BLAST, Le souffle de l’info sur X :
▻https://x.com/blast_france/status/1847911884759900670
Gaza : « C’est un #génocide qui a toute une série de #prémisses »
Avec cet entretien fleuve et passionnant de plus de deux heures, l’historien Enzo Traverso et Denis Robert tentent d’historiciser le massacre en cours en multipliant les sources et les références géopolitiques.
Nikhil Pal Singh sur X : ▻https://x.com/nikhil_palsingh/status/1847364564377059706
Daniel Levy said something chilling recently: that one of the purposes of this war is to field test technology, weaponry and battlefields of the future.
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1847368312243843072/pu/vid/avc1/1280x720/vJWWUVXwl7HH5q-z.mp4?tag=12
Extrait de : ▻https://youtube.com/watch?v=Tk1GXzGcqdU&t=3s&pp=2AEDkAIB#bottom-sheet
Where is the Middle East – and US policy toward the Middle East – a year after the Hamas-led attacks on October 7 and Israel’s ensuing atrocities in Gaza? Is the region moving towards even greater conflict, or is de-escalation still possible? What does the past year tell us about the strength (or lack thereof) of international law, human rights conventions, and America’s own regulations in terms of arming and supporting parties at war?
Addressing these questions and more, the Quincy Institute held a conversation with Francesca Albanese, UN Special Rapporteur on Human Rights in Palestine; Noura Erakat, a Palestinian-American activist, university professor, legal scholar, and human rights attorney; and Daniel Levy, a British/Israeli analyst, commentator, and former advisor to the Israeli government.
Jonathan Cook on X: "Surgeon Ghassan Abu Sitta: “In the future, when we have a museum for this genocide [in Gaza], we will have a special place where we put the pictures of the journalists who allowed it to happen. There will be a wing for the CNN, BBC and Times journalists who were the enablers of” / X
▻https://x.com/Jonathan_K_Cook/status/1843073744203293025
Surgeon Ghassan Abu Sitta: “In the future, when we have a museum for this genocide [in Gaza], we will have a special place where we put the pictures of the journalists who allowed it to happen. There will be a wing for the CNN, BBC and Times journalists who were the enablers of the genocide.”
Watch this Al Jazeera documentary in which whistleblowing western journalists tell about pressures behind the scenes at major outlets to tone down the coverage of Gaza:
▻https://youtube.com/watch?v=UAmk4e
Lou Reed et John Cale, « Small town », Songs for Drella (1990)
▻https://youtube.com/watch?v=yxDYMOvUeyc
There’s only one good thing about a small town.
There’s only one good use for a small town.
There’s only one good thing about a small town.
You know that you want to get out.
When you’re growing up in a small town,
You know you’ll grow down in a small town.
There’s only one good use for a small town:
You hate it and you know you’ll have to leave.
« Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un génocide à Gaza ? Voici quelques exemples » | Ludivine Bantigny
▻https://threadreaderapp.com/thread/1787960346030076047.html
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1787900021104353280/vid/avc1/480x270/3TK17LDITjfQok4l.mp4?tag=14
"Dénoncer des crimes c’est légitime, ce qui est insupportable c’est d’avoir des élus de la République qui viennent leur expliquer qu’il y a un génocide en cours, un génocide est un terme qui a une définition légale et il faut l’utiliser." Sciences Po : #SophiaAram dans #CàVousDès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.
L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.
C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.
Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University
Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux »...
On se disait justement que le plan, tout le long, c’était de remplacer Guillaume Meurice par Philippe Val. Mais c’est inutile, France Inter a déjà Sophia Aram.
« Qu’il y ait débat sur la caractérisation de génocide ou risque de génocide est légitime, même si le niveau d’horreur devrait amoindrir l’importance de la discussion sémantique. Mais comment est-il possible de laisser, devant une telle audience à la télévision, l’équivalent de ça ? »
Si le débat était vraiment tenu en plateau, en citant ces spécialistes, est-ce que Sophia Aram pourrait dire tranquillement que c’est « délirant », de « la folie », qu’"on ne peut pas parler de génocide" ? Dirait-elle de ces juristes et historiens : « Ces gens n’ont aucune raison » ? Non.Il pourrait y avoir des rappels historiques. Le génocide des Herero et des Nama est reconnu par l’Allemagne. Le massacre de Srebrenica est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice. S. Aram le sait-elle ?
Il faudra poursuivre ce thread, pour les raisons dramatiques que l’on sait. Avec les manifestations, ces interpellations documentées sont une des choses que nous pouvons faire, dans notre impuissance désespérée, pour faire cesser les horreurs qui se déroulent sous nos yeux.
À vous qui avez lu ce fil jusqu’ici, je partage ce témoignage poignant du médecin Dr.Gabor Mate. Il explique avoir pleuré tous les jours après sa visite à Gaza. Comme nous pleurons, parlons, documentons, manifestons, écrivons, autant qu’il est possible.
Et les mots du poète palestinien, professeur de littérature Refaat Alareer, tué à Gaza le 6 décembre 2023 :
« Si je dois mourir, vous devez vivre, pour raconter mon histoire. »
▻https://youtube.com/watch?v=BrHRgC
Cité par Ludivine Bantigny :
Notes sur l’attaque du Hamas et la guerre israélienne à Gaza
Omer Bartov
▻https://revue-conditions.com/noteshamasisraelgaza
Il y a un autre mot qu’on n’utilise pas assez, c’est #pogrom.
Des pogroms, il y en a plusieurs par semaine depuis des mois, en Cisjordanie, et c’est comme si ça n’avait pas lieu. On continue à te parler du massacre du 7 octobre et à t’accuser de faire le jeu du Hamas parce que tu n’utilises pas le mot « terroriste », comme si c’était de ta faute les 50000 morts palestiniens qui ont suivi l’attaque du 7 octobre. Tu aurais dit « terrorisme », tout se serait résolu, et il n’y aurait pas eu autant de morts. Mais comme il y a cette injustice fondamentale, tout le reste n’existe pas, et n’a pas d’importance, et pire est justifié de fait. Les pogroms sur les palestiniens qui ont leurs biens et leurs maisons incendiés, ou même qui sont tout simplement exécutés par des colons israéliens, ces pogroms ont lieu quotidiennement, mais c’est normal. Comme une grosse pluie d’orage, on va pas y passer 107 ans, comme on dit. Par contre, vous n’avez toujours pas utilisé le mot terrorisme pour désigner les agissements du Hamas (devant Science Po hier, le député LFI Boyard interpellé par la tête de noeud/de liste LR).
Bonjour Adele VanReeth,
je comprends que la période estivale est propice à la déconnexion mais avez vous vu cette sortie raciste d’une de vos “humoristes” d’Inter ? Sophia Aram sera-t-elle sommée de présenter ses excuses, faute de quoi elle serait licenciée par Radio France ?
Así Xóchitl Gálvez cumple sus PROMESAS y PALABRAS. La refinería de Calderón...
▻https://youtube.com/shorts/picfsSVbHSE?si=zXkdXdbYM1cCfH3c
Ohi Ho Bang Bang [Holger Hiller, Karl Bonnie et Akiko Hada], « The two (visual) », 1988
▻https://youtube.com/watch?v=1JCnltvocDE
Mort de Damo Suzuki, chanteur mythique et mystique de Can
▻https://www.liberation.fr/culture/musique/mort-de-damo-suzuki-chanteur-mythique-et-mystique-de-can-20240210_OJ3DUN6
L’étrange destin de ce Japonais ambitionnant adolescent de « faire des bandes dessinées » s’est tramé une après-midi de mai 1970 sur un trottoir de Munich. Lâché par son chanteur américain Malcolm Mooney, par ailleurs sculpteur, qui file une sévère dépression, les membres du groupe #Can se traînent de bistrot en bistrot en maudissant leur sort avec pour horizon quatre concerts à assurer dans une boîte de la ville, le Blow Up. Czukay ramasse alors littéralement sur le trottoir un jeune musicien des rues qui avait entrepris de les coller depuis des heures et l’invite à chanter avec eux.
Can est alors déjà un groupe important, monté par deux élèves (Czukay et Irmin Schmidt, claviériste) du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen et qui a déjà laissé un classique derrière lui, Monster Movie, le tout premier jalon avec Phallus Dei d’Amon Düül d’une musique rock authentiquement allemande, où la violence et les libertés que s’accordent les musiciens apparaissent comme décuplés. Czukay racontait ainsi la soirée qui suivit : « Au début, Damo chanta de façon dramatique, mais assez paisible. Il était extrêmement concentré. Et puis d’un seul coup, il bondit comme un samouraï, agrippa le micro et se mit à hurler en direction du public. Cela énerva tellement les gens qu’ils commencèrent à se taper dessus, il y eut une bagarre générale et presque tout le monde s’est enfui. A la fin, il ne restait que quelques fans inconditionnels et enthousiastes, trente Allemands, trente Américains, pour qui on joua la suite. Ce fut magnifique, l’un de nos meilleurs concerts. » La musique du groupe venait de changer du tout au tout.
Damo Suzuki est un voyageur, un peu artiste dans l’âme, un peu autre chose. Il a quitté le Japon pour l’Europe très tôt et dort sous les ponts, une expérience qu’il conseillera dans la quasi-totalité des interviews sur lesquelles on a mis la main et dont il gardera un souvenir émerveillé. Difficile de savoir s’il portait cette vision en lui ou si la rencontre avec le groupe allemand l’a cristallisée : Suzuki va alors se vivre comme une sorte de média, traduisant pour ceux qui peuplent ce bas monde des visions mystiques qui irriguent son cerveau depuis des univers parallèles. La musique du groupe agit alors sur lui comme une drogue, une amphétamine psychique qui lui permet d’aller chercher ce qu’il doit ramener.
Le musicien et critique anglais Julian Cope verra dans sa voix et sa présence « une mélancolie », « une insistante sensualité » qui manquait aux autres. Communément considéré comme le chef-d’œuvre du groupe et véritable Sacre du Printemps de la musique psychédélique d’où qu’elle vienne, Tago Mago marque aussi le début de la fin pour l’association entre Suzuki et Can. La puissance abrasive et volontairement terne (il faut jouer monotone car la vie des gens est monotone) du groupe et les douces lumières allumées puis éteintes par leur chanteur ne pouvaient pas non plus s’accorder éternellement. « Il y a des moments où je me perds et me tourne vers l’autre monde, expliquait Suzuki en 2001. Parfois, je suis un chaman. J’ai l’impression que les voix que j’utilise ne sont pas les miennes. Connaissez-vous le théologien et scientifique suédois [du XVIIIe siècle] Emanuel Swedenborg ? Il a voyagé dans le monde après sa mort, s’est rendu au paradis mais aussi en enfer et a rédigé des rapports. Il y a été plusieurs fois. Moi, je suis très concentré comme un chaman, au moment de son contact avec la mort et après. »
Volant assurément trop haut pour Can, Suzuki partit en 1973 après Future Days sur lequel il joue « à l’eau et aux sacs de sable ». Le groupe ne s’en remit pas et lui non plus. Suzuki n’a jamais quitté l’Allemagne, travaillant comme employé d’hôtel, exportateur de voitures anciennes ou même terrassier. Un premier cancer le rattrapera en 1983, ce qui coïncide avec son retour en musique au sein d’un groupe taillé sur mesure, Damo Suzuki’s Network. Si le plaisir de jouer s’entend toujours, l’intensité et les aspérités qui ont gouverné sa première carrière l’ont complètement déserté, ce qui permet rétrospectivement de mesurer le dévouement et l’esprit de corps dont les musiciens de Can avaient su faire preuve pour « porter » Suzuki vers sa vérité à lui.
Paper home, 1971
▻https://www.youtube.com/watch?v=LPjF4ZHuIko
▻https://www.youtube.com/watch?v=TsszpM-jAII
s
▻https://www.youtube.com/watch?v=wQxMB4Wk_y8
▻https://www.youtube.com/watch?v=hbslKldRCIw
où sont les hobos célestes ?
Energy: A Documentary About Damo Suzuki
▻https://vimeo.com/ondemand/energythefilm/779923808
CAN : trois de ses musiciens sont déjà dans la boîte...
▻https://www.telerama.fr/musique/damo-suzuki-la-mythique-voix-mystique-de-can-s-est-tu-7019247.php
▻https://www.telerama.fr/musique/mort-de-holger-czukay,-bassiste-du-groupe-can,n5191261.php
▻https://www.telerama.fr/musique/jaki-liebezeit-batteur-krautrock-supreme-est-mort,153033.php
Mais pas Malcolm Mooney, trop lunaire pour se faire pécho par la camarde :
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Malcolm_Mooney
▻https://malcolmmooney.bandcamp.com/community
►https://www.malcolmmooney.com
Le « krautrock » n’a pas eu sa peau.
Premier album de Can « featuring » le sieur Mooney :
▻https://www.youtube.com/watch?v=ZeiycXs5NMs
(Doo Wah Are You Doo Right)
Can - Free concert (Sporthalle Cologne 1972)
Can live | Rockpalast | 1970
▻https://www.youtube.com/watch?v=7zhdNviS0Vs
Merci @colporteur de nous rappeler que « l’essence » du rock, c’est sa capacité à foutre un joyeux bordel. :-))
#zbeul
À l’occasion de cette collecte, j’écoute Can plus que jamais et découvre ces concerts. Celui de 1970 est incroyable. Quels musiciens !
Hommage au groupe Can, un autre psychédélisme venu d’Allemagne
▻https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/very-good-trip/hommage-au-groupe-can-un-autre-psychedelisme-venu-d-allemagne-2478780
edit par-delà le désagrément causé par quelques longueurs, je les situe mieux. Ancêtres immédiats de Talking Heads, Television, ...
De Paper home à après Damo Suzuki
▻https://www.youtube.com/watch?v=9LveD2BFV-4
Glanées dans les lost tapes (sorties en 2012), « Millionenspiel » et « Dead Pigeon Suite ».
▻https://youtube.com/watch?v=njvywQ_tCAI
Extra Kraut: A Guide to Can
▻https://daily.bandcamp.com/lists/can-album-guide
When the German band Can (or CAN) formed in 1968, first under the name Inner Space, keyboardist Irmin Schmidt and bassist Holger Czukay—both students of the exalted avant-garde composer Karlheinz Stockhausen—were drawn to the energy and roiling possibilities of rock music which, in the late ‘60s, was full of experimentation and edging into new musical territory. They were joined by Jaki Liebezeit, the leading free jazz drummer in Germany who was looking for something new, and young guitarist Michael Karoli, a music student of Czukay’s. All were exceptional instrumentalists. They added American sculptor and poet Malcolm Mooney as vocalist, and it was Mooney who suggested the name change: Can was born.
Can’s entire discography is on Bandcamp, here is a guide to the band’s different eras and most important recordings.
▻https://akuphone.bandcamp.com/album/arkaoda
As a traveler-without-age, Damo Suzuki has been touring all over space-time. Presenting the light of “instant composing” to new generations, he refers to his makeshift collaborators as sound-carriers. Exactly fifty years after the release of the profoundly iconic Ege Bamyası, we can hear his voice on yet another fantastic album, as in “derived from fantasy.” Manifested from the meeting with Spiritczualic Enhancement Center — an eight-piece group of self-proclaimed disciples from the CAN University have gathered at Arkaoda (Turkish for “backroom”).
▻https://www.youtube.com/watch?v=LliKxwn2KDw&si=EASHXQXeeY5u1Sdb
LOWKEY ft. May Khalil - Palestine Will Never Die
▻https://www.youtube.com/watch?v=i91JdhuK-JM&feature=youtu.be
–
Libération – CheckNews - Qui est vraiment Saleh Al-Jafarawi, ce jeune activiste palestinien « qui a plus de vies qu’un chat » selon Israël et qui documente le conflit à Gaza ?
▻https://seenthis.net/messages/1027460
Le clip c’est un groupe de musique israélien, theAngelcy. [1]
Et l’interview c’est un satiriste égyptien marié à une palestinienne, Bassem Youssef. [2]
[1] ►https://fr.wikipedia.org/wiki/TheAngelcy?wprov=sfla1
[2] ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassem_Youssef?wprov=sfla1
►https://video.twimg.com/amplify_video/1716998091625152512/vid/avc1/480x852/vKhSDh3Mu7ucyeHf.mp4?tag=14
version (trop) courte par une juive élevée dans une famille sioniste : « it’s a génocide »
(via @colporteur, vidéo de 5 minutes)
La Question d’Israël, Olivier Tonneau (10 pages / 43k signes)
►https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael
Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.
Effroi devant les crimes du Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « antisionistes », puis par le communiqué du NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de crimes de guerre.
Effroi, ensuite, face aux réactions des médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.
(via @colporteur)
Israël. L’agonie d’une démocratie (25 oct. 2023)
►https://www.youtube.com/watch?v=XUE2scIrnQc
Rencontre avec :
Charles #Enderlin, journaliste, grand reporter et auteur franco-israélien. Il a été correspondant à Jérusalem pour la chaîne de télévision France 2 de 1981 à 2015. Auteur de nombreux ouvrages dont notamment « Au nom du Temple : l’irrésistible ascension du messianisme juif en Israël, 1967-2012 » (Le Seuil, 2013), « Les Juifs de France entre République et sionisme » (Le Seuil, 2020), « De Notre Correspondant à Jérusalem. Le journalisme comme identité » (Le Seuil, 2021). Il vient de publier « Israël. L’agonie d’une démocratie » (60 pages. 5€. Libelle, Seuil 2023 - ▻https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021539158-israel-l-agonie-d-une-democratie-charles-enderlin)
Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO
(via @loutre)
Palestine, Israël : nouvelle séquence d’un long conflit colonial
interview de Rashid Khalidi
►https://www.contretemps.eu/palestine-israel-conflit-colonial
Rashid Khalidi est un historien palestinien-américain, spécialiste de l’histoire moderne de l’Orient arabe. Il est depuis plus de vingt ans rédacteur en chef du Journal of Palestine Studies. Il a été conseiller auprès des négociateurs palestiniens lors des pourparlers de paix dans les années 1990. Il est titulaire de la chaire Edward Said d’études arabes modernes à l’université de Columbia (New York) et auteur de huit ouvrages, dont le plus récent est The Hundred Years’ War on Palestine. A History of Settler Colonialism and Resistance 1917-2017 (Picador/ Metropolitan Books, 2020).
(via @cabou)
Craig Mokhiber, directeur des Droits Humains de l’ONU à New York, vient de démissionner pour protester contre la faiblesse de l’action de l’ONU.
▻https://seenthis.net/messages/1024143
Dans une lettre à son supérieur, il dit, entre autres :
« Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine . »
Vo (anglais, 5 pages) : ►https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/011123/gaza-est-victime-dun-genocide-occidental-commissaire-de-lonu-le-reve
vf : ►https://ismfrance.org/index.php/2023/11/01/lettre-de-demission-de-craig-mokhiber-directeur-du-bureau-de-new-york-du-
(via @stephane_m )
–—
Quelques jours plus tard, constat quant à la diffusion de cette lettre :
▻https://seenthis.net/messages/1024786
La lettre n’a pas fait grand bruit, à part sur les réseaux sociaux. Des mots trop lourds de sens (pourtant utilisés délibérément, en prenant appui sur des éléments factuels), en opposition frontale avec la posture prudente et consensuelle de la diplomatie internationale. Tellement que les médias n’ont pas semblé savoir quoi faire de cette patate chaude. Parmi les grands médias anglophones, seul The Guardian s’est aventuré à écrire un papier. Une entrevue sur Al Jazeera. Un mot dans The Independent. Un article atterré sur Fox News. Et un torrent de critiques, d’insultes et d’alertes à l’antisémitisme sur les réseaux sociaux.
▻https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231104-la-d%C3%A9mission-d-un-haut-responsable-de-l-onu-symbole-d-un-mon
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, Craig Mokhiber n’a pas été le seul haut responsable à jeter l’éponge. Il y a deux semaines, un employé du département d’État américain [1], chargé du transfert d’armes à l’État hébreu, a démissionné, s’inquiétant des conséquences de ces livraisons pour les civils palestiniens et les perspectives de paix au Proche-Orient.
[1, ndp] Josh Paul, ▻https://seenthis.net/messages/1030146
Comment Israël a bombardé une église où des civils étaient réfugiés à Gaza par Juliette Prigent et Olivier Escher (motion design)
►https://www.lemonde.fr/international/video/2023/10/27/comment-israel-a-bombarde-une-eglise-ou-des-civils-etaient-refugies-a-gaza_6
Le 19 octobre, à 22 h 30, le ministère de l’intérieur gazaoui déclare qu’une église grecque orthodoxe a été bombardée à Gaza. C’est ici que se réfugiaient des centaines de personnes. Selon le ministère de la santé gazaouis, administré par le Hamas, 16 personnes ont été tuées lors de ce bombardement. Le lendemain, l’armée israélienne a reconnu auprès de l’Agence France-Presse avoir réalisé un raid aérien ayant touché l’église. Ce bombardement vient contredire l’argumentaire de Tsahal expliquant que l’armée israélienne ne cible que le Hamas dans la bande de Gaza.
(vidéo en libre accès, 3 minutes, 27 oct. / trouvé tout seul mais @kassem aussi)
–
Tir d’obus à l’hôpital Al-Shifa à Gaza : les images pointent la responsabilité des Israéliens Par Thomas Eydoux , Liselotte Mas , Cellule Enquête vidéo et Adrien Vande Casteele (Motion design, 15 novembre 2023)
►https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/15/tir-d-obus-a-l-hopital-al-shifa-a-gaza-les-images-pointent-la-responsabilite
Des pays d’Amérique du Sud et la Jordanie prennent leurs distances avec Israël
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/011123/le-fil-du-jour-guerre-au-proche-orient-de-premiers-etrangers-et-binationau
La Jordanie a choisi de rappeler « immédiatement » son ambassadeur en Israël, mercredi 1er novembre, pour protester contre l’offensive menée par Israël à Gaza. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a dit « rejeter et condamner la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent ».
Plusieurs pays d’Amérique du Sud, comme la Bolivie, ont aussi annoncé couper leurs relations diplomatiques avec Israël dans le cadre du conflit au Proche-Orient. La Bolivie a justifié cette prise de distance « en signe de rejet et de condamnation de l’offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza ». Le Chili a dénoncé de son côté des « violations inacceptables du droit humanitaire » tandis que la Colombie un « massacre ».
Le Chili et la Colombie ont rappelé mardi leurs ambassadeurs en Israël pour marquer leur désaccord avec la guerre que mène Israël à la Palestine. Le Chili a déclaré « condamner avec énergie » et observer « avec une grande préoccupation » les opérations militaires israéliennes, dénonçant un « châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Gaza ». Le président colombien, Gustavo Petro, a déclaré sur X avoir « décidé de convoquer » l’ambassadrice en Israël, Margarita Manjarrez. « Si Israël ne cesse pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester », a-t-il justifié.
Assemblée pour la Palestine
وحدة الشعوب للتحرير
Internationalists United !
►https://lundi.am/Appel-internationaliste-a-une-assemblee-pour-la-Palestine
(Versions française, anglaise et arabe)
Si ce front est capable de se lever aujourd’hui pour Gaza, il pourra le faire demain contre les bombes des régimes russe et syrien en Syrie, contre celles de la Turquie sur le Kurdistan. Il pourra soutenir les féministes en Iran et à Abya Yala, les révolutionnaires au Soudan ou en Algérie, les luttes des Arménien.ne.s et des Ouïghours, la résistances des Mapuche et des Sahraouis. C’est ce que signifie l’entraide entre révolté.e.s. C’est ce que nous appelons l’#internationalisme des peuples.
Se battre pour la Palestine, c’est se battre pour le monde.
Si vous voulez agir mais ne savez pas quoi faire, si vous avez la rage et vous ne voulez plus vous sentir impuissant.e.s, si vous voulez vous mettre en mouvement au lieu de regarder la mort les écrans, rejoignez-nous !
Nous appelons à une assemblée autonome et transnationale en région parisienne, à Montreuil le jeudi 9 novembre à 18h30 à l’espace AERI au 57 rue Etienne Marcel 93100
RSF dépose plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël
▻https://rsf.org/fr/rsf-d%C3%A9pose-plainte-devant-la-cour-p%C3%A9nale-internationale-pour-des-crim
–
Guerre entre Israël et le Hamas : quatre membres de la famille d’un journaliste libanais tués dans une frappe israélienne
►https://www.ladepeche.fr/2023/11/05/guerre-entre-israel-et-le-hamas-quatre-membres-de-la-famille-dun-journalis
Guerre Israël-Hamas : « Emmanuel Macron entend pratiquer une diplomatie sans diplomates »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/081123/guerre-israel-hamas-emmanuel-macron-entend-pratiquer-une-diplomatie-sans-d
Directeur d’Afrique du Nord-Moyen-Orient (Anmo) au Quai d’Orsay de 1998 à 2002, ancien ambassadeur au Tchad, en Irak et en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière, arabisant érudit, est l’un des rares diplomates français à avoir dialogué avec les dirigeants du Hamas, en particulier avec l’actuel chef du bureau politique du mouvement islamiste, Ismaël Haniyeh. « Je ne suis d’aucun camp, sinon celui de la paix et des humanistes, précise-t-il. Je condamne toutes les violences contre les populations civiles, qu’elles soient israéliennes, palestiniennes ou autres. »
[...]
Ce qui m’a frappé, c’est de constater que par les brèches ouvertes dans la barrière de Gaza sont entrés en Israël, en même temps que les combattants du Hamas en uniforme, beaucoup de jeunes à moto, en short, souvent sans armes, dont certains sont revenus avec des otages. Ces jeunes, sans travail, sans espoir, sans avenir, constituent une bonne partie de la population de Gaza. C’est cette même jeunesse désespérée et révoltée qui avait manifesté en 2018, face à la barrière construite par Israël à l’occasion de la « Journée de la terre », lors des « marches du retour » : armée de pierres et de cocktails Molotov, elle s’était retrouvée face aux snipers de l’armée qui avaient fait des dizaines de morts et de blessés.
(via @ericw)
►https://www.youtube.com/watch?v=MY9rfbUbP-k
Interview de Leila Shahid, LCI, 21 oct. 2023 (?), 13 minutes.
« Je ne suis pas là pour qu’on me dise ce que je dois penser ». Tout fut dit dans cette phrase. A ce moment-là, Leila Shahid aurait dû se lever et partir. L’histoire est toujours écrite par les vainqueurs et le « terrorisme » n’est que l’alibi pour imposer un point de vue belliciste.
"Le cycle de violences est amené à se perpétuer tant que durera l’occupation israélienne" (15 min.)
▻https://www.youtube.com/watch?v=iMh_qiAjTTg&t=52s
Le journaliste et essayiste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, et directeur du journal en ligne Orient XXI, est notre invité. Auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient, il vient de republier un livre co-signé avec Hélène Aldeguer : « Un chant d’amour Israël-Palestine, une histoire française » (Coédition Libertalia/Orient XXI). Son dernier article dans le Monde diplomatique s’intitule « Barbares et civilisés »
►https://www.youtube.com/watch?v=exMIunx37Po
State of Palestine UN Representative, Nada Abu Tarbush, gives an eviscerating address to the State of Israel at the 5th Meeting the High Contracting Parties (CCW), Geneva. 17 Nov 2023.
(via @loutre)
Transcription traduite en français :
►https://lundi.am/L-avenir-de-l-homme-occidental-est-la-femme-palestinienne
Henry Laurens : « On est sur la voie d’un processus de destruction de masse » à Gaza, entretien avec Rachida El Azzouzi (Mediapart, 19 novembre 2023).
►https://seenthis.net/messages/1028271
Pour l’historien, spécialiste de la Palestine, professeur au collège de France, « l’effondrement des conditions sanitaires et l’absence de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse » dans la bande de Gaza.
☆ Conférence à l’Inalco, 18/12/2023, 2h ☆ :
►https://www.youtube.com/live/lMZAGlZcNo0?si=7hZuI3YREkiMsEId
Comment le Hamas est devenu le visage violent de la résistance palestinienne | Entretien avec #Tareq_Baconi
►https://seenthis.net/messages/1028148
les Palestiniens n’ont pas été récompensés de leurs concessions par la moindre forme d’autodétermination. À la place, leur concession a été utilisée pour étouffer toute voix palestinienne effectivement capable d’obtenir des concessions d’#Israël. La leçon durable acquise par le #Hamas auprès de l’#OLP, c’est qu’on ne peut pas concéder, qu’on ne peut assurément pas engager quelque forme de négociation que ce soit, à partir d’une position de faiblesse.
Yagil Levy, sociologue : « Le système politique d’Israël est complètement paralysé » (Le Monde, 24 nov. 2023)
▻https://seenthis.net/messages/1028409
Je ne connais aucun exemple dans l’histoire militaire récente [depuis la seconde guerre mondiale] où l’on observe ce ratio de pertes entre soldats et civils. Côté israélien, les pertes se montent à environ 60 soldats, comparé à 14 000 personnes tuées dans Gaza, dont au moins 6 000 enfants. C’est un ratio de un contre cent.
On ne voit nulle part un tel rapport. C’est à ce prix qu’est économisée la vie des soldats, et cela entre en contradiction avec le besoin de légitimation vis-à-vis de l’extérieur. On n’entend pas en Israël de discours mettant en cause l’action militaire à Gaza, car dès que l’on prend en considération la morale, Israël ne peut plus se battre à Gaza, sauf à perdre plus de soldats. Si le coût humain de l’opération montait en flèche, elle deviendrait illégitime, mais cette fois aux yeux de la population.
« A Gaza, plus de cent employés des Nations unies sont morts, c’est sans précédent »
▻https://www.lemonde.fr/israel-palestine/article/2023/11/26/a-gaza-plus-de-100-employes-des-nations-unies-sont-morts-c-est-sans-preceden
L’ancien porte-parole d’agences onusiennes Khaled Mansour souligne, dans un entretien au « Monde », que la fuite des Palestiniens vers le sud de Gaza rappelle des scènes d’exode, au Rwanda ou en Bosnie. Un échec pour la communauté internationale.
Gaza : les enjeux de la plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice
L’Afrique du Sud, à l’origine de la saisine des juges de La Haye, leur demande, avant même qu’ils se prononcent sur le fond, d’ordonner à Israël de cesser les attaques contre l’enclave palestinienne. Les audiences se dérouleront jeudi et vendredi.
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/10/gaza-les-enjeux-de-la-plainte-pour-genocide-visant-israel-devant-la-cour-int
Il faudra des années avant que les juges de La Haye tranchent sur le fond. Mais l’Afrique du Sud leur demande d’ores et déjà de prendre des « mesures conservatoires » pour arrêter les crimes en cours dans le territoire palestinien. La Cour n’a certes pas les moyens de faire exécuter ses décisions. Dans l’hypothèse où elle appellerait à des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, il est quasi certain que les Etats-Unis, qui soutiennent l’Etat hébreu dans sa guerre, y mettraient leur veto. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a d’ailleurs déclaré, mardi 9 janvier, que la plainte visant Israël devant la CIJ est « dénuée de fondement ». L’avis des juges sur les mesures préalables pourrait néanmoins avoir une portée symbolique considérable.
• La plainte (pdf, 80 pages) : ►https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20231228-app-01-00-en.pdf
• La plaidoirie (intégrale, 3h18min, voiceover vf, source ONU) :
►https://www.youtube.com/watch?v=0Q_zTb9dfGU&feature=youtu.be
Recently vaccinated: Living with the Bill Gates Microchip - Browser Ballett
▻https://youtube.com/watch?v=YEbQgKIXWVc
#Microsoft #Apple #covid-19 #complotisme #parodie #auf_deutsch
Defensive Architecture - Obdachlose hassen diesen Trick | Browser Ballett
▻https://youtube.com/watch?v=HyXqHzIjTDk
Der Obdachlosen-Makler - Browser Ballett
▻https://youtube.com/watch?v=H0a-yrl2Tno
Berliner Plansche-Prozess : Zu Unrecht verwiesen
▻https://www.nd-aktuell.de/artikel/1176686.antidiskriminierung-berliner-plansche-prozess-zu-unrecht-verwiese
Pendant le procès que mène une ne jeune femme devant la plus haute instance de justice pour obtenir une compensation à cause de l’intervention illégale des forces de l’ordre contre elle l’avocat qui représente le Land de Berlin tente de présenter la plaignante comme responsable du préjudice subi.
▻https://youtube.com/watch?v=hmMFx4OfYOc
L’équipe du Browser Ballet parodie les préjugés et partis pris rendus visibles par cette affaire
1.10.2023 von Thuy-An Nguyen
Weil Gabrielle Lebreton sich mit nacktem Oberkörper auf einem Spielplatz aufhielt, wurde sie des Ortes verwiesen. Darauf folgten eine Welle der Solidarität, eine Klage gegen das Land Berlin und zähe Gerichtsprozesse. Mittlerweile zehren die Verhandlungen an der Frau, die am Freitag im Berufungsverfahren am Kammergericht sitzt.
Sicherheitsdienst und Polizei hatten Lebreton im Juli 2021 auf dem Wasserspielplatz Plansche im Plänterwald wegen »ungehörigen« Verhaltens gerügt, weil sie zum Sonnen ihr Oberteil ausgezogen hatte. Sie musste den Platz mit ihrem Kind verlassen. Gleichzeitig hielten sich auf dem Platz viele Männer mit nacktem Oberkörper auf. Ihr Fall weckte viel Aufmerksamkeit, unter anderem in den sozialen Medien. In Berlin demonstrierten Frauen mit nackten Oberkörpern oder Männer mit BHs, während sie mit dem Fahrrad durch die Stadt fuhren. Die Betroffene Lebreton verklagte das Land wegen Diskriminierung aufgrund ihres Geschlechts. Doch ihre Klage scheiterte in erster Instanz vor dem Landgericht. Begründung: Die Klägerin habe das »geschlechtliche Schamgefühl« in Teilen der Gesellschaft verletzt. Lebreton ging mit ihrer Anwältin Leonie Thum in Berufung.
Die Klage beruft sich auf das Landesantidiskriminierungsgesetz (LADG), welches erst im Juni 2020 vom Berliner Abgeordnetenhaus verabschiedet wurde. Es gilt als Meilenstein, denn es ist das erste und bisher einzige Gesetz seiner Art auf Landesebene in Deutschland. Kern des LADG ist, Diskriminierung durch öffentliche Stellen und Behörden des Landes wie Schulen, Bürgerämter, Polizei oder Gerichte zu verbieten. Betroffenen gibt es die Möglichkeit zu klagen, und es schließt eine Rechtslücke des Allgemeinen Gleichbehandlungsgesetzes, denn das gilt nur für Diskriminierung im privaten Bereich wie bei der Arbeit oder auf dem Wohnungsmarkt.
Bereits in der ersten Instanz habe das Landgericht die verfassungsrechtlichen Maßstäbe im LADG übergangen, meint Anwältin Thum. Nach Artikel 3 des Grundgesetzes darf kein Mensch wegen seines Geschlechts bevorzugt oder benachteiligt werden. Thum legt dar, dass das Land Berlin mit aufwendigen Mitteln eine Ombudsstelle eingerichtet habe, welche die Umsetzung des LADG überprüfe. Nach dem Verweis Lebretons von der Plansche schaltete sich die Ombudsstelle ein und bewirkte, dass der Bezirk Treptow-Köpenick und sämtliche Berliner Bäder ihre Nutzungsordnungen anpassten. Seitdem ist es allen Geschlechtern offiziell erlaubt, ihren Oberkörper unbekleidet zu lassen – auch in der Plansche. Es ist eine Entwicklung, die den weiteren Verlauf des Plansche-Prozesses wesentlich bestimmt.
Nun steht die Forderung der Klägerin auf Entschädigung offen: Die vom Gericht vorgeschlagene Summe von 500 Euro Schadensersatz sei nicht genügend, sagt Thum. »Diese Summe hat über einen längeren Zeitraum keinen Effekt, da sie keinen Sanktions- oder Präventionscharakter hat«, sagt die Anwältin. Um zu verhindern, dass es künftig zu vergleichbarer Diskriminierung komme, fordert Thum 10 000 Euro Entschädigung. Sie verweist dabei insbesondere auf die Folgeschäden Lebretons: »Im ganzen Verfahren wurde ihr Fall nicht als Diskriminierung anerkannt. Das Verhalten und die Behandlung der Mandantin im Nachgang ist besonders wichtig, da es ihre Belastung verschlimmert hat.«
Unterdessen argumentiert Rechtsanwalt Eike-Heinrich Duhme, der das Land vertritt, Sicherheitsdienst und Polizei seien im Fall Plansche nicht als behördliche Vertreter anzuprangern: Der Sicherheitsdienst habe nicht öffentlich-rechtlich gehandelt und die Polizei sei lediglich zur Amtshilfe verpflichtet gewesen. Sie habe kein »tiefgreifendes Prüfungsrecht gehabt« und den Sicherheitsdienst lediglich beim Ausführen seines Auftrags unterstützt. Zudem habe der Bezirk das Verhalten der Klägerin gar nicht als ordnungswidrig nach Paragraf 118 beanstandet und »viel dafür getan, ihr entgegenzukommen«. Dass die Klägerin im Nachgang schwer belastet gewesen sei, wäre jedoch vermeidbar gewesen, indem sie der »höflichen Bitte des Sicherheitsdienstes Folge geleistet hätte«, ihr Oberteil wieder anzuziehen.
Diese Darstellung, wendet Anwältin Thum umgehend ein, sei eine klassische, retraumatisierende Täter-Opfer-Umkehr. »Die Auswirkungen der Diskriminierung sind nicht ihre Schuld«, sagt Thume. Zu argumentieren, ihre Mandantin hätte sich den Prozess ersparen können, wenn sie den Anweisungen gefolgt wäre, verstärke nur die Diskriminierung. Am Ende der fast dreistündigen Verhandlung am Freitag legt die Vorsitzende Richterin Cornelia Holldorf der Klägerin nahe, über eine einvernehmliche Lösung ohne Urteil nachzudenken. Schließlich würde ein solches Ereignis aufgrund der vorgenommenen Änderungen heute nicht mehr so passieren, betont Holldorf. Nachdem die Nutzungsordnung geändert wurde, »bleibt nicht viel zu kompensieren«, stellt sie fest.
Doch Klägerin Lebreton schließt den vorgeschlagenen Vergleich aus. »Ich habe nach zwei Jahren kein Vertrauen mehr, dass die diskriminierende Behandlung anerkannt wird«, sagt die 39-Jährige. »Ich möchte, dass das Gericht eine Entscheidung trifft.« Da Lebreton einen Vergleich ablehnt, schlägt Richterin Holldorf ein sogenanntes Anerkenntnis vor. Dieses stellt im Zivilrecht eine Erklärung dar, mit der der Beklagte im Gerichtsprozess die an ihn gestellten Ansprüche ganz oder in Teilen anerkennt. Damit würden sich die Forderungen der Klägerin erübrigen. Anwalt Duhme zeigt sich am Ende offen, darüber nachzudenken. Die Verhandlung soll an einem Folgetermin fortgesetzt werden.
#Secret-défense : une #journaliste perquisitionnée et placée en #garde_à_vue | #Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/190923/secret-defense-une-journaliste-perquisitionnee-et-placee-en-garde-vue?user
Un pas de plus a été franchi dans la mise sous pression du journalisme, et de la liberté de la presse. Mardi 19 septembre, le domicile marseillais de la journaliste Ariane Lavrilleux, qui travaille pour le site d’informations #Disclose, a été perquisitionné par une juge d’instruction venue de Paris, accompagnée de policiers de la Direction générale du renseignement intérieur (#DGSI).
Ariane Lavrilleux elle-même a été placée en garde à vue, a indiqué le site d’informations Disclose dans un communiqué diffusé sur X.
La justice intervient dans le cadre d’une « enquête pour compromission du secret de la défense et révélation d’information pouvant conduire à identifier un agent protégé », selon Disclose. Ariane Lavrilleux, qui collabore également à Mediapart, est la coauteure d’une série d’enquêtes portant sur l’opération militaire Sirli en Égypte.
À l’heure où nous publions, les coauteurs de l’enquête de Disclose, Mathias Destal, Geoffrey Livolsi et Jean-Pierre Canet, joints par Mediapart, n’étaient ni perquisitionnés ni placés en garde à vue.
Mathias Destal, cofondateur du site d’investigation, dénonce « une violation manifeste grave et inquiétante du secret des sources ». « C’est une escalade dans un système d’intimidation et de répression sur les journalistes qui font leur métier. On franchit un cap », poursuit le journaliste.
Plusieurs confrères et consœurs ont apporté leur soutien à l’équipe de Disclose. Leïla Miñano, du site Investigate Europe, parle d’une « attaque grave à la liberté de la presse », Tristan Waleckx, de France 2, d’une « entrave inacceptable à la liberté d’informer », la SDJ de Mediapart d’une « atteinte intolérable au secret des sources ». Le collectif Youpress dénonce sur X « une attaque grave à la liberté de la presse ainsi qu’au secret des sources et une intimidation inadmissible ».
Reporters sans frontières « dénonce » sur X cette garde à vue, craignant que « les démarches de la DGSI ne portent atteinte au secret des sources ».
Une telle procédure de perquisition et garde à vue d’un journaliste est rarissime. Seul précédent récent, les deux jours de garde à vue et la perquisition, en juin 2022, d’Alex Jordanov, journaliste d’investigation auteur d’un livre sur la DGSI. Une procédure vivement dénoncée, alors, par RSF, qui y voyait une stratégie d’intimidation.
S’appuyant sur des documents « confidentiel-défense », le site avait documenté, en novembre 2021, une campagne d’exécutions arbitraires orchestrée par la dictature du maréchal al-Sissi, chef de l’État égyptien, avec la complicité de l’État français. Mediapart y a consacré une émission « À l’air libre ».
À la suite de ces révélations, le ministère des armées, poussé par l’opposition, avait annoncé une enquête interne, laquelle avait conclu en quelques mois au fait que la mission Sirli avait « fait l’objet d’un cadrage clair et que des mesures préventives strictes [avaient] été mises en place ». Dédouané de la sorte, le gouvernement avait parallèlement lancé une chasse aux sources de nos confrères et consœurs.
Une enquête judiciaire contre « X » pour « compromission du secret de la défense nationale » avait été ouverte et confiée, selon Disclose, à la section des affaires militaires et atteintes à la sûreté de l’État du parquet de Paris.
Ce n’est pas la première fois que les journalistes de Disclose se trouvent dans le collimateur de la justice pour avoir simplement fait leur travail. En 2019, Geoffrey Livolsi et Mathias Destal, à l’origine de révélations sur l’emploi massif d’armes françaises dans la guerre au Yémen, qui fait depuis 2015 d’innombrables victimes civiles, ont été convoqués par la DGSI pour « compromission du secret de la défense nationale ».
Le 22 janvier 2020, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, avait certes décidé de classer sans suite cette procédure pénale… tout en adressant aux journalistes un courrier estimant que les faits d’« appropriation d’un secret de la défense nationale » et de « divulgation du secret de la défense nationale » étaient « caractérisés » et que cette procédure constituerait pour les journalistes un « antécédent judiciaire ».
La perquisition avortée de Mediapart
En 2019, c’était la journaliste du Monde, Ariane Chemin, qui se trouvait à son tour convoquée par la DGSI. Cette convocation intervenait dans le cadre de l’affaire Benalla. La même année, Valentine Oberti, alors journaliste à l’émission « Quotidien » – elle est désormais codirectrice éditoriale de Mediapart –, avait été convoquée avec sa journaliste reporter d’images (JRI) et son preneur de son par la DGSI parce qu’ils enquêtaient sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
Deux ans auparavant, en 2017, c’est un journaliste collaborant régulièrement avec Mediapart, qui s’était trouvé en proie à la justice. Edwy Plenel, directeur de la publication de Mediapart, et Clément Fayol, journaliste pigiste, avaient été entendus par la DGSI à la suite d’un article publié le 20 mars 2016 sur les compromissions géopolitiques de la France au Tchad.
Clément Fayol avait finalement reçu un rappel à la loi, signé par le procureur de Paris, François Molins. Lequel courrier se faisait particulièrement menaçant : « Aucune poursuite pénale ne sera engagée à votre encontre si, dans un délai de six ans, à compter de ce jour, vous ne commettez aucune nouvelle infraction de cette nature. À défaut, la présente procédure pourrait être alors reprise et votre renvoi devant le tribunal correctionnel requis. »
Mediapart avait par ailleurs fait face à une tentative de perquisition de ses locaux en février 2019, dans le cadre de nos révélations dans l’affaire Benalla. La perquisition n’avait pas été menée à bien. Et la justice avait, en juillet 2022, condamné l’État pour cette tentative.
Dans son jugement, le tribunal écrivait : « La mesure, grave en elle-même pour tout organe de presse, ne tendait pas à la seule obtention des enregistrements, le cas échéant en copie, mais à la vérification de leur authenticité et des modalités de leur captation, investigations qui impliquaient nécessairement un accès au support et à ses éventuelles métadonnées qui sont de nature à permettre, directement ou non, l’identification de la source. »
Cette volonté de l’État de découvrir les sources des journalistes dont les révélations dérangent semble avoir toujours cours aujourd’hui, au détriment des faits révélés. Depuis les révélations de Disclose sur l’Égypte, deux ONG états-uniennes, Egyptians Abroad for Democracy et Codepink, ont déposé plainte contre l’Égypte et la France devant le pôle « crimes contre l’humanité » du tribunal de Paris. Les deux plaintes ont été classées sans suite quelques mois plus tard.
La rédaction de Mediapart
Scandale Sirli : après la garde à vue d’une journaliste, l’embarras de l’exécutif
La perquisition et la garde à vue infligées à Ariane Lavrilleux du site « Disclose », à l’origine de révélations sur la face sombre de la coopération franco-égyptienne, soulèvent l’indignation des défenseurs de la liberté de la presse. Mais le gouvernement se mure dans le silence ou feint l’ignorance.
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/22/scandale-sirli-apres-la-garde-a-vue-d-une-journaliste-l-embarras-de-l-execut
Ce sera la goutte de trop.
+ lien d’une discussion en commentaire.