/messages/152704)

    • petitécrandefumée :

      On veut remplacer les humains par des drones, soit. Que vont devenir les humains ? Les milliers d’emplois crées ne pourront pas faire longtemps illusion face aux millions d’emplois détruits...

      La théorie économique dit que les emplois détruits ici n’étaient pas des emplois désirables, et qu’ils sont remplacés par des emplois bien plus désirables.

      Cependant, les faits semblent vouloir démontrer que pour tourner, ce monde a de moins en moins besoin de bras... et que les cervelles nécessaires n’ont pas besoin d’être des millions (milliards).

      Alors soit on revoit les besoins de notre société, et on décide, par exemple, que s’occuper de notre prochain est une activité noble et méritant salaire... c’est un exemple. On peut aussi décider que réfléchir à notre condition est une activité noble, de la même façon que de rester enfermé 20h/j dans une usine Foxconn... (z’avez vu passer cet article qui dit que Foxconn est en train de tout robotiser ?).

      Bon. On ne va pas y arriver facilement par ce biais.

      On peut aussi choisir le biais : ce que produisent les robots doit être redistribué à hauteur des emplois qu’ils détruisent. Ce qui fera hurler les possesseurs de capital... si on le présente ainsi.

      On peut aussi le présenter autrement. Toute production est taxé d’une façon inversement proportionnelle à la quantité de travail qu’elle contient, le travail étant entendu comme les salaires versés. Comme on connait la disparité des salaires, on pourrait même décider de parler « d’équivalent salaire médian ».

      Bref, ces robots, ce qu’ils produisent, c’est pour des humains qu’ils le produisent. Et ça serait bien qu’ils ne produisent pas que pour les humains dits « solvables ».

      On n’en est pas arrivé à... là... pour que finalement, les robots ne libèrent que ceux qui sont désignés comme solvables... alors que depuis toujours l’objectif de l’humanité est (idéalement) que tous ses membres survivent dans des conditions décentes, y compris les insolvables (les enfants, les vieux, les estropiés, ...).

    • @biggrizzly

      On peut aussi choisir le biais : ce que produisent les robots doit être redistribué à hauteur des emplois qu’ils détruisent. Ce qui fera hurler les possesseurs de capital... si on le présente ainsi.

      Tu ne crois pas si bien dire.
      Mais je ne dirais pas à hauteur des emplois qu’ils détruisent, mais en proportion du PIB auquel ils contribuent (en gros taxer l’entreprise par rapport à sa production (comptable), indépendamment des fluctuations de sa masse salariale).

      Une des plus grosses batailles à mener pour sortir du capitalisme, concrètement, c’est de repenser les mécanismes de solidarité et de partage des richesses non plus selon un clivage actifs/inactifs (en prenant des assiettes de prélèvements telles que la masse salariale et/ou le temps de travail humain), mais sur la bonne ventilation du PIB, ventilation repensée pour la bonne irrigation de l’édifice sociétal. L’idée étant que la contribution des entreprises soit modulable, comme la TIPP. Genre des charges proportionnelles à un rapport EBE/effectif.
      Les libéraux objecteront que ça nivelle par le bas, que ça favorise les entreprises les moins performantes. Je leur rétorquerai que contribuer à la solidarité collective est le plus beau gage de performance, que c’est toujours plus noble et économiquement utile qu’une contribution à l’enrichissement des quelques nantis via le partage de dividendes..

      Une entreprise en difficulté doit être moins prélevée qu’une entreprise qui fait du bénéfice, de sorte qu’aucune ne joue sur l’emploi comme effet de levier sur ses dépenses sociales, comme c’est le cas actuellement.

      Je suis en train de réfléchir en ce moment pour remettre de l’ordre dans mes idées et pour répondre concrètement à la question que me posait @sylvain ici :

      http://seenthis.net/messages/151235

      Doit y avoir plein de théories sur cette piste, si vous avez des tuyaux je suis preneur...