« Riding the New Silk Road », ou l’importation via terre (et #train) d’#ordinateurs Hewlett-Packard de la #Chine à l’#Europe.
Gros plan sur le passage de la frontière entre Chine et Kazakhstan, magnifiquement documenté
« Riding the New Silk Road », ou l’importation via terre (et #train) d’#ordinateurs Hewlett-Packard de la #Chine à l’#Europe.
Gros plan sur le passage de la frontière entre Chine et Kazakhstan, magnifiquement documenté
L’article qui accompagne : ▻http://www.nytimes.com/2013/07/21/business/global/hauling-new-treasure-along-the-silk-road.html?pagewanted=all
#industrie #informatique #silicon_valley (loin de chez elle)
A Shuffle of Aluminum, but to Banks, Pure Gold - NYTimes.com
▻http://www.nytimes.com/2013/07/21/business/a-shuffle-of-aluminum-but-to-banks-pure-gold.html
Repris ici ▻http://www.cnbc.com/id/100901270
Une partie de l’article est résumé en français dans ce papier de 2011 ▻http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/une-manipulation-de-goldman-sachs-103910 :
Les cours de l’aluminium étant relativement stables, la demande et l’offre s’équilibrant, la spéculation sur l’aluminium n’était pas une grosse source de revenu pour GS. Pour faire grimper les cours et engranger un maximum de profit, GS a donc décidé de créer une pénurie en bloquant des stocks d’aluminium avec la complicité du London Metal Exchange, la plus grande Bourse des métaux non précieux au monde. [ qui perçoit, précise l’article du NYT, 1 pour cent du loyer perçu par les entrepôts à travers le monde .]
Pour ce faire, G[oldman] S[achs], via sa filiale Metro International Trade Service, a acheté des entrepôts désaffectés de la ville (dévastée) de Détroit et y a stocké plus d’un million de tonnes d’aluminium industriel, ce qui correspond au quart des stocks mondiaux. Ainsi, GS touche environ 500 000 dollars par jour de loyer en tant que propriétaire des entrepôts. Et qui dit spéculation, dit non-livraison des matières premières. En effet, les banques s’échangent des contrats de type futures ou options sur des tonnes de matières premières mais ne se les font évidemment jamais livrer en nature. De plus, même dans le cas où le client souhaite se faire livrer son aluminium, comme une grosse entreprise industrielle par exemple, les règles du London Metal Exchange permettent à GS de ne le livrer qu’au compte goutte sur une longue période de temps. Donc les stocks restent à Détroit chez GS, et la banque contrôle maintenant 42% des stocks et 26% de l’aluminium livré dans le monde.
En conservant le métal le plus longtemps possible et en retardant les livraison, GS crée une situation de quasi-pénurie où la demande des entreprises industrielles (dont l’aéronautique) va pousser les prix à la hausse. Nick Madden, de la société Novelis (groupe Hindalco Industries Limited) a dénoncé cette manipulation des prix dans une interview à Reuters et a estimé que cela avait causé une hausse de 20 à 40 dollars au prix de l’aluminium. Pendant ce temps GS revend des contrats de futures sur des livraisons d’aluminium qu’elle avait achetés avant de créer cette pénurie artificielle, et engrange des milliards sous l’oeil bienveillant des autorités financières.
Autre éléments apporté par le NYT :
Les banques de Wall Street, pendant ce temps concentrent leur attention sur un autre produit. Après un effort de lobbying soutenu, la Securities and Exchange Commission [SEC] a approuvé en fin d’année dernière un plan qui permettra à JPMorgan Chase, Goldman et au Groupe Blackstone d’acheter jusqu’à 80 pour cent du cuivre disponible sur le marché.
Au début de l’année prochaine, selon les documents déposés auprès de la SEC, Goldman prévoit de stocker le cuivre dans les mêmes entrepôts de la région de Detroit où il stocke aujourd’hui l’aluminium.