Morsi adviser blames IMF for delaying Egypt $4.8bn loan agreement

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  • À mes questions : y a-t-il des gens qui relient l’abdication de l’émir du Qatar à la répression de l’armée libanaise contre les salafistes d’Assir, et au renversement des Frères en Égypte : Scarlett Haddad et sa désormais fameuse unique « source sécuritaire » (qu’on devrait appeler « Monsieur X ») : Entre le Qatar, l’Égypte, la Turquie... et cheikh Assir
    http://www.lorientlejour.com/article/822346/-entre-le-qatar-legypte-la-turquie-et-cheikh-assir.html

    Une source sécuritaire libanaise fait en tout cas le lien entre le coup de force de l’armée contre cheikh Ahmad el-Assir et l’évolution de la situation régionale. Selon cette source, il y a eu trop de changements presque simultanés au cours de la dernière période dans plusieurs pays de la région pour que l’on puisse croire à de simples coïncidences.

    • Un élément supplémentaire à l’appui de cette thèse : le prêt du FMI de 4.8 milliards de dollars qui n’est jamais arrivé entre les mains de Morsi :
      http://www.ft.com/cms/s/0/f2376bea-d0fc-11e2-a3ea-00144feab7de.html#axzz2YA3Rj6dW

      Essam al-Haddad, the closest aide to Mohamed Morsi, said that required measures, including a phased-out subsidies plan and a sales tax law, were now part of a programme sent to the fund.
      “The question [of when a deal would be signed] should be addressed to the IMF,” Mr Haddad told the Financial Times during a visit to London last week. “There’s always something coming up,” he said, complaining that fund officials wanted to see greater political consensus on the ­programme.
      The two-year negotiations for a loan that could stabilise Egypt’s economy have run into repeated snags, with the fund this year asking for more robust reforms.
      Although the IMF has been seeking the widest possible consensus to ensure that the reforms would be implemented, its main concern has been on the economic details of the programme and the government’s ability to rein in public finances.
      Despite Egyptian suspicions of a political motive behind the delay , the US and other western shareholders of the fund are still believed to support an agreement, which should unlock bigger lending and investment packages.

    • Associated Press : G. Little, attaché de presse du Pentagone, déclare qu’Hagel a appelé deux fois al-Sissi durant la semaine. Mais il refuse de donner des détails sur le contenu de ces appels.
      http://www.foxnews.com/us/2013/07/03/pentagon-secretary-hagel-calls-egyptian-defense-minister-as-deadline-on

      The Pentagon says Defense Secretary Chuck Hagel has spoken to the Egyptian defense minister twice in the past week, including a call he made to Defense Minister Gen. Abdel-Fattah el-Sissi on Tuesday.
      Pentagon press secretary George Little is refusing to release any details about the content of the calls. He says U.S. officials at various levels of government have been very clear that America remains committed to the democratic process in Egypt and hopes the tensions there can be resolved peacefully.
      The disclosure came as Egypt’s military moved to tighten control of key institutions in the country, ahead of an almost certain push to oust President Mohammed Morsi from office.
      Little says the Pentagon did not disclose last week’s call until now because of the sensitivities of the situation.

    • Alain, oui ce sont de pures spéculations, mais ma question n’est pas là :

      – je vois passer des choses sur les réseaux sociaux (c’est donc assez souterrain), qui me laissent penser que certains voient des relations entre les événements ; c’est assez flou, mais ça commence à devenir plus ou moins cohérent ; la question que je pose n’est pas savoir si c’est vrai (je suis d’accord : ce sont de pures spéculations), mais de savoir si ce genre de positions va sortir – ce qui signifierait donc qu’une partie des acteurs locaux se justifient avec telle ou telle analyse ;

      – par ailleurs, beaucoup de monde analyse la politique de la région, largement, sur la rivalité entre le Qatar et l’Arabie séoudite. Je ne suis pas certain que ce soit la chose la plus déterminante (notamment au Liban), mais ce sont des analyses qui reviennent très souvent. De fait, le changement d’émir au Qatar est largement lu dans cette logique. Et actuellement, je sais que tout le monde surveille la situation pour tenter de « lire » la position du nouvel émir – avec apparemment, dans ces derniers jours, ce qui semble un recul net des positions politiques du Qatar dans le coin.

      – et enfin, pour moi toujours la question libanaise : les groupes politiques s’y positionnent très largement en fonction de ce qu’ils pensent être les liens (plus ou moins supposés) entre tels acteurs et le roi d’Arabie séoudite. Si Saad est assis, sur la photo, à moins de 20 mètres du roi, alors il va faire beau temps ; si le roi tourne le dos pendant que Saad essaie de lui embrasser l’épaule, alors il va pleuvoir.

      Je veux donc savoir si des choses que je vois passer en privé sur les réseaux sociaux sort dans des médias arabes, ce qui indiquerait que des acteurs, eux, sont en train de se positionner et de faire leurs calculs politiques en fonction de cette lecture (qui est certes une spéculation) : Hamas, 14 Mars libanais dans ses relations aux salafistes, régime syrien…

    • Quoiqu’on pense de la concomitance de ces évènements - qu’on la pense fortuite comme M. Gresh ou bien qu’on cherche à y déceler des actions concertées - il y a au moins un lien qui fait leur unité : ils peuvent se lire comme le recul de l’influence du Qatar et son affaiblissement au profit de l’Arabie saoudite. Il est tout de même fort probable que la succession de l’émir mais aussi l’éviction de HBJ (du poste de 1er ministre, ministre des affaires étrangères et chef du Q.I.A.) a affaibli une éventuelle réaction du Qatar dans sa capacité à appuyer Morsi.
      Donc recul de l’influence qatariote évidemment en Egypte, probablement également au sein de l’opposition syrienne off-shore réunie actuellement à Istanbul, mais aussi au sein du Hamas (là peut-être au profit de l’Iran avec le refus des brigades al-Qassam et de certains au sein du bureau politique d’endosser la ligne Meshaal pro-Qatar et anti-Iran).
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/af5d068a-e3ef-11e2-b35b-00144feabdc0.html#axzz2Y4bYmKsb

      When Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani, Qatar’s 33-year-old emir, came to power last week, observers worried that his youthful lack of experience would soon be tested in the febrile regional atmosphere.
      Few predicted that challenge would come within a week as Egyptian President Mohamed Morsi’s Muslim Brotherhood-led government fell, and the credibility of Qatar’s activist foreign policy took a major blow.

    • J’enfonce le clou planté ici : http://seenthis.net/messages/153257#message153397

      Depuis cette petite discussion débutée il y a 3 jours, el-Baradeï, réputé proche des USA, a été nommé 1er ministre d’Egype propulsé par le mouvement Tamarrud (ie le mouvement du 6 avril et Kefaya dont les liens avec les fondations américaines de promotion de la démocratie, typiques des révolutions colorées, sont bien documentés) : http://seenthis.net/messages/153878 et l’opposition syrienne off-shore a élu un pro-saoudien à sa tête : http://seenthis.net/messages/153857

    • Le lien est fait entre l’éviction de HBJ, au moment de la mise en retraite de Hamad, l’échec de la politique qatariote en Syrie, du point de vue US, et la chute des Frères musulmans en Egypte dans cet article d’al-akhbar :
      http://english.al-akhbar.com/content/qatar-and-brotherhood-losing-crown-jewel

      The reality is that Syrian steadfastness against the siege, in addition to popular anger toward Qatar’s role in spreading chaos, has imposed new facts on the US, forcing it to be convinced of the fiasco in Syria. Therefore, it must get rid of the tools that failed to fulfill its murderous desires. The first step was the meeting of the “NATO Islamists” in Cairo to transfer control to Saudi, through Yusuf al-Qaradawi’s apology and declaration of obedience to the Kingdom. This was followed by a US security delegation visit to Doha, which informed Sheikh Hamad of the need for change that would keep Prime Minister Hamad away from the Arab files. And so it was.