• Dettes souveraines, bulle obligataire, opacité des marchés... Le gendarme de la Bourse met en garde contre de multiples risques
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    Autre élément menaçant la stabilité financière, selon l’AMF : les risques « excessifs » pris ces derniers mois par des investisseurs cherchant à tout prix du rendement dans un environnement de taux d’intérêt très bas. « Les investisseurs présentant un fort appétit pour le risque ont obtenu, à moindre coût, les moyens d’acquérir des actifs (risqués, comme les actions et les obligations high-yield) dont la qualité a pu être hâtivement évaluée, ce qui augmente le risque de bulles sur certains segments de marché, notamment obligataire », prévient l’AMF. Qui va jusqu’à évoquer « le risque d’un krach obligataire, plus élevé en 2013 qu’en 2012. »
    (…)
    Au chapitre du fonctionnement même des marchés, le gendarme de la Bourse pointe du doigt un risque de liquidité - plus précisément de manque de liquidité -, lié à « l’opacité des marchés. » « Le nombre de dark pools augmente », déplore Edouard Vieillefond, secrétaire général adjoint de l’AMF. (…) « Aujourd’hui, sur les valeurs du CAC 40, l’OTC ([over the counter ou de gré à gré ; Ndlr] représente 50% des transactions ».

    Autrement dit, la moitié des transactions sur l’indice phare de la Bourse de Paris échappe à la vigilance du régulateur. (…) Un manque de transparence qui fait de ce risque de liquidité un risque systémique, selon l’AMF. Au même titre que le risque sur les dettes souveraines.

    Un dangereux gauchiste à l’AMF !