Fünf Jahre nach dem Ende der Theorie

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  • Les données ne connaissent pas de morale.

    La quantité des données enreistrées par Google, Facebook, NSA et les réseaux de vente mènent à un changement de paradigme : Il n’y a plus d’innocent, aujourd’hui nos comportement sont soumis aux lois de la probabilité. En bref : Si j’aime le disque que le terroristes X aime, je suis terroriste.

    Fünf Jahre nach dem Ende der Theorie | Telepolis
    http://www.heise.de/tp/artikel/39/39419/1.html

    Ab einer verhältnismäßig kleinen Datenmenge wird jede Korrelation signifikant. Wenn das Einkaufsverhalten irgendeiner Person, die bei Amazon bestellt, mit dem Einkaufsverhalten irgendeines Menschen, der auf irgendeine Weise extremistische Äußerungen getan hat, korreliert, sind die Gründe für diese Korrelation vollkommen gleichgültig. Keine Annahme über Milieus, keine Theorie über Sozialisiation oder sozialpsychologische Dynamiken spielt dann eine Rolle. Die entstandene Korrelation ist interessant - ob sich hierfür nun post hoc eine passende Theorie finden lässt oder auch nicht. Die Korrelationen des Verhaltens einer Person sagen mehr aus als Annahmen über die Gründe ihres Verhaltens oder ihrer Einstellungen.

    • Je pourrais vous répondre en évoquant l’argument de neutralité de la technologie cher aux libéraux (ce n’est pas la technologie qui est méchante, c’est l’usage qu’on en fait).

      Quand on parle « d’informatisation » de l’expression personnelle, des données personnelles, etc. : ce n’est pas juste un mot en l’air : il s’agit PRECISEMENT de permettre l’organisation de traitements d’extraction de et valorisation de l’information. De la même manière qu’un fusil sert à projeter un morceau de métal à la vitesse la plus élevée possible contre quelque chose de plus tendre, l’informatique ne sert qu’à ça, et rien d’autre : traiter l’information rendue accessible par l’informatisation.

      Mais bien entendu, il doit exister quelques bons usages de l’informatique comme il existe quelques bons usages de la poudre à canon : par exemple, planter des clous dans les charpentes (même si on utilise plutôt l’air comprimé, de nos jours)

    • Je partage l’avis de @bp314 :)
      car @klaus, c’est exactement comme cela que j’analyse les choses, et même en pire, j’estime que cette affaire marque réellement les dispositifs décisionnaires de la société et de la politique américaine, c’est une véritable démonstration du tournant effectué au profit de la robotisation.
      Ici la liberté d’expression n’est pas, elle n’a aucune place car la dimension humaine est dépassée. Par contre, le processus de résolution de l’information a conclu au terrorisme, effectivement, les données ne connaissent pas de morale et la décision d’enfermement n’est également plus dépendante d’une dimension morale.
      Ici ce ne sont plus des êtres humains qui décident en connaissance des actes, de la personne, et font fonctionner un truc qui s’appelait un cerveau qui élabore des raisonnements cognitifs humains mais un traitement automatisé de données qui suppute que ce jeune homme (19 ans) est un terroriste parce qu’il a accolé les mots qu’il ne fallait pas.

      #données_personnelles #morale