Indonésie : un séisme serait responsable du volcan de boue
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Depuis 7 ans, une éruption de boue dévaste une région industrielle de l’île de Java (Indonésie). Certains scientifiques ont mis en cause un forage, mais une étude publiée dimanche y voit la conséquence d’un séisme.
Catastrophe naturelle ou erreur technique ? L’étude menée par l’équipe de Stephen Miller (Université de Bonn, Allemagne) relance le débat d’experts sur cette catastrophe unique au monde.
180 000 mètres cubes expulsés
Le volcan de boue a surgi de terre le 29 mai 2006 près de la ville de Sidoarjo et a été baptisé « Lusi » (premières syllabes des mots « lumpur » -qui signifie boue en indonésien- et « Sidoarjo »). Le volume quotidien expulsé par ce volcan a grimpé jusqu’à 180 000 mètres cubes, soit l’équivalent de 60 piscines olympiques. Peu à peu, le flot nauséabond a englouti champs, maisons et usines.
Si le volcan a commencé à se calmer, crachant aujourd’hui entre 15 000 et 20 000 m3 de boue par jour selon les autorités locales, il n’en va pas de même pour la controverse sur son origine.
Une possible erreur de forage
De nombreux experts internationaux ont mis en cause une erreur de forage de la société gazière Lapindo Brantas, contrôlée par la famille d’Aburizal Bakrie, un homme d’affaires et politicien extrêmement influent.
Selon cette thèse, la catastrophe a été provoquée par un forage exploratoire de gaz, qui a percé à quelques 3 000 mètres de profondeur un aquifère (couche souterraine stockant des fluides). L’absence de protections du conduit aurait entraîné une montée subite de liquides et de gaz sous pression. C’est notamment l’explication retenue par Richard Davies, un géologue de l’Université de Durham (Grande-Bretagne) qui étudie le volcan depuis le début.
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Un séisme de magnitude 6,5 frappe la Nouvelle-Zélande
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Un séisme de magnitude 6,5 frappe la Nouvelle-Zélande
WELLINGTON - Un séisme de magnitude 6,5 s’est produit dimanche au large de la capitale de la Nouvelle-Zélande, Wellington, dans une région qui a enregistré un regain de secousses ces derniers jours, a annoncé l’Institut géophysique américain (USGS).
Aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée et aucun dégât matériel n’a été rapporté.
Le séisme est survenu en mer à 17H09 (05H09 GMT). Son épicentre est situé à 57 kilomètres au sud-sud-ouest de Wellington, à une profondeur de 14 km, selon l’USGS qui avait dans un premier temps fait état d’une secousse de 6,9.
Une réplique de magnitude 5,5 a été enregistrée quelques minutes plus tard.
Ca a secoué et vibré pendant environ 30 secondes, a raconté à l’AFP un habitant de Nelson, sur la côte.
Les pompiers ont reçu de nombreux appels de personnes coincées dans les ascenseurs à Wellington. Le séisme a également déclenché des systèmes anti-incendie et coupé l’électricité dans plusieurs quartiers.
Selon une sismologue néo-zélandaise, Anna Kaiser, les séismes de cette magnitude ne sont pas rares dans la région.
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Tournant énergétique en Suisse pas menacé après le séisme à St-Gall
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La Confédération continue de compter sur la géothermie pour réaliser le tournant énergétique. Bien que cette technologie soit à l’origine du tremblement de terre de samedi à St-Gall, l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) attend l’analyse du séisme avant de tirer des conclusions.
Il est encore trop tôt pour parler d’un échec de la géothermie en Suisse, a indiqué Marianne Zünd, porte-parole de l’OFEN. Les autres projets liés à cette technologie sont difficilement comparables avec celui de St-Gall.
« Les circonstances, comme la nature du sol, sont partout différentes, et il s’agit d’une technologie en plein développement. Pour ces raisons, chaque projet constitue en soi un projet pilote et l’on ne peut pas tirer des conclusions générales sur la base des expériences faites sur un seul site », a-t-elle expliqué.
Projet considéré comme sûr
La technique utilisée sur le site st-gallois présente peu de risques. Le projet avait en outre été considéré comme sûr. Le tremblement de terre ne peut être imputé qu’à l’arrivée de gaz sur les lieux du forage, ajoute-t-elle.