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  • Deux articles du #WSWS sur la situation en #Grèce par rapport à la #pandémie de #Covid-19 : chez les élèves et leurs parents, l’#horreur_économique a du mal à passer...

    La contestation étudiante face à la politique d’immunité collective s’étend à toute la Grèce - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/26/grec-s26.html

    Dans un contexte de silence total des médias internationaux, des étudiants de centaines de lycées et de larges couches de travailleurs se joignent à la lutte contre la campagne de rentrée scolaire de l’UE, menée par le gouvernement de droite de la Nouvelle démocratie (ND) du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. La rentrée scolaire s’est déroulée sans opposition de la part des syndicats ni du principal parti d’opposition bourgeois Syriza (« Coalition de la gauche radicale »), qui est favorable à l’austérité.

    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/01/grec-o01.html

    Les élèves en Grèce ont intensifié leurs protestations contre la réouverture peu sûre des écoles, avec 700 écoles dans 35 villes sous occupation mardi.

    Après les manifestations et rassemblements de la semaine dernière, les actions de protestations reprendront demain à Athènes et dans la deuxième plus grande ville de Grèce, Thessalonique, ainsi que d’autres villes. Des manifestations ont lieu aussi sur des îles grecques, notamment en Crète et à Rhodes.

    Les occupations d’écoles sont en cours depuis plus d’une semaine. Vendredi dernier, leur nombre a atteint plus de 200, puis a grimpé au chiffre actuel – avec 250 dans la région la plus peuplée de Grèce, l’Attique. Étant donné que l’enseignement secondaire est principalement touché, plus d’un sur cinq des 3 168 lycées du pays a été occupé.

  • Alors que nombre de morts dépasse le million, les gouvernements abandonnent les efforts pour contenir la #pandémie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/01/pers-o01.html
    https://www.wsws.org/asset/a884929e-672c-4d99-8a62-fefb7b388f36?rendition=image1280

    Des raisons de classe bien précises ont produit ce silence. Dans sa dernière interview avec Laura Ingraham, Atlas n’avait qu’un slogan : « Ouvrez les #écoles ! »

    Mais c’est exactement là ce que font les gouverneurs Démocrates, les maires et les assemblées législatives des États. La ville de New York, le plus grand district scolaire du pays, avec plus d’un million d’élèves, a repris l’enseignement en classe mardi pour les enfants de l’école primaire, les classes supérieures devant rouvrir jeudi.

    L’effort de réouverture des écoles est mené par le maire Démocrate « progressiste » de la ville, Bill de Blasio, et le gouverneur Démocrate, Andrew Cuomo.

    La réouverture des écoles entraîne une #recrudescence majeure de la pandémie chez les enfants d’âge scolaire dans tout le pays, qui représentent désormais 10 pour cent des cas de COVID-19, contre 2 pour cent en avril.

    Le caractère bipartisan de la campagne qui vise à rouvrir les écoles et à forcer les enseignants à reprendre le travail est tout à fait conforme à la réponse à la pandémie, qui se base uniquement sur les intérêts financiers de la classe dirigeante.

  • Face à la remontée du #virus, une tribune du Parisien dénonce le #confinement - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/04/trib-o04.html

    Les signataires défendent en réalité un programme politique et économique bien défini. Ils représentent les milieux politiques et économiques dominants qui s’opposent à toute limitation de l’activité économique après le déconfinement. Les seules conséquences dont se préoccupe la tribune sont des effets négatifs directs ou indirects du confinement. Ceux-ci ne sont jamais contrebalancés par l’examen objectif de ses effets positifs en terme de décès et de cas graves évités.

    Bien sûr, La tribune n’envisage jamais un confinement où travailleurs et petits entrepreneurs recevraient les aides nécessaires à survivre sans dégâts financiers le temps de la pandémie, limitant ainsi les pires conséquences de la pandémie.

    A travers son titre, « Covid-19 : nous ne voulons plus être gouvernés par la peur », cette tribune est un appel à mener campagne, non pour informer et assurer la sécurité de la population, mais pour la rassurer en lui mentant effrontément sur les risques qu’on lui fait courir.

    Évidemment se pose la question de ce qui se passera lorsqu’elle s’apercevra qu’on l’a trompée. De ce point de vue, les considérations politiques au cœur de cette tribune sont particulièrement sinistres et antidémocratiques : « Par ailleurs, si la guerre peut parfois justifier un état d’urgence et des restrictions exceptionnelles de l’Etat de droit et des libertés publiques qui fondent la démocratie et la République, ce n’est pas le cas d’une épidémie. »

    • Les premiers signataires
      Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris ; Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS ; Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l’Université de Bordeaux ; Gilles Bœuf, professeur de biologie à Paris-Sorbonne Université ; Pierre-Henri Gouyon, professeur de biologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean Roudier, professeur de rhumatologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Louis Fouché, médecin, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital de la Conception ; Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres ; Christophe Lançon, professeur de psychiatrie à l’Université d’Aix-Marseille ; Laurent Toubiana, épidémiologiste à l’Inserm ; Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS ; Anne Atlan, généticienne des populations et sociologue, directrice de recherche au CNRS ; Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm ; Marc-André Selosse, professeur de microbiologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste ; Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS ; Alexandra Menant, biologiste, chercheuse au CNRS ; André Comte-Sponville, philosophe ; François Gastaud, chirurgien orthopédiste à Strasbourg ; Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord ; Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté ; Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté ; Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université de Montpellier ; Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ; Thomas Hippler, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Caen-Normandie ; Nicolas Leblond, maître de conférences en droit à l’Université Polytechnique Hauts-de-France ; Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes ; Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS ; Mathias Delori, politiste, chercheur au CNRS ; Jacques Tassin, écologue, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ; Sylvie Gourlet-Fleury, écologue, chercheuse au Cirad ; Emmanuelle Sultan, docteur en océanographie physique, ingénieure de recherche au Muséum national d’histoire naturelle ; Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire ; Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie

      #merdeux

    • Dans la Galaxie Fake news sur le Covid19 il y a aussi les rassuristes comme l’épidémiologiste Laurent Toubiana. Il affirmait dans les médias en septembre qu’il ne pouvait pas y avoir de 2e vague. C’était IMPOSSIBLE. Alors je suis allé lui montrer la courbe actuelle...

      https://twitter.com/JulienPain/status/1337714549785505799

      C’est une vidéo. Le type porte pas de masque pour l’entretien, contrairement au journaliste, et, si il concède face à la courbe qu’il a pas eu tout bon, s’enferre à chacune de ses phrases : « à l’époque mon raisonnement était fondé sur ma connaissance des épidémies », « c’est pas une deuxième vague la grippe espagnole, il y a eu une sorte de rebond » ; je pensais que grande partie de la population avait été touchée", [hors du consensus] « c’est pas grave, moi quand je fais de la recherche je ne cherche pas à copier mon petit voisin, je fais de la recherche hors des sentiers battus... »

      Ils sont bizarres. On dirait moi qui « oublie » tout ce que je sais de général et de personnel sur ce produit lorsque je continue à faire le nicotinomane. Me manque juste d’avoir un discours aussi variable que toujours prêt en guise de justification.

      #Laurent_Toubiana

  • L’Ordre des Médecins en France dénonce l’inaction officielle sur la pandémie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/28/ordr-s28.html

    Hier, dans une entrevue accordé au Journal du dimanche, Patrick Brouet, le président de l’Ordre des Médecins, a attaqué l’inaction officielle face à la résurgence de Covid-19 en France. Cette inaction politiquement criminelle, décidée par le chef de l’État, prépare un nouveau pic de mortalité, dépassant celui du printemps, qui déborderait le système médical.

    Selon Brouet, « si rien ne change, dans trois à quatre semaines, la France va devoir affronter pendant plusieurs longs mois d’automne et d’hiver une épidémie généralisée sur tout son territoire, sans base arrière dans laquelle puiser des renforts humains, avec un système de santé incapable de répondre à toutes les sollicitations. »

    https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/patrick-bouet-president-de-lordre-de-medecin-la-deuxieme-vague-arrive-plus-vit #paywall

    Une tribune de médecins, même canard, même édition  : accès libre https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/un-collectif-de-medecins-des-mesures-radicales-des-ce-week-end-pour-des-vacanc

    La semaine passée, les admissions en réanimation ont augmenté de 40 pour cent, les hospitalisations de 34 pour cent et les décès de 25 pour cent, avec 332 morts en hôpital ou en Ehpad. Le JDD cite les calculs concordants de sept scientifiques : « Sans mesure forte pour lutter contre l’épidémie, le nombre de patients admis chaque jour en réanimation dans un mois sera d’environ 650, équivalent à celui que nous avons connu au maximum de la première vague, et dépassera 1.200 mi-novembre. »

    Ces calculs renforcent ceux annoncés par Londres sur l’accélération alarmante de la pandémie. Selon le Bureau national de statistiques britannique, le nombre de cas double toutes les semaines, ce qui ferait environ 50.000 cas par jour à la mi-octobre et donc des centaines de morts par jour deux semaines après. Lors du premier pic au printemps, il n’a fallu qu’une semaine pour que le nombre de morts en Grande-Bretagne passe de 200 à 1.000 par jour.

  • Pour une grève générale afin de stopper la résurgence de COVID-19 en Europe ! - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/26/cvue-s26.html

    Les responsables de l’État sont bien conscients que ce niveau de propagation du coronavirus menace de provoquer des pertes massives en vies humaines. Lundi, les responsables britanniques ont indiqué que la pandémie double chaque semaine, les infections devant atteindre 50.000 par jour en Grande-Bretagne d’ici la mi-octobre. Après le passage de ces 50.000 personnes en période d’incubation, des semaines plus tard, des centaines ou des milliers de personnes commenceraient à mourir chaque jour.

    Un tel scénario, dans lequel des millions de personnes seraient infectées et des milliers mourraient chaque mois dans tous les grands pays européens, constitue un danger imminent. L’Europe a déjà connu plus de 218.000 décès dus au COVID-19. Un rapport du ministère allemand de l’Intérieur, publié en ligne le 18 mars dernier, note que la plupart des scientifiques, « lorsqu’on leur demande ce qui se passerait si rien n’est fait, répondent par un scénario catastrophe dans lequel plus d’un million de personnes mourront en 2020 rien qu’en Allemagne ».

    Pourtant, les États européens ont mis de côté l’appel à l’action lancé par l’Organisation mondiale de la santé le 17 septembre, alors qu’on a diagnostiqué 300.000 nouveaux cas en Europe la semaine dernière. Au lieu de cela, ils suivent le président-banquier français Emmanuel Macron, qui a déclaré que la France doit « apprendre à vivre avec le virus ». Les mesures de « restriction » locales et limitées adoptées à Madrid et dans le nord de l’Angleterre ne forcent pas l’arrêt des industries non essentielles ou de l’enseignement en personne dans les écoles. Ces mesures, qui limitent l’accès des travailleurs aux parcs et aux bars en fin de soirée, ne permettront d’obtenir ni une distanciation sociale ni une baisse sensible des infections.

    Au contraire, les gouvernements de toute l’Europe adoptent des mesures pour poursuivre les parents qui refusent d’amener leurs enfants à l’école et forcent les travailleurs à piger dans leurs jours de vacances pour rester en toute sécurité à la maison ou s’occuper des enfants.

    • ah ouais tiens le revoilà celui-là :

      Les arguments en faveur de la mort ont été présentés sans détour par le président du parlement allemand Wolfgang Schäuble, tristement célèbre pour sa poursuite de l’austérité européenne en Grèce. En avril dernier, il a dénoncé les « terribles conséquences » des fermetures d’usines, en plaidant pour un retour au travail : « S’il y a une valeur absolue dans notre Constitution, c’est bien la dignité humaine. Elle est sacro-sainte. Mais cela ne nous empêche pas de devoir mourir ».

      viva la muerte hein.

  • Les manifestations en Égypte secouent la dictature militaire sanglante d’al-Sissi
    Par Johannes Stern - 24 septembre 2019 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2019/09/24/egyp-s24.html
    https://www.wsws.org/asset/e6c36066-35e2-4169-accc-1397f0ef021P/image.jpg

    Les récents événements en Égypte rappellent les soulèvements révolutionnaires en 2011 qui ont fait tomber le dictateur égyptien Hosni Moubarak, soutenu depuis longtemps par l’impérialisme. De nombreuses manifestations auraient eu lieu dans toute l’Égypte le week-end dernier. Cette fois-ci, elles sont dirigées contre le général Abdel Fatah al-Sissi, qui a pris le pouvoir en 2013 et soumet brutalement le pays à sa dictature depuis lors.

    Les chants de Irhal, Irhal(Dégage, dégage), « Le peuple veut la chute du régime » ou « Dites-le ! N’ayez pas peur ! Sissi doit partir » se sont réverbérés dans de nombreuses villes égyptiennes ce week-end. Les manifestations ont commencé dans la capitale, Le Caire, où plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi soir sur la place centrale de la révolution égyptienne, Meidan al-Tahrir.

    Elles se sont rapidement répandues dans d’autres régions, loin de la capitale. Des milliers de manifestants, jeunes pour la plupart jeunes, sont descendus dans les rues des villes côtières d’Alexandrie et de Damiette, à Mansoura et à Suez, la métropole à l’entrée du canal de Suez. Jusqu’à présent, aucun reportage n’a fait état de grèves ou d’occupations d’usines, lesquelles s’étaient répandues comme des feux de forêt il y a huit ans. Mais il y a également eu des manifestations dans d’importantes villes industrielles comme Mahalla al-Kubra, le centre de l’industrie textile égyptienne dans le delta du Nil. (...)

    7:27 PM · 25 sept. 2020
    https://twitter.com/MeemMagazine/status/1309545193843167232
    https://video.twimg.com/amplify_video/1309542671443283969/vid/720x1008/t4NK85POm3h-yCT4.mp4?tag=13


    #Egypte

    • Des manifestations à répétition en Égypte, la place Tahir sous surveillance
      Publié le 22/09/2020 - 14:32
      https://www.courrierinternational.com/article/tension-des-manifestations-repetition-en-egypte-la-place-tahi

      Les Égyptiens expriment de plus en plus leur mécontentement, notamment contre une campagne de destruction de logements illégaux. Des échauffourées sporadiques et localisées ont été observées mais les autorités craignent visiblement une cristallisation. La preuve : des blindés ont investi la place Tahrir.

      “Pour la deuxième journée consécutive, des manifestants demandent le départ du président Abdel Fattah Al-Sissi”, rapporte le site qatari Al-Araby Al-Jadid. “De nombreux défilés se sont élancés, dans plusieurs quartiers du Caire et ailleurs dans le pays. À Gizeh, ils ont réussi de s’emparer d’un véhicule blindé, et dans un village de la Moyenne-Égypte, ils ont jeté une voiture de police dans un canal. Plus de cent soixante-dix personnes auraient été arrêtées.”

      Par ailleurs, note le site, “la place Tahrir au Caire [épicentre de la révolution de 2011] a été investie par des blindés ce lundi 21 septembre, après que des gens avaient manifesté par milliers, du Caire à Alexandrie, de Minya à Sohag et Assouan.”

      “On nous indique que de nombreux cafés du centre-ville du Caire ont été fermés par la police”, rapportait pour sa part le site égyptien indépendant MadaMasr la semaine dernière. “Les autorités craindraient qu’un match de foot puisse donner lieu à des débordements, et que cela pourrait se conjuguer avec des appels à manifester à l’approche du 20 septembre.”

    • One ‘killed’ in Egypt as protesters demand el-Sisi resign | Middle East | Al Jazeera
      26 Sep 2020
      https://www.aljazeera.com/news/2020/9/26/one-killed-in-egypt-as-protestors-demand-el-sisi-resign

      The latest protests were triggered by President Abdel Fattah el-Sisi’s decision to demolish what he called illegal construction nationwide [File: Khaled Desouki/ AFP]

      Security forces crack down as thousands rally in cities and rural areas across Egypt during ‘Friday of rage’ protests.

      At least one protester was killed in Egypt on Friday, according to activists, after thousands of people defied a police crackdown to demonstrate against President Abdel Fattah el-Sisi’s government for the sixth straight day.

      The rare protests – dubbed by demonstrators as a “Friday of rage” – took place across cities, towns and rural areas in Egypt after noon prayers, including in the capital, Cairo, and the governorates of Giza, Damietta on the Nile Delta and Luxor in southern Egypt.

  • Un rapport sur la criminalité et la corruption du système bancaire mondial - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/23/bmcr-s23.html
    https://www.wsws.org/asset/b31011eb-0251-434e-a23f-d6f0674e4549/image.jpg

    Un rapport explosif publié dimanche par le site BuzzFeed News documente le rôle que les grandes banques américaines et internationales jouent sciemment dans le blanchiment et la circulation de milliers de milliards de dollars d’argent sale qui proviennent d’organisations terroristes, de cartels de la drogue et de divers criminels financiers internationaux.

    Le rapport est une mise en accusation sans appel non seulement contre les banques, mais aussi contre les gouvernements et les organismes de réglementation occidentaux, qui sont pleinement conscients des activités illégales, mais très lucratives des banques et les sanctionnent tacitement.

    BuzzFeed écrit que son enquête démontre « une vérité sous-jacente de l’ère moderne » : les réseaux par lesquels l’argent sale circule dans le monde sont devenus des artères vitales de l’économie mondiale. Ils permettent un système financier parallèle si vaste et si incontrôlé qu’il est devenu inextricable de l’économie dite légitime. Les banques de renom ont contribué à ce qu’il en soit ainsi. »

    « Le blanchiment d’argent est un crime qui rend possible d’autres crimes. Il peut accélérer l’inégalité économique, drainer les fonds publics, saper la démocratie et déstabiliser les nations — et les banques jouent un rôle clé. Certaines de ces personnes, en chemise blanche impeccable et en costume moulant, se nourrissent de la tragédie des personnes qui meurent dans le monde entier ». C’est Martin Woods, un ancien enquêteur sur les transactions suspectes de la société Wachovie, qui l’explique. »

    Le rapport poursuit en expliquant que « même après avoir été poursuivi ou condamné à des amendes pour faute financière, des banques telles que JPMorgan Chase, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank et Bank of New York Mellon, ont continuéà transférer de l’argent pour des criminels

    Le rapport, intitulé« L’argent sale se déverse dans les banques les plus puissantes du monde », ne comprend qu’un petit échantillon censuré de la masse de rapports d’activités suspectes du média.

    Le gouvernement américain maintient une politique de secret total en ce qui concerne les rapports d’activité suspects, refusant de les divulguer même en réponse à des demandes de liberté d’information. Au début de l’année, le département du Trésor a publié une déclaration selon laquelle la divulgation non autorisée des rapports d’activité suspects est un crime.

  • #Covid-19 : le gouvernement français impose la rentrée des classes sans mesure de précaution - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/15/rntr-s15.html

    Afin d’imposer un redémarrage sans restriction aucune de l’économie, le gouvernement français abandonne les mesures de précaution prises sur la rentrée des classes.

    Ce que signifiera cette politique est sorti au grand jour en Espagne, où la deuxième vague européenne de Covid-19 est la plus avancée. La première ministre régionale de droite de Madrid, Isabel Ayuso, a déclaré : « Il est probable que pratiquement tous les enfants, d’une manière ou d’une autre, seront infectés par le #coronavirus ». C’est effectivement ce qui attend les enfants en Espagne et dans toute l’Europe et leurs familles si la classe ouvrière ne s’oppose pas à la politique de retour forcé à l’#école.

    Pour la rentrée scolaire de septembre en France, l’enseignement à distance est abandonné ; tous les enfants doivent être présents dans des classes surchargées. Ce ne sont plus les professeurs qui se déplacent comme lors de la réouverture partielle des établissements en juin, mais les élèves en foule dans les couloirs. Le phénomène de « brassage des classes », que le ministère déclarait vouloir éviter, serait ainsi très important. Pour les cours de langues et dans d’autres matières thématiques, les enfants sont regroupés entre plusieurs classes.

    Pour les bus scolaires, les récréations et les cantines, le « brassage » est aussi la règle. Tout se passe comme avant le confinement avec quelques aménagements, quand c’est possible. Une explosion de l’épidémie se prépare en milieu scolaire, avec pour seule protection la barrière des masques, et à partir du collège seulement. Toutefois, les masques sont peu efficaces en cas de distanciation sociale insuffisante.

  • L’Organisation mondiale de la santé met en garde contre la résurgence « alarmante » de #COVID-19 en Europe - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/19/cvue-s19.html
    https://www.wsws.org/asset/72286a31-5c73-4070-b6f9-fe27d13f7b11/image.jpg

    Jeudi, le directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe, le Dr Hans Kluge, a averti que l’Europe était confrontée à une résurgence catastrophique de COVID-19.

    L’Europe a connu plus de 228.000 décès et cinq millions de cas de COVID-19, selon l’#OMS, principalement lors d’une vague qui a culminé en mars. Cependant, comme l’avaient prévenu les scientifiques, l’arrêt prématuré des mesures de confinement produit une résurgence explosive du virus. Les hôpitaux de Madrid et du sud de la France commencent à se remplir. Les taux de mortalité augmentent. Mais, les gouvernements européens continuent à réduire la distanciation sociale et à imposer des politiques de retour à l’école et au travail qui favorisent la propagation du virus.

    Kluge a parlé de « taux de transmission alarmants dans toute la région ». Les chiffres d’hier ont donné une image sombre de la situation : L’Espagne a vu 11.291 nouveaux cas confirmés et 162 décès ; la France, 10.593 cas et 50 décès – dépassant les plus grands totaux quotidiens d’infection ce printemps – et la Grande-Bretagne, 3.395 cas et 21 décès. La République tchèque a connu 2.136 nouveaux cas mercredi, ce qui représente un premier dépassement de 2.000 cas. Le nombre de cas quotidiens augmente en Allemagne (2.021), en Italie (1.585), aux Pays-Bas (1.753), en Roumanie (1.679) et en Belgique (1.153).

    La dangereuse élimination de la distanciation sociale dans les écoles et sur les lieux de travail a un impact dévastateur. « Au printemps et au début de l’été, nous avons pu constater l’impact des mesures strictes de verrouillage. Nos efforts, nos sacrifices, ont porté leurs fruits. En juin, le nombre de cas a atteint un niveau record. Les chiffres de septembre devraient cependant nous réveiller tous », a déclaré Kluge, ajoutant : « Si on relâche la pression sur le virus, c’est normal de voir cette augmentation ».

    Les décès dus au COVID-19 suivent l’augmentation des cas avec plusieurs semaines de retard. Comme les décès augmentent déjà en Espagne, ce n’est qu’une question de temps avant que le nombre total de décès n’explose en Europe.

  • Royaume-Uni : le gouvernement Johnson s’oppose à un confinement national malgré l‘augmentation exponentielle des cas de #coronavirus - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/21/brit-s21.html
    Les grands États capitalistes ont tous la même politique de mise en danger délibérée de leur population… alors même que les exemples asiatiques nous montrent que l’on peut faire beaucoup mieux, plus efficace et moins coûteux.
    La question est  : pourquoi l’Occident a-t-il opté pour la contamination massive alors qu’il est de plus en plus évident que ça ne marche pas  ?

    Vendredi après-midi, 1230 écoles avaient été touchées par le coronavirus, une moyenne de plus de 32 par jour depuis la réouverture d’août en Écosse – mais la plupart des cas se sont déclarés depuis septembre dans des écoles en Angleterre (933). Il y a au moins 147 écoles avec des infections multiples confirmées dans leur population scolaire. Le Guardian rapportait vendredi que « plus de quatre écoles sur cinq en Angleterre ont des élèves bloqués à la maison parce qu’ils ne peuvent avoir accès aux tests de COVID-19, selon une enquête auprès des directeurs ».

    Johnson a déclaré lors d’une visite dans l’Oxfordshire vendredi : « Nous voyons maintenant une deuxième vague arriver. Nous l’avons vu en France, en Espagne, dans toute l’Europe. Il a été absolument inévitable, je le crains, que nous le voyions dans ce pays. » Mais alors même que les décès s’accumulent dans ces pays – 154 morts en France vendredi et 557 en Espagne au cours des 72 heures précédentes, Johnson a insisté pour dire que son programme meurtrier continuerait : « Nous voulons garder les écoles ouvertes – vous pouvez en être sûrs. Et nous essaierons de garder ouvert tous les secteurs de l’économie, dans la mesure du possible. Je ne pense pas que quiconque veuille subir un deuxième confinement.

  • Le coût humain de la réouverture des #écoles : six enseignants morts aux États-Unis au cours du mois dernier - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/16/scho-s16.html

    En raison de la réouverture généralisée des écoles de la maternelle à la terminale aux États-Unis, au moins six enseignants sont morts du #COVID-19 au cours du mois dernier, ce qui porte le nombre de décès parmi les éducateurs à au moins 210 depuis le début de la pandémie. Tous ces #décès étaient absolument inutiles et sont le résultat direct des politiques criminelles menées par les politiciens démocrates et républicains à tous les niveaux dans le but de protéger les profits de l’oligarchie financière.

    Les enregistrements récemment divulgués d’entretiens téléphoniques entre le président américain Donald Trump et le journaliste principal du Washington Post Bob Woodward ont montré clairement que l’administration Trump était pleinement consciente du danger massif et mortel que représentait le COVID-19 dès le mois de janvier. La Maison-Blanche, les partis des grandes entreprises et les médias ont conspiré pour minimiser la menace de COVID-19 et essayer d’habituer la population aux décès de masse.

    Une grande partie des décès d’éducateurs proviennent de la ville de New York, un épicentre antérieur du virus, où au moins 31 enseignants et 44 membres du personnel sont morts du COVID-19, principalement en mars et en avril. Soulignant le fait que la conspiration contre la classe ouvrière continue aujourd’hui, le maire de New York, Bill de Blasio, est de connivence avec le syndicat « United Federation of Teachers » pour rouvrir les écoles du plus grand district scolaire du pays, dans le but de forcer 1,1 million d’élèves à retourner en classe afin de créer un précédent pour les districts dirigés par les démocrates dans tout le pays qui ont commencé avec l’enseignement en ligne.

    Les six décès signalés liés à la réouverture d’écoles marquent le début de ce qui deviendra un déluge de reportages de ce type, sauf intervention indépendante des éducateurs, des parents et des élèves pour forcer la fermeture des écoles. Le Comité de sécurité des enseignants de la base se bat pour organiser l’immense opposition à ces réouvertures d’écoles meurtrières, en aidant à former des comités en Floride, au Texas, au Michigan et à New York.

  • La #conspiration autour du #coronavirus : que savaient-ils et quand l’ont-ils su ? - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/12/pers-s12.html
    https://www.wsws.org/asset/58b1c560-28e4-4f16-aaf6-47ec9a898577/image.jpg

    Le 24 janvier, la commission sénatoriale de la santé et la commission sénatoriale des relations extérieures ont tenu une réunion d’information à huis clos, ouverte à tous les sénateurs, sur l’épidémie de COVID-19. Le personnel de la commission a déclaré au WSWS qu’aucune trace n’a été conservée du contenu de la réunion ou de la participation à celle-ci. Cependant, les médias indiquent que le président du service de renseignement du Sénat, Richard Burr, et la sénatrice Kelly Loeffler y ont assisté.

    À l’issue de l’audition, le Dr Anthony Fauci a déclaré aux journalistes : « Je ne pense pas que le public américain doive s’inquiéter ou avoir peur de cette situation. » Il a ajouté : « Je pense que le risque est très faible en ce moment pour les États-Unis ».

    Quoi qu’on ait dit en privé lors de l’audition, Loeffler n’a pas reçu le même message que celui que Fauci a communiqué publiquement. Dès le lendemain de l’audition, Loeffler a commencé à vendre des actions lors de la première des 29 transactions boursières qui ont duré plusieurs semaines. Pendant qu’elle se débarrassait des actions qui perdaient de la valeur, elle a acheté des actions de la société de réunions en ligne Citrix, dont les activités ont connu un boom pendant la pandémie.

    Le 28 janvier, selon le compte-rendu de Woodward, Trump s’est fait dire par son conseiller à la sécurité nationale, Robert C. O’Brien : « Ce sera la plus grande menace pour la sécurité nationale à laquelle vous serez confronté pendant votre présidence… Ce sera la chose la plus dure à laquelle vous allez faire face. »

  • Le gouvernement espagnol exige la réouverture des #écoles alors que les décès liés au #COVID-19 augmentent - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/12/espa-s12.html

    La décision politiquement criminelle du gouvernement espagnol de rouvrir les écoles au milieu d’une vague massive d’infections au COVID-19 entraînera d’innombrables décès inutiles. Les deux partis au pouvoir, le parti « populiste de gauche » Podemos et le Parti socialiste social-démocrate (PSOE), agissent dans une totale indifférence pour la santé et la vie de millions d’enseignants, d’enfants et de leurs familles.

    L’Espagne reste l’épicentre de la résurgence du coronavirus en Europe occidentale. Le week-end dernier, le pays a franchi une étape sombre, passant le seuil d’un demi-million d’infections après avoir enregistré 26.560 nouveaux cas entre vendredi et dimanche. Le total officiel est maintenant de 543.379. Vendredi a également vu 184 nouveaux décès, le plus grand nombre de décès quotidiens depuis la fin du mois de mai. Alors que le bilan truqué officiel est de 29.516 morts, les analyses des principaux journaux indiquent qu’au moins 45.000 personnes sont décédées du virus en Espagne.

  • Waiting for the Barbarians : « Vous êtes un tortionnaire obscène. Vous méritez d’être pendu ! » - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/09/barb-s09.html
    https://www.wsws.org/asset/bd5b8ef7-4231-46d6-9b73-7167c1ec3f9c/image.jpg
    #cinéma #film #torture
    Je l’ai vu il y a 2 jours et c’est effectivement un très bon film, pas du tout bon pour le moral, par ailleurs. On y voit comment tout peut être rapidement pourri par un seul salopard tordu, mais doté de la nécessaire #autorité et la veulerie de la foule qui n’attend qu’une pichenette pour basculer dans la barbarie.
    Indispensable contrepoint à l’ensauvagement du monde.

    En tout cas, l’écrivain a conservé les moments les plus forts du roman. Le discours passionné mais équilibré de Rylance devant Joll est un moment de grande force morale dans les deux œuvres. « Vous êtes l’ennemi », déclare-t-il. « Vous êtes un tortionnaire obscène. Vous méritez d’être pendu ! » Rarement les cinéastes contemporains et d’autres n’osent mettre des mots aussi honnêtes dans la bouche de leurs personnages, des mots avec lesquels des millions de personnes seront d’accord, et combien c’est sain, rafraîchissant et nécessaire !

    De même, le magistrat s’enquiert plus tard avec douceur auprès de Mandel, se référant aux activités de torture de ce dernier, comme le dit le roman (quelque peu condensé dans le film), « Comment trouvez-vous possible de manger après, après avoir ... travaillé sur des gens ? C’est une question que je me suis toujours posée sur les bourreaux et autres personnes de ce genre. ... Est-ce que vous trouvez facile de manger après ? J’imagine que l’on voudrait se laver les mains. Mais un lavage ordinaire ne suffirait pas, il faudrait une intervention sacerdotale, un cérémonial de purification, vous ne pensez pas ? Une sorte de purge de l’âme aussi : c’est ainsi que je l’imagine. Sinon, comment serait-il possible de revenir à la vie quotidienne, par exemple s’asseoir à table et rompre le pain avec sa famille ou ses camarades ? »

    Waiting for the Barbarians, comme il se doit, a rendu les critiques généralement nerveux et mal à l’aise. Qui voudrait voir un tel film alors qu’il est parfaitement possible – et assez facile – d’éviter ce genre de désagrément et de rester un philistin satisfait de soi ?

  • La #crise du chômage aux #États-Unis s’aggrave : près de 900.000 nouvelles demandes d’allocations de #chômage - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/09/05/faim-s05.html
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    Cinq semaines se sont écoulées depuis que les démocrates et les républicains du Congrès ont laissé expirer les allocations de chômage supplémentaires qui avaient été accordées dans le cadre de la loi CARES. Le Sénat, contrôlé par les républicains, et la Chambre, contrôlée par les démocrates, ont été tout aussi indifférents à la situation critique de dizaines de millions de travailleurs privés de l’allocation fédérale de 600 dollars par semaine qui s’ajoutait à l’indemnité de chômage venant de leur État.

    Près de six mois après l’adoption de la loi CARES, les résultats sont clairs, selon une analyse de Forbes qui a suivi la richesse de 643 milliardaires de la mi-mars au début du mois d’août. La richesse collective du groupe a augmenté de plus de 685 milliards de dollars, alors que dans le même temps aux États-Unis, près de 30 millions de personnes ont perdu leur emploi. Plus de 5,4 millions ont perdu leur couverture santé. On estime qu’un adulte américain sur sept se retrouve aujourd’hui sans ressources et que près de 40 millions de personnes risquent d’être expulsées de leur logement d’ici la fin de l’année.

  • Les réfugiés abandonnés à leur sort alors que la COVID-19 se répand en Grèce

    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/04/08/rltd-a08.html

    Près de 42.000 réfugiés entassés dans des camps de détention surpeuplés et exposés aux maladies restent coincés dans les îles grecques alors que la pandémie de COVID-19 se propage dans toute la Grèce. Les réfugiés qui n’ont accès ni à de l’eau et du savon – en raison du manque de soins de santé de base – sont entassés dans des quartiers d’habitation surpeuplés dans les camps des îles de Lesbos, Chios, Kos, Samos et Leros, des lieux de propagation parfaits pour le virus.

    Pourtant, le gouvernement de droite du parti Nouvelle Démocratie (Néa Dimokratía – ND) continue de bloquer le transfert des réfugiés des îles vers la Grèce continentale, permettant ainsi au virus de potentiellement infecter – sinon même tuer – des milliers de personnes.

    Le nombre de décès dus à la COVID-19 en Grèce est passé à 73 lundi, avec un total de 1735 cas confirmés. Selon le quotidien Kathimerini, la pression économique causée par la pandémie pourrait entraîner des réductions de salaire pour les travailleurs du secteur public, et peut-être un chômage massif dans les semaines ou les mois à venir, tandis que le ministre des Finances Christos Staikouras a récemment déclaré qu’« aucune question de ce genre n’est en cours de discussion, étant donné que nous attendons un retour à la normale prochainement ».

    Réfugiés syriens provenant de la Turquie à leur arrivée par bateau à Lesbos, en Grèce, en septembre 2015 (AP Photo/Petros Giannakouris)
    Le système de santé grec peut à peine suivre le nombre de tests nécessaires pour contenir le virus, sans parler du traitement des personnes infectées. Les années d’austérité de l’Union européenne (UE), appliquées par le précédent gouvernement de pseudo-gauche de Syriza (Coalition de la gauche radicale), ont ravagé le système de santé publique grec.

    Tentant de se laver les mains du désastre social grandissant, Alexis Charitsis, un représentant de Syriza, accuse le gouvernement ND de « concentrer sa rhétorique entièrement sur la responsabilité personnelle des citoyens » et que cela « ne peut et ne doit pas éclipser la responsabilité du gouvernement de soutenir immédiatement le système de santé ». Il ajoute : « le laisser-aller, l’inefficacité et les interventions sont clairement une question de volonté politique ».

    Syriza a jeté les bases de la politique anti-réfugiés du gouvernement ND avec sa campagne brutale ponctuée d’attaques de la police antiémeute et d’évacuations forcées, ainsi qu’avec la création de camps de concentration. En 2016, le gouvernement de Syriza a négocié avec l’UE et la Turquie un accord établissant la Grèce comme le camp de prisonniers de l’UE pour les réfugiés à sa frontière sud. Il a ensuite contraint tous les réfugiés entrant en Grèce par des voies « irrégulières » – ceux qui effectuent le dangereux voyage en bateau de la Turquie à la Grèce – à être expulsés vers la Turquie. Autrement dit, la plupart des réfugiés.

    Le gouvernement ND poursuit et renforce ces politiques anti-réfugiés. Des réfugiés sont abattus par la police grecque et sont victimes de violences fascistes, tandis que le gouvernement autorise la poursuite de la pratique des refoulements illégaux forçant les bateaux de réfugiés à rebrousser chemin lorsqu’ils approchent du littoral grec.

    Le gouvernement utilise le nombre limité de tests de la COVID-19 disponibles ainsi que la menace croissante du virus sur la population grecque de souche comme raisons pour laisser les réfugiés piégés dans l’enfer des camps dans lesquels la pandémie peut se propager comme un feu de forêt. Des centaines, voire des milliers de réfugiés, y compris des enfants et des personnes âgées, risquent de mourir.

    La pandémie s’est déjà propagée dans les îles grecques. À Lesbos, où vivent quelque 20.000 personnes dans le tristement célèbre camp de détention de Moria, conçu pour accueillir 3000 personnes, une femme de 40 ans revenant d’un séjour en Égypte et en Israël a été confirmée positive à la COVID-19 il y a plus de deux semaines et placée en quarantaine.

    Le nombre limité de tests effectués en Grèce indique qu’il est très possible que la COVID-19 se répande sans avoir été détectée à Lesbos et sur d’autres îles. C’est là un cauchemar imminent pour les personnes entassées dans les camps de réfugiés. La COVID-19 pourrait facilement être propagée par les nouveaux arrivants qui pourraient également contracter le virus de réfugiés asymptomatiques. Le manque d’espace signifie que 120 personnes récemment arrivées à Lesbos n’ont pas encore trouvé d’abri sur l’île, toujours en attente d’être placées dans des cabanes séparées des autres.

    La semaine dernière, il a été révélé que 20 réfugiés ont été déclarés positifs à la COVID-19 au camp de Ritsona sur le continent qui abrite 2300 réfugiés et se trouve à environ 70 kilomètres au nord d’Athènes. Le camp est maintenant fermé pour deux semaines, la police étant sur place pour faire respecter la loi et préparer le terrain pour d’éventuelles attaques contre les réfugiés.

    Des tests sont effectués et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’occupe des réfugiés sur place. Dimanche, le gouvernement a été contraint de placer en quarantaine un deuxième camp de migrants sur le continent. Après qu’un homme de 53 ans ait été testé positif à la COVID-19, le camp de Malakasa, situé à 40 kilomètres au nord d’Athènes, a été fermé pour deux semaines et est également gardé par la police qui attend des renforts.

    Ritsona et Malakasa ont l’avantage de se trouver sur le continent, ce qui les rapproche des ressources indispensables plus présentes dans les grandes villes comme Athènes, par opposition aux camps situés sur les îles grecques. Mais avec tant de réfugiés contraints de vivre dans des quartiers surpeuplés, les camps sont confrontés à la possibilité d’une épidémie rapide.

    La commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a demandé au gouvernement ND de déplacer les réfugiés présentant le plus grand risque de contracter la COVID-19 – les personnes âgées et les enfants – des camps insulaires surpeuplés vers la Grèce continentale.

    « Nous travaillons avec les autorités et le gouvernement grecs pour convenir d’un plan d’urgence afin de réduire autant que possible le risque dans les points chauds surpeuplés des îles, déclare Johansson. Cela pourrait inclure de déplacer les personnes les plus vulnérables des camps surpeuplés vers d’autres zones dans les îles. »

    Mais comme le rapportent nombre d’ONG et groupes de réfugiés, il n’y a pratiquement pas de tests disponibles pour les réfugiés. Alors il est donc presque impossible de déterminer qui, dans les camps, peut être positif ou non.

    En faisant du surplace, le gouvernement ND met en danger des milliers de réfugiés.

    Au cours des dernières semaines, les groupes de défense des droits de l’homme ont demandé au gouvernement ND d’agir de toute urgence, un groupe déclarant : « Des milliers de personnes, y compris des personnes âgées, des malades chroniques, des enfants... des femmes enceintes, des nouvelles mères et des handicapés sont piégés dans des conditions déplorables et dangereusement surpeuplées sur les îles en pleine pandémie de COVID-19. »

    Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, déclarait il y a plus de trois semaines déjà : « Nous devons agir maintenant... Lorsque le virus frappera des zones surpeuplées dans des endroits comme l’Iran, le Bangladesh, l’Afghanistan et la Grèce, les conséquences seront dévastatrices. »

    Les conditions dans les camps font qu’il est presque impossible pour les réfugiés de se protéger de la pandémie.

    George Makris, médecin et coordinateur de Médecins sans Frontières en Grèce, a qualifié de « tragiques » les conditions sanitaires et en matière d’eau dans le camp de Moria à Lesbos et dans d’autres camps, ajoutant : « La transmission du virus ne peut pas y être contenue. Nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises dans le passé dans le contexte d’autres épidémies de maladies infectieuses comme la méningite et la rougeole. Notre message est simple... de la même façon que les autorités sanitaires disent que tout rassemblement de masse doit être interdit, il faut également éviter tout confinement de masse. »

    Gerald Knaus, l’un des principaux architectes de l’accord de 2016 conclu entre l’UE, la Grèce et la Turquie ayant entraîné le retour forcé de milliers de réfugiés en Turquie, a déclaré que les réfugiés pourraient être mis en sécurité dans quelques semaines.

    Interviewé sur DW.com alors que le bilan humain dévastateur de ses politiques devient de plus en plus évident avec la pandémie, Knaus a déclaré : « Il faut évacuer des îles 35.000 réfugiés aussi vite que possible et les transporter en Grèce continentale. Vous pouvez également vite disposer de 15.000 lits supplémentaires dans des camps de tentes temporaires. L’Organisation internationale des migrations (OIM) est en mesure de construire de telles installations en quelques semaines.

    « Un total de 10.000 personnes de plus peuvent être hébergées dans des hôtels en Grèce qui sont maintenant vides. Enfin, 10.000 autres personnes peuvent facilement être hébergées dans des endroits déjà pris en charge par l’UE – des endroits où les réfugiés reconnus sont actuellement hébergés. Si des pays comme l’Allemagne pouvaient accueillir rapidement ces réfugiés reconnus, ils créeraient immédiatement des places pour les familles venant des îles. Cela enverrait également un signal fort aux Grecs pour leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls. »

    La réalité est que l’Allemagne, première puissance de l’UE, a joué un rôle essentiel dans l’élaboration de la politique du bloc en matière de réfugiés et porte une responsabilité centrale dans la terrible situation des réfugiés et des immigrants emprisonnés dans les îles grecques.

    Le rôle de l’UE, du gouvernement ND, de Syriza et des gouvernements capitalistes du monde entier dans la facilitation des attaques contre les réfugiés et dans la propagation incontrôlée de la COVID-19 montre clairement l’urgence pour la classe ouvrière d’intervenir et de faire passer la vie des gens avant les profits.

    La propagation de la COVID-19 en Grèce est grossièrement exacerbée par les politiques socio-économiques de ND au gouvernement et de Syriza. La défense des réfugiés en Grèce doit être prise en charge par la classe ouvrière grecque et internationale, en opposition aux politiques de ND et de Syriza qui représentent les intérêts de la classe moyenne supérieure et de l’élite financière.

    (Article paru en anglais le 7 avril 2020)

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Lesbos #Chios #Kos #Samos #Leros #îlesgrecques #transfert #continent #Moria #Ritsona #Malakasa #confinementdemasse

  • La pandémie de COVID-19 menace des millions de personnes en Libye et en Syrie - World Socialist Web Site

    Tarik Argaz, porte-parole du HCR en Libye, a déclaré à Al Jazeera : « Les demandeurs d’asile détenus sont particulièrement vulnérables et exposés. Ils vivent dans des conditions de surpopulation et d’insalubrité [dans les centres de détention] et ont accès à une assistance sanitaire très limitée.

    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/04/08/lisy-a08.html
    #Covid-19#migrant#migration#Libye#Détention#Demandeursd'asile

    • Le gouvernement brésilien de Bolsonaro accuse le journaliste Glenn Greenwald de « cybercrimes » - World Socialist Web Site
      https://www.wsws.org/fr/articles/2020/01/23/braz-j23.html

      La Fédération nationale des #journalistes du Brésil (Fenaj) a dénoncé les accusations portées contre Greenwald et a mis en garde contre « la menace de restrictions à la liberté de la presse, principalement lorsqu’elles sont en conflit avec les autorités constituées ». Elle a accusé le bureau du procureur général de se livrer à « une forme d’intimidation du journaliste et de menace contre l’activité journalistique. »
      La fédération a insisté sur le fait qu’il n’appartient pas aux journalistes de déterminer la légalité de la manière dont les informations qu’ils reçoivent ont été obtenues, mais de vérifier leur exactitude avant de les rendre publiques. « L’intérêt public et la recherche d’une information vraie sont les moteurs du #journalisme, et aucun professionnel ne peut être dénoncé comme suspect d’avoir commis un crime juste parce qu’il honore l’engagement de sa profession. »
      L’organisation d’avocats Prerrogativas, qui regroupe les plus éminents avocats de la défense en matière pénale du pays, a publié une déclaration exprimant son « indignation » face aux accusations, mettant en garde : « Cette accusation porte violemment atteinte à la liberté de la #presse en cherchant à imposer une responsabilité pénale à un journaliste pour son activité professionnelle. Cette accusation constitue une dangereuse escalade dans la montée de l’autoritarisme, ainsi qu’une consécration de l’utilisation politique du processus pénal et de la fragilité de notre #démocratie. »

  • La lanceuse d’alerte #Chelsea_Manning menacée de faillite par des amendes punitives - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2019/06/25/mann-j25.html

    La lanceuse d’alerte Chelsea Manning menacée de faillite par des amendes punitives
    Par Oscar Grenfell
    25 juin 2019

    Jeudi dernier, les avocats de la courageuse dénonciatrice Chelsea Manning ont contesté en justice les amendes qui lui a imposées le mois dernier un juge fédéral américain. Son équipe juridique a averti que ces pénalités financières sans précédent la menacent de ruine financière imminente.

    Manning est emprisonné par l’administration Trump depuis le 16 mai pour avoir refusé de faire un faux témoignage devant un grand jury contre WikiLeaks et son fondateur Julian Assange.

  • Le régime saoudien décapite 37 prisonniers politiques - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/fr/articles/2019/04/26/saou-a26.html

    La dictature monarchique d’Arabie saoudite a annoncé mardi qu’elle avait procédé à un nouveau massacre, exécutant 37 personnes en public. Les exécutions avaient lieu dans les villes de Riyad, Medina et La Mecque, mais aussi dans la province centrale de Qassim et dans la province orientale du royaume.

    Ensuite, l’un des cadavres sans tête a été crucifié et laissé pendu en public comme un avertissement hideux à quiconque envisagerait même de s’opposer au pouvoir absolu de la famille royale au pouvoir.

    #arabie_saoudite #peine_de_mort #droits_humains