• « Beyrouth, nid d’espions »
    http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/14/01003-20090914ARTFIG00414-beyrouth-nid-d-espions-.php

    Cherchez l’intru :
    « Espions occidentaux et agents iraniens, services de renseignements syriens et activistes du Hezbollah, Mossad, CIA et autres agences... »

    Une longue liste de barbouzes étrangers dans laquelle se glisse une organisation libanaise. Hum, je me demande s’il n’y aurait pas un biais...

    En gros, l’article parle des arrestations d’espions israéliens au Liban, parce que ça prend de telles proportions qu’il devient difficile de ne pas en parler du tout. Alors on en cause, mais on mélange le gros réseau israélien avec tous les autres réseaux de barbouzes étrangers, et on ajoute le Hezbollah dans la liste.

    Mais si on était tenté de considérer que, en l’occurence, le Hezbollah ferait du « contre-espionnage », l’article a ce genre de paragraphe épatant (qui n’a pas vraiment de sens) :
    « Particulièrement au Liban, où le Hezbollah, État dans l’État, entretient ses propres services de contre-espionnage, collaborant parfois avec les agences de l’État encore remplies d’agents et d’officiers pro-syriens, mais dirigés, depuis le retrait de Damas, par des sunnites fidèles à Rafic Hariri, notamment les Forces de sécurité intérieure. »

    Le plus beau est le dernier paragraphe. L’article fait le lien avec l’attentat contre Hariri, puis l’attentat contre Wissam Eid. La conclusion est marrante :
    – l’article traite presque uniquement du réseau d’espions israéliens démentelé au Liban,
    – pour démenteler ce réseau, il « semble » qu’on ait utilisé la technologie fournie pour l’enquête Hariri,
    – cette technologie a été utilisée par #Wissam_Eid.

    Donc : « Le capitaine Eid en savait-il trop ? Avait-il découvert des implications du #Hezbollah dans l’attentat contre #Rafic_Hariri ? » Ah bon, c’est la conclusion d’un article sur les espions israéliens au Liban ?