Grandes oreilles et bras cassés — Jean-Marc Manach (récit) et Nicoby (dessin et couleur), 2015
l’histoire d’Amesys en #bande_dessinée
Grandes oreilles et bras cassés — Jean-Marc Manach (récit) et Nicoby (dessin et couleur), 2015
l’histoire d’Amesys en #bande_dessinée
pour être plus précis, c’est une version longue (106 pages) du reportage paru dans la Revue dessinée (50 pages), qui commence par Amesys, et fini par Snowden et le #PJLRenseignement
Au risque de passer pour un représentant de commerce, j’irai même plus loin : vous l’avez déjà lu dans La Revue Dessinée ? Achetez l’album Futuropolis histoire de pouvoir lire les 56 pages en sus (+ les fac similés des documents Amesys+Takieddine -et y’a du gratiné /-), et offrez l’album à Noël à celui ou celle qui doute encore de l’importance de ces questions d’espionnage informatique ou de surveillance de masse... d’autant, btw, que je reviens aussi sur la paranoïa ayant présidé aux débats autour du #PJLrenseignement (parce que oui, le débat fut pourri par la paranoïa, amha :-(
Ca fait des années que je tente de faire passer le mot, l’info... encore faut-il être relayé. D’où cette BD.
Oh, un @manhack par ici. Tu sais, je vois ton écran #private_joke. Et je recommande.
En tout cas c’est très bien rendu par le changement de dessin dans ces pages-là.
Sinon il y a une chouette visite de Milipol, ça me fait penser à celle de @baroug :)
merci @fil, pour le coup, les « ingés » étaient indeed fraîchement sortis d’école, et plus digital native qu’habilités Secret Défense... sinon, on dirait que le reportage de @baroug a disparu : ▻https://web.archive.org/web/20091231140836/http://www.manolosanctis.com/bd/652/armes-en-salon parce que j’aurais bien aimé le consulter
#Lu.
J’aime beaucoup le passage sur les articles non vérifiés du journal
Le Monde . Qui sont toujours en ligne, tant qu’à faire :)
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/11/ce-big-brother-dissimule-au-c-ur-du-renseignement_4614233_3224.html
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/04/revelations-sur-le-big-brother-francais_3441973_3224.html
Et les contre-articles qui vont bien.
►http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/06/30/pourquoi-la-nsa-espionne-aussi-votre-papa-oupas
►http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/03/27/la-nsa-nespionne-pas-tant-la-france-que-ca
►http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/05/20/dgseorange-joue-la-comme-superdupont-oupas
Thanks. FYI, j’en ai commis deux autres, mais sur @arretsurimages, résumés et développés en conf’ vidéo là :
►http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2015/01/03/de-la-surveillance-de-masse-a-la-paranoia-generalisee
La totalité de nos communications espionnées par un supercalculateur
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/04/revelations-sur-le-big-brother-francais_3441973_3224.html
La chaleur dégagée par les ordinateurs suffit à chauffer les bâtiments de la DGSE…
Sympa de savoir que les gens qui nous fliquent ont les fesses au chaud
Les autres services de renseignement français ont accès en toute discrétion à cette gigantesque base de données, sobrement baptisée « infrastructure de mutualisation ». Il s’agit de la direction du renseignement militaire (DRM), la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), la direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI), la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), de Tracfin et même du petit service de renseignement de la préfecture de police de Paris. (...) officiellement, « l’infrastructure de mutualisation » n’existe pas.
La totalité de nos communications espionnées par un supercalculateur
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/04/revelations-sur-le-big-brother-francais_3441973_3224.html
Si les révélations sur le programme d’espionnage américain Prism ont provoqué un concert d’indignation en Europe, la France, elle, n’a que faiblement protesté. Pour deux excellentes raisons : Paris était déjà au courant. Et fait la même chose.
Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l’étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. L’ensemble des mails, des SMS, des relevés d’appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années.
Si cette immense base de données n’était utilisée que par la DGSE qui n’officie que hors des frontières françaises, l’affaire serait déjà illégale. Mais les six autres services de renseignement, dont la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les douanes ou Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment, y puisent quotidiennement les données qui les intéressent. En toute discrétion, en marge de la légalité et hors de tout contrôle sérieux. Les politiques le savent parfaitement, mais le secret est la règle.
Il me semble que ce que décrit cet article est plus un ECHELON à la française qu’un PRISM. On peut rappeler au passage qu’ECHELON a été documenté par l’U.E. et que le journaliste d’investigation Duncan Campbell qui en avait révélé l’existence à la fin des années 90 avait fait à la demande du Parlement européen un rapport : ▻http://www.cyber-rights.org/interception/stoa/interception_capabilities_2000.htm
depuis édité et traduit en français :
▻http://www.editions-allia.com/fr/livre/438/surveillance-electronique-planetaire