• SEPTEMBRE 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/09/08/septembre-2014-au-remouleur-bagnolet

    LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE #le_rémouleur 106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni) https://infokiosques.net/le_remouleur Mail : leremouleur@@@riseup.net S’inscrire à la lettre d’info du #local Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque, à la bibliothèque et … Continue reading →

    #EVENEMENT #anarchiste #brochures #concert #critique_social #film #paris #pensé_critique #prix_libre #punk

  • SEPTEMBRE 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/09/08/septembre-2014-au-remouleur-bagnolet

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  • JUILLET-AOÛT 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/07/02/juillet-aout-2014-au-remouleur-bagnolet

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    #EVENEMENT #LUTTES #culture #luttes #montreuil

  • JUILLET-AOÛT 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/07/02/juillet-aout-2014-au-remouleur-bagnolet

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    #EVENEMENT #LUTTES #culture #luttes #montreuil

  • Grand concours pour exclure du fichier #ADN les militants les plus méritants
    http://reflets.info/grand-concours-pour-exclure-du-fichier-adn-les-militants-les-plus-meritant

    Le refus de « prélèvement biologique » est né en 2003 dans la loi sur la sécurité intérieure. Il se matérialise aujourd’hui dans l’article 706-56 du Code de procédure pénal (CPP), qui encadre les conditions dans lesquelles un individu doit accepter — même en garde à vue en tant que simple prévenu, et donc présumé innocent — […]

    #0home #A_la_Une #France #Société #biométrie #fichiers #FNAEG #Police #Syndicats

  • L’En-dehors, Morceaux choisis (1891-93)
    http://infokiosques.net/lire.php?id_article=944

    Les articles qui suivent ont initialement été publiés dans le journal l’En-dehors, hebdomadaire fondé par Zo d’Axa, qui paraît de mai 1891 à janvier 1893. Zo d’Axa, de son vrai nom Alphonse Gallaud de la Pérouse (1864 - 1930), est issu d’une famille bourgeoise. Après des études médiocres il s’engage à 18 ans dans les chasseurs d’Afrique. Il déserte rapidement, après avoir séduit la femme de son capitaine. Réfugié à Bruxelles, puis à Rome, l’amnistie de 1889 lui permet de rentrer en France. A partir de ce moment Zo d’Axa s’implique dans les milieux anarchistes. Il fonde l’En-dehors en mai 1891. (...) Source : (...)

  • « Je ne veux plus être un violeur »
    http://infokiosques.net/lire.php?id_article=1079

    Les viols et la société qui les génère ne sont pas une fatalité. On nous vend un monde où les hommes auraient des pulsions incontrôlables, où les femmes devraient attendre passivement que des hommes méritants les sollicitent. On peut venir à bout de toutes ces foutaises patriarcales. Le viol n’est pas de la sexualité, c’est une violence.

    Il faut que les viols cessent d’être « ordinaires ». Il faut que les garçons comprennent que céder n’est pas consentir. Il faut témoigner qu’on peut vivre une sexualité basée sur le désir mutuel, que jouir de sentir l’autre jouir n’a rien à voir avec une simple éjaculation. Il faut refuser d’être solidaire des agresseurs. Il faut réaliser qu’on est nombreux à avoir commis des violences.

    Je ne veux plus être un violeur. Je ne veux plus de violeurs.

  • L’auteur de #science-fiction Alain Damasio à propos de la #surveillance
    http://www.lesinrocks.com/2013/11/25/medias/lauteur-sf-alain-damasio-disseque-societe-controle-cest-pas-big-brother-

    Et pourtant, dans la #philosophie, c’est présent dès le départ ! Le Post-scriptum sur les sociétés de contrôle de #Deleuze, c’est un chef d’oeuvre d’anticipation et de vision du présent ! Le mec en cinq pages il te montre ce qui va se passer, ce qui se passe !
    http://infokiosques.net/spip.php?article214

    en suivant le tag Deleuze on trouve quelques recensions de @pariaurbain dont tous les extraits #youtube ont disparu / #archivage_militant

    Et j’ai vraiment l’impression qu’il y a eu un basculement. La #sécurité est devenue un affect plus enviable que la liberté. C’est pas Big Brother, c’est Big Mother ! C’est plus un pouvoir disciplinaire, c’est la mère couvante qui nous enveloppe ! Des gens sont rassurés par une caméra de surveillance ! Par des flics ! Moi les flics, ça m’a jamais rassuré. Mais y en a que ça rassure. Et peut-être que la NSA, ça les rassure. Et je pense que c’est beaucoup plus répandu que ce qu’on croit.

    c’est pas la surveillance c’est la sousveillance, c’est pas father c’est mother, c’est pas orwell c’est kafka

    Voir aussi : http://www.playlistsociety.fr/2014/01/701-000-heures-de-garde-a-vue/116176

  • L’En-Ville, chroniques de la transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet, par le Collectif Prenons la ville.

    Paru en papier en juin 2013, on peut en trouver notamment au local autogéré du Rémouleur (http://infokiosques.net/le_remouleur) ou à la librairie associative Michèle Firk (http://michelefirk.noblogs.org).

    Quarante-huit pages d’un haut format en un PDF :
    http://infokiosques.net/IMG/pdf/journal_enville_hd.pdf

    édito — Ceci est un journal qui parle de la transformation
    et de la restructuration du Bas-Montreuil et du
    quartier des Coutures à Bagnolet. Ce n’est pas un récit
    exhaustif mais plutôt un montage de fragments.
    C’est la tentative de se représenter, de saisir un
    processus qui se déroule sur un temps long et avance
    par à-coups. Ce journal est issu de nos rencontres, de
    nos discussions, de nos luttes, de nos lectures aussi.
    Il cherche à comprendre par qui et comment la ville
    est produite ? Qu’elle est la relation entre le marché
    et les pouvoirs publics ? Que se cache-t-il derrière le
    discours sur la mixité sociale ou les chiffres généreux
    du logement social ? Enfin et surtout, quelles sont les
    conséquences pour les habitants ? C’est finalement,
    la tentative d’établir une position à partir de laquelle
    il serait possible de contester la légitimité du pouvoir
    et du marché. C’est aussi l’occasion de remettre
    radicalement en cause la manière dont la ville est
    produite. C’est une tentative d’étayer une politique
    anticapitaliste et antibureaucratique concernant la
    ville.

    Faire face aux verts à #Montreuil, c’est faire face aux
    derniers aménageurs du capitalisme, sûrement les
    plus progressistes parmi eux. Il disent : « Nous limitons
    la #gentrification. » Nous répondons : « Vous accélérez
    la gentrification et vous limitez à la marge ses effets
    les plus violents. » De même, le slogan à la mode de
    la ville de #Bagnolet est « on va faire du moderne en
    restant populaire. » Or, sous couvert de mixité sociale,
    la gentrification est une politique à part entière. Elle
    achève la reconversion économique de la ville et la
    positionne dans la concurrence internationale des
    territoires pour attirer capitaux et travailleurs qualifiés.
    A quelques exceptions près, la plupart des histoires
    que nous avons recueillies se passe dans un tout
    petit périmètre. Ce journal invite à une balade dans
    ce quartier populaire à la porte de Paris en cours de
    gentrification.

  • Transformer le silence en paroles et en actes
    https://infokiosques.net/spip.php?article1051

    Ce texte de 1977 vise, entre autres, à faire passer l’idée qu’ouvrir sa gueule, oser prendre les devants ici et maintenant, est une nécessité bénéfique à tous points de vue. En particulier quand on se trouve dans une position sociale minoritaire, marginalisée et/ou stigmatisée. « La raison du silence, ce sont nos propres peurs, peurs derrière lesquelles chacune d’entre nous se cache (...) Source : [infokiosques.net]

  • Nouvelle brochure : « Transformer le silence en paroles et en actes » d’Audre Lorde (1977)
    http://infokiosques.net/spip.php?article1051

    Ce texte de 1977 vise, entre autres, à faire passer l’idée qu’ouvrir sa gueule, oser prendre les devants ici et maintenant, est une nécessité bénéfique à tous points de vue. En particulier quand on se trouve dans une position sociale minoritaire, marginalisée et/ou stigmatisée.
    « La raison du silence, ce sont nos propres peurs, peurs derrière lesquelles chacune d’entre nous se cache - peur du mépris, de la censure, d’un jugement quelconque, ou encore peur d’être repérée, peur du défi, de l’anéantissement. Mais par-dessus tout, je crois, nous craignons la visibilité, cette visibilité sans laquelle nous ne pouvons pas vivre pleinement. »

    #Audre_Lorde #brochure #infokiosque #féminisme #black_feminism #USA

  • La fabrication artisanale des conforts affectifs
    http://infokiosques.net/lire.php?id_article=1042

    Alors oui, je me rends bien compte que le désir de sexe c’est pas aussi anodin qu’une envie de biscuits, c’est un peu plus impliquant. Certaines de mes relations amicales se sont réellement épanouies seulement à partir du moment où toute ambiguïté de désir a pu être écartée. Et par ailleurs, d’autres relations se sont accompagnées de méfiance suite à l’expression de mon désir. Pourtant je continue à penser que c’est bien pratique de faire des propositions un peu directes sans enrober le tout d’un espèce de papier cadeau poétique. Ça a le mérite d’essayer de démystifier la sexualité, de rendre plus clair ce qui est de l’ordre du désir, et de tenter de dissocier les gestes de tendresse ou les jeux corporels et sexuels, des grands états amoureux. Je rencontre rarement des personnes qui expriment clairement leurs désirs. Bien souvent ce sont des imaginaires romantico/amoureux qui sont utilisés en guise de préliminaires pour faire des propositions de sexe. Moi ça ne me fait pas vraiment rêver. Ça me fait penser à de la publicité mensongère, une manière d’évoquer son désir tout en refusant de le nommer, voir même de le faire passer pour autre chose qu’une envie de faire du sexe.

  • Comment survivre et résister dans les quartiers de haute sécurité
    http://infokiosques.net/lire.php?id_article=1044

    Pour moi, la chose la plus importante qui m’a permis de survivre à mes nombreux passages en #isolement a été le refus de renoncer au #pouvoir ! Je veux dire : toujours garder à l’esprit à quoi sert l’isolement – c’est-à-dire se souvenir de ce que l’État essayer de faire en me mettant là, et donc d’utiliser mes capacités de compréhension pour résister à leurs plans. Cela veut dire notamment :
    1- Me faire un programme quotidien, plutôt que de laisser les gardes décider de mes journées.
    2- Avoir des emplois du temps différents et les utiliser alternativement, afin d’éviter que les jours se ressemblent ; savoir quel jour on est et la date exacte.
    3- Utiliser les signes extérieurs, comme les changements de luminosité, les changements de service, les bruits venant de l’extérieur de ma cellule, pour garder une idée du temps. Les premières semaines, j’avais noté tous les bruits ou les occurrences objectives, puis après je demandais aux gardes l’heure qu’il était.
    4- Développer plusieurs formes d’exercice pour différents jours et différents états de forme physique. Une des techniques de contrôle utilisées dans les détentions où j’ai été est d’enlever ou de retarder le temps d’exercice. Puisque l’exercice était une façon très importante pour moi de contrôler ma colère afin que je ne devienne pas énervée ou stressée, c’était crucial pour moi de ne pas les laisser faire ça. J’ai appris le yoga et j’ai fait de la musculation, et je courrais quand j’avais la possibilité d’aller dans la cour.
    5- Développer des activités créatives qui me permettent d’admirer ma propre créativité humaine – par exemple dessiner, écrire, fabriquer des choses avec de la récup’, etc. ça m’a aidé de me rappeler que ma place dans l’univers est celle d’un être humain sensible, aimant et créatif, et non d’un animal encagé. (c’est pour cela que de très nombreux prisonniers arrivent à faire des dessins incroyables avec des stylos billes !)
    6- Apprendre quelque chose – entreprendre d’étudier quelque chose et faire marcher son cerveau afin qu’à chaque transfert je puisse constater que j’ai progressé plutôt que l’inverse.
    7- Écrire des lettres – trouver des correspondant-e-s si besoin ; avoir une communication active avec l’extérieur.
    8- Pour moi, en tant que créature politique, il était essentiel d’être abonnée à un grand journal (j’ai ensuite réussi à le partager clandestinement avec une autre prisonnière). J’avais la chance d’avoir des ami-e-s qui me l’envoyaient. Je me demande si la Campagne pour arrêter les quartiers d’isolement ne pourrait pas réunir assez d’argent pour payer des abonnements à des hebdomadaires – Time ou Newsweek, ou à un quotidien ou à un hebdomadaire correct – pour les personnes à l’isolement ? Dans les prisons pour femmes et dans la plupart des quartiers d’isolement, l’accès aux médias est réduit.
    9- J’ai combattu pour chaque parcelle de ce que j’étais supposée avoir « droit à » selon les lois. C’est dur de ne pas être pleine de colère et de frustration quand on se bat ainsi, c’est pour ça qu’il m’arrivait d’écrire une lettre enragée à un gardien ou à quelqu’un d’autre, où je disais tout ce que je voulais, puis de la déchirer. C’était assez thérapeutique.

  • Lavomatic - lave ton linge en public - Pistes de réflexion sur justice et prise en charge des violences de genre dans les milieux anti-autoritaires
    http://infokiosques.net/lire.php?id_article=672

    Le rapport aux « monstres »
    C’est un peu comme si le fait d’identifier un violeur était associé dans nos têtes au fait d’identifier un monstre, ce qu’en général on refuse quand il s’agit d’un ami, d’une connaissance, ou d’une personne « du milieu ».

    En effet, qui n’a pas entendu mille fois que les violeurs étaient des fous ou des monstres. Mon [8] propre père disait : « le premier qui viole ma fille je lui balance un coup de fusil dans les couilles à ce malade », alors que lui-même touchait mon corps contre mon gré. L’idéologie du monstre semble être une idéologie qui habite toutes les têtes, l’idéologie de la possession aussi d’ailleurs.

    C’est une question de réflexes intellectuels. De même qu’il est dans nos habitudes de ne pas trouver important de prendre en compte la réalité sociale d’une femme (comme on l’a dit, l’être humain universel étant l’homme blanc, hétéro, valide, et sûrement pas pauvre, accorder du temps et de l’importance à celles et ceux qui sont « à part » n’est pas courant pour nous), il est également dans nos habitudes de considérer l’entité « violeur » comme « monstrueuse ».
    Et pour cause ! Ces actes sont en effet monstrueux et inacceptables. Et notre envie de dé-stigmatisation ne vise pas du tout à atténuer leur portée et leur gravité.
    Il s’agit plutôt de démythifier et d’arrêter de croire qu’ils sont le fait de « monstres », c’est à dire d’êtres « fondamentalement habités par le mal » ou de personnes chez qui ces comportements seraient « naturels » voire, pour pousser à peine plus loin, qu’il existerait un code génétique du violeur (propos tenus par l’homme actuellement président de la f-rance !).

    Ces idéologies ne permettent pas du tout de prendre en compte le fait que ces actes sont ancrés dans la continuité d’une histoire sociale, et ne sont en rien une déviance à celle-ci.
    Il faut prendre le temps de déconstruire nos réflexes intellectuels si l’on veut effectivement éviter d’être dans un rapport collectif d’exclusion des personnes ayant commis des viols ou des violences sexuelles et sexistes.
    La non-stigmatisation est un effort à faire lorsque l’on cherche à comprendre pourquoi des situations sont gérées de telle ou telle manière.

  • 15 mars : Concert de soutien au Rémouleur - local auto-organisé de lutte et de critique sociale - Montreuil -
    http://www.demosphere.eu/node/35241

    Le concert aura lieu à « La Parole Errante », 9 rue François Debergue

    Concert pour soutenir le local... et participer aux frais de loyer, de l’infokiosque, de la bibliothèque etc...

    http://infokiosques.net/le_remouleur

    avec :

    Grand p’tit louis & son trio (rock’n’soul mélodramatique),
    Singe des rues (rap),
    Joujou (discopunk poétique),
    Subtle Turnhips (garage punk),
    des interventions de King kong concept,
    et un dj pour finir la soirée sur le dance floor...

  • Gaz de schiste : scénario pour un gazage programmé
    http://infokiosques.net/spip.php?article870

    Moins de six mois après le début de la contestation organisée contre l’exploitation des gaz de schiste, il semble déjà y avoir quelque chose comme une opposition « officielle ». Ce qui avait inquiété l’Etat au début de la mobilisation, à savoir son caractère populaire et donc imprévisible, est en train de s’étioler. Ça se bureaucratise. Il y a des colères qui se perdent. On parle d’un nouveau Larzac, puis on retourne au Parlement européen. On fait mollement des réunions d’information où on n’ose trop rien dire, de peur que ça ne soit pas dans la ligne…
    Et après tout, si ça pouvait se régler comme ça, pourquoi pas ? Tant que ça marche… Mais la question est que non seulement ça ne marche pas, mais que l’Etat est en train de retourner ses propres armes contre la contestation. Qu’encore une fois, ils vont faire servir la loi contre les gaz de schiste à l’acceptation des gaz de schiste. Créer des réglementations qui feront accepter ce qu’on réglemente, alors qu’on n’en voulait tout simplement pas. Et ainsi de suite : on connaît la chanson. C’est celle du Grenelle, du développement durable, du partenariat et de la cogestion sous toutes ses formes…

    #gaz_de_schiste

  • [infokiosques.net] - Prestige de la terreur
    http://infokiosques.net/spip.php?article916

    Ceci n’est pas une thèse. Car une thèse non seulement s’écrit de sang froid et avec toutes les précautions littéraires d’usage, mais encore nécessite une accumulation de références et de données plus ou moins statistiques à quoi je m’en voudrais de sacrifier le mouvement de révolte et de fureur qui me dicte ce texte. De plus, l’ancien public des thèses, désertant toute réflexion prolongée, se complait aujourd’hui dans la lecture des multiples « Digest » en circulation et dans le récit des intrigues sentimentales, diplomatiques et policières qu’une presse rompue à toutes les ignominies lui sert, chaque matin, avec le déjeuner.

    #Georges_Henein (17 Août 1945)

  • Paroles de retenus depuis la prison pour étrangers de Vincennes ([infokiosques.net])
    http://infokiosques.net/spip.php?article996

    Nous avons (...) entretenu un contact régulier avec des retenus pendant plusieurs mois. Cette pratique nous est en effet apparue comme essentielle dans le cadre d’une lutte contre les centres de rétention (...). Être régulièrement en contact avec les retenus permet tout d’abord de faire sortir leur parole de ces lieux d’enfermement, sans la médiation des associations qui collaborent à l’intérieur ou de celle des flics. (...) Relayer la parole des retenus est un moyen d’estomper le flou entretenu autour de ces lieux et d’être au courant des luttes à l’intérieur, nous laissant la possibilité de les soutenir. (...) Source : [infokiosques.net]

  • Paroles de retenus depuis la prison pour étrangers de Vincennes (infokiosques.net)
    http://infokiosques.net/spip.php?article996

    Je suis entré légalement en France, j’ai vécu et travaillé ici pendant 26 ans. Y’a eu des retards dans le renouvellement de mon passeport par mon ambassade, ils me mettent là et ils veulent m’embarquer, moi je n’irai pas, s’il le faut j’irai jusqu’au bout, s’il le faut je me tue. J’ai tout en France, qu’est-ce que j’irai faire là-bas après 26 ans. C’est difficile de s’organiser, on n’a rien en commun à part d’être enfermés. Y’en a qui sont là parce qu’ils sont venus y’a pas longtemps, ils viennent de pays où ça va pas, d’autres qui sont là suite à des délits, les cas sont vraiment différents. Y’en a qui sont arrivés en France mineurs, aujourd’hui qui sont majeurs mais ont toujours pas de papiers, donc on veut les renvoyer, ce qui fait que pour que les gens se mettent ensemble il faut qu’ils aient les mêmes problèmes. Par exemple les Tunisiens, ils sont venus en bateau, ils ont traversé l’Italie, eux ils sont vraiment ensemble, ils sont solidaires, ils vivent les mêmes problèmes. Mais par exemple, y’a des Sri Lankais qui sont déboutés du droit d’asile, y’en a qui sont sortis de prison, y’en a qu’on arrête mais qu’ont aucun papier. On les met là le temps d’enquêter sur leur pays d’origine. En général ils baladent les flics, s’ils sont originaires d’un pays A ils disent qu’ils sont d’un pays B, on les amène à l’ambassade pour qu’elle établisse un sauf-conduit⁴, l’ambassadeur dit au flics qu’il n’est pas de ce pays là et en général on les ramène au centre, ils sortent après les 45 jours. Ces derniers temps, y’a beaucoup beaucoup d’expulsions de Tunisiens, y’a eu comme un deal avec l’ambassade de Tunisie. Elle délivre des sauf-conduits, du coup on les oblige à partir. Ici quand vous devez partir, on affiche d’abord l’heure du vol le soir, avec le nom, le prénom. Généralement les gars n’opposent pas de résistance quand on vient les chercher, après une deuxième équipe de police les prend en charge et les amène à l’aéroport. Arrivés à l’aéroport, la première fois vous pouvez refuser le vol en demandant à voir le commandant de bord. Vous lui dites que vous ne souhaitez pas prendre le vol. Mais quand ça se répète, au bout de la deuxième ou troisième fois ils vous attachent avec du scotch. Y’en a qui réussissent à refuser plusieurs fois, ils sont jugés au pénal et vont en prison, entre 3 et 6 mois en général pour refus d’embarquement. Ils font un détour en prison puis ils reviennent ici au centre pour être expulsés...Selon les programmations des vols, y’en a qui passent 45 jours et puis après qui sont libérés, soit parce que ils sont pas arrivés à déterminer de quelle nationalité est la personne et donc elle a pas de sauf-conduit, soit parce que la personne se mutile, donc on l’amène à l’hôpital et ensuite on la ramène ici et on lui trouve un autre vol, et ça se répète comme ça jusqu’à ce que les 45 jours soient terminés… »