• « Sans démocratisation, une guerre civile menace la Turquie »

    Il n’est pas facile d’être Kurde et fier de ses racines en Turquie. Ceux qui s’engagent pour les droits humains sont en outre soupçonnés d’appartenir au parti du travail kurde (#PKK), interdit. Ce sont les Kurdes de Suisse qui tirent ce constat. Ils craignent que la situation ne se dégrade à nouveau en Turquie.

    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/les-kurdes-en-suisse_-sans-d%C3%A9mocratisation--une-guerre-civile-menace-la-turquie-/41613840?hootPostID=e257cd1dd7cce1d5eecf35ac72a0e967
    #Turquie #Kurdistan #Kurdes

  • UBS mise en examen en France, remake de l’affaire UBS aux USA ?
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/UBS_mise_en_examen_en_France.html?cid=36084856

    La première banque suisse devra répondre devant la justice française de ses pratiques de démarchage pendant les années 2000. Un remake de l’affaire UBS aux États-Unis ?

    (…)

    Les juges Guillaume Daïeff et Serge Tournaire soupçonnent l’établissement d’avoir mis en place un système de recrutement illégal de riches clients français pendant la décennie 2000. UBS devra s’acquitter d’une caution de 2,875 millions d’euros. La semaine dernière déjà, la filiale française de la banque avait été mise en examen pour les mêmes motifs.

    #justice #UBS #Banques #Suisse #blanchiment #évasion_fiscale #fisc

    • J’en ai entendu parler, mais le droit français n’a rien à voir avec la justice américaine qui envoie toujours une sauce astronomique.
      Mais l’UBS n’est pas sortie d’affaire aux States...il y aurait encore un binz à règler et là, ça risque de chauffer !

  • Les #banques suisses suivent l’argent au Panama | le #bonneteau financier se porte bien aussi
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Les_banques_suisses_suivent_largent_au_Panama.html?cid=38562900

    Soleil, coût de la vie avantageux et faible taux d’imposition. C’est ce qui a poussé banquiers privés ou avocats à poser leur attaché-case au Panama l’année dernière. Et nombre de banques suisses ont ouvert des bureaux dans ce pays où les nouvelles régulations ne sont pas encore appliquées.

    Le Panama est réputé pour sa faible pression fiscale, notamment l’exonération fiscale sur les revenus gagnés à l’étranger par les résidents étrangers. Par ailleurs, la pression croissante des autorités fiscales internationales sur les banques et la concurrence croissante d’autres centres financiers ont incité de nombreux établissements financiers suisses à rechercher des lieux plus accueillants.

    En février, la banque tessinoise BSI a obtenu une licence au Panama, tandis qu’UBS, Credit Suisse et Lombard Odier, entre autres, ont des bureaux de conseil qui agissent comme agents de liaison avec leurs clients. En novembre dernier, Julius Baer y a lancé une entreprise de gestion de patrimoine acquise auprès de Merrill Lynch.

    PKB Privat Bank est la première banque privée suisse à s’être installée au Panama. C’était en 2012. « Nous voulions diversifier notre clientèle et nous développer en Amérique latine », explique son directeur, Francesco Catanzaro.

  • Marché du travail : L’écart salarial entre hommes et femmes se creuse
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/L_ecart_salarial_entre_hommes_et_femmes_se_creuse.html?cid=38484574

    Président de l’Union patronale suisse (UPS), Roland Müller estime quant à lui que l’écart salarial entre hommes et #femmes peut être imputé à un « état d’esprit » différent, comme il l’a expliqué au Bund de Berne : « Pour certains postes bien rémunérés, il faut être prêt à fournir davantage d’efforts. Ce sont surtout les hommes qui sont prêts à accepter des heures supplémentaires », a-t-il indiqué. A ses yeux, les femmes souhaitent au contraire plutôt « des horaires de travail réguliers et des conditions de travail qui laissent moins de place à l’imprévu ».

    Du côté des syndicats, ces arguments sont balayés d’un revers de la main. « Il est choquant de culpabiliser les femmes pour la #discrimination dont elles sont victimes comme il est inacceptable de dire que le deuxième revenu dans un ménage a moins de valeur », répond Vania Alleva. « Pourquoi les femmes, qui sont performantes tout au long de leur formation, dans les associations, à la maison, ne le seraient-elles pas sur leur lieu de #travail ? », questionne quant à elle Sylvie Durrer.

    #Suisse

    • C’est surtout, pour moi, nier LA raison pour laquelle les femmes ne peuvent pas adopter le rythme de travail des hommes et pour laquelle aussi les hommes peuvent adopter un rythme de travail qui ne leur permet pas de s’occuper de leurs besoins physiologiques : le fait que les hommes qui travaillent beaucoup le font parce qu’ils ont une femme qui est dédiée à la sphère domestique. Parce que c’est la femme qui, par défaut, encore, va chercher les gosses à l’école (surtout que grâce à la réforme des rythmes scolaires, c’est encore plus tôt), parce que c’est la femme qui fait les courses, la bouffe, le ménage.
      Pour arriver au même niveau de performance, il faut aux femmes des hommes au foyer ou du personnel domestique.

      Donc, on reproche aux femmes au travail d’être les supports des hommes au travail.

      Sérieusement, je ne pense pas qu’un homme célibataire peut arriver aux mêmes performances au travail qu’un homme en couple, sauf, éventuellement, dans les CSP++ où même les salaires de débutants permettent de se payer de la domesticité. Un⋅e salarié⋅e qui bosse 70h par semaine doit être assistée dans tous les gestes de la vie quotidienne... sinon, sa santé devrait vite se dégrader.

      Je me souviens d’une (rare) engueulade avec mon directeur de recherche qui trouvait que je ne consacrais pas assez de temps à mes travaux :
      – Vous n’arriverez à rien si vous ne travaillez pas tous les jours plusieurs heures sur votre temps personnel.
      – Je suis désolée, mais je dois consacrer aussi une partie de mon temps personnel à aller à la laverie, à faire les courses, à régler les factures, à faire la cuisine, ce genre de petites choses agaçantes, mais nécessaires.
      – Dans ces conditions, vous ne pourrez pas faire de la recherche, si vous choisissez une condition de femme d’intérieur.
      – Je ne choisis rien : je n’ai pas, comme vous, un conjoint qui a tout laissé tomber pour s’occuper exclusivement de mon confort et de mes besoins. On partage les tâches, on ne les a pas imposées à un seul d’entre nous.

      Il l’avait un peu pris dans la gueule, parce que sa femme, brillante chercheuse, elle aussi, avait tout laissé tomber pour lui faire des gosses, tenir sa maison, s’assurer que le grand homme n’était distrait en rien dans ses pensées. C’était aussi elle qui relisait et corrigeait tous les travaux du grand homme. Autrement dit, sans elle, rien n’aurait été possible pour lui. Elle est d’ailleurs morte avant lui, signant de fait la fin de sa carrière à lui.
      Il ne m’avait tout de même pas saquée à la soutenance, mais je sais qu’il n’avait pas du tout apprécié être mis à ce point le nez dans la réalité.

    • c’est tellement gros et simpliste que ça a l’air écrit au deuxième degré, comme ce qu’il dit sur la sincérité avec soi-même (lui qui avec Charbonneau a toujours eu une exigeance d’authenticité), sur « on est ce qu’on est » qu’il interprète deux phrases après comme une fusion dans l’anonymat (soit le contraire), sur les bons sentiments, ou sur le jeunisme...

    • C’est clair qu’il y a plein de slogans de développement personnel qui sont très libéralo-compatibles, mais sur la sincérité avec soi-même je trouve qu’il contredit ce qu’il dit lui-même par ailleurs sur l’authenticité, ou alors qu’il désigne des choses différentes sous le même mot, en tout cas c’est confus.
      Et effectivement pour dire Qu’est-ce qui est le plus important ? Former des enfants et leur créer une vie véritable ou percer des trous dans les tickets de métro au premier degré faut avoir de sacrés angles morts (ou une réelle hypocrisie pour le coup, sachant la clairvoyance qu’il avait par ailleurs).

  • 2012, Année internationale des coopératives, proclamée par les Nations unies
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Les_cooperatives,_un_capital_de_democratie.html?cid=31890502&rss=true

    Mais au fait, c’est quoi exactement une coopérative ? Comme l’explique Emmanuel Kamdem, expert de la question auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT), on parle de coopérative « quand des personnes s’unissent pour créer de la richesse sur une base démocratique et que cette richesse est redistribuée sur un mode équitable ».

    Les coopératives ne sont pas un simple phénomène économique, mais un choix politique, un modèle entrepreneurial spécifique, fondé sur des valeurs comme la #démocratie, l’égalité, la solidarité et la #mutualité.

    « C’est un modèle qui réunit la logique de #marché et l’inclusion sociale, en mettant la solidarité au centre des intérêts, précise l’expert. Certes, la coopérative doit toujours dégager un bénéfice pour garantir la croissance sociale et économique de ses membres, mais le but n’est pas de maximiser les profits ».

  • Pas sûr que la stratégie helvétique de négocier des accords de libre-échange suffise pour pénétrer les marchés émergents
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Le_reve_du_libre-echange_a_ses_limites.html?cid=31827500&rss=true

    « Nous ne pouvons pas accepter que des travailleurs d’autres pays viennent faire baisser les salaires, relève Denis Torche, de Travail Suisse. Nous avons déjà vu des cas de dumping salarial depuis que la Suisse a ouvert ses frontières aux ressortissants de l’Union européenne et nous ne voulons pas que la pression augmente encore. »

    D’autre part, les négociateurs suisses sont aussi contraints d’exiger que leurs partenaires respectent un minimum de droits humains et de normes de protection de l’environnement, problèmes qui se posent en particulier pour faire des affaires en Chine. Lors du Forum économique mondial 2011 de Davos, le ministre chinois du Commerce Chen Deming avait averti que « le processus de négociation serait retardé » si la Suisse exerçait trop de pression sur les droits de l’homme.

    La récente accession de la Russie à l’OMC, facilitée en partie par le soutien helvétique, a certes conforté les espoirs de réformes économiques dans ce pays, mais non sans susciter un certain scepticisme. En effet, la Russie est le pays qui a édicté le plus de mesures protectionnistes depuis 2008, selon le Global Trade Alert (GTA), l’organisme de surveillance du commerce mondial.

  • Le dollar va mourir, vive l’euro !

    Dans son dernier livre, la journaliste Myret Zaki se livre à un réquisitoire impitoyable contre le dollar et l’économie américaine - swissinfo
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Le_dollar_va_mourir,_vive_l_euro_!.html?cid=30005786&rss=true

    Le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire et va s’effondrer prochainement. Quant aux attaques à l’encontre de l’euro, elles ne sont qu’un écran de fumée pour masquer la faillite de l’économie américaine, soutient Myret Zaki dans son dernier livre.

    « Un krach du billet vert se prépare. Il est inévitable. Le principal risque planétaire actuel, c’est une crise de la dette souveraine américaine. La plus grande économie du monde n’est plus qu’une vaste illusion. Pour produire 14’000 milliards de revenu national (PIB), les Etats-Unis ont généré plus de 50’000 milliards de dette totale, qui leur coûte 4000 milliards d’intérêts par an ».

    Le ton est donné. Tout au long des 223 pages de son nouveau livre, la journaliste Myret Zaki se lance dans un réquisitoire impitoyable à l’encontre du dollar et de l’économie américaine, qu’elle juge « techniquement en faillite ».