• Brûlons les « traitements de texte » embarqués
    http://nicolas-guilhou.com/news/2012/11/07/Brulons_les-traitements_de_texte-embarques

    Alors que normalement qu’est-ce qu’on veut, hmmm ? RÉDIGER DU TEXTE BORDEL
    Pas chercher un pictogramme, se battre avec un JS qui a planté ta jolie interface TinyMCE ou mieux une implémentation de ce joyeux bordel qui ne fonctionne pas dans ton navigateur (si, c’est possible).

    […]

    Et notre rôle — à nous concepteurs — est, avant d’être un poil feignants, d’éduquer correctement nos utilisateurs. Je parle d’utilisateurs dans un premier temps, pas de clients, mais les deux ne sont pas incompatibles. Et c’est là qu’interviennent les extraordinaires formats de texte structuré que sont Markdown et Textile.

    […]

    Les formats de texte structurés appliquent ce modèle d’interaction depuis la nuit des temps, en y ajoutant la visibilité du changement de mode, la lisibilité en affichage dégradé et une structure syntaxique exploitable tant pour le formatage (usages actuels) que pour la gestion de documents longs, telles les publications en Setext des années 90, dont les lecteurs assidus disposaient d’afficheurs sophistiqués gérant bibliothèques de documents, tables des matières, chapitres, rappel de liens en bas de page etc., tout cela à partir d’un contenu lui-même parfaitement lisible en texte brut et surtout, surtout, sans attendre des rédacteurs la maîtrise des concepts de plan/structure/feuille de style.

    […]

    Les gars de chez Textpattern ont presque fait l’interface de rédaction ultime. Un champ texte, point barre. Et une liste de commandes disponibles à côté. […] Le but est de laisser en permanence sous les yeux du rédacteur les commandes les plus usitées (dans son contexte de rédaction). Passées les quelques heures d’apprentissage, l’utilisateur n’aura même plus besoin de regarder cette aide et pourra se concentrer sur ce qu’il fait : rédiger.

    #redaction #markup #MicrosoftWord #WYSIWYG #Markdown #Textile #Textpattern #clicodrome

    • Effectivement, comme tu le dis en commentaire, c’est un vieux refrain. On ne peut que plussoyer.

      Et dans ce que dit le monsieur, j’aime particulièrement :

      Mon métier, en plus de tout ce que je viens d’énumérer, c’est d’essayer de changer les usages.

      Tout est dit.

    • je pense qu’il est temps de faire œuvre de pédagogie, de conviction.

      Pourquoi faire ? Le boulot des contributeurs à un site web n’est pas de faire de la mise en forme mais de produire du contenu. Pourquoi leur prendre la tête avec des raccourcis typo alors qu’ils savent instinctivement utiliser un WYSIWYG ? Si c’est une question de qualité du code généré, c’est le problème des développeurs pas celui des utilisateurs.

    • Je suis en train de rédiger dans un WYSIWYG et c’est pénible : c’est beaucoup plus long et compliqué d’aller chercher le bouton qui fait des listes, deviner quand il faut le cliquer (avant ? ou après avoir saisie ma liste, pour la mettre en forme) alors qu’il est si simple d’aller à la ligne en commençant par un tiret !

      Pour la saisie de texte simple (gras, liste, intertitre), il n’est pas nécessaire de tant se compliquer la vie.

      #clicodrome

    • il transforme les tirets successifs en liste spontanément

      Et quelle qualité ça lui fait là ! :)

      Le boulot des contributeurs à un site web n’est pas de faire de la mise en forme mais de produire du contenu

      Du contenu web, oui. Word, c’est fait pour faire du print, et du web « comme du print »...

      à part ça, c’est un logiciel privateur, pas franchement interopérable et pas très « écologique » non plus...

    • Peut importe, Libreoffice fonctionne de la même manière. Le fait est que les utilisateurs connaissent ces interfaces. Les forcer à acquérir de nouveaux automatismes n’est pas leur rendre service aussi bien intentionné soit-on.