Syrie : un photographe franco-américain libéré après 81 jours

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  • Quand un journaliste est enlevé et libéré par nos amis, la liberté d’informer n’est plus à l’ordre du jour. Admire ce magnifique « no comment » :
    http://www.liberation.fr/monde/2013/07/27/syrie-un-photographe-franco-americain-libere-apres-81-jours_921203

    Jonathan Alpeyrie était arrivé mercredi à Paris, selon le ministère français des Affaires étrangères qui n’avait pas souhaité divulguer de détails sur les circonstances de son enlèvement et sur les conditions de sa libération.

    […]

    Contactés par l’AFP, Jonathan Alpeyrie et le patron de Polaris images, Jean-Pierre Pappis, n’ont pas souhaité répondre aux questions sur les conditions de la captivité et de la libération du photographe.

    […]

    Il arrive régulièrement que famille, employeur et autorités du pays d’un journaliste disparu ou enlevé taisent sa captivité pour faciliter sa libération. C’est notamment le cas en Syrie ou en Afghanistan.

    […]

    Leur captivité avait été tenue secrète par les autorités françaises.

    Voilà donc un mystère bien mystérieux. Ce qui autorise de fait l’élucubration suivante :

    « Il a été enlevé le 29 avril par une milice syrienne », indique Polaris images dans un communiqué sans plus de précisions. Le terme de « milice » peut désigner un groupe rebelle ou un groupe pro-Assad, à l’instar des shabihas, les très redoutés nervis du régime syrien.

    Ami journaliste, si le « régime syrien » ou ses « très redoutés nervis » étaient responsables de l’enlèvement, tu crois vraiment que le Quai d’Orsay maintiendrait un tel secret ? Vraiment vraiment ?