World Socialist Web Site - Marxist analysis, international working class struggles & the fight for socialism

https://www.wsws.org

  • Vous reprendrez bien un peu de #scories_trotskistes ... ;-)

    L’assassinat par les États-Unis et Israël des travailleurs humanitaires de World Central Kitchen - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/04/06/pers-a06.html

    Depuis un demi-siècle, les actions de l’État d’Israël sont utilisées par Washington comme un précédent pour la politique américaine. L’exemple le plus significatif est la doctrine des « assassinats ciblés », ou assassinats organisés par l’État, qui a été développée par Israël avant d’être adoptée par les États-Unis, y compris contre leurs propres citoyens.

    Ce qu’Israël fait aujourd’hui contre la population de Gaza, ses bailleurs de fonds impérialistes le feront dans un avenir proche. Les actions du régime sioniste dans le génocide actuel serviront de précédent à l’utilisation d’armes de haute technologie, y compris l’intelligence artificielle, pour commettre des crimes de guerre à grande échelle, couplés à une famine de masse contre les populations urbaines rebelles.

    L’irruption de la guerre, du génocide et de la répression politique n’est pas une aberration. L’impérialisme, comme l’a noté Lénine, n’est pas simplement une politique, mais plutôt une étape historique spécifique du développement capitaliste. L’opposition à l’impérialisme est donc une question révolutionnaire, qui ne vise pas à faire pression sur un gouvernement, mais à remplacer le capitalisme par le socialisme.

  • En pleine crise de recrutement, le gouvernement Zelensky se prépare à mobiliser les prisonniers ukrainiens - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/03/13/lkwl-m13.html

    Les forces armées ukrainiennes, armées et soutenues par l’OTAN, luttent actuellement pour maintenir leur territoire face à l’avancée des forces russes dans la région du Donbass, dans un contexte de grave pénurie d’hommes et de munitions. À la suite de la perte par l’Ukraine de la ville stratégique d’Avdeevka le 17 février, les forces russes ont avancé 5 km plus à l’est.

    Comme l’a admis le Washington Post dans un article intitulé « Zelensky dans l’impasse sur la façon de recruter plus de troupes face à l’avancée des troupes russes », la question de la mobilisation « alimente de profondes divisions au sein du parlement ukrainien et plus largement dans la société ukrainienne ».

  • Boeing, ou l’‘American Way of pourriture’
    https://www.dedefensa.org/article/boeing-ou-lamerican-way-ofpourriture

    Boeing, ou l’‘American Way of pourriture’

    • Un “suicide” d’un “lanceur d’alerte” de chez Boeing qui ressemble évidemment et d’une façon hurlante à une exécution. • Une fois de plus, Boeing est à la tête du pourrissement américaniste. • Avec ‘WSWS org’.

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    Encore une excellente enquête de ‘WSWS.org’, débarrassée de ses exaspérantes scorries trotskistes. Il s’agit du “suicide” d’un lanceur d’alerte de chez Boeing, en pleine série de déposition dans le cadre d’une action civile contre l’avionneur américaniste plongé dans une série d’accidents suspects mettant à nouveau en cause le 737 MAX, mais aussi d’antres modèles. John ’Mitch’ Barbett, 62 ans, avait passé 37 ans chez Boeing comme responsable de la qualité du travail et avait démissionné en 2017 pour protester contre le (...)

    • Dans un monde fondé sur la raison, la justice et la protection du public, la révélation stupéfiante de Jennifer aurait été le point de départ d’une enquête sur d’autres causes expliquant la mort de Barnett. Au lieu de quoi les grands médias ont pour la plupart omis de rapporter cette déclaration, alors même qu’ils continuent d’évoquer les diverses quasi-catastrophes ayant impliqué des avions Boeing au cours des derniers mois.

      Il convient de comparer la mort de Barnett et ses conséquences à celle de l’opposant russe Alexei Navalny, retrouvé mort dans sa cellule en février. Les médias, ainsi que le président Joe Biden, se sont empressés de déclarer — sans aucune preuve — que la mort de Navalny était l’œuvre du président russe Vladimir Poutine.

      Pourtant, lorsqu’il y a plus de preuves qu’il n’en faut pour suggérer un acte criminel envers un lanceur d’alerte de Boeing, ces preuves sont ignorées.

      Faut tout leur expliquer à ces complotistes : #cépapareil.

    • « Scories trotskistes » ... :-))

      Le coroner du comté de Charleston a conclu que la cause du décès était « une blessure auto-infligée », et un rapport de police a indiqué que les agents avaient trouvé « un morceau de papier blanc ressemblant à une note » près du corps de Barnett. Toutefois, les avocats de Barnett ont immédiatement contesté l’affirmation que la mort de leur client était un suicide. Ils ont publié un communiqué où ils déclarent :

      « Nous n’avons vu aucune signe qu’il allait mettre fin à ses jours. Personne ne peut le croire. La police de Charleston doit mener une enquête complète et précise et en informer le public. Aucun détail ne doit être négligé ».

      Un commentaire plus révélateur est venu d’une amie de la famille de Barnett, Jennifer, qui a déclaré à une chaîne d’ABC le 15 mars que Barnett l’avait prévenue : « S’il m’arrive quelque chose, ce n’est pas un suicide ».

      https://www.wsws.org/fr/articles/2024/03/19/pers-m19.html

  • Normalisant les infections et les décès de masse, les CDC abandonnent les directives d’isolement pour le #COVID-19 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/15/lxjd-f15.html
    https://www.wsws.org/asset/85a2962c-ffe5-44c3-8e24-b6ee2132d877?rendition=1600x900

    Qu’il s’agisse du bâclage du déploiement initial des tests de masse et de la recherche des contacts, du fait de décourager activement le dépistage, d’encourager la réouverture prématurée des écoles, de dissimuler la science de la transmission par voie aérienne, de dénigrer le port du masque, de réduire les directives d’isolement et de quarantaine en réponse au variant Omicron, d’adopter des conceptions eugénistes ou de dissimuler à plusieurs reprises l’évolution et la propagation de nouveaux variants, les CDC se sont avérés être un pion de Wall Street et des grandes entreprises, qui ne sont pas disposées à accepter les mesures de santé publique les plus minimes, considérées comme des entraves à la réalisation des bénéfices.

    L’objectif sous-jacent du dernier changement de politique des CDC est de normaliser le COVID-19 et de le traiter comme l’équivalent de la grippe et d’autres agents pathogènes respiratoires, qui sont considérés comme « endémiques » et donc comme des caractéristiques permanentes de la vie sociale moderne. Une conspiration massive de l’État et des médias a été mise en place pour tenter de conditionner la population à accepter ce discours, tout en dissimulant la science de l’élimination, qui prouve que grâce à un programme global de santé publique, le COVID-19, la grippe, le VRS et de nombreux autres agents pathogènes pourraient être éliminés à l’échelle mondiale, ce qui permettrait de sauver des millions de vies chaque année.

    De manière significative, une semaine seulement avant la publication de l’article du Post, une étude en attente de validation a été publiée. Elle a révélé que l’infection par COVID-19, ainsi que par d’autres agents pathogènes respiratoires comme la grippe et le VRS, augmente considérablement le risque de développer une démence précoce, le COVID-19 augmentant ce risque de 60 % dans l’année qui suit l’infection. Les personnes gravement infectées par le COVID-19 ont vu leur risque de développer une démence précoce multiplié par 17 par rapport aux personnes non gravement infectées.

    L’étude ne s’attarde pas sur ce point, mais fait craindre que les réinfections annuelles multiples de l’ensemble de la population par le COVID-19 ne provoquent très probablement une augmentation substantielle des taux de démence, de maladie de Parkinson, de maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques dans les années et décennies à venir.

    Il ne s’agit là que d’une facette des risques systémiques pour la santé posés par le COVID-19 et le COVID long, qui peuvent endommager pratiquement tous les organes du corps et provoquer une débilitation à long terme, chaque réinfection ne faisant qu’accroître ces dangers. Les experts estiment que des centaines de millions de personnes souffrent aujourd’hui du COVID long dans le monde, tandis que l’outil de planification du scénario épidémiologique du COVID-19 de McKinsey estime que les coûts annuels du « COVID endémique » pourraient se situer entre 137 et 379 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis.

    La logique pro-capitaliste de la politique des CDC est que la société doit accepter des vagues incessantes d’infection par le COVID-19 et tous les autres agents pathogènes respiratoires, contre lesquels il n’y a pas grand-chose à faire. Les propriétaires de bâtiments publics et privés ne devraient pas être obligés d’installer des filtres HEPA ou des lampes Far-UVC, dont il est prouvé qu’ils réduisent la transmission par voie aérienne. Les travailleurs doivent retourner au travail et les enfants à l’école lorsqu’ils sont malades, afin de garantir que la production capitaliste se poursuive sans encombre.

    L’abandon global de la santé publique par tous les gouvernements capitalistes au cours de la pandémie de COVID-19 est un acte d’accusation dévastateur de cet ordre social en faillite, qui subordonne tous les besoins sociaux aux intérêts de profit privé d’une minuscule oligarchie financière et patronale. Il doit être renversé et remplacé par une économie socialiste mondiale planifiée, seul moyen pour l’humanité de façonner son avenir et de garantir aux générations futures le droit à la santé, à un logement de qualité et à l’égalité sociale.

  • La classe dirigeante réclame davantage de « souffrance économique », alors que les entreprises accélèrent les suppressions d’emplois aux États-Unis et dans le monde entier - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/16/pers-f16.html
    https://www.wsws.org/asset/5842dd92-aecc-4e3a-af8e-5fad8aba639c?rendition=1600x900
    des nouvelles du « grand remplacement ».

    Les suppressions d’emplois aux États-Unis et dans le monde entier s’accélèrent de jour en jour, les dirigeants d’entreprise assurant à leurs actionnaires que davantage de travail et de profits seront extraits de moins en moins de travailleurs.

    Selon une analyse de Morgan Stanley portant sur les récentes conférences téléphoniques sur les résultats, « les mentions d’“efficacité opérationnelle” n’ont jamais été aussi nombreuses aux États-Unis au cours de cette saison des résultats, car les entreprises se concentrent sur la discipline des dépenses, mais également investissent dans des technologies “qui peuvent stimuler la productivité future, comme l’IA” ».

    Bloomberg, qui a rapporté l’analyse, a ajouté : « Walt Disney Cie a déclaré que les bénéfices de cette année augmenteront d’au moins 20 pour cent grâce à la réduction des coûts ». Par « réduction des coûts », on entend un massacre d’emplois.

    Une enquête de ResumeBuilder a révélé que « 38 pour cent des chefs d’entreprise pensent que des licenciements sont probables en 2024, et près de la moitié d’entre eux affirment que leur entreprise va geler les embauches ». Quatre personnes interrogées sur dix ont déclaré qu’elles remplaçaient les travailleurs par l’intelligence artificielle, écrit Business Insider, ajoutant que « la tendance a déjà commencé, avec de grandes entreprises technologiques comme Dropbox, Google et IBM annonçant des licenciements dans le cadre d’une nouvelle orientation vers l’IA ».

    • L’objectif de la campagne de suppression d’emplois de la classe dirigeante n’est pas simplement de faire baisser les salaires, mais une restructuration bien plus radicale des relations de classe. Face à la pandémie de COVID-19, la priorité criminelle accordée aux profits plutôt qu’aux vies humaines a entraîné la mort de 1,2 million de personnes rien qu’aux États-Unis, l’affaiblissement de millions d’autres et une forte baisse de la participation au marché du travail. Le président Trump a supervisé un renflouement bipartisan de Wall Street de plusieurs milliers de milliards de dollars, et le gouvernement Biden a été chargé de le faire payer à la classe ouvrière.

      Mais la « pénurie de main-d’œuvre » a donné aux travailleurs une certaine marge de manœuvre, notamment une flexibilité relativement plus grande pour trouver des emplois mieux rémunérés ou offrant de meilleures conditions. L’objectif de l’augmentation rapide des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine a été de détruire même ce levier minimal en faisant grimper le chômage et en terrorisant la classe ouvrière pour qu’elle se soumette.

      Cette politique est si importante que le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a retardé le début de la réduction des taux d’intérêt, même si l’argent quasi gratuit a été au cœur de la hausse record du marché boursier et de l’enrichissement de l’oligarchie financière. Au lendemain de la publication du rapport sur l’emploi, qui montrait que les embauches restaient supérieures aux licenciements, Jerome Powell a indiqué que les futures baisses de taux dépendaient d’un « affaiblissement suffisant du marché du travail ».

      Le Financial Times a exprimé les perspectives de la classe dirigeante dans un article paru la semaine dernière, célébrant ce qu’il a appelé un « changement dans l’équilibre des pouvoirs au profit de l’employeur ».

  • Un général de l’ère Suharto s’apprête à prendre la présidence indonésienne - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/17/mhrf-f17.html
    https://www.wsws.org/asset/a1918a0c-124c-445d-a699-f217b0fb2d71?rendition=1600x900

    L’ancien général Prabowo, aujourd’hui un riche homme d’affaires, a mené une campagne astucieuse et bien financée pour se présenter de manière absurde comme un grand-père bien veillant qui aime son chien et promet d’aider les pauvres et de gouverner pour toute la nation. En réalité, il s’agit d’un nationaliste politique de droite ayant des liens avec les extrémistes islamistes. Il mettra rapidement à néant ses promesses électorales, protégera les intérêts de la riche élite des affaires et n’hésitera pas à réprimer toute opposition.

  • Le haut commandement de l’armée allemande : préparez-vous à une guerre avec la Russie dans « cinq à huit » ans - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/16/ezxr-f16.html

    Fin janvier, le ministre de la Défense Boris Pistorius (social-démocrate, SPD) a déclaré dans plusieurs interviews que l’Allemagne devait se préparer à une confrontation militaire directe avec la Russie. Aujourd’hui, le plus haut gradé de l’armée allemande, l’inspecteur général Carsten Breuer, a clarifié ces déclarations dans une interview détaillée.
    .../...
    L’appel à la guerre de Breuer s’accompagne d’une hystérie guerrière alimentée par tous les partis du Bundestag (parlement), les médias, divers groupes de réflexion et les syndicats. Les revendications vont d’une nouvelle augmentation du budget de la Défense à la réintroduction du service militaire obligatoire, en passant par la création d’une force nucléaire allemande ou européenne.

  • Combattre la pandémie de COVID-19 doit devenir un enjeu central | Hugo Maltais
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/01/23/rhtv-j23.html

    La capacité de l’élite dirigeante à cacher les immenses dangers posés par la pandémie à des masses de gens, ainsi que son indifférence totale face à ces dangers, dépend avant tout de la complicité des appareils syndicaux – en particulier, des syndicats du secteur public censés représenter les travailleurs de première ligne, notamment en santé et en éducation, qui sont les plus exposés au virus mortel. Source : World Socialist Web Site

  • Le gouvernement allemand multiplie par dix les livraisons d’armes à Israël - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2023/11/13/wymq-n13.html

    (13/11/2023)

    La complicité de l’Allemagne avec Israël dans le génocide des Palestiniens ne se limite pas à des expressions de solidarité avec le gouvernement de droite de Netanyahou.

    Et après 103 jours rien ne change,

    Gaza-Krieg : Bundesregierung prüft Lieferung von Panzermunition an Israel - DER SPIEGEL
    https://www.spiegel.de/politik/deutschland/gaza-krieg-bundesregierung-prueft-lieferung-von-panzermunition-an-israel-a-0

    Die Bundesregierung will Israel mit der Lieferung von Panzermunition beim Kampf gegen die Terrororganisation Hamas unterstützen. Nach SPIEGEL-Informationen haben sich die beteiligten Ressorts hinter den Kulissen bereits grundsätzlich darauf geeinigt, eine entsprechende Bitte der israelischen Regierung zu erfüllen.

    Das Ersuchen, Nachschub für die israelischen Panzer zu liefern, war bereits im November eingegangen. Seitdem beraten Kanzleramt, Wehrressort, Außenamt und das Wirtschaftsministerium unter strenger Geheimhaltung über die Anfrage.

    #génocidaires

  • Le terrible procès d’Israël
    https://www.dedefensa.org/article/le-terrible-proces-disrael

    Le terrible procès d’Israël

    • Un texte long et détaillé de WSWS.org dénonçant absolument Israël en procès devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. • Selon l’avocate irlandaise Blinne Ní Ghrálaigh, « Le premier génocide de l’histoire où les victimes diffusent leur propre destruction en temps réel. »

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    On ne s’attardera pas longuement à la présentation ni au commentaire de ce texte du site Trotskiste ‘WSWS.org’. On sait ce que nous pensons de ce site et du mouvement qu’il représente, auquel nous reconnaissons en général, à côté d’engagements radicaux et éventuellement très discutables, un souci louable du détail et du rapport des problèmes abordés. Bien entendu, ‘WSWS.org’ condamne absolument Israël et la politique que ce pays représente et sert avec un très grand zèle. (...)

    • « Un épisode particulier décrit par Ngcukaitobi mérite d’être raconté dans son intégralité : “De hauts responsables politiques et militaires ont encouragé sans censure le réserviste de l’armée israélienne Ezra Yachin, âgé de 95 ans et vétéran du massacre de Deir Yassin contre les Palestiniens en 1948, à s’adresser aux soldats avant l’invasion terrestre de Gaza”, a déclaré Ngcukaitobi. Lors de cette visite, Yachin a été “conduit dans un véhicule officiel de l’armée israélienne, habillé en treillis de l’armée israélienne”.

       » “Soyez triomphants et achevez-les”, a déclaré Yachin dans son discours, “et ne laissez personne derrière vous. Effacez leur mémoire. Effacez-les, ainsi que leurs familles, leurs mères et leurs enfants. Ces animaux ne doivent plus vivre [...] Si vous avez un voisin arabe, n’attendez pas, allez chez lui et abattez-le [...] Nous voulons envahir, pas comme avant, nous voulons entrer et détruire ce qui est devant nous, et détruire les maisons, puis détruire celle d’après. Avec toutes nos forces, une destruction complète, entrer et détruire. Comme vous pouvez le voir, nous assisterons à des choses dont nous n’avons jamais osé rêver. Qu’ils lâchent des bombes sur eux et qu’ils les effacent.” »

  • „Israelism“ : Ein sensibler Dokumentarfilm, der Israels Unterstützer erzürnt
    https://www.wsws.org/de/articles/2024/01/03/ajki-j03.html

    Voilà le commentaire des gars avec la bonne position de classe, et alors ?

    In den letzten zwei Monaten haben sich verschiedene Universitäten in den USA bemüht, die Vorführung des preisgekrönten Dokumentarfilms „Israelism“ zu unterdrücken. Sie haben die Vorführung verzögert oder abgesagt und Studierende, die den Film zeigten, mit Disziplinarmaßnahmen bedroht. Warum eine so feindselige Reaktion?

    Die Bemühungen sind Teil der McCarthy-ähnlichen Kampagne zur Unterstützung des Tel Aviver Regimes, das Tag und Nacht in Gaza mordet. Der Film ist für Israel-Befürworter alarmierend, weil er unter anderem die Behauptung als Lüge entlarvt, eine antizionistische Haltung sei „antisemitisch“. Bemerkenswert ist, dass „Israelism“ bei jüdischem wie nichtjüdischem Publikum gleich gut ankommt. Der Film erhielt unter anderem den Publikumspreis auf dem kürzlich stattgefundenen San Francisco Jewish Film Festival und den Preis für den besten Dokumentarfilm auf dem Arizona International Film Festival.

    „Israelism“, produziert von den Dokumentarfilmemachern Erin Axelman und Sam Eilertsen, ist einfühlsam und nachdenklich. Er wird in erster Linie aus der Perspektive zweier jüdisch-amerikanischer junger Erwachsener erzählt. Sie sind mit einer starken Pro-Israel-Affinität aufgewachsen, doch ihre Ansichten ändern sich, als sie mit der Realität der brutalen Behandlung der Palästinenser durch Israel konfrontiert werden.

    Dass ein solches Werk entstanden ist, hat eine objektive Bedeutung. Es zeugt von wichtigen Veränderungen in der politischen Einstellung und der gesellschaftlichen Orientierung. Die alten Unwahrheiten und Mythen sind einfach nicht mehr wirksam.

    Der Dokumentarfilm ist zwar nicht ohne Schwächen, entlarvt aber Israel - die angeblich „einzige Demokratie im Nahen Osten“ - als diktatorischen Garnisonsstaat. Lügen und Gewalt sind allgegenwärtig. Ebenso ist für die Palästinenser das Militär allgegenwärtig: Kontrollpunkte, Straßensperren, Soldaten auf Patrouille. Sie sind eingezäunt und können nirgendwo hingehen.

    Anhand von Videoclips, Interviews und Gesprächen mit den beiden Hauptdarstellern von „Israelism“ (Simone Zimmerman und einem jungen Mann namens Eitan), sowie mit Palästinensern aus dem Westjordanland erleben wir hautnah die täglichen Demütigungen und Grausamkeiten, denen die Palästinenser durch eine Regierung ausgesetzt sind, die sie hasst, ihr Existenzrecht ablehnt und sie zu einem staatenlosen Volk gemacht hat. Israel agiert mit faschistischen Methoden, und die Filmemacher stellen dies objektiv und sachlich dar.

    Ein palästinensischer Händler erzählt von der täglichen stundenlangen Reise, die er auf sich nehmen muss, um seine Waren in Jerusalem zu verkaufen, und er weist auf die Risiken hin, die mit der Überquerung der militärischen Kontrollpunkte verbunden sind. Zwei Einwohner von Bethlehem, Baha Hilo und Sami Awad, erinnern sich der 750.000 Palästinenser, die während der Nakba („Katastrophe“) im Jahr 1948 vertrieben wurden. Ihre Familien können nicht in ihre Heimat zurückkehren. Eine palästinensische Familie sagt einem jüdischen Siedler, dass er ihr Land stiehlt, woraufhin dieser antwortet, das sei ihm egal: Wenn er es sich nicht nimmt, wird es ein anderer tun. Es gibt keinen Ausweg.

    Einige besonders bewegende Momente in „Israelism“ sind diejenigen, die zeigen, wie Kinder verprügelt werden und selbst mit ansehen müssen, wie ihre Eltern, Familien und andere Erwachsene verprügelt werden. Eine Gesellschaft, die die zartesten und wehrlosesten Geschöpfe solchen Taten aussetzt, hat etwas fatal Krankhaftes an sich.

    Der Dokumentarfilm erzählt die Geschichte von Zimmerman und Eitan (jüdischen Amerikanern, die ihre prägenden Jahre in jüdischen Privatschulen, Jugendgruppen und Sommerlagern verbrachten), die mit diesen Realitäten konfrontiert werden. Von klein auf wurde ihnen die bedingungslose Liebe zu Israel beigebracht. Ihre Erziehung schloss entweder jede Erwähnung der Palästinenser aus – Israel war das „Land ohne Volk für ein Volk ohne Land“ – oder, wenn sie doch vorkamen, wurden sie als Feinde behandelt, deren Ziel es war, die Juden ihrer hart erkämpften und lang verdienten Zuflucht zu berauben.
    Simone Zimmerman

    Der Cutter des Films, der Emmy-Preisträger Tony Hale, stellt diese frühkindlichen Erfahrungen gekonnt in ihren Kontext mit Aufnahmen von Kindern, die singen, skandieren und ihre Unterstützung für Israel herausschreien. Zimmerman hält Bilder der Pro-Israel-Kunstwerke hoch, die sie in ihrer Jugend gemalt hat. Wir sehen Sommerreisen nach Israel mit Waffentraining und Kriegssimulation, komplett in Uniform. Eitan erzählt, wie er nach all diesen Jahren nach Abschluss der High School begeistert den israelischen Verteidigungsstreitkräften (IDF) beitrat.

    In einem Interview erklären die Filmemacher Axelman und Eilertsen, dass sie mit 80 Personen gesprochen haben, bevor sie sich für diese beiden Personen entschieden. Ihr Lebensweg spiegelt die Hauptziele der Pro-Israel-Indoktrinationskampagne wider: zionistische Aktivisten und Führungspersönlichkeiten in den USA auszubilden und neue Soldaten und Einwanderer für Israel zu rekrutieren. Das Leben von Zimmerman und Eitan ist ein besonderes Beispiel für ein breiteres soziopolitisches Phänomen.

    „Israelism“ lenkt den Blick des Zuschauers auf die Pro-Israel-Lobby. Es gibt Diskussionen mit Mitgliedern der Hillel-Gruppen auf dem Campus, die ihren Zionismus selbstgefällig und selbstsicher zur Schau tragen, und Universitätsveranstaltungen, für die den pro-zionistischen Studenten im Vorfeld schriftliche Argumentationsunterhilfe ausgehändigt wird. Sie werden angewiesen, auf Versammlungen, bei denen angeblich anti-israelische Resolutionen verabschiedet werden, zu weinen und emotional hysterisch aufzutreten. Interviewausschnitte mit Abe Foxman, dem ehemaligen Chef der Anti-Defamation League, machen deutlich, dass jeder Jude, der Israel in Frage stellt, als Feind betrachtet wird.

    Um aufzuzeigen, wie der zionistische Staat in den USA agiert, werfen die Dokumentaristen einen Blick auf die Birthright Foundation, eine Organisation, die mehrtägige Reisen für jüdisch-amerikanische Jugendliche finanziert, um ihr „Geburtsrecht-Heimatland“ zu besuchen. Zu Beginn des Films sehen wir eine Kundgebung für diese Reisenden, wenn sie in Israel ankommen. Die Kundgebung wird von ohrenbetäubender Partymusik, rockkonzertartigem Geschrei und Israel-Fetischismus beherrscht. Kritisches Denken ist bei dieser finanziell extrem gut gepolsterten Veranstaltung, gelinde gesagt, weder gewünscht noch naheliegend. Sie ist eine von vielen Ausgangspunkten für die weit verbreitete Rekrutierung jüdischer Amerikaner in die IDF, die ihre Soldaten als „heiß und super“ beschreibt.

    Eitan fällt auf diesen nationalchauvinistischen Rummel herein und tritt dem israelischen Militär bei. Die Folgen wirken sich letztlich radikalisierend auf seine Einstellung aus. Als er einen festgenommenen Palästinenser aus dem Westjordanland in eine Haftanstalt eskortiert, wird er Zeuge, wie andere Soldaten den Mann zu Boden wirft und ihn unter den schweigenden Blicken des Kommandanten und der Militärpolizei gnadenlos schlägt. Eitan empört sich über seinen Status als Besatzer.

    Zimmermans Wandlung von einer Pro-Zionistin zu einer eindringlichen Kritikerin Israels wird durch eine Reihe von Ereignissen vorangetrieben. Es beunruhigt sie, dass ihre Fragen über Palästina und das, was sich hinter den Gaza umgebenden Mauern befindet, nicht beantwortet werden. „Warum kann ich es nicht sehen?“ fragt sie. Als sie es schließlich sieht, versteht sie, warum es verschleiert wird.

    „Israelism“ ist in seiner Darstellung antizionistischer Juden eindringlich: Sie wehren sich gegen Völkermord und antipalästinensischen Hass. Der Dokumentarfilm wurde über einen Zeitraum von sieben Jahren produziert, nicht als Reaktion auf die Ereignisse des 7. Oktober. Aber die Protestszenen wirken so, als seien sie bei den jüngsten Anti-Kriegs-Aktionen auf dem College-Campus in Washington D.C. oder bei den Sitzstreiks an der Grand Central Station in New York City gedreht worden. Es sind allesamt Demonstrationen, an denen antizionistische Juden maßgeblich beteiligt waren, aber heute sind sie um ein Vielfaches größer.
    „Israelism“ (2023)

    Allerdings bietet „Israelism“, dieser intelligent und einfühlsam aufgebaute Film, insgesamt wenig Einblick in die Hintergründe der Ereignisse, die er dokumentiert. Die Filmemacher, wie auch Zimmerman und Eitan, vermeiden es, die Geschichte der Entstehung des Staates Israel und seine Beziehung zu den imperialistischen Mächten zu diskutieren. Sie scheuen sogar vor dem Begriff Zionismus zurück und bevorzugen das von ihnen erfundene Wort „Israelismus“.

    So erklärt Zimmerman die Bösartigkeit des israelischen Staates als eine Art missratenes Produkt des „ererbten Traumas“, das die Juden heute als Folge des Holocausts erleiden. Doch diese sozialpsychologische Terminologie kann nicht erklären, warum die industrielle Ausrottung der Juden durch die Nazis zu einem neuen jüdischen Völkermord geführt hat - diesmal mit den Juden als Täter. Warum sollte die Vernichtung des eigenen Volkes dazu führen, dass dieses Volk ein anderes vernichtet? Der Völkermord an den Juden und der Völkermord an den Palästinensern sind nicht von Natur aus kausal miteinander verbunden.

    Die Verbindung der beiden Phänomene besteht vielmehr über den Imperialismus. Die zionistische Bewegung, die von Anfang an den Vorrang der „Rasse“ vor der Klasse vertrat, feierte die Tugenden des Nationalstaates. Sie stand einer Assimilation des jüdischen Volkes an die europäische Kultur und Gesellschaft zutiefst pessimistisch gegenüber und glaubte, dass ein jüdischer Staat in Palästina nur durch die Unterstützung der einen oder anderen Großmacht entstehen könne. Der Zionismus war antisozialistisch und lehnte die Idee ab, dass die Freiheit und Sicherheit des jüdischen Volkes erreicht werden könne, indem die internationale Arbeiterklasse im Kampf gegen jede Form der Unterdrückung den Kapitalismus stürzen werde.

    Ze’ev Jabotinsky, der Anführer des faschistischen Flügels des Zionismus, schrieb 1934, dass die allgegenwärtige Feindseligkeit zwischen Juden und Arabern „fast wie eine Vorsehung“ sei, da sie ein Bündnis zwischen Israel und einem starken Imperialismus erzwingen werde:

    Ein überwiegend jüdisches Palästina, Palästina als jüdischer Staat, der von allen Seiten von arabischen Ländern umgeben ist, wird im Interesse seiner eigenen Erhaltung immer versuchen, sich auf ein mächtiges Reich zu stützen, das nicht arabisch und nicht mohammedanisch ist.

    Dies erforderte zwei Dinge: Erstens musste ein imperialistischer Gönner gefunden werden, den die zionistische Bewegung nach dem Zweiten Weltkrieg in den Vereinigten Staaten fand; Israel ist Washingtons Stellvertreter im Nahen Osten. Zweitens führte es zur ethnischen Säuberung Palästinas, die Israel ebenfalls durchgeführt hat und heute fortsetzt. Jabotinskys Schützlinge in der Herut-Bewegung, angeführt vom späteren Likud-Gründer und israelischen Premierminister Menachem Begin, verübten während der Nakba einige der schlimmsten Gräueltaten.

    „Israelism“ geht all dem aus dem Weg und stolpert dann in den Versuch, sein Publikum auf einen Mischmasch aus Wahlrecht, der Demokratischen Partei, pseudolinker Politik und progressivem jüdischen Spiritualismus zu lenken.

    Zimmerman selbst nahm zunächst eine Stelle bei der Bernie-Sanders-Kampagne als jüdische Outreach-Koordinatorin an. Zwei Tage später wurde sie auf Druck unter anderem von Foxman, dem ehemaligen Präsidenten der Anti-Defamation League, kurzerhand entlassen. Man muss ihr zugutehalten, dass sie vor der Pro-Israel-Lobby nicht kapituliert hat und in keiner Form zu Kreuze kroch. Aber sie und die Filmemacher schieben die Schuld auf Foxman. Was dabei mit keinem Wort erwähnt wird, ist Sanders‘ klägliches Einknicken oder, noch wichtiger, seine jahrzehntelange Unterstützung des amerikanischen Imperialismus und Israels.

    Der Film zeigt ominöse Aufnahmen von Donald Trump, sagt aber nichts über die Demokratische Partei. Cornel West und Noam Chomsky treten in dem Dokumentarfilm auf: Das sind zwei Pseudolinke, die mit ihrer Kapitalismuskritik Karriere gemacht haben - um die Menschen wieder unter die Fittiche der Demokraten zu führen. Nichts wird über Barack Obama oder Joe Biden gesagt, wobei letzterer der Topverbrecher ist, wenn es um die Geschehnisse in Gaza geht.

    „Israelism“ schließt mit einem Appell für ein anderes Judentum, das fortschrittlich und friedlich ist und sich gegen Hass und Unterdrückung wendet. Zweifellos ist der gewalttätige, faschistische zionistische Staat nicht aus der Geschichte des Judentums hervorgegangen. Noch weniger repräsentiert er die Gesamtheit des jüdischen Volkes, aus dem einige der größten Revolutionäre der Geschichte hervorgegangen sind, und das zur kulturellen und wissenschaftlichen Entwicklung der Menschheit beigetragen hat.

    Viele Zehntausende jüdische Menschen hassen die entsetzlichen Verbrechen, die derzeit in Gaza und im Westjordanland verübt werden, und protestieren dagegen. Seit Jahren wächst die jüdisch-amerikanische Kritik an der zionistischen Politik. Eine Umfrage aus dem Jahr 2020 ergab, dass 57 Prozent der Juden die US-Militärhilfe für Israel an ein Verbot der Verwendung von Geldern für die „Annexion des Westjordanlandes“ geknüpft sehen möchten. Und eine Umfrage aus dem Jahr 2021 ergab, dass ein Viertel der amerikanischen Juden Israel für einen Apartheidstaat hält, wobei die Zahlen unter jüngeren Geburtsjahrgängen steigen. Jüngste Umfragen zeigen, dass die Hälfte der jungen jüdischen Amerikaner die israelische Politik ablehnt.

    Menschen wie Zimmerman und Eitan haben Prinzipien und eine nicht geringe Portion Mut. Sie haben ihren Arbeitsplatz verloren, mussten ihre Beziehung zu Familie und Freunden abbrechen und sind jeder Art von Beschimpfungen ausgesetzt.

    Das anti-zionistische Judentum allein wird jedoch die Katastrophe des Staates Israel weder für das jüdische Volk noch für die Palästinenser oder irgendjemanden anderen lösen. Dazu ist eine Mobilisierung breiter Massen der weltweiten Arbeiterklasse gegen Kapitalismus und Imperialismus erforderlich, die den Schrecken hervorgerufen haben, der sich heute abspielt.

    #sionisme #israelisme #USA #film_documentaire

  • Die faschistische Ideologie des israelischen Staats und der Genozid in Gaza
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/12/20/pylj-d20.html

    Diesen Vortrag hielt David North, Leiter der internationalen Redaktion der World Socialist Web Site, am 14. Dezember 2023 an der Humboldt-Universität in Berlin.

    Wer an der Humboldt-Universität ankommt und die Eingangshalle des Gebäudes betritt, erblickt das berühmte Zitat von Marx: „Die Philosophen haben die Welt nur verschieden interpretiert, es kommt aber darauf an, sie zu verändern.“ Dieser grundlegende Aufruf von Marx sollte jeden Redner leiten, wenn er vor einer Versammlung spricht. Wie wird das, was er sagt, dazu beitragen, die Welt zu verändern?

    Zunächst möchte ich meinen Genossinnen und Genossen von der deutschen Sektion der International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) dafür danken, dass sie mich eingeladen haben, heute Abend an der Humboldt-Universität zu sprechen. Soweit ich weiß, gab es gewisse Probleme bei der Festlegung des Vortragsthemas, und sie wurden darüber informiert, dass der Titel keinen Hinweis auf den derzeitigen Völkermord durch die israelische Regierung in Gaza enthalten darf. Nun, sie haben sich an diese Regel gehalten, und im Titel findet sich kein Hinweis auf dieses immens wichtige Ereignis. Diese offenkundige Einschränkung der Meinungsfreiheit ist Teil der Bestrebungen der deutschen Regierung, der Medien und der unterwürfigen akademischen Einrichtungen, Widerstand gegen die Verbrechen der Netanjahu-Regierung zu unterbinden und zu diskreditieren.

    Nachdem wir uns nun an die Auflagen zum Vortragstitel gehalten haben, werde ich dennoch über die Ereignisse in Gaza sprechen. Wie wäre es möglich, dies nicht zu tun?

    In den letzten zwei Monaten hat die Welt miterlebt, wie die israelische Regierung mit ungeheurer Brutalität Krieg gegen eine wehrlose Bevölkerung führt. Die Zahl der Todesopfer nähert sich der Marke von 20.000 oder hat sie vielleicht schon überschritten. Mehr als die Hälfte der Getöteten sind Frauen und Kinder. Die Gesamtzahl der Opfer beträgt ein Vielfaches dieser Zahl. In den ersten sechs Wochen dieses Krieges hat Israel 22.000 von den Vereinigten Staaten gelieferte Bomben auf Gaza abgeworfen. Das war nur in den ersten sechs Wochen, seitdem ist eine beträchtliche Zeitspanne vergangen. Um eine Vorstellung vom Ausmaß dieses Angriffs zu gewinnen, sollte man bedenken, dass der Gazastreifen insgesamt 365 Quadratkilometer groß ist, also weniger als die Hälfte der Fläche Berlins (891,3 Quadratkilometer).
    Aufsteigender Rauch nach einem israelischen Bombardement im Gazastreifen, 16. Dezember 2023 [AP Photo/Ariel Schalit]

    Die israelischen Streitkräfte verschonen keinen Teil des Gazastreifens und keinen Teil seiner Bevölkerung. Krankenhäuser, Schulen, Bibliotheken, Flüchtlingslager und andere öffentliche Gebäude werden bombardiert. Journalisten, Ärzte, Lehrer, Schriftsteller und Künstler werden gezielt ins Visier genommen. Der Mord an dem Dichter Refaat Al-Ar’eer ist nur das bekannteste Beispiel für die Tötungen, die auf Geheiß der israelischen Regierung verübt werden.

    Dieses Gemetzel muss gestoppt werden. Und alle, die für die Verbrechen gegen die Bevölkerung im Gazastreifen und gegen die gesamte palästinensische Bevölkerung, die unter der Besatzung lebt, verantwortlich sind, müssen gemäß den in den Nürnberger Prozessen von 1945–1946 aufgestellten Grundsätzen in vollem Umfang zur Rechenschaft gezogen werden. Und wenn es dabei nach mir ginge, würden sie die gleichen Strafen erhalten.

    Die Einschränkung für den Titel dieses Vortrags enthält ein Element der Ironie. Vor fast genau zehn Jahren, im Februar 2014, wurde ich von Sicherheitskräften daran gehindert, an einem Kolloquium teilzunehmen, auf dem der Geschichtsprofessor Jörg Baberowski hier an der Humboldt-Universität eine neue Biografie über Leo Trotzki vorstellen wollte, die Professor Robert Service von der Universität Oxford verfasst hatte. In der Einladung zu der öffentlichen Veranstaltung hieß es, dass Service die Fragen der Teilnehmer beantworten werde.
    Baberowski (olivfarbene Jacke, Hintergrund) und seine Sicherheitsleute versperren David North 2014 den Zutritt zu einem Kolloquium

    Services Trotzki-Biografie ist eine schamlose Geschichtsfälschung. Die Verleumdungen gegen Trotzki darin sind so eklatant, dass führende deutsche Historiker öffentlich dagegen protestierten, weshalb die deutsche Ausgabe erst mit einem Jahr Verzögerung erscheinen konnte.

    Einer meiner Einwände gegen Services Biografie, die ich in mehreren Rezensionen detailliert dargelegt habe, bezog sich auf die antisemitischen Stereotypen, deren sich der britische Historiker in seiner Denunziation von Trotzki ausdrücklich bediente. Dazu gehörten unter anderem Anspielungen auf die Form von Trotzkis Nase und die Änderung seines russischen Vornamens von „Lew“ in „Leiba“ – eine jiddische Variante, die ausschließlich von antisemitischen Feinden des jüdischstämmigen Trotzki verwendet wurde.

    Wie sich bald herausstellte, beruhte das Bündnis der Professoren Baberowski und Service auf einer gemeinsamen antikommunistischen Agenda. Genau an dem Tag, an dem ich von dem Kolloquium an der Humboldt-Universität ausgeschlossen wurde, brachte Der Spiegel in seiner neuesten Ausgabe einen langen Essay, in dem die Verbrechen der Nazis mit dem Argument gerechtfertigt wurden, dass Hitlers Politik eine legitime Antwort auf die „Barbarei“ der bolschewistischen Revolution gewesen sei.

    Neben anderen Interviewpartnern zitierte der Spiegel in diesem Beitrag auch Baberowski, der erklärte: „Hitler war kein Psychopath, er war nicht grausam. Er wollte nicht, dass an seinem Tisch über die Judenvernichtung geredet wird.“[1] Im Weiteren verteidigte Baberowski die nazifreundlichen Ansichten des inzwischen verstorbenen Professors Ernst Nolte, der damals Deutschlands führender Hitler-Apologet war.

    Während die Studierenden der Humboldt-Universität über die Aussagen im Spiegel entsetzt waren, stellten sich die Verwaltung der Humboldt-Universität und die Medien hinter Baberowski. Dies änderte sich auch nicht, nachdem ein deutsches Gericht entschieden hatte, dass Baberowski als Rechtsextremist bezeichnet werden darf. Baberowski genoss und genießt die uneingeschränkte Rückendeckung der Humboldt-Universität. Deshalb konnte er auch einen wissenschaftlichen Mitarbeiter an den Lehrstuhl für die Geschichte Osteuropas berufen, der vor seiner Berufung an die Humboldt-Universität an einer Neonazi-Demonstration gegen die Aufdeckung von Gräueltaten der Wehrmacht im Zweiten Weltkrieg teilgenommen hatte.

    Vor zehn Jahren wurde ich von der Teilnahme an einem Kolloquium an der Humboldt-Universität ausgeschlossen, weil ich beabsichtigte, die Fälschungen von Service und seine Verwendung antisemitischer Verunglimpfungen zu anzuprangern. Heute verbietet die Universität, die sich als unversöhnlicher Gegner des Antisemitismus aufspielt, im Namen der Bekämpfung des Antisemitismus die Erwähnung des Völkermords in Gaza.

    Ich erinnere an diesen Vorfall aus der nicht allzu fernen Vergangenheit, weil er beispielhaft ist für den Zynismus, die Heuchelei, die Demagogie und die hemmungslose Verlogenheit hinter der Kampagne, Opposition gegen Israels Angriff auf Gaza als „antisemitisch“ zu diskreditieren. Diese Verleumdung ist eine wichtige Waffe in den Bemühungen Israels und seiner imperialistischen Komplizen, all diejenigen einzuschüchtern und zu isolieren, die gegen den Völkermord an den Palästinensern protestieren.

    Plötzlich und von vielen überraschenden Seiten sind Kämpfer gegen Antisemitismus aufgetaucht. Letzte Woche wurden in den Vereinigten Staaten Universitätspräsidentinnen nach Washington D.C. vorgeladen, weil sie es versäumt hatten, angeblich antisemitische Proteste auf amerikanischen College-Campussen zu unterbinden. Angeführt wurde die inquisitorische Befragung von der Kongressabgeordneten Elise Stefanik, einer Republikanerin aus einem Bezirk im Bundesstaat New York. Sie wollte wissen, warum die Präsidentinnen der University of Pennsylvania, von Harvard, des Massachusetts Institute of Technology und anderer großer Universitäten Aufrufe zum „Völkermord“ dulden würden – worunter die Kongressabgeordnete jeden Studentenprotest versteht, der ein Ende des Apartheidregimes fordert, das den Palästinensern demokratische Rechte vorenthält.
    Die Abgeordnete Elise Stefanik, eine Anhängerin der faschistischen „Bevölkerungstausch-These“ und Unterstützerin des Aufstands vom 6. Januar 2021, ist auch eine führende Vertreterin der Behauptung, Antizionismus sei Antisemitismus [AP Photo/Mark Schiefelbein]

    Aber was sind die Referenzen von Frau Stefanik als Kämpferin gegen Antisemitismus? Sie ist eine bekannte Verfechterin der so genannten „Bevölkerungsaustausch-Theorie“, wonach die Juden die Vernichtung der weißen Christen planen, um die Weltherrschaft zu übernehmen. Mit anderen Worten, sie ist eine ausgewiesene Antisemitin, im klassischen Sinne des Wortes.

    Das Bündnis von Kräften der extremen Rechten mit dem israelischen Regime ist ein internationales politisches Phänomen. Wie ihr wisst, hat sich die Alternative für Deutschland (AfD), in der ein Politiker den Holocaust als „Vogelschiss“ in der Geschichte abtut, dem Kreuzzug gegen den Antisemitismus angeschlossen. Und würde er noch leben, würde sich zweifellos auch der Führer anschließen.

    Eine Delegation der ukrainischen Asow-Brigade, deren Kämpfer vielfach Nazi-Symbole als Tattoos tragen, besuchte im vergangenen Dezember Israel, um ihre Solidarität mit dem Netanjahu-Regime zu bekunden. All dies sind keine vereinzelten und abstrusen Zerrbilder ansonsten legitimer Bemühungen zur Bekämpfung des Antisemitismus. Vielmehr basiert die gesamte Kampagne auf einer Verfälschung der historischen Ursprünge und der politischen Funktion des Antisemitismus. Die aktuelle Kampagne steht für einen Prozess, den man als „semantische Umkehrung“ bezeichnen könnte. Hierbei wird ein Wort auf eine Weise und in einem Kontext verwendet, die das genaue Gegenteil seiner eigentlichen und seit langem akzeptierten Bedeutung sind.

    Durch die schiere Kraft der Wiederholung, verstärkt durch alle dem Staat und den Leitmedien zur Verfügung stehenden Mittel, wird die Bedeutung eines Begriffs grundlegend verändert. Das angestrebte Ergebnis dieser Verfälschung besteht darin, das politische Bewusstsein in der Bevölkerung zu senken und die Fähigkeit zur Erkenntnis der Realität zu mindern.

    Ein bezeichnendes Beispiel dafür, wie der Begriff „Antisemitismus“ zur Verfälschung der Geschichte, zur Verzerrung der politischen Realität und zur Desorientierung des öffentlichen Bewusstseins verwendet wird, findet sich in der jüngsten Ansprache des überaus redegewandten Robert Habeck, Vizekanzler der Ampel-Regierung in Berlin. In einer Schlüsselpassage erklärte dieser politische Tartuffe:

    Sorge macht mir aber auch der Antisemitismus in Teilen der politischen Linken und zwar leider auch bei jungen Aktivistinnen und Aktivisten. Anti-Kolonialismus darf nicht zu Antisemitismus führen.

    Kann jemand auch nur ansatzweise erklären, wie Anti-Kolonialismus einen antisemitischen Charakter annehmen soll? Habeck weiter:

    Insofern sollte dieser Teil der politischen Linken seine Argumente prüfen und der großen Widerstandserzählung misstrauen.[2]

    In dieser Passage offenbart sich der zentrale Zweck der semantischen Umkehrung des Wortes Antisemitismus. Ein Phänomen, das historisch mit der politischen Rechten assoziiert wurde, wird in ein zentrales Attribut der politischen Linken umgewandelt. Der reaktionäre Zweck dieses Verfälschungsverfahrens zeigte sich in der politischen Vernichtung von Jeremy Corbyn in Großbritannien. Ich bin kein Anhänger von Herrn Corbyn, dessen auffälligster politischer Charakterzug das Fehlen eines Rückgrats ist. Aber ungeachtet aller opportunistischen Sünden, die er begangen hat, ist der Vorwurf des Antisemitismus gegen Corbyn und seine Anhänger in der britischen Labour Party eine üble Verleumdung, die von seinen rechten Gegnern ausgeheckt wurde, um ihn politisch zu vernichten.

    Ein weiteres, noch schmutzigeres Beispiel für diese Verleumdung ist die bösartige Hexenjagd auf Roger Waters. Ein Künstler, der sein Leben und seine Kunst der Verteidigung der Menschenrechte gewidmet hat, wird in einer international orchestrierten Kampagne verfolgt, um ihn als Antisemiten abzustempeln. Hier in Deutschland, in Frankfurt und Berlin, wurden Versuche unternommen, seine Konzerte abzusagen. Und was ist die Motivation für seine Verfolgung? Roger Waters setzt sich für die demokratischen Grundrechte der Palästinenser ein und spricht sich gegen deren Unterdrückung aus.

    Die völlige Entkopplung des Begriffs „Antisemitismus“ von seiner eigentlichen historischen und politischen Bedeutung ist erreicht, wenn er gegen jüdische Menschen gerichtet wird, die zu Tausenden gegen die verbrecherische Politik des israelischen Regimes protestieren. Gegen sie wird ein besonders abscheulicher Ausdruck verwendet: „jüdischer Selbsthass“. Der Kern dieser Beleidigung besteht darin, dass Widerstand von Jüdinnen und Juden gegen die israelische Politik und gegen das gesamte zionistische Projekt nur als Ausdruck eines psychologischen Problems erklärt werden könne, einer pathologischen Ablehnung der eigenen Identität.

    Diese Diagnose geht von der Voraussetzung aus, dass das Judentum als besondere religiöse Identität vollständig im israelischen Staat und der nationalistischen Ideologie des Zionismus aufgegangen ist. Die religiöse Zugehörigkeit eines Individuums – die im Leben des einen oder anderen jüdischen Menschen eine geringe oder gar keine besondere Rolle spielen mag – wird mit einer enormen metaphysischen Bedeutung aufgeladen.

    Dieses ideologische Gebräu beruht nicht auf der Geschichte, sondern auf der biblischen Mythologie. Tatsächlich beruht die Legitimität des zionistischen Projekts auf der Behauptung, dass die Gründung Israels vor gerade einmal 75 Jahren die so genannte „Rückkehr“ des jüdischen Volkes nach 2.000 Jahren Exil in die ihm „von Gott versprochene“ Heimat seiner Vorfahren markiert.

    Dieser mythologische Unsinn entbehrt jeder Grundlage in der historischen Realität. Mehr als 350 Jahre sind vergangen, seit Spinoza in seiner theologisch-politischen Abhandlung die Behauptung widerlegt hat, der Pentateuch sei Moses von Gott diktiert worden. Die Bibel war das Werk vieler Autoren. Wie der Historiker Steven Nadler, eine Autorität in Sachen Spinoza, erklärt:

    Spinoza bestreitet, dass Moses die gesamte oder auch nur den größten Teil der Thora geschrieben hat. Die Verweise im Pentateuch auf Moses in der dritten Person, die Schilderung seines Todes und die Tatsache, dass einige Orte mit Namen benannt werden, die sie zur Zeit Moses nicht trugen, machen ‚ohne jeden Zweifel deutlich‘, dass die Schriften, die gemeinhin als ‚die fünf Bücher Mose‘ bezeichnet werden, in Wirklichkeit von jemandem geschrieben wurden, der viele Generationen nach Mose lebte.[3]

    Ausgehend von seiner Missachtung der Autorität der Bibel erzürnte Spinoza die oberste Geistlichkeit der Rabbiner von Amsterdam weiter und provozierte seine Exkommunikation, indem er die für das Judentum als Religion und den Zionismus als politische Ideologie zentrale Behauptung leugnete, die Juden seien das „auserwählte Volk“. Nadler schreibt:

    Wenn die Ursprünge und die Autorität der Heiligen Schrift heute in Zweifel gezogen werden, dann gilt das auch für ihre vollmundigen Behauptungen über die ‚Berufung‘ der Hebräer. Es ist ‚kindisch‘, so Spinoza, wenn jemand sein Glück auf die Einzigartigkeit seiner Gaben gründet; im Falle der Juden wäre es die Einzigartigkeit ihrer Auserwähltheit unter allen Menschen. In der Tat übertrafen die alten Hebräer andere Völker weder in ihrer Weisheit noch in ihrer Nähe zu Gott. Sie waren den anderen Völkern weder geistig noch moralisch überlegen.

    Spinozas Abtrünnigkeit war durch den rasanten Fortschritt der Wissenschaft im 17. Jahrhundert geprägt und im philosophischen Materialismus verwurzelt. Er ebnete den Weg für die fortschrittlichsten und radikalsten politischen Tendenzen. Damit zog er den Zorn der rabbinischen Hüter der Orthodoxie auf sich. Die Exkommunikation Spinozas wurde in einer Sprache verkündet, die in ihrer Schärfe ohne Beispiel war. Die Exkommunikation lautete auszugsweise:

    Verflucht sei er bei Tag und verflucht sei er bei Nacht; verflucht sei er, wenn er sich niederlegt, und verflucht sei er, wenn er sich erhebt. Verflucht sei er, wenn er hinausgeht, und verflucht sei er, wenn er hereinkommt. Der Herr wird ihn nicht verschonen, sondern dann wird der Zorn des Herrn und sein Eifer über diesen Menschen rauchen, und alle Flüche, die in diesem Buch geschrieben sind, werden auf ihm liegen, und der Herr wird seinen Namen auslöschen unter dem Himmel.[4]

    „Exkommunizierter Spinoza“, Gemälde von Samuel Hirszenberg, 1907 [Photo: Samuel Hirszenberg]

    Obwohl Spinoza auf diese Weise gebrandmarkt wurde, konnte sein Name nicht ausgelöscht werden. Der Einfluss seiner ketzerischen Ideen hat Jahrhunderte überdauert und wesentlich zur Entwicklung des aufklärerischen Denkens – einschließlich der als Haskala bekannten jüdischen Aufklärung – und ihrer revolutionären politischen Folgen im 18., 19. und sogar 20. Jahrhundert beigetragen.

    Die politische Theologie des heutigen Zionismus ist die extreme konterrevolutionäre Antithese und Zurückweisung der fortschrittlichen, demokratischen und sozialistischen Tradition, die sich aus dem an Spinoza und später am Marxismus angelehnten Denken von Generationen jüdischer Arbeiter und Intellektueller herleitet. Durch die Neuinterpretation des religiösen Mythos im Geiste eines extremen Nationalchauvinismus verleiht die zeitgenössische zionistische Theologie der Vorstellung des „auserwählten Volks“ einen durch und durch rassistischen und faschistischen Charakter.

    Die Tatsache, dass sich die israelische Regierung aus Parteien der extremen Rechten zusammensetzt, wird zwar weithin anerkannt, wird jedoch als nebensächliches Detail behandelt, das keinen besonderen Bezug zu den Ereignissen des 7. Oktober und der Reaktion des israelischen Staates hat. Der Einfluss einer apokalyptischen „Theologie der Rache“, die ausdrücklich die Vernichtung aller Feinde Israels fordert, auf die Politik der Netanjahu-Regierung wird in der politischen Berichterstattung über den Krieg praktisch nicht erwähnt.

    Eine zentrale Figur in der Entwicklung der „Theologie der Rache“ war Meir Kahane, der 1932 in Brooklyn geboren wurde und mittlerweile verstorben ist. Sein Vater, Charles Kahane, war ein Freund und Mitarbeiter von Zeev Jabotinsky, dem Führer eines erklärtermaßen faschistischen Flügels der zionistischen Bewegung. Meir Kahane wurde zunächst als Gründer der neofaschistischen Jewish Defense League (JDL) in den Vereinigten Staaten berüchtigt. Die JDL hatte es auf schwarze Organisationen in New York abgesehen, die Kahane als Bedrohung für die Juden verteufelte.

    1971 siedelte Kahane nach Israel über und gründete die vehement anti-arabische Kach-Partei. Seine Anhänger in den Vereinigten Staaten blieben aktiv. Die Workers League, die Vorgängerin der Socialist Equality Party in den Vereinigten Staaten, wurde zur Zielscheibe der JDL, die 1978 in Los Angeles durch einen Bombenanschlag versuchte, eine vom Internationalen Komitee organisierte Vorführung des Dokumentarfilms „The Palestinian“ zu stören.
    Meir Kahane im Jahr 1984 [Photo: Gotfryd, Bernard]

    Kahanes Rolle und Einfluss in Israel wird in einem Essay mit dem Titel „Meir Kahane and Contemporary Jewish Theology of Revenge“ analysiert, der 2015 veröffentlicht wurde. Die Autoren sind zwei israelische Wissenschaftler, Adam und Gedaliah Afterman. Sie erklären, dass die Theologie Kahanes

    um die Behauptung kreiste, dass der Staat Israel von Gott gegründet wurde, als Racheakt gegen die Ungläubigen für deren Verfolgung der Juden, insbesondere für die systematische Ermordung der Juden während des Holocausts.

    Kahanes Kach-Partei forderte die Annexion aller im Krieg von 1967 von Israel eroberten Gebiete und die gewaltsame Vertreibung der palästinensischen Bevölkerung. Kahane wurde 1984 in die Knesset, das israelische Parlament, gewählt. Die Kach-Partei wurde bei den Wahlen von 1988 verboten, doch ihr Einfluss dauerte an, obwohl Kahane im Jahr 1990 während einer Reise nach New York ermordet wurde.

    Das Essay der Aftermans fasst die drei Grundpfeiler von Kahanes Rachetheorie zusammen.

    Erstens:

    Das Volk Israel ist ein kollektives mythisches Wesen, das ontologisch in der Göttlichkeit verwurzelt ist und sich seit frühesten Tagen zusammen mit Gott einem mythischen Feind gegenübersah. Dieser mythische Feind, „Amalek“, wird im Laufe der jüdischen Geschichte durch verschiedene tatsächliche Feinde verkörpert, und die verschiedenen Verfolgungen und Qualen, die die Juden im Laufe der Geschichte erlitten haben, sind Ausdruck ein und desselben mythischen Kampfes. Darüber hinaus gibt es einen ontologischen Unterschied zwischen der mythischen Nation Israel und den Ungläubigen, insbesondere den Feinden Israels. Der ontologische Unterschied zwischen der jüdischen und der nichtjüdischen Seele setzt den jüdischen Grundsatz außer Kraft, dass die gesamte Menschheit nach dem Bild Gottes geschaffen wurde. Der Glaube, dass Nichtjuden minderwertig seien und die dämonischen Mächte der Geschichte verkörpern, rechtfertigt tödliche Gewalt und Racheakte.

    Zweitens:

    ...Daher, so die Argumentation, trägt das Volk Israel eine religiöse Pflicht, alle möglichen Mittel einzusetzen, um sich an seinen gemeinsamen Feinden zu rächen und seinen gemeinsamen Stolz und Status zu rehabilitieren. Ob sie sich dessen bewusst sind oder nicht, die Palästinenser und andere Kräfte, die Israel bekämpfen, sind Teil eines mythischen, religiösen Kampfes, der die Zerstörung des Volkes Israel und seines Gottes zum Ziel hat. Diese Faktoren erlauben den Einsatz aller Mittel, um die Feinde zu besiegen.

    Drittens:

    Die Gründung des Staates Israel im Jahr 1948, kurz nach dem Holocaust, muss einem einzigen Zweck dienen: die erlösende Rache an den Ungläubigen zu ermöglichen. Die Gründung des modernen jüdischen Staates im historischen Land Israel ist eher ein Instrument, den Erlösungsprozess in Gang zu setzen, als ein Ergebnis oder ein Zeichen eines solchen Prozesses.

    Die drei Säulen zusammenfassend, erklären die Aftermans:

    ...Kahane argumentiert, dass die Ausübung von Rache an dem metaphysischen Feind ‚Amalek‘ (feindliche Ungläubige) von grundlegender Bedeutung ist, um Gott und sein Volk zu erretten, die beide infolge des Holocausts beinahe umgekommen wären. Die Gründung des jüdischen Staates mit seiner institutionalisierten Macht und militärischen Stärke sollte nach Kahanes Ansicht in den Dienst der Erlösung versprechenden Rache gestellt werden. Kahane geht so weit, dass er Racheakte auch an unschuldigen Menschen mit dem Argument rechtfertigt, sie gehörten zum mythischen Feind, der als Voraussetzung für die Erlösung Israels und seines Gottes ausgerottet werden müsse. Seiner Ansicht nach ist der Verlust von unschuldigem Leben, wenn nötig, ein gerechtfertigtes Opfer.[5]

    Kahane interpretierte die Doktrin des „auserwählten Volkes“ so, dass jegliche Verbindung mit traditionellen westlichen Werten völlig abgelehnt wird. In seinem Buch Or Ha’Raayon schrieb er:

    Dies ist ein jüdischer Staat. Er verneigt sich vor dem Judentum und widerspricht ihm nicht. Er handelt nach jüdischen Werten und jüdischen Geboten, auch wenn diese dem Völkerrecht und der Diplomatie widersprechen, auch wenn sie im Gegensatz zum normalen westlichen und demokratischen Lebensstil stehen; dies ist so, auch wenn es seine Interessen gefährdet und ihn von den zivilisierten Nichtjuden zu isolieren droht … Die Aufgabe des Judentums ist es, getrennt, einzigartig, anders und auserwählt zu sein. Dies ist die Rolle des jüdischen Volkes und seines Instruments, des Staates … Wir haben keinen Anteil an den normierten Werten der Nationen. Assimilation beginnt nicht mit Mischehen, sondern mit dem Kopieren und Übernehmen fremder Werte, fremder und nicht-jüdischer Begriffe und Ideen.

    Kahanes Theorie der Rache wurde im Hebräischen mit dem Konzept dessen identifiziert, was er Kiddusch Haschem nannte. Er schrieb:

    Eine jüdische Faust im Gesicht einer verblüfften ungläubigen Welt, die sie seit zwei Jahrtausenden nicht mehr gesehen hat, das ist Kiddusch Haschem. Jüdische Herrschaft über die christlichen heiligen Stätten, während die Kirche, die unser Blut gesaugt hat, ihre Wut und Frustration erbricht – das ist Kiddusch Haschem.

    Tatsächlich kann man Kahanes Kiddusch Haschem – trotz seiner halbherzigen Beschwörung einer angeblich einzigartigen jüdischen Philosophie – als eine hebräischsprachige Variante der Philosophie von Adolf Hitlers Mein Kampf bezeichnen, wobei der Hauptunterschied darin besteht, dass Kahanes hasserfüllte und rassistische Hetzschrift auf Hebräisch von rechts nach links und nicht von links nach rechts geschrieben wurde.

    Kahanes Einfluss blieb auch nach seiner Ermordung in dem zunehmend reaktionären politischen Umfeld Israels bestehen. Am 25. Februar 1994 ermordete einer von Kahanes Studenten, Baruch Goldstein, bei einem Anschlag auf eine Moschee in Hebron 29 Palästinenser und verwundete 150 weitere. Dieses Verbrechen wurde von Kahanes Anhängern gepriesen – darunter der äußerst einflussreiche Rabbiner Yitzchak Ginsburgh, der verkündete, dass der von Goldstein verübte Massenmord ein Akt des Kiddusch Haschem sei.

    Was hat das nun mit heute zu tun? Itamar Ben-Gvir, der Führer der fremdenfeindlichen Partei Otzma Jehudit, ist jetzt Minister für nationale Sicherheit in Netanjahus Koalitionsregierung. Er war Mitglied der Kach-Partei, bevor diese verboten wurde. Er ist nach wie vor ein entschiedener Verfechter der faschistischen Theologie und Politik von Meir Kahane. Im April dieses Jahres hielt Ben-Gvir – flankiert von einem Sicherheitsdienst aus dem Büro des Ministerpräsidenten – eine Rede, in der er sowohl Kahane als auch Baruch Goldstein lobte.
    Präsident Joe Biden (links) und der israelische Premierminister Benjamin Netanjahu auf dem internationalen Flughafen Ben Gurion, Tel Aviv, 18. Oktober 2023 (AP Photo/Evan Vucci)

    Seit Beginn des Krieges kommt es immer häufiger vor, dass israelische Führer sich auf Kahanes Doktrin der Rache berufen. Letzten Monat erklärte Netanjahu in einer öffentlichen Rede: „Ihr müsst euch daran erinnern, was Amalek euch angetan hat, sagt unsere Heilige Bibel. Und wir erinnern uns.“ Die Tragweite von Netanjahus Verweis auf Amalek wurde in einer Erklärung des israelischen Verteidigungsministers Yoav Gallant deutlich gemacht: „Wir kämpfen gegen menschliche Tiere, und wir handeln entsprechend. Wir werden alles eliminieren – sie werden es bereuen.“ Seit Beginn des Krieges haben führende israelische Politiker zahlreiche Erklärungen gleichen Inhalts abgegeben, die in den genozidalen Taten der israelischen Regierung und des Militärs ihren Ausdruck gefunden haben.

    Inmitten der Verbrechen, die das israelische Regime begeht, gibt es keine größere und heimtückischere Lüge als die Behauptung, dass Widerstand gegen den Zionismus antisemitisch sei und sein müsse. Diese Lüge wird durch die lange Geschichte der Opposition gegen den Zionismus vor 1948 widerlegt. Zigtausende jüdische Arbeiter und Intellektuelle leisteten diesen Kampf über mehrere Generationen hinweg und wiesen den auf einem Mythos beruhenden Ruf nach einer Rückkehr nach Palästina zurück.

    Die Opposition gegen den Zionismus wurde mit größter politischer Klarheit von der sozialistischen Bewegung zum Ausdruck gebracht, die den politisch reaktionären Charakter der Perspektive, einen jüdischen Staat in Palästina zu errichten, erkannte und verurteilte. Man verstand, dass dieses Projekt ein kolonialistisches Unterfangen war, das nur im Bündnis mit dem Imperialismus und auf Kosten der palästinensisch-arabischen Bevölkerung verwirklicht werden konnte, die seit 2.000 Jahren in diesem Gebiet lebt.

    Darüber hinaus strebte die große Mehrheit der Jüdinnen und Juden in ihrem Kampf gegen die traditionelle religiöse Verfolgung und den seit dem späten 19. Jahrhundert aufkommenden politischen Antisemitismus nach politischer und sozialer Gleichberechtigung innerhalb der Länder, in denen sie lebten. Das war vor allem in Deutschland eine wahrhaftige Tatsache. Sie wollten Teil der Massenbewegung gegen Unterdrückung sein. Bei den politisch bewusstesten Teilen der jüdischen Jugend, der Arbeiter und Intellektuellen führte dieses Streben dazu, dass sie aktiv an der sozialistischen Bewegung teilnahmen.

    Die heutige Behauptung, wonach der Zionismus der notwendige und wahre Ausdruck der jüdischen Identität sei, entbehrt jeder historischen Grundlage. Das Fortbestehen demokratischer Überzeugungen und ein Mitgefühl für die Unterdrückten, das in der Erfahrung antisemitischer Vorurteile und Verfolgung wurzelt, kommt auch in der großen Zahl jüdischer Jugendlicher zum Ausdruck, die sich an den Demonstrationen gegen den israelischen Angriff auf die Bewohner des Gazastreifens beteiligen.

    Aller Propaganda zum Trotz wecken die Bilder der Massentötung wehrloser Palästinenser zwangsläufig historische und familiäre Erinnerungen an das Schicksal der Juden unter den Händen der Nazis. Der Krieg gegen die Bevölkerung des Gazastreifens ruft damit nicht nur ein Gefühl der Solidarität mit den Opfern der israelischen Gräueltaten hervor, sondern auch tiefen Zorn, dass die Tragödie des Holocausts für die Rechtfertigung dieses Krieges missbraucht wird.

    Natürlich werden die Zionisten und ihre Apologeten behaupten, dass alles, was ich gesagt habe, nur ein Beweis für meinen eigenen tief verwurzelten Antisemitismus ist, den sie – wie ich bereits erklärt habe – als ein in der sozialistischen Bewegung weit verbreitetes Vorurteil bezeichnen. Je weiter links jemand steht, je nachdrücklicher er oder sie sich gegen Kapitalismus und Imperialismus ausspricht, desto unversöhnlicher ist die Ablehnung des jüdischen Staates und damit der Antisemitismus dieser Person.

    Diese Behauptung ist ebenso absurd wie politisch reaktionär. Da ich seit mehr als einem halben Jahrhundert in der sozialistischen Bewegung aktiv bin, bin ich persönlich wahrhaftig nicht verpflichtet, auf die Behauptung zu antworten, dass ich oder meine Genossen in der trotzkistischen Bewegung Antisemiten seien. Wie man so schön sagt, spricht meine Laufbahn für sich selbst.

    Doch leider trifft das nicht immer zu. Der Vorwurf des Antisemitismus erfordert, dass der politische Werdegang der angegriffenen Person ignoriert und verzerrt werden muss.

    Daher werde ich zum ersten Mal auf diesen Vorwurf reagieren, indem ich meiner bekannten öffentlichen politischen Bilanz Informationen über meinen persönlichen Hintergrund hinzufüge. Da ich nun ein eher fortgeschrittenes Alter erreicht habe und in etwas mehr als einem Jahr meinen 75. Geburtstag feiern werde, halte ich die Zeit für gekommen, dies zu tun. Und zwar nicht, weil es irgendeine Wirkung auf die Verleumder haben würde, sondern weil es in meiner persönlichen Erfahrung Elemente gibt, die bei einer jüngeren Generation Widerhall finden und sie ermutigen könnten, ihren Kampf zur Verteidigung der Palästinenser und gegen alle Formen der Unterdrückung zu verstärken.

    Der prägende Faktor in der Entwicklung eines jeden Menschen ist das soziale und politische Umfeld seiner Zeit, das auf der grundlegendsten Ebene durch die sozioökonomischen Strukturen der Gesellschaft, in die er hineingeboren wurde, bestimmt wird. Die Persönlichkeit eines Menschen wird durch das geformt, was Marx als „Ensemble der gesellschaftlichen Verhältnisse“ bezeichnet hat. Aber diese gesellschaftlichen Verhältnisse werden durch persönliche Erfahrungen gebrochen, sowohl durch eigene als auch durch solche, die durch Familie, Freunde, Lehrer, Bekannte usw. vermittelt werden.

    Ich bin ein Amerikaner der ersten Generation, geboren 1950. Der Ort meiner Geburt – ja, meine Existenz – wurde durch die Ereignisse bestimmt, die zum Zweiten Weltkrieg geführt hatten, der nur viereinhalb Jahre zuvor zu Ende gegangen war. Meine Eltern waren beide aus Europa geflohen, um der Verfolgung der Juden durch die Nazis zu entgehen. Meine Mutter Beatrice wurde am 18. Dezember 1913 in Wilmersdorf geboren – genau am selben Tag, an dem Herbert Frahm, auch Willy Brandt genannt, geboren wurde. Das Wohnhaus, in dem sie zur Welt kam, steht noch heute in der Konstanzer Straße. Ihr Vater – mein Großvater – nahm eine bedeutende Stellung im kulturellen Leben Berlins ein. Sein Name war Ignatz Waghalter. 1881 in Warschau in eine sehr arme Musikerfamilie hineingeboren, machte sich Waghalter im Alter von 17 Jahren auf den Weg nach Berlin, um eine ordentliche musikalische Ausbildung zu erhalten.
    Die Familie Waghalter 1889 in Warschau

    Mein Großvater war das 15. von 20 Kindern. Von diesen 20 Kindern starben 13 im Kindesalter, vier davon an einem Tag während der Typhusepidemie von 1888. Von den 20 Kindern überlebten sieben – vier Jungen und drei Mädchen. Mein Großvater war von frühester Kindheit an musikalisch sehr begabt. Im Alter von sechs Jahren trat er bereits im Warschauer Zirkus auf. Im Alter von acht Jahren schrieb und komponierte er eine Revolutionshymne, die so beliebt war, dass die Polizei nach dem Namen und der Identität des rebellischen Musikers forschte. Die Polizei war ziemlich schockiert, als sie feststellte, dass es sich um einen Achtjährigen handelte. Die Familie Waghalter hatte tiefe Wurzeln im revolutionären demokratischen Kampf des polnischen Volkes. Kürzlich entdeckte ich in einer Bibliothek einen revolutionären Marsch, den der Großvater meines Großvaters im Jahr 1848 komponiert hatte.

    Mein Großvater wollte eine echte Ausbildung erhalten. Er wollte nicht nur ein Wandermusiker sein, er wollte in die musikalische Welthauptstadt Berlin ziehen und lernen, wie man ein richtiger Komponist wird. Im Jahr 1897 wurde er mittellos über die Grenze geschmuggelt. Er lebte unter großen Entbehrungen, als der große Geiger und Freund von Johannes Brahms, Joseph Joachim, auf ihn aufmerksam wurde. Auf Joachims Empfehlung wurde mein Großvater in die Akademie der Künste aufgenommen. Im Jahr 1902 wurde seine Sonate für Violine und Klavier mit dem begehrten Mendelssohn-Preis ausgezeichnet. Zwei Jahre später wurde Ignatz‘ jüngerer Bruder Wladyslaw, der ihm nach Berlin gefolgt war, mit demselben Preis für seine Leistungen als Geiger ausgezeichnet.

    Nach dem Studienabschluss erhielt Ignatz eine Stelle als Kapellmeister an der Komischen Oper. Einige Jahre später folgte eine Berufung an das Essener Opernhaus. Der entscheidende Wendepunkt in seiner musikalischen Laufbahn kam jedoch 1912, als er zum Ersten Kapellmeister am neu erbauten Deutschen Opernhaus in der Bismarckstraße in Charlottenburg berufen wurde, heute als Deutsche Oper bekannt. Das ursprüngliche Gebäude wurde natürlich im Zweiten Weltkrieg zerstört und später wieder aufgebaut, befindet sich aber heute noch in derselben Straße. Wladyslaw Waghalter wurde zum Konzertmeister des neuen Opernhauses ernannt, das am 7. November 1912 mit einer Aufführung von Beethovens „Fidelio“ eröffnet wurde. Trotz des lautstarken Widerstands von Antisemiten und zahlreicher Morddrohungen dirigierte Ignatz Waghalter die Uraufführung.

    In den folgenden zehn Jahren behielt mein Großvater seine Position als Erster Kapellmeister am Deutschen Opernhaus. Drei seiner Opern, „Mandragola“, „Jugend“ und „Sataniel“, wurden am Opernhaus uraufgeführt. Waghalter war bekannt dafür, dass er sich für die Opern von Giacomo Puccini einsetzte, dessen Musik ein auf Richard Wagner fixierter Musikbetrieb zuvor abgelehnt hatte. Waghalter dirigierte im März 1913 die deutsche Uraufführung von Puccinis „La Fanciulla del West“ [Das Mädchen aus dem goldenen Westen], bei der Puccini selbst anwesend war. Es war ein Triumph, der Puccinis Ruf als großer Komponist in Deutschland begründete.
    Ignatz Waghalter mit Giacomo Puccini, Berlin, März 1913

    Während seiner langjährigen Tätigkeit am Deutschen Opernhaus hatte Waghalter mit antipolnischen und antisemitischen Vorurteilen zu kämpfen. Obwohl er selbst keine religiösen Rituale pflegte und keine Synagoge besuchte, weigerte sich Waghalter – im Gegensatz zu vielen anderen jüdischstämmigen Dirigenten – zum Christentum zu konvertieren. Der Gedanke, seine Religion zu wechseln, um seine Karriere zu fördern und sich damit den antisemitischen Vorurteilen anzupassen, war ihm zuwider.

    1914, bei Ausbruch des Ersten Weltkriegs, erhielt Waghalter ein Dirigierverbot, weil er im Russischen Reich geboren war, mit dem sich das kaiserliche Deutschland im Krieg befand. Proteste des opernbegeisterten Publikums in Charlottenburg führten jedoch zu seiner Wiedereinstellung.

    Waghalter blieb am Deutschen Opernhaus, bis dieses 1923 inmitten der katastrophalen Inflationskrise in Konkurs ging. Er verbrachte ein Jahr in den Vereinigten Staaten als Leiter des New York State Symphony Orchestra. Anschließend kehrte er nach Deutschland zurück, wo er zum Generalmusikmeister der Filmgesellschaft UFA ernannt wurde. Eine Rückkehr an die Städtische Oper, wie das reorganisierte und wiedereröffnete Deutsche Opernhaus damals hieß, war für ihn jedoch nicht möglich.

    Die Machtergreifung Hitlers beendete seine Karriere und die seines Bruders als Musiker in Deutschland. Meine Mutter, damals noch keine 20 Jahre alt, hatte eine Vorahnung, dass das Dritte Reich Juden nicht nur die Karriere, sondern auch das Leben kosten könnte. Beatrice drängte ihre Eltern, Deutschland zu verlassen, ehe eine Flucht nicht mehr möglich sein würde. Sie folgten ihrem Rat und verließen Deutschland, reisten zunächst in die Tschechoslowakei und dann nach Österreich.

    Meine Mutter, eine hochbegabte Musikerin, blieb in Deutschland. Sie trat dem Jüdischen Kulturbund bei, wo sie als Sängerin in jüdischen Privathäusern in ganz Deutschland auftrat. Im Jahr 1937 erhielt sie ein Visum für die Einreise in die Vereinigten Staaten. Es gelang ihr, Einreisevisa auch für ihre Eltern zu besorgen. Meine Großeltern trafen im Mai 1937 in New York ein. Schon wenige Tage nach ihrer Ankunft initiierte Ignatz ein Projekt von historischer Bedeutung: die Gründung des ersten klassischen Musikorchesters, das aus afroamerikanischen Musikern bestand.

    Dieses radikale Projekt stieß in dem rassistischen Umfeld der damaligen Zeit auf erbitterten Widerstand. Waghalter lud häufig schwarze Musiker zu Proben in seine Wohnung ein. Dies führte dazu, dass eine Petition in Umlauf gebracht wurde, die von fast allen weißen Bewohnern des Appartementhauses unterzeichnet wurde, und in der sie forderten, Waghalter aus der Wohnung zu werfen , falls er dieses Gebahren fortsetzte.
    Ignatz Waghalter bei einer Probe mit dem Nego Symphony Orchestra. Rechts ein Artikel darüber: „Musik kennt weder Glaubensbekenntnis noch Nationalität“

    Mein Großvater wurde von der afroamerikanischen Zeitung von Baltimore interviewt. Er drückte die Überzeugung aus, die ihn zur Gründung des Symphonieorchesters inspiriert hatte: „Musik, die stärkste Festung der universellen Demokratie, kennt weder Hautfarbe noch Glaube oder Nationalität.“

    Trotz Waghalters immenser Bemühungen machte das reaktionäre Umfeld es unmöglich, das Orchester aufrechtzuerhalten. In den letzten zehn Jahren seines Lebens wurde Waghalter zusehends isoliert. Er verlor den Kontakt zu seiner Familie. Erst nach dem Krieg erfuhr er, dass sein Bruder Wladyslaw (der Deutschland nicht hatte verlassen können) 1940 nach einem Besuch im Gestapo-Hauptquartier plötzlich verstorben war. Seine Frau und eine Tochter kamen 1943 in Auschwitz ums Leben. In der Brandenburgerstraße 49, der Adresse, an der mein Großonkel Wladyslaw gewohnt hatte, sind Stolpersteine eingelassen, die an das Leben und den Tod Wladyslaws und seiner Familie erinnern.
    Stolpersteine für Wladyslaw Waghalter und seine Familie an der Brandenburgerstraße 49, Berlin

    Glücklicherweise gelang einer Tochter Wladyslaws, Yolanda, die Flucht. Sie schaffte es nach Südamerika, lebte in Peru, wo sie erste Geigerin im Symphonieorchester von Lima wurde. Ihr Sohn Carlos, mein Cousin zweiten Grades, lebt heute in New Orleans, und wir sind, praktisch seit wir erwachsen sind, eng befreundet. Ignatz‘ Bruder Joseph starb im Warschauer Ghetto. Zwei der drei Schwestern kamen ebenfalls in Polen ums Leben. Nur sein ältester Bruder, der große polnische Cellist Henryk Waghalter, überlebte den Krieg. Mein Großvater starb unerwartet im April 1949 in New York, im Alter von 68 Jahren.
    Portrait von Toni und Ignatz Waghalter, April 1949. Links: Nachruf der New York Times für Waghalter, 8. April 1949

    Während seines kurzen Exils in der Tschechoslowakei in den Jahren 1935–1936 schrieb mein Großvater seine Memoiren, die mit einem Bekenntnis seine Ideale als Künstler schließen. Er wusste, dass die Nazis eine tödliche Bedrohung für die Juden darstellten, aber er gab seiner Überzeugung Ausdruck, dass die Verbrecher des Dritten Reiches nicht über das ethische und moralische Engagement des jüdischen Volks für Gerechtigkeit siegen würden. Waghalter gab zu, dass er noch nicht wusste, wo er Zuflucht finden würde. Und so beendete er seine Memoiren mit den Worten:

    Wo immer es auch sein mag, ich möchte der Kunst und der Menschheit dienen, gemäß den Worten von Moses: „Du bist aus der Sklaverei befreit worden, um deinen Brüdern zu dienen.“

    Die Auffassung meines Großvaters von der jüdischen Ethik unterschied sich eindeutig von derjenigen, die in der Netanjahu-Regierung und dem heutigen zionistischen Staat vorherrscht. Er wäre entsetzt und erschüttert, wenn er wüsste, was im Namen des jüdischen Volks getan wird. Es gibt keine größere Verleumdung, kein größeres Geschenk an die wahren Antisemiten, als das jüdische Volk mit den Verbrechen in Verbindung zu bringen, die gegenwärtig jeden Tag gegen das unterdrückte palästinensische Volk begangen werden.

    Die Geschichte von meines Großvaters Leben und seiner Beziehung zu der Katastrophe, die das europäische Judentum überrollt hatte, war ein ständiges Gesprächsthema in meinem Elternhaus. Meine Großmutter, Ignatz‘ Witwe, die wir Omi nannten, lebte bei uns. Ich verbrachte unzählige Stunden in ihrem Zimmer, wo sie mir vom Leben in Berlin erzählte, von den Freundschaften mit so vielen großen Künstlern, davon, dass Giacomo Puccini sie in den Hintern gekniffen hatte, von all den Freunden, die sie kannte, von den Schriftstellern und sogar von Wissenschaftlern wie Albert Einstein, der häufig in der Wohnung in der Konstanzerstraße zu Gast war. Gern spielte er dort mit seiner Geige in einem Streichquartett mit. Die Mitbewohner hatten nichts dagegen.

    Die Geschichten meiner Großmutter wurden durch die Erzählungen meiner Mutter ergänzt, die ein besonders enges Verhältnis zu ihrem Vater gehabt hatte. Die meisten Geschichten wurden auf Deutsch erzählt, das bei uns zu Hause gleichberechtigt neben dem Englischen stand.

    Zumindest in der Straße, in der ich wohnte, war das nicht ungewöhnlich. Viele unserer Nachbarn waren Flüchtlinge: Dr. Jakobius, Frau London, Frau Spitzer, Frau Rehfisch, Walter und Uschi Bergen, Dr. Hartmann und Dr. Gutfeld. Es gab noch andere, an deren Namen ich mich nicht erinnere, aber es war, als ob ein beträchtlicher Teil Charlottenburgs in einem Vorort von New York City neu entstanden wäre. Und dann waren da noch die vielen Freunde, die in anderen Teilen der Stadt lebten, aber häufig zu Besuch kamen: Greta Westman, Dela Schleger, Kurt Stern ...

    Viele der Gespräche, in denen das Leben in Berlin geschildert wurde, endeten mit dem Satz: „Und dann kam Hitler.“ Das war das Ereignis, das alles veränderte. In meinem jungen Kopf führte das zu vielen Fragen. „Wie kam Hitler?“ „Warum kam Hitler?“ „Hat ihn jemand vor 1933 kommen sehen?“ „Wann haben meine Großeltern und meine Mutter zum ersten Mal von Hitler gehört und erkannt, dass er kommen könnte?“ Und schließlich die wichtigste Frage von allen: „Warum haben die Menschen Hitlers Kommen nicht verhindert?“

    Das war eine Frage, auf die niemand, den ich kannte, eine vollständige und überzeugende Antwort hatte. Immerhin waren die Antworten, die ich zu Hause erhielt, in einigen Punkten hilfreich. Erstens wurden die Nazis eindeutig als rechtsgerichtete Bewegung gekennzeichnet. Die Trennlinie zwischen Gut und Böse verlief in meiner Familie also nicht zwischen Deutschen und Juden, sondern zwischen links und rechts. Diese Trennung, so betonte meine Mutter, gab es nicht nur in Deutschland, sondern auf der ganzen Welt und natürlich auch in den Vereinigten Staaten. Gelegentlich schaute sie sich bestimmte amerikanische Politiker an und sagte: „Ich traue dieser Bande nicht.“

    In diesem Punkt war meine Mutter besonders nachdrücklich. Sie hasste den Faschismus. Wenn sie eine bestimmte, besonders anstößige soziale und politische Haltung feststellte oder ihr begegnete, neigte sie dazu, die betreffende Person als „einen echten Faschisten“ zu bezeichnen.

    Sie war sich der Existenz von Antisemitismus in Deutschland vor Hitler durchaus bewusst. Solchen Tendenzen begegnete sie schon vor Hitlers Aufstieg unter den Lehrern ihrer Schule. Aber über diese Tendenzen sagte sie oft, dass sie nie geglaubt hätte, dass sie sich zwangsläufig bis zum Massenmord entwickeln würden. Sie glaubte nicht an eine solche Unvermeidbarkeit. Außerdem hat sie nie eine Spur von Hass oder Bitterkeit gegenüber den Deutschen gezeigt. Sie war stolz darauf, dass ihre Kenntnisse der deutschen Sprache auch 60 Jahre nach ihrer Flucht aus Deutschland nicht verblasst waren.

    Es sollte noch viele Jahre dauern, bis ich eine politisch überzeugende Antwort finden konnte, die erklärte, wie der Faschismus in Deutschland an die Macht gekommen war. Wie viele meiner Generation habe ich die Bürgerrechtsbewegung, die Ghettoaufstände und den Vietnamkrieg miterlebt. Die explosiven Ereignisse der 1960er Jahre regten mich zum Geschichtsstudium an und förderten mein Bedürfnis, aktuelle Ereignisse in einen größeren zeitlichen Rahmen einzuordnen. Darüber hinaus trieben mich die Wut über den nicht enden wollenden Vietnamkrieg und die stetig wachsende Desillusionierung über die Demokratische Partei und den amerikanischen Liberalismus weiter in Richtung Sozialismus. Dieser Prozess führte schließlich dazu, dass ich im Herbst 1969 erstmals die Schriften von Leo Trotzki entdeckte.

    Ich vertiefte mich in das Studium seiner verfügbaren Schriften: seine monumentale „Geschichte der Russischen Revolution“, seine Autobiographie „Mein Leben“, „Der neue Kurs“, „Die Lehren des Oktober“ und „Die verratene Revolution“. Alle diese Werke bildeten die Grundlage für meine Entscheidung, mich der trotzkistischen Bewegung anzuschließen. Aber der Band, der mich am meisten beeindruckte, war eine Sammlung von Trotzkis Schriften, die dem Kampf gegen die Machtergreifung der Nazis zwischen 1930 und 1933 gewidmet waren.

    Während dieser entscheidenden Jahre lebte Trotzki im Exil auf der Insel Prinkipo, vor der Küste Istanbuls. Das stalinistische Regime hatte ihn dorthin verbannt. Von dort, aus einer Entfernung von über 2.000 Kilometern, verfolgte er die Ereignisse in Deutschland. Seine Artikel, seine Warnungen vor der Gefahr, die von Hitler und der Nazipartei ausging, sind in der politischen Literatur ohne Beispiel.
    Leo Trotzki an seinem Schreibtisch in Prinkipo

    Trotzki erläuterte nicht nur das Wesen des Faschismus – seine Klassenbasis und seine wesentliche Funktion als Instrument des politischen Terrors gegen die sozialistische und die Arbeiterbewegung –, sondern er erklärte auch, wie die Nazis besiegt werden könnten. Er entlarvte die Politik der stalinistischen Kommunistischen Partei, der so genannten Dritten Periode, die behauptete, dass Sozialdemokratie und Faschismus identisch seien. Dieser bankrotten ultralinken Politik setzte er den Aufruf zu einer Einheitsfront aller Parteien der Arbeiterklasse entgegen, um die faschistische Gefahr zu besiegen. Seine Warnungen wurden ignoriert. Der Stalinismus und der Verrat der Sozialdemokratie machten den Sieg der Nazis möglich.

    Aber Hitlers Aufstieg zur Macht, die darauf folgende Katastrophe des Zweiten Weltkriegs und der Holocaust waren nicht unvermeidlich. Sie waren das Ergebnis des politischen Verrats der reformistischen und stalinistischen Führungen der Arbeiterklasse. Das zu verstehen, zu begreifen, was Faschismus war – und, wenn ich daran zurückdenke, die Erkenntnis, dass ich nur wenige Jahrzehnte nach all dem aufgewachsen bin – hatte eine tiefgreifende Wirkung auf mich. Die Überzeugung, dass es nie wieder Faschismus geben darf, und die Einsicht, dass es möglich ist, diesen politischen Horror zu besiegen, verpflichteten mich, in der sozialistischen Bewegung aktiv zu werden, insbesondere in jener politischen Organisation, die die größte Bedrohung der Menschheit richtig analysiert und eine Antwort darauf gegeben hatte.

    Trotzki sah den Grund für den Aufstieg des Faschismus nicht in der deutschen Psyche, sondern in der historischen Krise des Kapitalismus und des Nationalstaatensystems. Hitler und das faschistische Regime stellten letztlich den verzweifelten Versuch des deutschen Kapitalismus dar, durch Krieg und Massenmord eine Lösung für die Schranken zu finden, die ihm durch das bestehende nationalstaatliche System auferlegt worden waren. Er war gezwungen, „Europa neu zu ordnen“. Aber dies war kein ausschließlich deutsches Problem. Die Krise hat den amerikanischen Imperialismus vor eine noch größere Herausforderung gestellt, die ihn bis heute beschäftigt: die Aufgabe, die Welt neu zu ordnen.

    In späteren Schriften, die er nach Hitlers Machtübernahme verfasste, warnte Trotzki davor, dass dem europäischen Judentum durch den Sieg des Faschismus und den Ausbruch des Zweiten Weltkriegs die Vernichtung drohte. Diese Gefahr, so schrieb er, könne der Zionismus nicht abwenden, weil er eine nationale Lösung für ein Problem anstrebe, das in den globalen Widersprüchen des kapitalistischen Systems wurzelt.

    Nach dem Sieg der Nazis betonte Trotzki, dass das Schicksal der Juden mehr denn je mit dem Schicksal des Sozialismus verbunden sei. In einem Brief vom 28. Januar 1934 schrieb er:

    Die jüdische Frage ist nun, als Ergebnis des ganzen historischen Schicksals des Judentums, eine internationale Frage geworden. Sie kann nicht durch den „Sozialismus in einem Land“ gelöst werden. Unter den gegenwärtigen Bedingungen der übelsten und niederträchtigsten antisemitischen Verfolgungen und Pogrome können und müssen die jüdischen Arbeiter revolutionären Stolz aus dem Bewusstsein schöpfen, dass die Tragik des jüdischen Volkes nur durch einen vollständigen und endgültigen Sieg des Proletariats überwunden werden kann.[6]

    Diese Perspektive hat sich in der Geschichte bestätigt. Diejenigen, die behaupten, die Gründung Israels sei ein politischer Triumph gewesen, haben eine merkwürdige Vorstellung davon, was ein politischer Triumph ist. Die Schaffung eines Staates, der auf dem unverhohlenen Diebstahl von fremdem Land beruht, der auf rein rassistischer Grundlage die demokratischen Grundrechte, die allen Bürgern zustehen sollten, verweigert, der Hass und Rache als Grundlage der Staatspolitik etabliert, der seine eigenen Bürger systematisch darauf abrichtet, die Menschen zu töten und zu quälen, denen er das Land gestohlen hat, und der sich zum meistgehassten Staat der Welt gemacht hat – das kann kaum als „politischer Triumph“ bezeichnet werden. Es ist eine politische Degradierung.

    Der anhaltende Krieg hat trotz all seiner Schrecken einen wichtigen politischen Beitrag geleistet. Er hat die Jugend wachgerüttelt. Er hat der Welt die Augen geöffnet. Er hat das zionistische Regime und seine imperialistischen Komplizen als die Verbrecher entlarvt, die sie sind. Er hat eine Flutwelle der Empörung in Bewegung gesetzt, die sich weltweit ausbreitet. Sie wird auch die Verantwortlichen für diesen Völkermord überschwemmen.

    Aber die große Herausforderung, vor der unsere Bewegung steht, besteht darin, die Empörung mit einem revolutionären sozialistischen Programm zu verbinden, das die globale Arbeiterklasse in einem gemeinsamen Kampf gegen die imperialistische Barbarei vereinen kann. Unsere Bewegung – und nur unsere Bewegung – ist in der Lage, diese Herausforderung zu meistern. Sie verkörpert eine große politische Geschichte und eine große politische Erfahrung, die nun ein ganzes Jahrhundert umspannt. Es gibt keine andere Partei, die in einer Krise, wie wir sie jetzt erleben, ein Verständnis für ihre Dynamik und eine Perspektive vorlegen kann, um in die Situation einzugreifen und sie im Interesse der Arbeiterklasse zu ändern.

    Auch wenn dieser Vortrag kein formeller Bericht über den 100. Jahrestag des Trotzkismus war, hoffe ich doch, dass er zum Verständnis dessen beigetragen hat, was die trotzkistische Bewegung ist und in welchem Verhältnis sie zu den aktuellen Kämpfen steht, mit denen wir konfrontiert sind.

    #Pologme #USA #Israël #Palestine #Allemagne #Berlin #Charlottenburg #Konstanzer_Straße #Bismarckstraße #opéra #musique #nazis #antisemitisme #sionisme #fascisme #auf_deutsch

  • The Israeli state’s fascist ideology and the genocide in Gaza
    https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/19/pers-d19.html

    Dans ce discours David North avance quelques arguments pour la thèse que le sionisme est un fascisme.

    Il souligne ces arguments d’actualité par le récit de son hisoire familiale marquée par l’ascension de pauvres musicients ambulants juifs en Pologne à la direction de l’opéra de Charlottenburg, ville indépendante intégrée dans la ville de Berlin en 1920. Après 1933 une partie de sa famille a émigré aux États Unis pendant que les autres ont péri dans les camps nazis.

    This lecture was given by World Socialist Web Site International Editorial Board Chairman David North at Humboldt University in Berlin, Germany on December 14, 2023.

    When one arrives at Humboldt University and one comes into the entrance of the building, one sees the famous quotation from Marx, “The philosophers have only interpreted the world; the point is to change it.” That basic invocation by Marx is one that should always guide speakers when they address a meeting. How is what they say going to contribute to changing the world?

    First of all, I want to thank my comrades in the German section of the International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) for inviting me to lecture this evening at Humboldt University. I understand that they encountered certain problems in establishing the topic of this lecture, and they were informed that the title of my lecture could not include a reference to the ongoing genocide by the Israeli government in Gaza. Well, they have observed this rule and there is nothing in the title which references this immensely significant event. This obvious restriction on free speech is part of the efforts of the German government, the media and subservient academic institutions to forbid and discredit opposition to the crimes being carried out by the Netanyahu government.

    Nevertheless, now that we have observed the restriction on the title of the lecture, I will proceed to speak about the events in Gaza. Is it possible not to?

    During the last two months, the world has been witnessing the Israeli government wage a war of staggering brutality against a defenseless population. The death toll is approaching, and may exceed, 20,000. More than half of those killed are women and children. The total number of casualties is a multiple of that number. During the first six weeks of this war, Israel dropped 22,000 bombs, supplied by the United States, on Gaza. That was just in the first six weeks; a substantial period of time has passed since then. To have some sense of the scale of the assault, bear in mind that the total size of Gaza is 365 square kilometers, which is less than half the area of Berlin (891.3 square kilometers).
    Smoke rises following an Israeli bombardment in the Gaza Strip, as seen from southern Israel, Saturday, December 16, 2023. [AP Photo/Ariel Schalit]

    No section of Gaza and no segment of the Gazan population is being spared by the Israeli military forces. Hospitals, schools, libraries, refugee camps and other public buildings are being bombed. Journalists, doctors, teachers, writers and artists are being deliberately targeted. The murder of the poet Refaat Al-Ar’eer is only the most prominent of the assassinations being carried out at the instructions of the Israeli government.

    This slaughter must be stopped and all those responsible for the crimes that are being committed against the Gazan population, and against all the Palestinian people living under occupation, must be held fully responsible, in accordance with the principles established at the Nuremberg Trials in 1945-46. And if I had any say in the matter, the same penalties would be applied.

    The restriction placed on the title of my lecture contains an element of irony. It is almost exactly one decade ago, in February 2014, that I was physically barred by security guards, summoned by Professor of History Jörg Baberowski, here at Humboldt, from attending a seminar that he had organized to discuss a new biography of Leon Trotsky by Professor Robert Service of Oxford University. In his announcement of the public seminar, it was stated that Service would answer questions from the attendees.
    Baberowski (in green jacket) and his security detail bar David North from entering the seminar in 2014

    Service’s biography was a shameless exercise in historical falsification. Its slanders against Trotsky were so blatant as to evoke a public protest from leading German historians, which resulted in a one-year delay in the release of the biography’s German-language edition.

    Among my objections to Service’s biography, which were detailed in several review essays, was the British historian’s explicit use of stereotypical antisemitic tropes in his denunciation of Trotsky. They included, among many other things, references to the shape of Trotsky’s nose and the changing of his actual Russian first name from “Lev” to “Leiba,” a Yiddish variant of the name used exclusively by antisemitic enemies of the Jewish-born Trotsky.

    As was soon to emerge, the alliance of Professors Baberowski and Service was based on a shared anti-communist political agenda. On the very day that I was barred from the Humboldt seminar, a new issue of Der Spiegel was published featuring a lengthy essay justifying Nazi crimes by arguing that Hitler’s policies were a legitimate response to the “barbarism” of the Bolshevik Revolution.

    Among those who were interviewed by Der Spiegel was Baberowski, who stated: “Hitler was not cruel. He didn’t like to hear of the extermination of the Jews at his table.” Baberowski went on to defend the pro-Nazi views of the now deceased Professor Ernst Nolte, who was at that time Germany’s leading Hitler apologist.

    In the face of the outrage among Humboldt students that followed the publication of Der Spiegel’ s essay, the administration of Humboldt University and the media stood behind Baberowski. This did not change even after a legal ruling by a German court that Baberowski can be referred to as a right-wing extremist. Baberowski enjoyed and continues to enjoy unlimited backing from Humboldt, which enabled him to appoint to the teaching staff of the Department of Eastern European Studies a certain Fabian Thunemann, whose curriculum vitae prior to his Humboldt appointment included participation in a neo-Nazi demonstration protesting the exposure of atrocities committed by the Wehrmacht during World War II.

    Ten years ago, I was barred from attending a seminar at Humboldt because I intended to challenge Service’s falsifications and his use of antisemitic slurs. Now the university, posturing as an irreconcilable opponent of antisemitism, forbids the inclusion of a reference to the Gaza genocide in the name of fighting antisemitism.

    I recall this incident from the not-so-distant past because it exemplifies the cynicism, hypocrisy, demagogy and unrestrained lying that drives the campaign to discredit opposition to Israel’s onslaught against Gaza as “antisemitic.” The use of this slur has become a critical weapon in the efforts of Israel and its imperialist accomplices to intimidate and isolate all those who are protesting the genocide of Palestinians.

    Suddenly, and from so many surprising quarters, warriors against antisemitism have emerged. Last week, in the United States, university presidents were summoned to Washington D.C. and questioned on their failure to suppress allegedly antisemitic protests on American college campuses. Leading the inquisitorial questioning was Congresswoman Elise Stefanik, a Republican from a district in New York State. She demanded to know why the presidents of the University of Pennsylvania, Harvard, the Massachusetts Institute of Technology and other major universities were tolerating calls for “genocide”—which the congresswoman identifies as any student protest that demands an end to the apartheid regime that deprives Palestinians of their democratic rights.
    Rep. Elise Stefanik, an advocate of the fascist “Great Replacement Theory” and supporter of the January 6 insurrection, is a leading proponent of the claim that “Anti-Zionism is antisemitism.” [AP Photo/Mark Schiefelbein]

    But what are Ms. Stefanik’s credentials as a fighter against antisemitism? She is a well-known advocate of what is known as the “Great Replacement Theory,” which claims that Jews are planning the elimination of white Christians in a plot to take over the world. In other words, she is an out-and-out antisemite, in the most classical definition of the term.

    The alliance of forces from the extreme right with the Israeli regime is an international political phenomenon. As you know, the Alternative für Deutschland (AfD), one of whose leaders dismissed the Holocaust as nothing more than a piece of “birdshit” in history, has joined the crusade against antisemitism. And, no doubt, were he still alive, the Führer would join it.

    Last December, a delegation from the Ukrainian Azov Battalion, many of whose members tattoo themselves with Nazi symbols, visited Israel to express its solidarity with the Netanyahu regime. These are not merely isolated and bizarre distortions of what is otherwise a legitimate effort to combat antisemitism. Rather, the entire campaign is based on the falsification of the historical origins and political function of antisemitism. The current campaign exemplifies a process which might be called “semantic inversion,” in which a word is utilized in a manner and within a context that is the exact opposite of its real and long-accepted meaning.

    Through sheer force of repetition, amplified by all the powers at the disposal of the state and the corporate media, the meaning of a term is fundamentally altered. The intended outcome of the falsification is the degrading of popular consciousness and its ability to understand reality.

    A significant example of how the term “antisemitism” is being used to falsify history, distort political reality and disorient popular consciousness is to be found in the recent speech by the silver-tongued Robert Habeck, the vice-chancellor in the present German coalition government. In a key passage, this political Tartuffe stated:

    However, I am also concerned about antisemitism in parts of the political left and unfortunately also among young activists. Anti-colonialism must not lead to antisemitism.

    Can anyone even begin to explain how anti-colonialism would acquire an antisemitic character? He goes on to say:

    In this respect, this part of the political left should examine its arguments and distrust the great resistance narrative.

    I’ll read this in German so that everyone can get the full weight of it:

    Sorge macht mir aber auch der Antisemitismus in Teilen der politischen linken und zwar leider auch bei jungen Aktivistinnen und Aktivisten. Anti-Kolonialismus darf nicht zu Antisemitismus führen.

    Insofern sollte dieser Teil der politischen Linken seine Argumente prüfen und der großen Widerstand Erzählung mistrauen.

    Revealed in this passage is the central purpose of the application of semantic inversion to the word antisemitism. A phenomenon historically associated with the political right is transformed into a central attribute of the political left. The reactionary purpose of this process of falsification was demonstrated in the destruction of Jeremy Corbyn in Britain. I am hardly an admirer of Mr. Corbyn, whose most conspicuous political trait is the absence of a backbone. But for all his opportunist sins, the allegation of antisemitism against Corbyn and his supporters in the British Labour Party is a vicious smear, concocted by his right-wing opponents to destroy him politically.

    Another and even filthier example of the use of the slur is the vicious witch-hunt of Roger Waters. An artist who has devoted his life and art to the defense of human rights is being hounded in an internationally orchestrated campaign to label him an antisemite. Here in Germany, in Frankfurt and Berlin, attempts were made to have his concerts canceled. And what is the motivation for his persecution? Roger Waters defends the basic democratic rights of Palestinians and speaks out against their oppression.

    The complete separation of the term “antisemitism” from its actual historical and political meaning is fully achieved in its use against those who are Jewish who have protested in their thousands against the criminal policies of the Israeli regime. A particularly vile phrase is used against them: “self-hating Jews.” The gist of this insult is that opposition by those who are Jewish to Israeli policies, and to the entire Zionist project, can only be explained as the manifestation of some sort of psychological problem, a pathological rejection of one’s own identity.

    This diagnosis proceeds from the complete dissolution of Judaism as a specific religious identity into the Israeli state and the nationalist ideology of Zionism. An individual’s religious affiliation—which may, in the life of one or another Jewish person, be of limited or even no special importance—is endowed with a vast metaphysical significance.

    This ideological concoction is based not on history, but on biblical mythology. Indeed, the legitimacy of the Zionist project proceeds from the claim that the creation of Israel just 75 years ago marked the so-called “return” of the Jewish people after 2,000 years of exile to their ancestral home “promised” to them by God.

    This mythological nonsense has no basis in historical reality. More than 350 years have passed since Spinoza demolished, in his Theological-Political Treatise, the claim that the Pentateuch was dictated by God to Moses. The Bible was the work of many authors. As the historian Steven Nadler, an authority on Spinoza, has explained:

    Spinoza denies that Moses wrote all, or even most, of the Torah. The references in the Pentateuch to Moses in the third person; the narration of his death; and the fact that some places are called by names that they did not bear in the time of Moses all “make it clear beyond a shadow of doubt” that the writings commonly referred to as “the Five Books of Moses” were, in fact, written by someone who lived many generations after Moses.

    Proceeding from his repudiation of the authority of the Bible, Spinoza further enraged the elders of Amsterdam and provoked his excommunication by denying the claim—which was central to Judaism as a religion and Zionism as a political ideology—that Jews are a “chosen people.” As Nadler writes:

    If the origins and authority of Scripture are now suspect, then so must its grand claims about the “vocation” of the Hebrews. It is “childish,” Spinoza insists, for anyone to base their happiness on the uniqueness of their gifts; in the case of the Jews, it would be the uniqueness of their being chosen among all people. The ancient Hebrews, in fact, did not surpass other nations in their wisdom or in their proximity to God. They were neither intellectually nor morally superior to other peoples.

    Spinoza’s apostasy was informed by the rapid advance of science in the 17th century and rooted in philosophical materialism, and cleared the path for the most progressive and radical political tendencies. It brought down upon his head the wrath of the rabbinical enforcers of orthodoxy. The excommunication of Spinoza was proclaimed in language that was without precedent in its harshness. The excommunication read in part:

    Cursed be he by day and cursed be he by night; cursed be he when he lies down and cursed be he when he rises up. Cursed be he when he goes out and cursed be he when he comes in. The Lord will not spare him, but then the anger of the Lord and his jealousy will smoke against that man, and all the curses that are written in this book shall lie upon him, and the Lord shall blot out his name from under heaven.

    “Excommunicated Spinoza,” 1907 painting by Samuel Hirszenberg [Photo: Samuel Hirszenberg]

    Notwithstanding this denunciation, the name of Spinoza could not be blotted out. The influence of his heretical conceptions has persisted over centuries, contributing profoundly to the development of Enlightenment thought—including the Jewish Enlightenment known as the Haskalah—and its revolutionary political consequences in the 18th, 19th and even 20th centuries.

    The political theology of contemporary Zionism represents the extreme counterrevolutionary antithesis and repudiation of the progressive, democratic and socialist tradition derived from Spinozist and, later, Marxist thought among generations of Jewish workers and intellectuals. Reinterpreting religious myth in the spirit of extreme national chauvinism, contemporary Zionist theology imparts to the concept of a “chosen people” a thoroughly racist and fascistic character.

    While it is widely acknowledged that the Israeli government is composed of parties of the extreme right, this political fact is treated as a minor detail that has no particular relation to the events of October 7 and the Israeli state’s response. Virtually no reference is to be found in political coverage of the war to the influence of an apocalyptic “Theology of Revenge,” which explicitly demands the annihilation of all enemies of Israel, on the policies of the Netanyahu government.

    A central figure in the development of the “Theology of Revenge” was the late Meir Kahane. Born in Brooklyn in 1932, his father, Rabbi Charles Kahane, was a friend and associate of Ze’ev Jabotinsky, the leader of an avowedly fascist wing of the Zionist movement. Meir Kahane initially achieved public notoriety in the United States as the founder of the neo-fascist Jewish Defense League. The JDL targeted black organizations in New York, which Kahane denounced as a threat to Jews.

    In 1971, Kahane relocated to Israel and founded the virulently anti-Arab Kach party. His followers in the United States remained active. The Workers League, the predecessor of the Socialist Equality Party in the United States, became a target of the JDL in 1978 when it sought to disrupt through a bomb attack a showing in Los Angeles of the documentary titled The Palestinian, that had been sponsored by the International Committee.
    Meir Kahane in 1984 [Photo: Gotfryd, Bernard]

    Kahane’s role and influence in Israel is analyzed in an essay titled “Meir Kahane and Contemporary Jewish Theology of Revenge.” Published in 2015, its authors are two Israeli scholars, Adam and Gedaliah Afterman. They explain that Kahane’s theology

    centred on the claim that the State of Israel was established by God as an act of revenge against the Gentiles for their persecution of Jews, especially the systematic killing of Jews during the Holocaust.

    Kahane’s Kach party called for the annexation of all territory seized by Israel in the 1967 war and the violent expulsion of the Palestinian population. Kahane was elected to the Israeli parliament, the Knesset, in 1984. The Kach party was banned from running in the 1988 elections, but its influence continued despite Kahane’s assassination during a trip to New York in 1990.

    The Aftermans’ essay summarizes the three fundamental pillars of Kahane’s theory of revenge.

    First:

    The people of Israel are a collective mythical being ontologically rooted in divinity, that together with God faced a mythical enemy from its early days. This mythical enemy, “Amalek,” is embodied in different actual enemies throughout Jewish history, and the various persecutions and ordeals the Jews have suffered throughout history are manifestations of the same mythical struggle. Furthermore, there is an ontological difference between the mythical nation of Israel and the Gentiles, especially Israel’s enemies. The ontological difference between the Jewish and Gentile soul overrides the Jewish principle that all of humanity was created in the image of God. The belief that Gentiles are inferior and embody the demonic powers of history justifies acts of deadly violence and revenge.

    Second:

    …Thus, the argument proceeds, the people of Israel are religiously obliged to use all means possible to take revenge against their mutual enemies and to rehabilitate their mutual pride and status. Whether or not they realize it, the Palestinians and other forces fighting Israel are part of a mythical, religious battle that seeks the destruction of the people of Israel and its God. These factors permit the use of any and all measures to overcome the enemies.

    Third:

    The establishment of the State of Israel in 1948, shortly after the Holocaust, must serve one purpose: to facilitate redemptive revenge against the Gentiles. The establishment of the modern Jewish state in the historical land of Israel is an instrument for activating the redemptive process, rather than a result or a sign of such a process.

    Summing up the three pillars, the Aftermans explain that

    …Kahane argues that carrying out vengeance against the metaphysical enemy “Amalek” (hostile Gentiles) is fundamental to saving God and his people, both of whom almost ceased to exist as a result of the Holocaust. The establishment of the Jewish state, with its institutionalized power and military might, should, in Kahane’s view, be placed at the service of redemption-bound revenge. Kahane goes so far as to justify acts of vengeance even against innocent people by arguing that they belong to the mythical enemy that must be eradicated as a condition for the redemption of Israel and its God. In his view, the loss of innocent lives, if necessary, is a justifiable sacrifice.

    Kahane interpreted the doctrine of the “chosen people” as a comprehensive repudiation of all association with traditional Western values. He wrote in his book, Or Ha’Raayon:

    This is a Jewish state. It bows in front of Judaism and does not contradict it. It acts in accordance with Jewish values and Jewish commandments even if these contradict international law and diplomacy, even if they contrast the normal Western and democratic lifestyle; this is so even if this puts its interests under risk and threatens to isolate it from the civilized gentiles. … The duty of Judaism is to be separate, unique, different and chosen. This is the role of the Jewish people and their instrument, the State … We have no part in the standard values of the nations. Assimilation does not begin with mixed marriages, but in copying and adopting foreign values, alien and non-Jewish concepts and ideas.

    Kahane’s theory of revenge was identified in Hebrew as the concept of what he called Kiddush Hashem. He wrote:

    A Jewish fist in the face of an astonished gentile world that had not seen it for two millennia, this is Kiddush Hashem. Jewish dominion over the Christian holy places while the Church that sucked our blood vomits its rage and frustration, this is Kiddush Hashem.

    Actually, notwithstanding its semi-deranged invocation of a supposedly unique Jewish philosophy, Kahane’s Kiddush Hashem can be described as a Hebrew-language variant of the philosophy of Adolf Hitler’s Mein Kampf, the main difference being that Kahane’s hate-filled and racist diatribe was written in Hebrew from right to left rather than from left to right.

    Kahane’s influence persisted after his assassination in the increasingly right-wing political environment of Israel. On February 25, 1994, one of Kahane’s students, Baruch Goldstein, murdered 29 Palestinians and wounded another 150 in an attack on a Mosque in Hebron. This crime was praised by Kahane’s followers, including the extremely influential Rabbi Yitzchak Ginsburgh, who proclaimed that the mass murder carried out by Goldstein was an act of Kiddush Hashem.

    Now what does this have to do with today? Itamar Ben-Gvir, the leader of the xenophobic Otzmah Yehudet party, is now the Minister of National Security in Netanyahu’s coalition government. He was a member of the Kach party before it was outlawed. He remains an outspoken defender of the fascist theology and politics of Meir Kahane. This past April, Ben-Gvir, flanked by a security detail provided by the office of the prime minister, delivered a speech in which he praised both Kahane and Baruch Goldstein.
    President Joe Biden is greeted by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu after arriving at Ben Gurion International Airport, Wednesday, Oct. 18, 2023, in Tel Aviv. (AP Photo/Evan Vucci)

    The invocation of Kahane’s doctrine of revenge by Israeli leaders has become increasingly common since the war began. Last month, Netanyahu declared in a public speech, “You must remember what Amalek has done to you, says our Holy Bible. And we do remember.” The implications of Netanyahu’s reference to Amalek was made explicit in a statement by Israeli Defense Minister Yoav Gallant: “We are fighting human animals, and we are acting accordingly. We will eliminate everything—they will regret it.” Many statements of an identical character have been made by Israeli leaders since the beginning of the war, and these statements have been actualized in the genocidal actions of the Israeli government and military.

    In the midst of the crimes being committed by the Israeli regime, there is no greater and more insidious lie than the claim that opposition to Zionism is, and must be, antisemitic. This is a lie that is refuted by the long history of pre-1948 opposition to Zionism among countless thousands of Jewish workers and intellectuals, spanning several generations, who rejected the myth-based call for a return to Palestine.

    The opposition to Zionism was expressed with the greatest political clarity by the socialist movement, which identified and denounced the politically reactionary character of the perspective of establishing a Jewish state in Palestine. It was understood that this project was a colonialist enterprise, which could only be achieved in alliance with imperialism and at the expense of the Palestinian Arab population that had lived in the territory for 2,000 years.

    Moreover, in their struggle against traditional religious persecution and the emergence, beginning in the late 19th century, of political antisemitism, the great mass of Jews sought to achieve political and social equality within the countries in which they lived. That was of profound truth especially in Germany. They wished to be part of the mass movement against oppression. For the most politically conscious section of Jewish youth, workers and intellectuals, this striving led to active involvement in the socialist movement.

    The present-day claim that Zionism is the necessary and genuine expression of Jewish identity has no basis in history. Moreover, the persistence of democratic convictions and a sympathy for the oppressed rooted in the experience of antisemitic prejudice and persecution finds expression in the large number of Jewish youth who have been involved in demonstrations opposing the Israeli onslaught against the Gazans.

    Despite all the propaganda, the images of the mass killing of defenseless Palestinians cannot help but evoke historical and familial recollections of the fate of the Jews at the hands of the Nazis. Thus, the war against the Gazan people evokes not only a sense of solidarity with the victims of Israeli atrocities, but also a deep anger against the exploitation of the tragedy of the Holocaust to justify the war.

    Of course, the Zionists and their apologists will claim that all that I have said is simply evidence of my deeply rooted antisemitism, which they claim—as I have already explained—is a prejudice widely held within the socialist movement. The more left an individual, the more emphatic his or her opposition to capitalism and imperialism, the more irreconcilable their opposition to the Jewish state and, therefore, their antisemitism.

    This allegation is as absurd as it is politically reactionary. Having been involved in the socialist movement for more than a half century, I really do not have any personal obligation to answer the claim that I and my comrades in the Trotskyist movement are antisemites. As the saying goes, my record speaks for itself.

    But, unfortunately, that is not generally true. The accusation of antisemitism requires the ignoring and distortion of a given individual’s political record.

    So I will, for the first time, respond to the accusation, by adding to my well-known public political record information relating to my personal background. Now having reached a somewhat more advanced age, just a little more than a year away from what will be my 75th birthday, I think the time has come to do this. I do not do so because it will have any effect on the slanderers, but because there are elements of my personal experience that may resonate with a younger generation and encourage them to intensify their struggle in defense of the Palestinians and against all forms of oppression.

    The dominant factor in the development of all individuals is the social and political environment of their time, conditioned at the most fundamental level by the prevailing socioeconomic structures of the societies into which they were born. The personalities of human beings are shaped by what Marx referred to as “an ensemble of social relations.” But these social relations are refracted through personal experiences, both one’s own and those transmitted through family, friends, teachers, acquaintances, and so on.

    I am a first generation American, born in 1950. The location of my birth—in fact, my existence—was determined by the events that had led to the Second World War, which had ended only four and a half years earlier. Both my parents had fled Europe to escape the Nazi persecution of the Jews. My mother, Beatrice, was born in Wilmersdorf on December 18, 1913—the exact same day Herbert Frahm, aka Willy Brandt, was born. The apartment building in which she was born, located on Konstanzer Strasse, still stands. Her father—my grandfather—occupied a significant position in the cultural life of Berlin. His name was Ignatz Waghalter. Born in Warsaw in 1881 into a very poor family of musicians, Waghalter made his way to Berlin at the age of 17 with the intention of receiving a proper musical education.

    My grandfather was the 15th of 20 children. Of those 20 children, 13 died in childhood, four in one day during the typhus epidemic of 1888. Of the 20 children, seven survived—four boys and three girls. My grandfather, from his earliest years, exhibited immense musical talent. By the age of six, he was already performing in the Warsaw circus. At the age of eight, he wrote and composed a revolutionary anthem that was so popular that a search began by the police to discover the name and identity of the insurrectionary musician. They were quite shocked when they discovered that it was an eight-year-old. The Waghalter family had deep roots in the revolutionary democratic struggle of the Polish people. In fact, I recently discovered in a library a revolutionary march written by my grandfather’s grandfather that had been composed in 1848.

    My grandfather wanted to obtain a genuine education. He didn’t want to be just an itinerant musician, he wanted to go to the musical capital of the world—Berlin—and learn how to become a serious composer. He was smuggled across the border in 1897 without any money. He endured great hardship, but eventually came to the attention of the great violinist and friend of Brahms, Joseph Joachim. Upon the recommendation of Joachim, my grandfather was admitted to the Akademie der Kunste. In 1902, his Sonata for Violin and Piano was awarded the coveted Mendelssohn Prize. Two years later, Ignatz’s younger brother Wladyslaw, who had followed him to Berlin, was awarded the same prize for his achievements as a violinist.

    Following his graduation, Ignatz obtained a post as a conductor at the Komische Oper. An appointment to the Essen Opera house followed several years later. But the decisive turning point in his musical career came in 1912, when he was appointed first conductor at the newly constructed Deutsches Opernhaus on Bismarck Strasse in Charlottenburg, known today as the Deutsche Oper. Of course, the original building was destroyed in the course of the Second World War and rebuilt, though it’s located on the same street today. Wladyslaw Waghalter was appointed concertmaster of the new opera house, which opened on November 7, 1912 with a performance of Beethoven’s Fidelio. Despite vocal opposition from antisemites and numerous death threats, Ignatz Waghalter conducted the premier performance.

    For the next 10 years, my grandfather maintained his position as first conductor at the Deutsches Opernhaus. Three of his operas, Mandragola, Jugend and Sataniel, had their premier at the opera house. Waghalter was known for his championing of the operas of Giacomo Puccini, whose music had been previously dismissed by a musical establishment obsessed with Richard Wagner. Waghalter conducted the German premier of Puccini’s La Fanciulla del West [Das Mädchen aus dem goldenen Westen] in March 1913, with Puccini in attendance. It was a triumph that established Puccini’s reputation as a great master in Germany.

    Throughout his lengthy tenure at the Deutsches Opernhaus, Waghalter had to contend with both anti-Polish and antisemitic prejudice. Though he himself did not observe any religious rituals or attend synagogue, Waghalter refused—in contrast to many other Jewish-born conductors—to convert to Christianity. The thought of changing one’s religion for the purpose of advancing one’s career, thereby adapting to antisemitic prejudice, was abhorrent to him.

    In 1914, upon the outbreak of World War I, Waghalter was forbidden to conduct because he had been born in the Russian Empire, with which Imperial Germany was at war. Protests by the opera-loving public of Charlottenburg led to his reinstatement.

    Waghalter remained at the Deutsches Opernhaus until 1923, when it went bankrupt in the midst of the catastrophic inflationary crisis. He spent a year in the United States as head of the New York State Symphony Orchestra. He then returned to Germany, where he was appointed musical director of the film company, Ufa. But he was unable to return to the Städtische Oper, as the reorganized and reopened Deutsches Opernhaus was then known.

    The coming to power of Hitler effectively ended his career, and that of his brother, as musicians in Germany. My mother, not yet 20, had a premonition that the Third Reich would cost Jews not only their careers, but also their lives. Beatrice urged her parents to leave Germany before it became impossible to escape. They followed her advice and left Germany, traveling first to Czechoslovakia and then to Austria.

    My mother, a highly gifted musician, remained in Germany. She joined the Jüdische Kultur Bund, where she performed as a singer at private homes of Jews throughout Germany. In 1937, she obtained a visa to enter the United States. She managed to secure entry visas for her parents. My grandparents arrived in New York in May 1937. Within days of arriving, Ignatz initiated a project of historic significance, the creation of the first classical music orchestra composed of African American musicians.

    This radical project encountered bitter opposition in the racist environment of the time. Waghalter frequently invited black musicians to rehearse at his apartment. This resulted in the circulation of a petition, signed by virtually all the white residents of the apartment building, demanding Waghalter’s eviction if he continued this practice.

    My grandfather was interviewed by the African American newspaper of Baltimore. He expressed the convictions that had inspired his creation of the symphony orchestra, stating, “Music, the strongest citadel of universal democracy, knows neither color, creed nor nationality.”

    Despite Waghalter’s immense efforts, the reactionary environment made it impossible to sustain the orchestra. During the final decade of his life, Waghalter became increasingly isolated. He lost contact with his family. Only after the war did he learn that his brother Wladyslaw—who had not been able to leave Germany—died suddenly in 1940 after a visit to Gestapo headquarters. His wife and one daughter perished in Auschwitz in 1943. In fact, on Brandenburgerstrasse 49, the location and address of my great uncle Wladyslaw, you can see Stolpersteine in which the life and death of Wladyslaw and his family are memorialized.

    Fortunately, one daughter of Wladyslaw, Yolanda, managed to escape. She made it to South America, lived in Peru, where she became first violinist in the Lima Symphony Orchestra, and her son Carlos, my second cousin, now lives in New Orleans, and we have been close friends for most of our adult lives. Ignatz’s brother Joseph died in the Warsaw Ghetto. Two of the three sisters also perished in Poland. Only his oldest brother, the great Polish cellist Henryk Waghalter, managed to survive the war. My grandfather died suddenly in New York at the age of 68 in April 1949.

    During his brief exile in Czechoslovakia in 1935-36, my grandfather wrote a brief memoir, which concludes with a statement of his ideals as an artist. He recognized that the Nazis represented a mortal threat to the Jews, but he expressed the conviction that the criminals of the Third Reich would not emerge victorious over the ethical and moral commitment of the Jewish people to justice. Waghalter acknowledged that he did not yet know where he would be able to find refuge. And so he ended his memoir with the words:

    Wherever it may be, I wish to serve art and humanity in accordance with the words of Moses, “You were freed from slavery in order to serve your brothers.”

    Clearly, my grandfather’s conception of Jewish ethics was very different from that which prevails in the Netanyahu government and the present-day Zionist state. He would be appalled and horrified if he knew what was being done in the name of the Jewish people. There could be no greater slander, no greater gift to the real antisemites, than to associate the Jewish people with the crimes that are being presently committed each day against the oppressed Palestinian people.

    The story of my grandfather’s life and its relation to the catastrophe that had overwhelmed European Jewry was a constant topic of discussion in my childhood home. My grandmother, Ignatz’s widow, whom we called Omi, lived with us. I spent countless hours in her room, where she told me of life in Berlin, the friendships with so many great artists, being pinched on her backside by Giacomo Puccini, all the friends she knew, the writers, and even scientists, including Albert Einstein, who frequently visited the apartment on Konstanzerstrasse, where he enjoyed playing his violin as part of a string quartet. The apartment residents did not object.

    The stories of my grandmother were supplemented by those told by my mother, who had enjoyed an especially close relationship with her father. Most of the stories were told in German, which enjoyed equal status with English in our home.

    At least on the street where I lived, this was not unusual. Many of our neighbors were refugees: Dr. Jakobius, Frau London, Frau Spitzer, Frau Rehfisch, Walter and Uschi Bergen, Dr. Hartmann and Dr. Gutfeld. There were others whose names I do not remember, but it was as if a substantial portion of Charlottenburg had been reassembled in a New York City suburb. And then there were the many friends who lived in other parts of the city but were frequent vistors: Greta Westman, Dela Schleger and Kurt Stern.

    So many of the discussions describing life in Berlin led to the phrase: “Und dann kam Hitler.” Then came Hitler. That was the event that changed everything. And this, in my young mind, led to so many questions. “How did Hitler come?” “Why did Hitler come?” “Did anyone, before 1933, see him coming?” “When did my grandparents and mother first hear of Hitler and realize that he might come?” And, finally, the most important question of all, “Why didn’t people stop Hitler from coming?”

    This was a question for which no one I knew had any fully formed and convincing answers. But there were certain elements of the answers that I received at home that were helpful. First, the Nazis were clearly identified as a right-wing movement. The dividing line, therefore, in my family between good and evil had not been between German and Jew, but between left and right. This division, my mother insisted, existed not only in Germany, but throughout the world, and, of course, within the United States. She would occasionally look at some American politicians and she would say, “Ich traue nicht dieser Bande” (“I don’t trust this gang.”)

    My mother was especially emphatic on this point. She hated fascism. When she noticed or encountered certain exceptionally objectionable social and political attitudes, she was inclined to describe the offending individual as “ein echter Fascist,” a real fascist.

    She was certainly aware of the existence of antisemitism in Germany prior to Hitler. She encountered such tendencies even before Hitler began to come, among teachers at her school. But she often made the point about these tendencies, that she would never have believed, and did not believe, that they would develop inevitably into mass murder. She did not believe in such an inevitability. Moreover, she never expressed a trace of hatred or bitterness towards Germans. She was proud that her command of the German language had not diminished even 60 years after her flight from Germany.

    It would take many years before I could find a politically convincing answer that explained how fascism had come to power in Germany. Like many of my generation, I passed through the experience of the Civil Rights movement, the ghetto uprisings and the Vietnam War. The explosive events of the 1960s stimulated my study of history, and encouraged the tendency to situate contemporary events in a broader temporal framework. Moreover, anger over the never-ending Vietnam War and steadily increasingly disillusionment with the Democratic Party and American liberalism impelled me further toward socialism. This process led finally toward my initial discovery, in the autumn of 1969, of the writings of Leon Trotsky.

    I immersed myself in the study of his available writings: his monumental History of the Russian Revolution, his autobiography My Life, The New Course, Lessons of October, and The Revolution Betrayed. All of these works served as the foundation of my decision to join the Trotskyist movement. But the volume that had the greatest impact upon me was a collection of Trotsky’s writings devoted to the struggle against the rise of the Nazis to power between 1930 and 1933.

    During those critical years, Trotsky lived in exile on the island of Prinkipo, off the coast of Istanbul. He had been exiled there by the Stalinist regime. Nearly 2,000 miles away from Germany, he followed the events that were unfolding. His articles, the warnings he made of the danger posed by Hitler and the Nazi party, are unequalled in political literature.
    Leon Trotsky at his desk in Prinkipo

    Trotsky not only explained the nature of fascism—its class basis and essential function as an instrument of political terror against the socialist and working class movement—but he also explained how the Nazis could be defeated. He exposed the policies of the Stalinist Communist Party, of the so-called Third Period, which declared that Social Democracy and fascism were identical. He countered this bankrupt ultra-left policy with a call for a united front of all the working class parties to defeat the Nazi threat. His warnings were ignored. Stalinism, as well as the betrayals of Social Democracy, made possible the victory of the Nazis.

    But Hitler’s rise to power and the ensuing catastrophe of World War II and the Holocaust were not inevitable. They were the outcome of the political betrayals of the reformist and Stalinist leaderships of the working class. To understand that, to understand what fascism was—and, when I think back on it, realizing that I was growing up only a few decades after this all had happened—had upon me a profound effect. Realizing that there must never again be fascism, and coming to understand that it was possible to defeat this political horror, one was obligated to become active in the socialist movement, and particularly in that political organization which had correctly analyzed and provided an answer to the greatest threat that humanity confronted.

    Trotsky rooted the rise of fascism not in the German psyche, but in the historical crisis of capitalism and the nation-state system. Hitler and the fascist regime represented, in the final analysis, the desperate attempt of German capitalism to find a solution, through war and mass murder, to the restraints imposed upon it by the existing nation-state system. It was compelled to “reorganize Europe.” But this was not an exclusively German problem. The crisis imposed upon American imperialism an even greater challenge, in which it is engaged today: the task of reorganizing the world.

    In subsequent writings, written after Hitler had come to power, Trotsky warned that fascism and the outbreak of World War II would confront European Jewry with the danger of extermination. The danger, he wrote, could not be averted by Zionism, which advanced a national solution to a problem rooted in the global contradictions of the capitalist system.

    Following the victory of the Nazis, Trotsky insisted that the fate of the Jews was more than ever bound up with the fate of socialism. He wrote, in a letter dated January 28, 1934:

    The entire Jewish historical fate being what it is, the Jewish question is an international one. It cannot be solved through “socialism in a separate country.” Under the circumstances of the present vile and detestable anti-Semitic persecutions and pogroms, the Jewish workers can and should derive revolutionary pride from the knowledge that the fate of the Jewish people can only be solved through the full and final victory of the proletariat.

    This perspective has been vindicated by history. Those who claim that the founding of Israel was a political triumph have a peculiar idea of what a political triumph consists of. The creation of a state that is founded on the blatant theft of other people’s land, that denies on a purely racialist basis the basic democratic rights that should be afforded to all citizens, that sanctifies hate and revenge as a basis of state policy, that systematically conditions its own citizens to kill and torment the people it has stolen from, and which has turned the country into the most hated in the world—this can hardly be described as a “political triumph.” It is a political degradation.

    The ongoing war, for all its horrors, has made one significant political contribution. It has awakened the youth. It has opened the eyes of the world. It has exposed the Zionist regime and its imperialist accomplices for the criminals they are. It has set into motion a tidal wave of outrage that is sweeping across the world and will sweep across those responsible for this genocide.

    But the great challenge that confronts our movement is to imbue the outrage with a revolutionary socialist program that can unify the global working class in a common struggle against imperialist barbarism. Our movement and only our movement is equipped to meet this challenge. It embodies a vast political history and a vast political experience that spans now an entire century. There is no other party which can bring to bear, in a crisis such as that which we now face, an understanding of its dynamic and a perspective to intervene in the situation and change it in the interests of the working class.

    So while this lecture was not a formal report on the centenary of Trotskyism, apart from present day events, I hope that it has contributed to your understanding of what the Trotskyist movement is and its relationship to the present-day struggles which we confront.

    #Pologme #USA #Israël #Palestine #Allemagne #Berlin #Charlottenburg #Konstanzer_Straße #Bismarckstraße #opéra #musique #nazis #antisemitisme #sionisme #fascisme

  • United Nations reports Israeli forces are carrying out mass summary executions in Gaza - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/21/akcl-d21.html
    https://www.wsws.org/asset/e428c09a-d67d-4073-9ff0-28d0f33a4f08?rendition=1600x900

    Même aux Nations unies, on parle de plus en plus d’exécutions sommaires...

    On Wednesday, the United Nations Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR) published a report alleging that Israeli forces carried out a mass execution of civilians in northern Gaza Tuesday, separating 11 men from their families and summarily shooting them.

    This report and a similar allegation by the Euro-Med Human Rights Monitor imply that Israel has moved from murdering civilians through bombing to mass executions.

    In its report, the OHCHR in the Occupied Palestinian Territories reports that it “has received disturbing information alleging that Israel Defense Forces (IDF) summarily killed at least 11 unarmed Palestinian men in front of their family members in Al Remal neighbourhood, Gaza City, which raises alarm about the possible commission of a war crime.”

    The UN wrote, “On 19 December 2023, between 2000 and 2300 hours, IDF reportedly surrounded and raided Al Awda building, also known as the ‘Annan building’, in Al Remal neighborhood, Gaza City, where three related families were sheltering in addition to Annan family.”

    The UN added, “While in control of the building and the civilians sheltering there, the IDF allegedly separated the men from the women and children, and then shot and killed at least 11 of the men, mostly aged in their late 20’s and early 30’s, in front of their family members.” The UN continued, “The IDF then allegedly ordered the women and children into a room, and either shot at them or threw a grenade into the room, reportedly seriously injuring some of them, including an infant and a child. OHCHR has confirmed the killings at Al Awda building.”
    An appeal from David North: Donate to the WSWS today

    Watch the video message from WSWS International Editorial Board Chairman David North.
    Donate today

    The UN statement corresponds to a report published earlier by Euro-Med, which states, “Israeli army forces have carried out field executions against civilians during raids on Palestinian homes in the Gaza Strip, according to shocking testimonies received by the Euro-Med Human Rights Monitor.”

    It continued, “According to preliminary information received by Euro-Med Monitor, 13 members of the Annan family and their displaced in-laws, the Al-Ashi and Al-Sharafa families, were killed by Israeli gunfire, while other members of the families were seriously wounded and are currently in critical condition.”

    A witness told the Euro-Med monitor, “Thirteen persons were shot dead and several more were critically injured. The Israeli soldiers later threw shells at the women, who were being held in one of the rooms.” Euro-Med Monitor also recorded a rise in field executions following reports of attacks on Israeli military vehicles by Palestinian factions. This suggests that the crimes being reported are part of Israel’s unlawful retaliatory policy against Palestinian civilians, which is in violation of international humanitarian law.

  • Ruf nach Freiheit für Palästina wird als Straftat verfolgt
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/11/15/rive-n15.html


    Nancy Faeser veut te faire emprisonner si tu appelles à la libération de la Palestine.

    On trouve toutes les informations de l’article suivant dans les grands medias « officiels » allemands aussi. Pourtant la quasi totalité de la presse, les chaînes de radios et de télévision de langue allemande nient la conclusion à tirer à partir des faits. C’est comme si je vous disait qu’il fallait appeller une colombe cet oiseau à la tête de canard qui fait coin-coin comme un canard et nage comme un canard.

    Pour la ministre de l’intérieur d’Allemagne un appel á la liberté est un crime. La qualité du novlang officiel vient de franchir un seuil inconnu jusqu’alors. En nous faisant avaler son crime contre la libre expression la ministre nous prépare à d’autres guerres impérialistes et génocidaires. Son gouvernement se montre en bon complice de ses alliés dépourvus de scrupules humanitaires.

    Ce n’est pas un événement isolé qui me fait arriver à ces conclusions. Pour décrire la situation politique en Allemagne nous disposons de nombreux éléments :

    – On réduit le niveau des salaires et retraites au point où la majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté officiel.

    – On tient à l’écart des sources d’informations dissédentes la plupart des habitants du pays.

    – On persécute systématiquement les médias dissédents quand ils risquent de contribuer aux mouvements populaires contestataires.

    – On réduit le rôle de l’assemblée nationale à l’acclamation de textes de lois écrits par les groupes de puissants capitalistes. L’opposition de gauche denonce cette pratique mais sans succès.

    – On introduit des lois et structures de répression capables de mater toute expression de désaccord populaire. Les mesures anti-covid y ont largement contribué.

    – On conserve l’état de droit mais on le transforme en chimère par la réduction radicale du nombre de fonctionnaires chargés de la protection des citoyens contre l’exploitation, le crime et contre la fraude fiscale.

    - On impose la surveillance de la population en s’associant à un front unique de géants du numérique et de services secrets de pays étrangers.

    – On autorise la détention administrative des citoyens pour une durée maximale entre cinq jours et plusieurs semaines. Il suffit pour cela que la police soupçonne une personne de vouloir participer à des actes de contestation publique.

    – On dénonce les pacifistes comme meurtriers et ennemis de la liberte. On a testé l’efficacité de ce type d’argument fallacieux en en déclarant coupables de l’épidémie du covid les personnes non vaccinées.

    – On prétend voulour resoudre le problème de l’immigration par la surveillance et la fermeture de frontières au lieu de créer des conditions d’acceuil permettant aux nouveaux arrivants de contribuer au bien aller de tous. On abuse des immigrés en se servant d’eux comme briseurs de grève et travailleurs clandestins.

    – La ministre de l’intérieur décrète que tu te rendras directement à la case prison quand tu te prononceras pour la liberaration d’une région du monde gouvernée par des extrémistes génocidaires.

    – La ministre des affaires étrangères déclare devant les caméras de télévision qu’elle soutiendra l’armée en guerre d’un pays étranger contre la volonté de ses propres électeurs (le peuple).

    – Le ministre de « défense » s’engagé à améliorer l’état des forces armées jusqu’à ce quelles soient prêtes mener des guerres (Il a utilisé l’expression de l’époque de l’empire allemand et des nazis « kriegstüchtig ».)

    – On emprunte des centaines de milliards aux banques pour les dépenses militaires pendant qu’on réduit la valeur effective du budget de l’éducation et du social.

    Cette liste n’est pas complète mais suffisamment étoffée pour servir de base pour des analyses plus approfondies. Bien entendu le contexte de chaque élément est complexe et sujet à discussion. Pourtant j’y découvre beucoup de signes typiques pour la préparation d’un pays et de sa population à une guerre dans l’intérêt de la classe dominante.

    Si on veut continuer à vivre dans une zone hors guerre il faudra s’organiser pour freiner le projet meurtrier des puissants.

    Die Verbreitung der Parole „From the river to the sea, Palestine will be free” wird in Deutschland ab sofort als Straftat verfolgt, die mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder mit Geldstrafe geahndet wird. Der Müchner Oberstaatsanwalt Andreas Franck, der auch Antisemitismusbeauftragter der bayrischen Justiz ist, hat bereits angekündigt, die Parole genauso zu verfolgen wie verbotene Nazi-Sprüche und Symbole.

    Als juristische Grundlage dient das Verbot der Hamas, das Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) am 2. November erlassen hat. Die Hamas galt zwar schon bisher als illegale terroristische Vereinigung, doch nun hat Faeser noch einmal eigens ein Vereinsverbot ausgesprochen, obwohl Hamas in Deutschland offiziell gar keine Organisation hat.
    Palästina-Demonstration am 4. November 2023 in Berlin

    In der fünfseitigen, im Bundesanzeiger veröffentlichten Verbotsverfügung werden „Kennzeichen“ der Hamas aufgelistet, deren öffentliche Verwendung verboten ist. Auf der Liste steht auch „die Parole ‚Vom Fluss bis zum Meer‘ (auf Deutsch oder in anderen Sprachen)“. Damit, so Oberstaatsanwalt Franck, könne der Satz gestützt auf Paragraph 86a Strafgesetzbuch, „Verwenden von Kennzeichen verfassungswidriger und terroristischer Organisationen“, bestraft werden.

    Bislang hatten deutsche Staatsanwaltschaften den Satz als legitim gewertet. Er sei grundsätzlich von der Meinungsfreiheit gedeckt, hatten die Staatsanwaltschaften in Berlin, München und anderen Städten erklärt, wie die Süddeutsche Zeitung berichtet. Wer sich wünsche, dass Palästina „frei“ sei, rufe nicht dringend zur Gewalt auf, sondern könne auch eine friedliche Änderung des Status quo meinen. Das Verwaltungsgericht Berlin hatte erst im August entschieden, dass die Parole für sich genommen nicht strafbar sei.

    Doch mit der Verbotsverfügung haben sich die juristischen Voraussetzungen geändert. Statt als „Volksverhetzung“, was eindeutige Anstachelung zu Gewalt voraussetzt, kann die Verwendung der Parole nun allein aus dem Grund bestraft werden, dass die Innenministerin sie zum „Kennzeichen“ einer verbotenen Organisation erklärt hat.

    In Wirklichkeit handelt es sich um einen willkürlichen Akt der Zensur und der Unterdrückung des Grundrechts auf Meinungsfreiheit.

    In den vergangenen Wochen sind weltweit Millionen Menschen aller Religionen und Nationalitäten, darunter auch Israelis und viele Juden, auf die Straße gegangen und haben gegen das israelische Massaker in Gaza protestiert. Darauf reagieren die Regierungen, die die israelischen Verbrechen unterstützen, mit Zensur, Einschüchterung und Unterdrückung.

    In Deutschland werden friedliche Demonstrationen von den Medien als „antisemitisch“ verleumdet und von der Polizei reihenweise verboten oder mit strengen Auflagen versehen. Große Polizeiaufgebote schüchtern die Demonstrationsteilnehmer ein, zensieren jedes gesprochene und geschriebene Wort, nehmen Teilnehmer reihenweise fest und beschlagnahmen Flugblätter und Transparente.

    Die Kriminalisierung des Rufs nach Freiheit für Palästina ist eine weitere Stufe in dieser Repressionsspirale. Dabei ist die Behauptung, der Ruf „from the river to the sea“ sei ein „Kennzeichen“ der Hamas, schlicht gelogen.

    Die Wurzeln der Parole gehen mindestens bis zur Gründung der Palästinensischen Befreiungsorganisation PLO im Jahr 1964 zurück. In der Palästinensischen Nationalcharta wurde Palästina als das historische britische Mandatsgebiet von 1947 definiert, das vom Fluss Jordan bis zum Mittelmeer reichte. Ausdrücklich wurde zwischen Juden als Religionsgruppe und dem Zionismus als „rassistische“ und „mit dem internationalen Imperialismus“ verbundene „politische Bewegung“ unterschieden. Die Charta erklärte zudem ausdrücklich, dass auch Juden Palästinenser sein können.

    Als Ziel der Palästinenser galt traditionell ein säkulares, demokratisches Palästina ohne Besatzung und Diskriminierung. So erklärte die Fatah von Jassir Arafat, die lange Zeit größte und dominierende Fraktion innerhalb der PLO, im Jahr 1969: „Die Fatah, die Nationale Befreiungsbewegung Palästinas, verkündet feierlich, dass das Endziel ihres Kampfes die Wiederherstellung eines unabhängigen, demokratischen Staates Palästina ist, in dem alle Bürger unabhängig von ihrer Religion die gleichen Rechte genießen werden.“

    Die Hamas entstand dagegen erst 1987 als palästinensischer Zweig der Muslimbruderschaft. In ihrer revidierten Charta von 2017 bekennt sie sich ebenfalls zu einem Palästina „vom Fluss Jordan bis zum Mittelmeer“. Damit hat sie nichts Neues erfunden, sondern lediglich eine jahrzehntelange Orientierung palästinensischer Organisationen übernommen.

    In der Charta der Hamas von 1988 war die Formulierung noch nicht aufgetaucht. Anders als in dieser ersten Charta unterscheidet in der drei Jahrzehnte später entstandenen Fassung auch die Hamas zwischen Judentum und Zionismus. Es heißt dort: „Die Hamas bekräftigt, dass ihr Konflikt mit dem zionistischen Projekt und nicht mit den Juden aufgrund ihrer Religion besteht.“

    Auch in der israelischen Politik gab es schon lange vor Gründung der Hamas immer wieder Bezüge auf die Formel „vom Fluss bis zum Meer“. Anders als in der Interpretation der PLO war damit allerdings kein säkularer, demokratischer Staat gemeint, sondern „Eretz Israel“, ein Staat unter jüdischer Vorherrschaft.

    Die heute regierende Likud-Partei von Premierminister Benjamin Netanjahu wurde ausdrücklich auf dieser Grundlage gegründet. Es heißt in ihrer ursprünglichen Plattform von 1977: „Das Recht des jüdischen Volkes auf das Land Israel ist ewig und unbestreitbar und ist mit dem Recht auf Sicherheit und Frieden verbunden; daher werden Judäa und Samaria keiner ausländischen Verwaltung übergeben; zwischen dem Meer und dem Jordan wird es nur israelische Souveränität geben.“

    Der heutige Finanzminister Bezalel Smotrich von der Partei „Religiöser Zionismus“, dem auch weitgehend die Siedlungen im Westjordanland unterstehen, hat für einen rechten israelischen Thinktank 2017 einen Aufsatz mit dem Titel „Israel’s decisive Plan“ verfasst, in dem es heißt: „Wir werden deutlich machen, dass unser nationales Streben nach einem jüdischen Staat vom Fluss bis zum Meer eine vollendete Tatsache ist, eine Tatsache, die nicht diskutiert oder verhandelt werden kann.“

    Die Anhänger vom Netanjahu und Smotrich in Deutschland müssen allerdings nicht fürchten, dass sie deshalb Besuch von der Staatsanwaltschaft bekommen. Mit einer israelischen Regierung, die die Politik, die Palästinenser zu töten und zu vertreiben, gerade mit mörderischer Gewalt in die Praxis umsetzt, erklärt die Bundesregierung ihre volle Solidarität und unterstützt sie dabei auch militärisch. Wer dagegen dafür protestiert, dass es „zwischen dem Fluss und dem Meer“ Freiheit und Gleichberechtigung statt Besatzung und Apartheid gibt, wird kriminalisiert.

    #Allemagne #Palestine #sionisme #persécution #liberté_d_expression #fascisme #politique #FTRTTS

  • Kapitalismus, Nationalismus und soziale Phrasen – das Programm der Wagenknecht-Partei
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/10/26/wage-o26.html
    Le nouveau parti de Wagenknecht sera tout sauf socialiste.

    Nach langem Zögern hat Sahra Wagenknecht am Montag die seit Monaten erwartete Gründung einer neuen Partei angekündigt. Mit ihr haben neun weitere Bundestagsabgeordnete die Linkspartei verlassen, deren Fraktion damit auf 28 Mitglieder schrumpft und ihren Fraktionsstatus verliert.
    Der Vorstand von „Bündnis Sahra Wagenknecht“ auf der Bundespressekonferenz [Photo by Video Sahra Wagenknecht (Screenshot)]

    Zu den Abgeordneten, die sich dem „Bündnis Sahra Wagenknecht – Für Vernunft und Gerechtigkeit“ (BSW) angeschlossen haben, gehören die bisherige Fraktionsvorsitzende Amira Mohamed Ali, der frühere Parteivorsitzende Klaus Ernst und Sevim Dağdelen. Das BSW bereitet die Gründung der neuen Partei vor, die im kommenden Januar erfolgen soll.

    Die Parteigründung findet inmitten der tiefsten gesellschaftlichen Krise seit Bestehen der Bundesrepublik statt. Die Parteien, die die deutsche Politik jahrzehntelang dominiert haben, verlieren rasch an Unterstützung, während die Zahl der Streiks und Proteste wächst. Immer mehr Menschen suchen nach Wegen, außerhalb der eingefahrenen Gleise der parlamentarischen Politik für ihre Interessen zu kämpfen.

    Dagegen richtet sich die Initiative Sahra Wagenknechts. Die neue Partei will verhindern, dass der Widerstand gegen sozialen Niedergang, Armut, Krieg und Unterdrückung die kapitalistische Gesellschaftsordnung in Frage stellt und sich mit den Kämpfen der internationalen Arbeiterklasse verbindet. Sie richtet sich gegen die Perspektive der sozialistischen Weltrevolution, für die die Sozialistische Gleichheitspartei eintritt, und stellt ihr eine rechte, nationalistische Perspektive entgegen.

    Amira Mohamed Ali begründete die Parteigründung auf der Bundespressekonferenz damit, dass „viele Menschen in unserem Land das Vertrauen in Politik verloren haben“ und „sich durch keine der bestehenden Parteien mehr vertreten“ fühlen. Man wolle nicht tatenlos zusehen, „dass immer mehr Menschen sich enttäuscht von der Demokratie abwenden und nicht mehr zu Wahlen hingehen“.

    Dem Klassenkampf begegnet die Wagenknecht-Partei mit offener Ablehnung. Alle ihre Schriften und Äußerungen sind von einem engstirnigen Nationalismus durchdrungen. Es findet sich darin kein einziger Hinweis auf Kämpfe der internationalen Arbeiterklasse – die Rentenproteste in Frankreich, die Streiks in der amerikanischen Autoindustrie oder die Massendemonstrationen gegen Krieg.

    Auch die Tarifstreiks bei der Post, der Bahn und im öffentlichen Dienst in Deutschland, die zunehmend die Form einer Rebellion gegen die Gewerkschaften annehmen, werden nicht erwähnt. Zu den erklärten Zielen der neuen Partei zählt im Gegenteil die Stärkung der Gewerkschaften und Betriebsräte, die eine Schlüsselrolle dabei spielen, die Arbeiter zu spalten und den Klassenkampf zu unterdrücken. Wie diese strebt die Wagenknecht-Partei eine korporatistische Zusammenarbeit von Gewerkschaften, Unternehmerverbänden und Staat an.

    Im Unterschied zur Linkspartei und anderen pseudolinken Parteien, die ihre rechte Politik hinter einem Schleier „linker“ und „sozialistischer“ Phrasen verbergen, setzt die Wagenknecht-Partei offen auf Markt, Wettbewerb und Privateigentum. Auf der Pressekonferenz wies Wagenknecht den Vorwurf, sie wolle eine „Staatswirtschaft à la DDR“, empört zurück. Ihr Ziel sei „eine faire Leistungsgesellschaft mit mehr Wettbewerb und einem starken Mittelstand“.

    Das Gründungsmanifest klagt zwar wortreich über gesellschaftliche Missstände, soziale Ungleichheit und die Macht des Geldes. „Eine Gesellschaft, deren mächtigste Akteure nur noch von der Motivation getrieben sind, aus Geld mehr Geld zu machen, führt zu wachsender Ungleichheit, zur Zerstörung unserer natürlichen Lebensgrundlagen und zu Krieg“, heißt es darin. Doch Eingriffe in das kapitalistische Eigentum oder gar die Enteignung der Banken und Konzern lehnt die Wagenknecht-Partei strikt ab.

    Selbst geringfügige Maßnahmen, die sich früher in jedem sozialdemokratischen Programm wiederfanden – wie die Einführung einer Vermögenssteuer oder eine Erhöhung des Spitzensteuersatzes – fordert sie nicht. Stattdessen spricht sie nur ganz allgemein von einem „gerechten Steuersystem, das Geringverdiener entlastet und verhindert, dass große Konzerne und sehr reiche Privatpersonen sich ihrem angemessenen Anteil an der Finanzierung des Gemeinwesens entziehen können“. Die Formulierung ist derart schwammig und unverbindlich, dass ihr auch Finanzminister Christian Lindner von der FDP zustimmen könnte.

    Die Wagenknecht-Partei will den Kapitalismus nicht abschaffen. Stattdessen verspricht sie, den senilen Kapitalismus des 21. Jahrhunderts durch allerlei Wundermittel in einen dynamischen Jüngling zu verwandeln. Sie will den deutschen Kapitalismus erneuern, indem sie ihn aus der Abhängigkeit von den USA befreit und Wettbewerb und Leistungsprinzip wieder zum Durchbruch verhilft. Sie verspricht eine Rückkehr zur Wirtschaftspolitik der 1950er und zur Entspannungspolitik der 1970er Jahre, als ließe sich die Uhr der Geschichte um Jahrzehnte zurückdrehen.

    Das erste Kapitel des Gründungsmanifests, „Wirtschaftliche Vernunft“, ist ein Lobgesang auf Industrie, Mittelstand und freien Markt. „Wir streben eine innovative Wirtschaft mit fairem Wettbewerb, gut bezahlten sicheren Arbeitsplätzen, einem hohen Anteil industrieller Wertschöpfung, einem gerechten Steuersystem und einem starken Mittelstand an,“ heißt es dort. „Die deutsche Industrie ist das Rückgrat unseres Wohlstands und muss erhalten bleiben.“

    Da aufgrund des Versagens der Kartellbehörden „viele Märkte nicht mehr funktionieren“, sollen „marktbeherrschende Großunternehmen“ und „übermächtige Finanzkonzerne“ entflochten und ihre Marktmacht begrenzt werden. Bezeichnenderweise erwähnt das Manifest aber nur amerikanische Unternehmen: Blackrock, Amazon, Alphabet, Facebook, Microsoft und Apple. Gegen deutsche Großunternehmen und Finanzkonzerne hat die Wagenknecht-Partei dagegen nichts einzuwenden. Letztere sollen auf Kosten ihrer Rivalen gestärkt werden. „Wir brauchen Zukunftsfonds zur Förderung innovativer heimischer Unternehmen und Start-ups und nicht Milliardensubventionen für Konzerne aus Übersee,“ heißt es im Manifest.

    Das zweite Kapitel, „Soziale Gerechtigkeit“, richtet sich nicht an die breite Masse der arbeitenden Bevölkerung, sondern schürt die alte Illusion eines grenzenlosen Aufstiegs. Es tritt nicht für die sozialistische Forderung nach sozialer Gleichheit ein, sondern für „eine faire Leistungsgesellschaft mit echter Chancengleichheit“. Es beklagt, dass das „Aufstiegsversprechen der sozialen Marktwirtschaft“ nicht mehr gelte, und verlangt: „Der persönliche Wohlstand darf keine Frage der sozialen Herkunft, sondern muss das Ergebnis von Fleiß und individueller Anstrengung sein.“

    Hinter diesem Programm der kleinbürgerlichen Illusionen verbirgt sich eine nationalistische und militaristische Politik.

    Das Kapitel „Frieden“ ist ein kaum verhülltes Plädoyer für Krieg und Aufrüstung. Es spricht sich zwar gegen „die Lösung von Konflikten mit militärischen Mitteln“ aus, aber vor allem deshalb, weil solche Einsätze derzeit vorwiegend im Rahmen der US-dominierten Nato stattfinden.

    Dient die Aufrüstung deutschen Interessen, ist die Wagenknecht-Partei dafür. „Die Bundeswehr hat den Auftrag, unser Land zu verteidigen,“ heißt es im Manifest. „Für diese Aufgabe muss sie angemessen ausgerüstet sein.“ Es plädiert für „eine selbstbewusste Politik, die … von der Einsicht getragen ist, dass US-amerikanische Interessen sich von unseren Interessen teilweise erheblich unterscheiden“. Ziel sei „ein eigenständiges Europa souveräner Demokratien in einer multipolaren Welt“, die verhindere, dass Europa zwischen den USA und dem neuen Machtblock um China und Russland zerrieben werde.

    Auf der Pressekonferenz auf den Konflikt im Nahen Osten angesprochen, unterstützte Wagenknecht den völkermörderischen Krieg Israels gegen die Palästinenser. „Selbstverständlich hat Israel das Recht, sich gegen die brutalen Angriffe der Hamas zu verteidigen,“ sagte sie. „Kein vernunftbegabter Mensch kann das anders sehen.“

    Sie mache sich aber Sorgen, dass der Konflikt immer weiter eskaliere, und hoffe, „dass doch vielleicht das bedachtsamere Handeln Oberhand gewinnt“. Als Grund für ihre Hoffnung verwies sie ausgerechnet auf Äußerungen von US-Präsident Joe Biden – der der israelischen Regierung seine uneingeschränkte Unterstützung versichert und bereits zwei Flugzeugträger in die Region entsandt hat, um den Krieg auch gegen den Iran auszuweiten.

    Das letzte Kapitel des Manifests, „Freiheit“, besteht aus zwei Absätzen, die sich beide gegen demokratische Freiheitsrechte richten.

    Der erste warnt vor der Bedrohung der Freiheit durch „Cancel Culture“ und „politischen Autoritarismus, der sich anmaßt, Menschen zu erziehen und ihren Lebensstil oder ihre Sprache zu reglementieren“, erwähnt aber die massive Aufrüstung der Polizei und des Sicherheitsapparats nicht – aus dem einfachen Grund, dass Wagenknecht wie die Linkspartei die Polizeiaufrüstung unterstützt.

    Der zweite Absatz richtet sich gegen Flüchtlinge und Migranten. Das „Miteinander unterschiedlicher Kulturen“ könne zwar „eine Bereicherung“ sein. Das gelte aber nur, „solange der Zuzug auf eine Größenordnung begrenzt bleibt, die unser Land und seine Infrastruktur nicht überfordert“. Migration sei „nicht die Lösung für das Problem der Armut auf unserer Welt“.

    Auf der Pressekonferenz wurde Wagenknecht deutlicher. „Unkontrollierte Zuwanderung unter dem Label ‚Asyl‘ muss auf jeden Fall gestoppt werden, weil sie unser Land völlig überfordert,“ erklärte sie und stempelte Flüchtlinge zum Sündenbock für die soziale Krise. Angesichts von Wohnungs-, Lehrer- und Erziehermangel sei es völlig unverantwortlich, Zuwanderung zuzulassen.

    Das zeigt die Ausrichtung der Partei besonders deutlich. Sie sagt nicht der Finanzoligarchie und den Bürokraten den Kampf an, sondern den Flüchtlingen! Wagenknecht will nicht die brutalen Kriege stoppen und die Armut beenden, sondern die Opposition dagegen in rechte und nationalistische Kanäle lenken. Dafür hofft sie, Kleinunternehmer und Selbstständige zu mobilisieren, die unter dem Druck des Weltmarkts zerrieben werden.

    Arbeiter müssen dieses abstoßende Projekt entschieden ablehnen. Die einzige Möglichkeit, gegen Krieg und Ungleichheit zu kämpfen, ist der Aufbau einer internationalen Bewegung gegen den Kapitalismus. Diese Perspektive vertritt die Vierte Internationale und ihre deutsche Sektion, die Sozialistische Gleichheitspartei.

  • Selon un rapport des Nations unies, des crises systémiques pourraient secouer l’économie mondiale - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2023/10/25/mgwq-o25.html
    https://www.wsws.org/asset/4a8dfcaa-e872-47bb-9f4a-b983071d2214?rendition=1600x900

    Le dernier rapport des Nations unies sur le commerce et le développement, publié au début du mois, dresse le tableau d’une économie mondiale minée par la baisse des investissements et de la croissance, la domination accrue des entreprises géantes, la spéculation financière, la baisse de la part des revenus du travail et l’augmentation de l’égalité sociale.

    Le rapport contient un chapitre important qui détaille le lien entre la spéculation financière sur les marchés des matières premières et l’augmentation des coûts des denrées alimentaires de base.

    • Le titre de l’article des Echos reproduit une des accusations fallacieuses contre Wagenknecht. L"appellation « anti-immigration » est utilisée pour décrire son projet par l’extrême droite qui vousdait se débarasser de Wagenknecht en la récupérant, Les verts et « wokistes » lui collent l’attribut par peur de perte de voix d’électeurs et l"extrème gauche la dénonce au même titre que tout ce qui ne rentre pas dans son cadre.

      Wagenknecht favorise les positions politiques social-démocrates de gauche inspirées par son mari. Dans sa lutte pour le pouvoir au sein du parti social-démocrate Oskar Lafontaine s’est montré peu scrupuleux et n’a pas hésité à se prononcer pour des mesures anti-immugration à son époque. Pourtant W n’est pas L et elle ne sera pas seule pour écrire le programme du nouveau parti .

      Sarah Wagenknecht ne défend pas de position anti-immigration. Elle plaide pour une meilleure gestion de l’immigration

      Il va de soi que sans mesures adéquates, sans budgets supplémentaires alloués aux municipalités de la part du Bund on verra l’émergence de groupes sous-priviligiés qui alimenteront un marché du travail au noir forçant encore une baisse des salaires de misère actuels. C’est un problème qui n’intéresse pas la gauche libertaire On préfère le taire et accuser Wagenknecht de tous les crimes contre la bonne conscience de gauche à la place

      Je ne sais pas quelles mesures proposera le parti Wahenknecht, mais ça s’annonce pas mal. Parmi les élus qui soutiennent son initiative il y a d’importants socialistes et défenseurs des droits des immigrés, alors son programme ne ressemblera pas à un programme de droite à ce niveau.

      Cet article du fondateur du parti WASG Ralf Crämer contient une liste de revendications pour le programme du nouveau parti :
      https://www.telepolis.de/features/Neue-Partei-von-Sahra-Wagenknecht-Welches-Programm-sie-sich-geben-sollte-9
      On verra bien si le programme du parti Wagenknecht ressemblera à ces idées sympatiques ou si son populisme de gauche sera un opportunisme aléatoire.

    • C’est un peu daté mais ça montre que parfois on perçoit mal ce qui se passe chez ses voisins. Et puis c’était au tout début du mouvement. Même en France, certains (dont moi) avaient eu cette réaction, à savoir Gilets Jaunes = XD ...

      Les Gilets Jaunes qui sont descendus dans la rue en France depuis trois semaines pour protester contre le « président des riches », Emmanuel Macron, ont semé la panique non seulement dans le gouvernement parisien, mais aussi au siège berlinois du Parti de gauche allemand.

      https://www.wsws.org/fr/articles/2018/12/08/gjpg-d08.html

      Ceci dit, le P(h)arisien, une fois de plus, fait dans la « junk politic » ...

  • Massiver Stellenabbau bei DB Cargo: 1.800 Arbeitsplätze betroffen
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/09/27/carg-s27.html

    Bei der Bahntochter DB Cargo droht ein massiver Stellenabbau. 1.800 Arbeitsplätze oder sechs Prozent der rund 30.000-köpfigen Belegschaft sollen abgebaut werden. Das hat das Wirtschaftsportal Business Insider am Montag berichtet, und der Bahnvorstand hat die Zahl nicht dementiert. Genaueres will Sigrid Nikutta, DB Cargo-Chefin und Vorstandsmitglied der Bahn, im Oktober in einem Weißbuch vorlegen.

    Die Eisenbahnergewerkschaft EVG hat auf die Ankündigung mit ihrer üblichen Doppelzüngigkeit reagiert. Sie hat sie als „Zerschlagung des Güterverkehrs“ denunziert und ihren Mitgliedern in einer Mitteilung angekündigt: „Nicht mit uns!“ Das ist aber pure Heuchelei, denn die EVG-Führung unter Martin Burkert führt nach eigenen Angaben kontinuierlich Gespräche mit dem Bahnvorstand, um den „Transformationsprozess“ zum Erfolg zu führen und DB Cargo „wettbewerbsfähig“ zu machen.

    Die Abbaupläne beim Güterverkehr sind nicht erst seit gestern bekannt. Nikutta arbeitet seit ihrem Antritt bei der Bahn 2019 eng mit der Unternehmensberatung Roland Berger zusammen, um DB Cargo profitabel zu machen. Besonders im Visier ist dabei der sogenannte Einzelwagenverkehr, bei dem einzelne Waggons zu den Firmengleisen von über tausend Konzernen gefahren, wieder abgeholt und zu langen Güterzügen zusammengestellt werden. Dazu braucht es besondere Ladestellen und Rangierbahnhöfe, die hohe staatliche Subventionen verschlingen.

    Schon im Frühsommer waren es ausgerechnet die EVG-Führer, die darauf hinwiesen, dass der Einzelwagenverkehr drastisch abgebaut oder ganz eingestellt werden könnte. Nicht 1.800, sondern bis zu 10.000 Stellen wären damit auf der Kippe, wie Jörg Hensel, Europa-Betriebsratschef bei DB Cargo, im Juni dem Handelsblatt sagte. Hensel erklärte: „Der Plan B sieht vor, dass von den derzeit rund 1000 Güterverkehrsstellen nur noch 100 übrigbleiben werden.“ Und EVG-Chef Martin Burkert warnte in der Süddeutschen Zeitung: „Der Güterverkehrstochter der Bahn, der DB Cargo, geht es miserabel. 10.000 Jobs sind dort in Gefahr.“

    Dies war noch vor den langwierigen Schlichtungsverhandlungen, mit denen die EVG den Tarifkampf abwürgte und ihren Mitgliedern massive Reallohnsenkungen und weitere Angriffe aufs Auge drückte. Ein Streik wurde trotz überwältigender Kampfbereitschaft systematisch verhindert. Nun zeigen die angekündigten Stellenstreichungen umso deutlicher, dass die EVG-Führung auf der Seite der Bahn und der Regierung, nicht der Arbeiter steht.

    Martin Burkert ist nicht nur Gewerkschaftschef, sondern sitzt auch als stellvertretender Vorsitzender im Aufsichtsrat der Bahn sowie in mehreren Aufsichtsräten von Bahn-Tochterunternehmen. Als ehemaliger langjähriger SPD-Bundestagsabgeordneter pflegt er enge Beziehungen zur SPD in der Regierung. Sein Vorgänger im Aufsichtsrat, Alexander Kirchner, hatte die Berufung von Sigrid Nikutta an die Spitze der DB Cargo ausdrücklich befürwortet.

    Nikutta selbst hat sich zuvor in Berlin einen Namen als harte Saniererin gemacht, als sie die Berliner Verkehrsbetriebe auf Kosten der Beschäftigten und Passagiere aus den roten Zahlen führte. Ihr Auftrag bei DB Cargo lautet ausdrücklich, den Güterverkehr profitabel zu gestalten. Dafür wird sie – wie alle Vorstände – fürstlich entlohnt. Erhielt sie bei der BVG jährlich eine halbe Million Euro, so kassiert sie heute als Bahn-Vorständin nahezu das Dreifache.

    Am Mittwoch nickte der Aufsichtsrat eine massive Erhöhung der Vorstandsgehälter ab. Statt eines jährlichen Fixgehalts von 396.000 Euro kassieren die Topleute des Staatskonzerns künftig 700.000 Euro, eine Steigerung um fast 77 Prozent. Die Zielvergütung einschließlich Boni wird von 1,1 auf 1,4 Millionen Euro angehoben.

    Gegenüber der Öffentlichkeit wird diese massive Gehaltserhöhung mit der Behauptung verschleiert, die Boni seien künftig weit stärker als bisher an die Leistung des jeweiligen Vorstandsmitglieds gebunden. Tatsächlich sinkt deren Risiko, das Maximalgehalt nicht zu erreichen, da das Grundgehalt künftig 50 Prozent der Bezüge statt wie bisher 36 Prozent ausmacht.

    Der Kahlschlag bei DB Cargo ist eine Kampfansage an die Eisenbahner, aber auch an die arbeitende Bevölkerung insgesamt. Die Bundesregierung, Eigentümerin der Deutschen Bahn, ist nicht länger bereit, defizitäre Bestandteile des Bahnkonzerns aus ihrem Kriegshaushalt auszugleichen. Allen Phrasen von Umweltschutz und Klimawende zum Trotz scheut die Ampel-Koalition, in der die Grünen sitzen, nicht davor zurück, notfalls den Güterverkehr von der Schiene auf die Straße zu verlagern.

    Vor allem aber ist der Plan, 1.800 Stellen bei DB Cargo zu streichen, ein Frontalangriff auf die Eisenbahner im Güterverkehr. Bei grassierendem Personalmangel auf der Schiene, in den Leit- und Rangierstellen und Bahnhöfen wird schon lange am Limit des Erträglichen gearbeitet. Der massive Arbeitsdruck erhöht die Unfallgefahr, und die Zahl schlimmer und tödlicher Unfälle nimmt stetig zu.

    Dies hat vor kurzem der tragische Unfalltod eines jungen Lokführers bei Paderborn beleuchtet. Er war allein mit einem Güterzug voller Zement unterwegs, als die Bremsen versagten. Der Güterzug entgleiste mitten auf einem vielbefahrenen Dreieck, die Lokomotive stellte sich quer, und zwölf schwer beladene Waggons voller Zement verkeilten sich ineinander. Der Lokführer, der es trotz heldenhaftem Einsatz nicht verhindern konnte, wurde darunter begraben. Dies ist nur einer von bisher schon neun tödlichen Unfällen allein in diesem Jahr.

    Auf dem jüngsten Treffen des Aktionskomitees Bahn wurde diese Entwicklung intensiv diskutiert. Das Aktionskomitee hat sich zum Ziel gesetzt, Arbeiter unabhängig von den Gewerkschaften EVG und GLD zusammenzuschließen. Es hat bei seiner Gründung zwei Prinzipien festgelegt. Erstens: Die Interessen und Bedürfnisse der Arbeiter stehen höher als die Profite der Konzerne. Zweitens: Die Verbündeten der Eisenbahner sind nicht in den Vorstandsetagen und Gewerkschaftszentralen zu suchen, es sind die Eisenbahner und Arbeiter Europas und der ganzen Welt.

    Mehrere Eisenbahner berichteten über dramatische Zustände an ihrem tagtäglichen Arbeitsplatz. Jetzt schon herrschten extrem unregelmäßige und lange Schichtzeiten und niedrige Löhne, die noch dazu bei der steigenden Inflation einfach verpufften.

    Ein Mitarbeiter von DB Cargo berichtete, dass der Abbau von Arbeitsplätzen an Rangierbahnhöfen schon seit April oder Mai zu spüren sei. In einer Gruppe, die normalerweise acht Leute zähle, seien zuletzt gerade mal zwei Mitarbeiter aktiv an der Arbeit gewesen. „Dabei geht hier unbedingt Sicherheit vor“, wie er sagte. „Es kann so schnell passieren, dass einer unterm Wagen liegt.“

    Das Problem versuche das Management jetzt dadurch zu lösen, dass die unterschiedlich ausgebildeten Mitarbeiter – Bergmeister, Rangierbegleiter, Wagenmeister, Berg- und Zuglokführer, etc. – jetzt alle als „Rangierbegleiter“ bezeichnet werden sollten, damit sie überall einsetzbar seien. „Auf diese Weise wird man jetzt durch den Bahnhof gejagt“, wie er sagte. Um einen Vergleich anzuführen: Das ist so, als bräuchte man eine Behandlung beim Zahnarzt und würde stattdessen auf einen Hautarzt oder Chirurgen treffen.

  • Covid-19 : « Le taux de positivité explose et on ne surveille plus le virus », Christian Lehmann


    (...) une myriade de professionnels de santé témoigne de la recrudescence des cas et de l’incrédulité des patients.

    Depuis le début de la semaine, les consultations et téléconsultations s’enchaînent pour des symptômes pseudo-grippaux, avec une majorité de patients incriminant dans un premier temps les changements de temps, la climatisation, ou les fameux virus hivernaux de l’été dont les ont abreuvé les rassuristes de plateau, avant d’acquiescer lorsque je leur recommande de réaliser un PCR, et de me rappeler, dans un tiers des cas au moins, avec un test positif. Et c’est le cas un peu partout en France, comme en témoignent de nombreux soignants.

    (...) A la suite de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le Sidep a été anonymisé (destruction de l’ensemble des données nominatives) et réservé aux résultats des seuls tests PCR depuis le 1er juillet : les résultats des tests PCR sont donc transmis au ministère, mais ne sont plus accessibles en sources ouvertes (ni même sous forme de synthèse, contrairement à ce qui avait été annoncé). (...) le Covid est donc devenu à cette même date la 37e maladie à déclaration obligatoire… mais dont la déclaration ne peut être réalisée que par un biologiste médical suite à un PCR positif (pas de prise en compte des tests antigéniques).

    (...) Le même phénomène se produit dans les établissements de soins, où on découvre des clusters avec du retard car le dépistage n’est plus un réflexe… Disons les choses franchement, il s’agit parfois d’un choix délibéré de ne pas réaliser de test afin de ne pas risquer qu’un #Covid découvert lors d’un séjour hospitalier soit considéré comme une infection nosocomiale.

    (...) nous ne connaissons plus le nombre de patients hospitalisés avec un Covid en France. (...) on constate un net changement dans les comportements depuis la fin du printemps – surtout en fait au moment où un test positif ne nécessitait plus d’isolement (malgré le risque persistant de contamination) et ne permettait plus de bénéficier d’un arrêt de quelques jours. Pour la majorité des Français, cela a constitué le signe que “le Covid c’est devenu un simple rhume“ ou encore que “c’est fini désormais”. (...)

    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-le-taux-de-positivite-explose-et-on-ne-surveille-plus-le-virus-2

    https://justpaste.it/a21wj

    #covid #déni #refus_de_test (que c’est une "restriction") #Humex_rhume #PCR #hôpitaux #Paxlovid (personne ne connait) #aveuglement_volontaire (de haut en bas) #Sidep #criblage #séquençage