Les musulmans de France votent à gauche

/01002-20130708ARTFIG00560-les-musulmans

  • Hollande élu grâce aux voix des français « d’apparence musulmane », et autres classes populaires « d’origine islamique »...
    Le Figaro s’en étrangle (discrètement)...
    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/07/08/01002-20130708ARTFIG00560-les-musulmans-de-france-votent-a-gauche.php

    Seconde religion dans l’Hexagone, l’Islam représente, selon une étude du Cévipof, environ 5 % du corps électoral. La proportion est relativement faible, mais en cas de vote serré, comme ce fut le cas en 2012, le comportement électoral des musulmans peut revêtir une plus grande importance. Si on considère qu’au second tour de la présidentielle le « sur vote » à gauche de cet électorat a représenté 34,4 % par rapport à l’ensemble de la population, cela revient à dire que cette différence représente environ 1,5 % de l’ensemble du corps électoral français.

    Ce qui est amusant, c’est cette corrélation avec la religion. Comme si le fait de voter ou ne pas voter Le Pen ou Sarkozy quand on est ouvrier venait de la religion et non de la couleur de peau..
    « Musulman » aujourd’hui, c’est juste un terme pour parler des immigrés maghrébins en cherchant à dissimuler cette stigmatisation raciste..

    Au sein de cette catégorie sociale, c’est Marine Le Pen qui a pris au premier tour la première place avec 29 % des votes des Français dans leur ensemble, quand Sarkozy y récoltait 19 %, Hollande 27 % et que l’ensemble des trois candidats de la gauche radicale n’en recueillait que 13 %.
    Mais dès lors que les employés et ouvriers sont musulmans, leur vote change radicalement. L’extrême gauche prend 19 % des voix, Hollande 63 % quand Sarkozy tombait à 4 % et Marine Le Pen à 5 %. Ce que résume ainsi Jérôme Fourquet : « Dans les milieux populaires, le fait d’être ou non musulman influe très profondément sur le vote. »
    Du coup, c’est sans doute une bonne partie de l’analyse politique des quartiers populaires qui est à revoir selon la structure religieuse de ses habitants. Peu de choses à voir, électoralement parlant, entre un quartier de la périphérie populaire de la région parisienne et ce même quartier dans une petite ville de province composé d’une population musulmane moins forte.

    #islamophobie #immigration #stigmatisation