Le bras de fer économique se poursuit entre l’UE et Israël

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  • Israël à l’Europe : payez, puis taisez-vous ! | Éditos - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/289190/article/debats/editos/2013-07-27/israel-l-europe-payez-puis-taisez-vous

    Israël vient de prendre des mesures de rétorsion à l’égard de l’Union européenne. De quoi l’UE serait-elle « coupable » ? D’avoir décidé que ses programmes de coopération avec l’État hébreu, et donc l’argent européen, ne pouvaient plus financer des projets israéliens situés en territoire palestinien occupé.

    Rappelons quelques faits. Un : l’occupation israélienne de la Palestine, État reconnu depuis peu par l’Assemblée des Nations unies, est illégale aux yeux des lois internationales, comme l’a rappelé la Cour internationale de justice en 2004. Ceci n’est pas que du droit : l’occupation représente un carcan épouvantable, qui empoisonne la vie quotidienne des Palestiniens.

    Deuxièmement, la Cisjordanie fait l’objet d’une annexion partielle rampante, par le biais de colonies illégales : c’est du vol de terres, sur lesquelles les Israéliens vont jusqu’à détruire, comme à Jérusalem-Est et dans ses environs, des habitations palestiniennes.

    En dépit de l’occupation, Israël est le pays partenaire de l’UE qui bénéficie du statut le plus privilégié en matière de coopération, notamment économique et scientifique. La décision récente de la Commission européenne n’a pas consisté à couper ces programmes de coopération : elle permettra seulement d’éviter que cet argent ne finance l’occupation.

    Rappelons par ailleurs que l’Union européenne fournit, bon an mal an, un demi-milliard d’euros à l’Autorité palestinienne depuis 1993 : soit la moitié de son budget. Et ceci pour quoi ? Pour l’aider à fonctionner en dépit de l’occupation israélienne…

    En annonçant ses mesures de rétorsion, Israël adresse à l’Europe un message très simple : « Payez, puis taisez-vous ». Ceci est évidemment inacceptable. Et il faut rendre hommage à l’Union européenne et à son exécutif bruxellois, si souvent critiqués pour leur pusillanimité diplomatique, d’avoir enfin mis leurs actes en conformité avec leurs paroles.

    Israël, quant à lui, joue un jeu extrêmement dangereux. Par de telles réactions, l’État hébreu administre une nouvelle preuve du mépris dans lequel il tient toute légalité qui ne lui serait pas profitable. Ce faisant, il creuse obstinément son propre isolement. Cet isolement est hélas exalté en Israël par les éléments les plus extrémistes. Ceux-là dégainent systématiquement l’accusation d’antisémitisme contre tous ceux qui, au nom de la loi ou de la compassion, ne veulent plus contribuer à une occupation condamnable. C’est-à-dire à « payer et se taire ».

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    Mais que sont ces mesures de rétorsion ?, elles sont calquées sur le "prix à payer" des terroristes colons israéliens

    Le bras de fer économique se poursuit entre l’UE et Israël
    http://www.franceinfo.fr/actu/le-bras-de-fer-economique-se-poursuit-entre-l-ue-et-israel-1083573-2013-0

    « Nous ne pouvons pas l’ignorer ou considérer ces crachats comme si c’était de la pluie »

    La décision européenne, perçue comme un véritable boycott par Israël, a déplu au sein de ses instances dirigeantes. « Je ne permettrai pas que des centaines de milliers d’Israéliens vivant en Cisjordanie soient affectés », s’est indigné Benjamin Netanyahu.

    Ses propos ont vite été suivis par des actes, puisqu’Israël a annoncé ce vendredi sa décision de bloquer l’aide européenne à la population palestinienne de Cisjordanie. « Nous ne pouvons pas l’ignorer ou considérer ces crachats comme si c’était de la pluie », a déclaré un responsable politique israélien, qui a précisé, sous le sceau de l’anonymat, que ce choix faisait suite à celui de l’UE de « boycotter les colonies ».
    La zone C concernée

    L’Union européenne craint que cela affecte l’aide humanitaire prodiguée aux Palestiniens. En effet, la décision israélienne consiste à « geler tous les projets, annuler les réunions, limiter la coordination et la délivrance de permis pour les opérations européennes » à destination des Palestiniens qui vivent dans la zone C.

    Dans les faits, le risque est de voir le développement des habitants palestiniens sur les lieux complètement bloqué. La région concernée, la zone C, est celle qui, selon les accords d’Oslo II, est placée sous le contrôle total d’Israël (dans l’attente d’un transfert - hypothétique - vers l’Etat palestinien). Au contraire de la zone C, les zones A et B ont une autonomie complète ou partagée. Gaza et Ramallah, notamment, se situent en zone A.

    Comment va réagir le Conseil européen ?

    Israël dans le top trois des pays ayant reçu le plus de bourses du Conseil européen de la recherche

    http://enpi-info.eu/medportal/news/latest/34065/Isra%C3%ABl-dans-le-top-trois-des-pays-ayant-re%C3%A7u-le-plus-de-bourses-

    Trente-deux jeunes chercheurs israéliens ont reçu des bourses du Conseil européen de la recherche (CER) d’une valeur allant jusqu’à 2 millions d’euros chacune.