Il faut dire aussi que les sports américains (baseball, basketball, football) sont couverts d’une manière assez incroyable, avec des statistiques dans tous les sens.
Quand tu regardes un match, l’écran ressemble à une sorte de console de salle de marché financier, et tu peux suivre seconde par seconde les stats des équipes et, surtout, de chaque joueur. (Il m’a semblé que ça venait un peu en France, mais de manière beaucoup moins omniprésente : « domination », « possession du ballon », le tout permettant à des commentateurs analphabètes de parler en pourcentages.)
Tu sais, en direct, pour chaque joueur, son âge, son poids, le nombre de mètres parcourus avec le ballon, sans la ballon, dans un sens, dans l’autre, ses interceptions, celles qu’il a subies, le nombre de points marqués, divisé par le carré de l’hypothénuse de son nombre de sélections, tout ça pour le match en cours, les matchs de l’année, et toute sa carrière, le longueur médiane de ses passes, la précision de ses passes, le nombre de litres d’eau qu’il boit par match...
Du coup, évidemment, il y a certainement moyen de faire des commentaires « pertinents » à partir de ces chiffres. Et, en prenant un cas particulier, évidemment tu parviendras toujours à tomber sur le cas précis pour lequel l’ordinateur est plus efficace que l’humain.
Comme disait Coluche : « Match nul : 1-0 ».
