Les défenseurs du logiciel libre au sens stallmanien ont déjà fait leur choix : le fait de prétendre interdire certains usages (comme par exemple la modification sans rediffusion) qui est caractéristique de la GPL implique l’affirmation de la propriété sur le code, le droit de propriété étant ici perçu comme un moyen d’améliorer le service rendu par le code.
La GPL a donc pour objectif explicite de favoriser l’émergence de code technocratiquement efficient, avec les conséquences désormais visibles de surveillance des populations.
Mon propos était de faire remarquer que, laissée aux cupides, la propriété du code mène généralement à son inefficacité, comme le démontrent chaque jour la banalité de Microsoft Windows comme ses défauts.
Le choix fait par les auteurs de logiciels libres (au sens GNU) d’en revendiquer la propriété au motif qu’ils sont les principaux rédacteurs du code source a pour objectif explicite d’en faire de meilleurs instruments qu’emploieront les puissants pour améliorer les rapports de force sociaux en leur faveur. Il me semble qu’il serait de la part des intégristes de la GPL grand temps de constater les conséquences de leur désastreuse expérience sociale et, à défaut de s’en repentir, daigner cesser de renforcer l’oppression.