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  • Comment Monéo dresse les étudiants | Un étudiant grenoblois
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=331

    Les restaurants et cafétérias universitaires de Grenoble sont désormais équipés du système Monéo de porte-monnaie électronique. Un mouchard qui sait où vous avez mangé, à quelle heure et pour combien, tous les jours de la semaine. Vous pensez que nous avons le choix d’utiliser les nouvelles technologies ou pas ? Lisez donc ce témoignage d’un étudiant grenoblois. * Lundi 19 septembre 2011 "Comme je suis étudiant à Grenoble et que je dispose de ressources financières pour le moins réduites, je suis allé ce midi au restaurant universitaire « L’entracte » géré par le CROUS. Je demande une formule étudiant (à laquelle j’ai logiquement le droit vu que JE SUIS étudiant). Vous avez la carte Monéo ? me demande-t-on. Bien sûr, je n’ai pas de carte Monéo. On me signifie donc que je ne peux pas prendre ma formule étudiante. Je proteste et explique à mon interlocuteur que je n’ai pas la moindre intention de posséder une telle carte. Rien à faire je devrai me contenter pour le même prix d’une simple assiette « saucisse -frites » et d’un dépliant sur mon plateau intitulé « Monéo c’est énorme ! ». En me renseignant par la suite j’apprends que cela ne se limite pas à ce restaurant, et qu’à partir de cette année seuls les étudiants qui sont aller faire faire leur carte Monéo auront le droit aux formules étudiantes. Voila comment on contraint gentiment les étudiants grenoblois à tous se munir d’une carte dotée d’une puce RFID nominative. T’as pas Monéo ? = T’as pas de dessert !" * (...)

    #Faits_divers

  • Clinatec : le laboratoire de la contrainte | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=329

    En septembre 2011, à une date inconnue pour prévenir toute manifestation hostile, le techno-gratin grenoblois, député-maire, patron du CEA-Minatec, neurotechnologues, neuro-industriels, va inaugurer le bâtiment du laboratoire Clinatec, issu d’une entreprise commune au CEA-Minatec et au CHU de Grenoble. Le but revendiqué, officiel, de Clinatec, est de « nous mettre des nanos dans la tête ». En clair, des implants cérébraux. Pour être encore plus clair, le programme Clinatec travaille depuis 2006 dans une quasi clandestinité à l’interface cerveau-machine, à l’intrusion du pouvoir médical et politique dans notre for intérieur (espionnage, détection des intentions, décryptage des sentiments, reconnaissance de la « pensée »). L’interface primate-machine et, déjà, homme-machine, ouvre la porte, elle, au pilotage des rats, des macaques, des hommes – bref, à la production de robots humains, de « cyborgs » si vous voulez, « d’organismes cybernétiques ». Faut-il souligner les avantages de cette nouvelle catégorie de population pour les entreprises, les gouvernements, les armées ? Demandez donc à la direction d’Orange qui doit faire face à une vague de suicides parmi ses employés humains, d’un modèle périmé. Naturellement, Clinatec n’est pas le seul laboratoire de neurotechnologies dans le monde à œuvrer à la société de contrainte. Naturellement, les neurotechnologies ne sont pas les seules à œuvrer à la société de contrainte. Elles complètent par un pilotage fin, (...)

    #Nécrotechnologies

  • « RFID : la police totale » : un livre et un film de Pièces et main d’oeuvre | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=327

    Depuis janvier 2003, nous enquêtons sur les nanotechnologies. Depuis 2004, cette enquête nous a conduit à nous intéresser aux puces RFID et à dénoncer cette application des nanotechnologies dans nombre de textes et d’interventions publiques : débats à Grenoble et dans toute la France, perturbation du Salon RFID de Marseille en juin 2009, occupation du Pôle Traçabilité de Valence avec des membres de la Confédération paysanne en novembre 2009, publications de livres, film, etc. En mars 2006, lorsque nous avons publié notre premier texte consacré à ces mouchards électroniques (http://www.piecesetmaindoeuvre.com/...), de rusés chercheurs prétendaient encore que les RFID n’avaient rien à voir avec les nanos – voire qu’on ne pouvait loger une antenne sur de si minuscules supports. En fait, ils savaient déjà que la dissémination massive des RFID, leur miniaturisation et la baisse de leur coût de production étaient impossibles sans les nanotechnologies. Il aura fallu cinq ans pour que le puçage électronique généralisé par RFID émerge comme sujet d’inquiétude dans la presse et les réunions publiques, au-delà des cercles militants. Le temps que des bibliothécaires, des éleveurs, des agents EDF, des usagers des transports en commun et de services publics se trouvent pris dans les mailles du filet électronique, dans l’exercice de leur propre métier et dans leur vie quotidienne. Aujourd’hui, IBM infeste la télé, la presse et les panneaux d’affichage de sa publicité pour (...)

    #Nécrotechnologies

  • Dix-huit mois plus tard, le fiasco de la CNDP fait encore mal | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=328

    Ce n’est pas souvent que l’on rit aux comptes-rendus de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPCST). Voici, dans le rapport de la mission parlementaire sur « la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir » du 30 juin 2011, une impayable saynète autour des pseudo-débats de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur les nanotechnologies en 2009-10. Les personnages (par ordre d’apparition) : Bernard Tardieu, de l’Académie des technologies, Claude Birraux, député, président de l’OPCST, Philippe Deslandes, président de la Commission nationale du débat public, Xavier Clément, directeur de la communication du Commissariat à l’énergie atomique. La scène (dialogues originaux) : "M. Bernard Tardieu, Académie des technologies, membre du comité des experts. – La notion de transparence est évoquée principalement à propos des incidents, pas de la conception. On dit à nos concitoyens que l’EPR bénéficie d’une meilleure conception. Mais où est le débat ? Qu’en pensent-ils ? Ce nouveau réacteur rendra-t-il caduques les centrales plus anciennes ? La réflexion en amont n’est pas traitée. M. le président Claude Birraux. – Il me semble pourtant avoir insisté sur les révisions décennales et sur la mise à niveau technique de la sécurité des centrales. M. Philippe Deslandes, président de la commission nationale du débat public. – La commission nationale du débat public a demandé à EDF de dire pourquoi (...)

    #Nécrotechnologies

  • Découvrez la LOPPSI 3 - oui, la 3 | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=325

    Vous dirait-il d’assister à un complot en direct ? A un complot, c’est-à-dire à « un projet concerté secrètement contre la vie, la sûreté de quelqu’un ou contre une institution » (dictionnaire Le Robert).
    Les comploteurs ? Claude Guéant, ministre de l’Intérieur ; Eric Ciotti, député UMP, président du Conseil général des Alpes maritimes, rapporteur pour la commission des lois de la LOPPSI 2 - loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure ; Xavier Raufer, de son vrai nom Christian de Bongain, criminologue et ancien d’Occident ; des préfets ; des parlementaires ; des hauts responsables de la police ; un général d’armée cinq étoiles ; Olivier Darrason, le président du conseil d’administration de l’Institut des hautes études de la défense nationale.
    Leurs complices et « partenaires » ? SFR, IBM, Safran-Morpho, l’Imprimerie nationale, Xiring, SAP, Secuneo et le Syndicat national des entreprises de sécurité - bref, l’industrie et l’administration du contrôle, de la surveillance et de la contrainte.
    La date, le lieu, les circonstances du complot ? Le 22 mars 2011, un mois seulement après l’adoption de la LOPPSI2, lors des « 4e rencontres parlementaires sur la Sécurité » organisées à la Maison de la chimie à Paris sur le thème : « Sécurité et services : quels besoins ? Quelles réponses technologiques ? »
    Les cibles du complot ? Vous, nous, tous. La sûreté des citoyens et résidents de ce pays soumis à un nouvel assaut de l’appareil techno-sécuritaire. Ce document n’est pas littéralement secret. Pour l’avoir, il suffit juste de savoir que ces « rencontres » ont lieu ; que des actes sont disponibles, moyennant finances, sur commande auprès de la boîte de com’ M&M Conseil, spécialisées dans ce genre d’événements. Puis, de vous acharner à les obtenir. Bon courage et bonne chance.
    Nous vous les offrons ici bruts et in extenso. A vous de reconnaître les « pistes » de la future LOPPSI 3. Pour une mise en bouche, voici Eric Ciotti, le « monsieur sécurité » de l’UMP, dans son discours d’introduction : « Les technologies représentent d’abord de nouveaux outils au servce de la sécurité. Nous venons d’adopter la LOPPSI. L’un des objectifs principaux assignés à cette loi d’orientation et de programmation pour 2008-2013 vise naturellement à s’inscrire dans cette problématique. La modernisation de l’organisation de nos politiques de sécurité s’appuie naturellement sur les nouvelles technologies. »
    Tout naturellement, ses invités se félicitent des dernières avancées scientifiques : scanner corporel, papiers d’identité biométriques, vidéosurveillance, lecture automatisée des plaques d’immatriculation, logiciels de « rapprochement judiciaire », « fichiers d’analyse sérielle », extension du fichier des empreintes génétiques qui n’est, selon Guéant, « que la modernisation du fichier des empreintes digitales, avec la pleine utilisation des technologies les plus modernes ».
    Affirmer que la technologie est la continuation de la politique et de la guerre par d’autres moyens vous semble exagéré ? Vous doutez du lien entre innovation technologique et progrès de la police des populations – de « l’organisation rationnelle de l’ordre public » ? Vous pensez que les opposants à la tyrannie technologique, les luddites, les anti-technosciences se jouent des films d’épouvante ? Lisez les propos de nos comploteurs et repensez-y à deux fois.
    (Pour lire le document, cliquer sur l’icône ci-dessous.)
    PS : par ailleurs, le CEA vous invite à perfectionner ses systèmes biométriques en donnant vos empreintes digitales. Pour télécharger le formulaire de consentement à remplir par les donateurs, et bien sûr, le courrier d’accord de la CNIL : http://www.piecesetmaindoeuvre.com... - #Documents

  • Clinatec : le laboratoire de la contrainte

    Si les promoteurs de Clinatec admettent que leur projet mérite contestation, c’est qu’ils connaissent mieux que quiconque les raisons de s’y opposer. Ils savent ce que The Economist relevait dès 2002 : « Le clonage est un sujet de discussions acharnées, avec des propositions d’interdictions globales. Pourtant quand il s’agit des neurosciences, aucun gouvernement ou traité ne fixe de limites (…). En fait les neurotechnologies posent un risque plus grand - et également plus immédiat. » Ils ont lu l’avis du Comité consultatif national d’éthique : « De nouvelles perspectives sont ouvertes par les découvertes des neurosciences qui peuvent affecter l’image même de l’homme, de l’idée qu’il se fait de sa place dans le monde et de sa liberté » ; celui du Centre d’analyse stratégique : « Les neurosciences sont une discipline scientifique en plein essor dont les potentielles utilisations hors des laboratoires soulèvent nombre de réflexions éthiques. Deux questions se posent avec une acuité croissante : celle des possibilités offertes, notamment par la psychopharmacologie, en termes d’amélioration des performances exécutives, sensorielles et cognitives et celle de l’utilisation de l’imagerie cérébrale dans les domaines sanitaires, judiciaires, militaires, économiques et sociaux » ; et celui du Groupement européen d’éthique : « Nous sommes ainsi confrontés à des technologies capables à la fois de réparer et d’améliorer le corps, à la multiplication de technologies implantables qui pourraient modifier et étendre le concept des soins au corps et annoncer l’avènement du « cyborg » – soit du corps post-humain. » Bref, les responsables qui s’apprêtent à inaugurer Clinatec en catimini savent - et feignent d’ignorer - leur contribution à l’avènement de la société de contrainte, par la possession technologique de ce que nous avons de plus intime : notre for intérieur.

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article329

    #neurotechnologie

  • Clinatec, le laboratoire de la contrainte | Pièces et Main d’Œuvre (Relevé sur le Net...)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article329

    Alim-Louis Benabid, qui se présente toujours comme un bienfaiteur de l’humanité avide de soulager les souffrances des malades de Parkinson et des paralysés n’est en réalité qu’un épigone de José Delgado, l’apôtre de la « société psychocivilisée », le premier neurotechnologue à avoir piloté des rats, des singes, un taureau, des humains à l’aide d’implants cérébraux, et à avoir exposé au gouvernement américain tous les bénéfices politiques et sociaux à retirer de son « innovation ».

    • la citation de Bernanos à la fin du PDF parle de Google ?

      « Imbéciles, ne voyez-vous pas que la civilisation des machines exige en effet de vous une discipline chaque jour plus stricte ? Elle l’exige au nom du Progrès, c’est-à-dire au nom d’une conception nouvelle de la vie, imposée aux esprits par son énorme machinerie de propagande et de publicité. Imbéciles ! comprenez donc que la civilisation des machines est elle-même une machine, dont tous les mouvements doivent être de plus en plus parfaitement synchronisés ! (...) l’Etat technique n’aura demain qu’un seul ennemi : « l’homme qui ne fait pas comme tout le monde » - ou encore : « l’homme qui a du temps à perdre » - ou plus simplement si vous voulez : « l’homme qui croit à autre chose que la Technique ». Georges Bernanos, 1945, La France contre les #robots

  • L’affaire de l’anthrax et les doutes de “Wired” (Pièces et Main d’Œuvre)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article323

    On savait, les biologistes savaient, le FBI savait, le gouvernement américain et les autres savaient, dès novembre 2001, que l’anthrax militarisé, employé pour ces envois de lettres, venait d’un laboratoire militaire américain, en l’occurrence Fort Detrick. Le général Colin Powell savait, en février 2003, lorsqu’il brandissait la menace de l’anthrax devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, parmi les justifications à l’invasion de l’Irak. David Kelly, l’expert biologiste du gouvernement britannique, savait, quand trahi par les services de Blair le menteur - Blair/Bliar -, son nom lâché à la presse, il se suicida ou fut suicidé, le 17 juillet 2003.

  • Roland-Garros et IBM : le spectacle des hommes-machines (Pièces et Main d’Oeuvre)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=319

    Cette année, l’entreprise Roland-Garros va transformer tous ses clients en homme-machines communicantes pour leur faire profiter au mieux du spectacle offert par d’autres homme-machines. Tous les spectateurs seront équipés de badges RFID nominatifs vendus par IBM. Fruit d’un partenariat technologique de longue date avec la société évènementielle, lBM nous donne un avant-goût de sa planète intelligente, de son meilleur des mondes.
    Découvrons comment IBM et le tournoi de Roland-Garros communient dans le culte de la performance (efficacité et efficience), avec ce texte de Hors-Sol (...)

  • Techno, le son de la technopole (2011) — Pièces et Main d’Oeuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=315

    depuis les années 1980, prolifèrent les colonies de la cyberville globale, postes avancés du techno-monde unifié. A cette époque triomphale de l’histoire du machinisme, et à ces hommes-machines si bien de leur temps, il fallait nécessairement une bande-son

    cette bande son, ce sera la #musique #techno. et PMO n’aime pas du tout :

    « Lui c’est un artiste, il ne fait pas de politique, ce qui l’intéresse c’est la musique (...). » Remplacez « artiste » par « scientifique » et « musique » par « recherche », vous obtenez la défense type de l’ingénieur (...) interpellé sur sa participation à l’avènement du nanomonde totalitaire. « Ce n’est pas au scientifique de répondre à ces questions, mais au citoyen »

    #livre