Accueil - ARTE

http://www.arte.tv

  • Série Trépalium sur Arte http://www.arte.tv/magazine/trepalium/fr

    @mona pour cette curieuse (et très fine) réflexion à propos de l’aberration du travail dans une société future proche où la proportion entre chômeurs et actifs serait inversée.

    @archiloque pour cette vieille discussion entre nous à propos des champ contre-champ avec des éléments de décor distants, ce dont cette série fourmille : la BNF, le palais de justice de Créteil, le parvis de Créteil, l’immeuble Abraxas de Bofill à Noisy-le-Grand et sans doute d’autres endroits que je ne connais pas et que je ne n’ai donc pas reconnus.

    Et en plus il y a Ronit Elkabetz qui joue (et très bien) le rôle de la Première Ministre et Olivier Rabourdin (magistralement comme souvent) le rôle d’un instit de la Zone. Que du bon. Et pourtant Dieu, @mona et @archiloque savent que je n’aime pas les séries.

  • Trepalium - La série d’anticipation | Arte
    http://www.arte.tv/magazine/trepalium/fr

    La série « Trepalium » tisse des destins romanesques dans un monde futuriste où 80 % de sans-emplois font face à 20% d’actifs. Dans ce monde, deux espaces sont séparés par un Mur d’enceinte imprenable. D’un côté la Zone, de l’autre la Ville. Cédant à une menace terroriste, le gouvernement impose aux salariés d’employer un quota d’« Emplois Solidaires » triés sur le volet. La famille de Ruben Garcia, un ingénieur en pleine ascension, est contrainte d’embaucher la Zonarde Izia, qui rêve d’offrir un nouveau destin à son jeune fils Noah.

    #tv_shows (à suivre) #travail #dystopie (le premier épisode est d’ores et déjà disponible)

  • WAIR France | Wair against #pollution
    http://www.wair-france.com

    Autre accessoire de mode qui pourrait se révéler très utile : le foulard connecté. Conçue et commercialisée par la société Wair, cette technologie repose sur un textile filtrant qui agit comme un masque antipollution et qui mesure la qualité de l’air ambiant. Là encore, un capteur relié à une application vous donne en temps réel un indice personnalisé et des alertes en cas de pollution.

    Présentation en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Nw1cqWDhrW0

    via http://www.arte.tv/magazine/futuremag/fr/les-vetements-qui-soignent-futuremag(Permalink)

    #air #santé #innovation

  • Money in minutes

    Western Union, #MoneyGram… : aux États-Unis, en Europe et dans la péninsule arabique, il suffit, pour envoyer de l’argent à l’étranger, de se rendre à un guichet et de verser une somme en liquide, laquelle est bientôt remise à son destinataire en Amérique latine, en Afrique ou en Asie. Selon la Banque mondiale, 420 milliards de dollars seraient transférés chaque année par 200 millions de personnes dont la plupart travaillent loin de leur terre natale – souvent dans d’âpres conditions – pour nourrir leur famille restée au pays.

    un marché lucratif

    Des Chinois qui confectionnent des vêtements made in Italy dans les usines de Prato aux Népalais ignorants du vertige qui entretiennent les systèmes de climatisation des gratte-ciel de Dubaï en passant par les Honduriens sans-papiers qui s’éreintent sur des chantiers en Floride, cette enquête édifiante plonge au cœur du phénomène. Ces #transferts_d’argent engraissent les opérateurs via les frais facturés et les spéculations autour des taux de change, en favorisant parfois au passage le #blanchiment_d’argent. Des milliers de sociétés se partagent ce marché lucratif de plus en plus segmenté. Les #migrations économiques deviennent ainsi sources de revenus, les sommes versées constituant désormais une part importante du PIB dans certains pays, au détriment des projets de développement.

    http://www.arte.tv/guide/fr/047260-000/money-in-minutes

    #western_union #transferts_financiers #film #documentaire #business

    cc @albertocampiphoto

  • Recherche #logement désespérément !

    Dans toutes les grandes villes d’Europe, les #loyers ne cessent d’augmenter. Beaucoup de jeunes font une croix sur le vieux rêve, autrefois accessible, d’un appartement vivable pas trop loin du centre-ville. Il s’agit aujourd’hui de se montrer inventif : pourquoi ne pas s’installer dans des péniches, des usines désaffectées ou bien des caravanes ?

    http://www.arte.tv/guide/fr/063676-001/yourope
    #accessibilité #habitat

    • Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.

      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837

    • Dans le même temps que se développent des habitats-containers dont se félicitent certains designers et urbanistes, ces logements précaires pour les migrants d’aujourd’hui seront le standard de tous les pauvres de demain. Pour ce faire on insistera bien sur l’aspect bon marché et recyclage de la chose, et on fera des reportages cool et fun montrant des étudiants, pour mieux masquer la #paupérisation généralisée et la baisse des standards de vie que cette évolution entraîne.
      Bientôt on n’en sera plus à exiger un logement digne pour tous, on en sera à se satisfaire de caissons en tôle avec 3 gadgets marketing, pendant que la bourgeoisie rira dans ses villas.
      Comme le dit un type que je n’aime pas mais qui sur ce point a raison :

      Rien de ce que décident les capitalistes n’est bon pour toi. Même si de prime abord ça a l’air sympa.
      Surtout si ça a l’air sympa.

    • Dans le #film / #documentaire « Bienvenue au #Réfugistan », une critique de l’#innovation en matière de #réfugiés :
      http://www.arte.tv/guide/fr/060822-000-A/bienvenue-au-refugistan

      Citation tirée du film :
      Alexander BETTS : « Ce qui inquiète dans le débat actuel autour de l’innovation c’est qu’il renforce avant tout les logiques d’une réponse humanitaire imposée par le haut. Il y a de la part des unités chargées de l’innovation une réticence à aborder frontalement ces questions, à poser les vrais problèmes, à confronter les gouvernements des pays hôtes, les gouvernement des pays donateurs et à remettre en question le cadre légal. Il faudrait remettre en cause ces logiques de #gouvernance_totalitaire imposée par le haut que vous trouvez dans les camps. Il faudrait se battre contre cette culture de la #surveillance et apporter des solutions qui transformeraient beaucoup plus en profondeur la manière dont nous concevons les défis des réfugiés aujourd’hui ».

    • IKEA Foundation and UNHCR put ‘Better Shelters’ to the test in the #Diffa region

      In the region of Diffa, UNHCR have been providing emergency shelter assistance to vulnerable refugees and displaced persons since the first refugees crossed the border fleeing Boko Haram violence in Northern Nigeria in 2013. In 2016 alone, over 65,000 people in the Diffa region benefitted from UNHCR emergency shelters.

      http://unhcrniger.tumblr.com/post/157015341304/ikea-foundation-and-unhcr-put-better-shelters-to

    • Ikea donerà mobili per arredare la #Casa_Valdese di Vittoria e due casa di #Lampedusa

      Ikea Italia arrederà la Casa Valdese di Vittoria, il centro destinato alla prima accoglienza di donne migranti minorenni, non accompagnate, che formalizzeranno richiesta d’asilo. C’è il patrocinio della Prefettura di Ragusa. Si tratta di un’iniziativa di solidarietà Ikea con tre progetti in collaborazione con Unicef, a sostegno dei bambini migranti in fuga dalle guerre e dalla povertà. Interessato anche il Comune di Lampedusa dove saranno arredati due appartamenti di proprietà dell’ente civico che ospiteranno i minori non accompagnati.

      http://www.radiortm.it/2017/03/16/ikea-donera-mobili-per-arredare-la-casa-valdese-di-vittoria-e-due-casa-di-l
      #Italie

    • Why IKEA’s Award-Winning Refugee Shelters Need A Redesign

      Fire safety concerns halted the rollout of Better Shelter and the IKEA Foundation’s portable, flat-pack refugee shelters to camps. The Swedish social enterprise is working on a redesign to launch later this year. We speak to their director about the lessons learned.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/05/19/why-ikeas-award-winning-refugee-shelters-need-a-redesign

    • Dossier : un monde de camps — Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (@mdiplo, mai 2017) https://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444

      Pour faire des économies, l’agence a créé en 2012 une branche intitulée « Laboratoire Innovation », destinée à lancer de nouveaux partenariats : Ikea pour l’habitat, la société de livraison américaine United Parcel Service (UPS) pour la logistique d’urgence, et bientôt Google pour l’apprentissage scolaire. Interrogé sur le risque de voir ces sociétés prendre une place croissante dans les processus de décision, le HCR répond invariablement que leur participation financière reste encore marginale comparée à celle des États. Pour autant, les partenariats conçus à l’origine comme de simples donations prennent de nouvelles formes. Selon M. Parker, l’agence a mis le doigt dans un engrenage dont il devient difficile de sortir : « La Fondation Ikea a promis des dizaines de millions de dollars au HCR. Et, maintenant, elle a envoyé quelqu’un en Suisse pour voir ce qu’il advient de son argent. Au début, je crois que le HCR imaginait pouvoir simplement recevoir du personnel bénévole et des dons. Il est en train d’apprendre que ce n’est pas vraiment comme cela que fonctionne le secteur privé. (...) Les entreprises ne viendront pas sans contreparties. Que dire si Ikea, par exemple, décide de tester du matériel dans les camps de réfugiés ? » Et comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler...

    • A Slightly Better Shelter?

      The Shelter

      On January 26, 2017, the IKEA refugee shelter was declared the worldwide Design of the Year in a unanimous decision.[1] When I interviewed one of the jurors about the process I was told that they’d chosen the “obvious winner”: the IKEA shelter was high profile, it had featured widely in the media, it was a positive story with a clear social purpose, and it offered a practical solution to the so-called “refugee crisis,” one of the most significant issues of the previous twelve months.[2] The London Design Museum has been awarding the “Design of the Year” for a decade now, celebrating examples that “promote or deliver change, enable access, extend design practice, or capture the spirit of the year” (Beazley 2017). The IKEA refugee shelter seemed to match all of these aims, claiming to be modular, sustainable, long lasting, recyclable, easily assembled, affordable, and scalable. It was installed on the Greek islands to shelter newly arrived refugees in 2015, and it came with the backing of the United Nations (UN) Refugee Agency, who purchased 15,000 units for distribution around the world.

      The juror I spoke to explained that the shelter won because it “tackles one of the defining issues of the moment: providing shelter in an exceptional situation whether caused by violence and disaster…. [It] provides not only a design but secure manufacture as well as distribution.” A statement described the project as “relevant and even optimistic,” concluding, “it shows the power of design to respond to the conditions we are in and transform them” (Beazley 2017; personal interview, April 25, 2017, Design Museum, London).

      It is easy to understand why this shelter has generated so much interest since it was first announced in 2013. It has received funding from IKEA, a company that has shaped so much of everyday life in the Global North and whose minimalist modernism has populated so many domestic environments. As Keith Murphy points out, there is a social democratic spirit underpinning so much of Swedish design, a combination of simplicity, affordability, and universality that both reflects and promotes a more egalitarian social order (Murphy 2015; see also Garvey 2017). When applied to refugee housing, this has all the makings of positive story. The media are given something their readers can relate to—the experience of unpacking and constructing IKEA flat-pack furniture—and can connect it to a problem that concerns us all: how to house the millions of refugees we see on the news. The IKEA refugee shelter, the story goes, can be assembled in four to six hours with a basic manual and no specialist tools. Everything comes in two compact boxes, much like those that contain your new bed and table from the IKEA store. More attractively, the design arrives with a number of innovative little tricks, including a photovoltaic panel that provides sufficient electricity to power a small light and mobile phone charger. It seems like a heartwarming example of philanthro-capitalism, good design, and humanitarian innovation (Scott-Smith 2016). What’s not to like?

      For anyone who has actually seen the shelter up close, it looks rather mundane after this hyperbolic description. It has a rectangular floor plan, vertical walls, and a pitched roof. The shelter is fairly small, covering an area of 17.5 square meters, and it is designed to house a family of up to five people. When inside, you can look up and see the entire structure laid bare: a standalone steel frame with imposing horizontal beams, onto which foam panels are clipped. These panels are made from polyolefin, a light, flexible plastic, and they have the feeling and texture of swimming floats. They have been attached to the frame with hand-tightened bolts and brackets, and the shelter has four small ‘window’ openings, ventilation slots, and a lockable door. The main designer described its chunky, basic appearance as the kind of house “a 5-year-old would draw” (personal interview, May 18, 2017, Stockholm). It is, indeed, visually uninspiring, but this is because it is meant to be basic. Like much of IKEA’s product line, it is mass-produced, economical modernism. It is meant to offer a shelter that is immediate, quick, affordable, and easily transportable, staying as close as possible to the price and weight of the main alternative: the tent.

      Tents have been the go-to shelter for humanitarian organizations for more than 50 years. The UN Refugee Agency distributes tens of thousands of them annually, and they are still valued for their lightweight, inexpensive simplicity. To be taken seriously as a humanitarian product, therefore, the IKEA shelter needs to be comparable to the tent in terms of price and weight while making some crucial improvements. There are four, in particular, that can be found in this design. First, the IKEA shelter provides increased security through a lockable door. Second, it provides greater privacy through firmer and more opaque walls. Third, it provides improved communication with a mobile phone-charging station. And fourth, it lasts considerably longer: up to four years rather than just one. These improvements encapsulate the basic requirements for dignified living according to the designers, combining security, privacy, durability, and connection to the outside world. These features, the narrative goes, are particularly important given the protracted nature of so many contemporary refugee situations and the likelihood of a lengthy exile.[3]

      When I spoke to the designers about dignity, they came back again and again to the same material expressions, which were fascinating in their tangibility and their conception of refugee social worlds. Dignity meant being able to stand up in the IKEA shelter, which is impossible in a tent. Dignity meant having walls that were “knocky”: firmer, more secure, more resonant when tapped, which distinguished the materials from tarpaulin. Dignity meant privacy: whereas silhouettes can cause a problem in tents, the IKEA shelter does not reveal activity inside when the lights are on at night; its material is more opaque and disperses the shadows. Such improvements, however small, allow the design team to mobilize a more expansive, idealistic rhetoric. In its publicity materials, the shelter has become a “safer, more dignified home away from home for millions of displaced people across the world.” It has channeled “smart design, innovation and modern technology” to offer “a sense of peace, identity and dignity.” It is “universally welcoming”, a “home away from home” that balances “the needs of millions of people living in different cultures, climates and regions with a rational production—a single solution” (Better Shelter 2015; personal interview, May 19, 2017, Stockholm, Sweden). Far from being a better tent, this shelter has some revolutionary ambitions. But is it a better tent? Does it live up to its aims of producing a compact, cheap, lightweight product for meeting a basic human need?
      The Reaction

      The day after the announcement of the prize I sensed a collective sigh of despair among my colleagues working on refugee issues, which was tangible in personal conversations, snarky asides, and exasperated emails. The failures of the shelter were, for many of them, far too obvious. It was meager, limited, with no proper floor, no insulation, no natural light, and with a structure that let in drafts and dust. It had been oversold, under-ordered, and was described as sustainable when in fact it involved flying piles of metal and plastic around the world. It ignored established practice in the humanitarian shelter sector, which advocates the use of local materials and abundant local labor, and, above all, it was accompanied by an insistent triumphalism, with media reports pushing the narrative that an intractable problem had been solved. It had not. Managing refugee arrivals is a complex political issue that requires sustained political engagement, legal reform, and advocacy in host states to ensure investment in welfare and protection. Although these were not the aims of the IKEA refugee shelter, such lavish praise and attention, my informants felt, were a distraction. Many such “innovative designs” have become a fetish, creating a mistaken reassurance that circumstances can be controlled while obscuring a series of more serious, structural issues that remain unaddressed (Scott-Smith 2013).
      The most tangible criticisms of the IKEA shelter, I soon realized, came from two opposing directions. On the one hand, there were those who argued the shelter did too little. It was a mean little space, they suggested, that looked like a garden shed or, due to its plastic panels, a chemical toilet. This line of critique usually came from architects, who filed the object contemptuously under “product design” and declared that it involved no architectural thinking at all. Architecture, they pointed out, should respond to the site and local environment, not mass-produce a universal design with no adaptability or control. Architecture should create sensitive and carefully planned responses to specific problems, not ignore basic elements such as insulation, proper flooring, and natural light. Architecture should also be pleasing to the eye. If you took the Vitruvian triad of architectural virtues, the IKEA shelter seemed to fail on every count. Firmitas, utilitas, and venustas was the aim, but the shelter was flimsy rather than firm, flawed rather than useful, ugly rather than beautiful.[4] It was particularly galling for this group of critics that the shelter won not just Design of the Year, but that it won the architectural category as well.

      The other type of criticism came from humanitarians. They argued not that the shelter did too little, but that it did too much. It provided a fully integrated, flat-pack solution when this was rarely required or appropriate. It flew in a prefabricated house when there were better opportunities to work from the bottom up. It lionized designers when design was rarely a priority. Unlike architects, humanitarians were working in a context of limited time and limited resources. They worked with the mantra that “shelter is a process not a product,” a slogan that derives from the work of Ian Davis (1978), one of the founding thinkers of the humanitarian shelter sector, who argued that humanitarians needed to focus on the way people shelter themselves. Davis said that disaster-affected communities had their own techniques for finding and building shelter, suggesting that humanitarian shelter should mean discouraging designers and other outside “experts.” The priority should be to provide materials such as wood, nails, tarpaulin, and tape that help people build their own homes. These could be used and reused as people expanded their accommodation. The crucial task, in other words, was not to provide finished shelters, but to support people in their own process of sheltering.[5]
      The Tension

      In the middle of May 2017, I took a trip to Stockholm to meet the IKEA shelter’s design team and see how they navigated these two very different criticisms. I arrived at their headquarters on the 11th floor of the old Ericsson building in a southern suburb of the city, and spent some days learning about their brief, their aims, and their ways of thinking. The first thing that became clear was that this was not, in fact, an “IKEA shelter.” It was a designed by a group of independent Swedish industrial designers who had met at college and developed the basic idea in discussion with humanitarians in Geneva. They later received substantial financial support from the IKEA Foundation, which allowed them to refine, test, and iterate the idea, eventually leading to a commitment from the UN Refugee Agency to purchase a large number of units.

      As I learned more about the project, it soon became clear that the story of the shelter seemed to be constantly swinging like a pendulum. It was caught between the expansive utopian idealism that so often underpins the announcement of new humanitarian designs and the restricted, mundane implications of their actual implementation. Both types of criticism, in other words, were basically correct: the IKEA shelter is both ‘too much’ and ‘too little’. It is clearly a product rather than a process, so it ends up being overwrought, top-down, and “too much” for aid workers who are skeptical of universal solutions. At the same time, it has been designed to be cheap and lightweight, so it will always be “too little” for those with bigger ideas about what design can achieve (especially as it lacks many of the basic elements that are crucial to architecture, such as proper flooring, insulation, light, strength, and beauty). The formal name for the shelter seems to encapsulate this tension. It is properly called the “Better Shelter”, and I was reprimanded in Stockholm for using the name “IKEA shelter,” which remains in common parlance but has never been formally adopted.[6] This name emphasizes the restricted horizon of improvement. The product aspires to be better, but it is no more than shelter. It idealistically attempts to improve the world, but pursues this by providing basic shelter rather than engaging with a more expansive terrain of housing.

      The problem of doing too much and too little was powerfully illustrated in December 2015, when the Swiss city of Zurich conducted a fire safety test on the IKEA shelter. The video of the test was screened on the news and subsequently circulated online: it featured a series of terrifying images in which a small fire, illuminating first the translucent sides of the shelter, suddenly engulfed the scene in an explosion of flames and molten plastic. The media picked up on the story, Zurich cancelled its intended use of the shelters for new migrant arrivals, and distribution of the shelter began to slow. This was perhaps the biggest challenge the design had faced since its inception, and the fire test led to more than a year of additional work as the team made changes to the shelter’s design – mostly adjustments to the panel material. During this process, however, the design team found no clear code to work. Fire retardancy standards and testing procedures could not be found in the usual humanitarian handbooks, and so the team felt hostage to unrealistic criteria. The Swiss tests had compared the shelter with a permanent residential building, which seemed unfair (as a tent, which was the closest equivalent, would fare no better), yet it seemed impossible to object when the Swiss fire tests were released. The shelter was meant to be “better,” and the whiff of double standards would drift over the scene very quickly if they argued this was a shelter for a different population. The idea that refugee accommodation should be held to lower standards would not be good publicity for a product so concerned with the promoting dignity.

      The fire tests raised a number of questions. Is this a “slightly” Better Shelter? Or is it “sometimes” a better shelter, depending on location and context? And when, exactly, is it a better shelter – in which times and places? One thing is clear: most people would not choose to live in one of these structures because of its obvious limitations. It has no floor or insulation, barely any natural light, and a tiny living space, even if its three or four tangible improvements certainly make it better than a tent. But then again, it should be better, as it costs a good deal more than a tent: currently twice the price of a UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) standard family model. Is this a problem? Don’t we expect a better shelter to be a more expensive shelter? Yet how much is too much? What if twice the price means aiding half as many people? Is this a “better” result?

      As the IKEA shelter becomes more widely used in different locations, a clear lesson has begun to emerge: that the whole product is deeply dependent on context. It is only “better” in some times and places. It may be “better” when compared with a tent, but not when compared with a Swiss apartment building. It may be “better” in a Middle Eastern refugee camp, but not in a Western European reception facility. It may be “better” when funds are plentiful and refugee numbers limited, but not when refugees are plentiful and funds limited. It might be “better” when there is an urgent need for emergency shelters, but not when there is scope for people to build a home of their own.

      The Lagom Shelter

      Perhaps this, in the end, defines the wider world of little development devices and humanitarian goods: they are simultaneously too much and too little. They are vulnerable to the charge of being too limited as well as the charge of being too expansive. They fail to tackle fundamental global injustices, but they still make numerous ideological assumptions about human life and human dignity beneath their search for modest improvements. The little development device oscillates between its grand visions of human improvement and its modest engineering in a tiny frame. The humanitarian good balances a philanthro-capitalist utopia with the minimalist aim of saving lives. All of this is encapsulated in the slightly Better Shelter. When I discussed these thoughts with the team in Stockholm, they basically agreed, and reached for the Swedish word lagom to describe their aims. It is tricky to translate, but means something like “the right amount,” “neither too little nor too much.” The Better Shelter is lagom because it has to be viable as well as adding value. It has to negotiate with the critics who claim it is “too much” as well as those who say it does “too little.” The shelter could never please architectural critics because it was only designed as a cheap, short-term home, and it would never please bottom-up humanitarian practitioners because it was too top-down and complete. Lagom captures the search for balance while reflecting a wider ethos of democratic Swedish design.[7]

      Yet aspiring to be lagom does not make the central tension disappear. Just like being “better,” being lagom depends on context. What counts as “just enough” depends on where you are, who you are, and what you are doing. Something lagom in Sweden may not be lagom elsewhere. This became apparent just before the Better Shelter was launched, when a handful of units were shipped to Lebanon for a practical test with refugees. On their arrival in the Bekaa Valley, a group of armed and angry Lebanese neighbors appeared. The shelters, in their view, were too permanent. It did not matter that they had no foundations. It did not matter that they could be removed in less than a day. It did not matter that the walls and roof would degrade in just a few years. The structures were too solid, and the authorities agreed.[8] The Better Shelter had become “too much” for the Lebanese political context, just as in Switzerland it had become “too little.” The same features that made it insufficient in one country made it extravagant in another.

      So although the Better Shelter tries to be better everywhere, it can never hope to adapt to the infinite complexity of refugee crises and its scales became disrupted when butting up against hard political realities. Since 2013, the designers have been working assiduously in Stockholm to optimize every component: changing the clips and panel material, redesigning the bolts and vents, refining the door and frame. They think an improved product can overcome both the Swiss fire tests and the Lebanese resistance. But what is “better” will always change with context. The Lagom Shelter can only be truly Lagom on the 11th floor of the old Ericcson building in Stockholm. As soon as it moves, the balance changes. Lagom cannot be built into any universal form.

      https://limn.it/articles/a-slightly-better-shelter

      Avec cette bibliographie :

      Bibliography

      Beazley. 2017. “Flat-packed refugee shelter named best design of 2016”. Beazley Design of the Year Press Release, 26.01.2017. Available at link: https://www.beazley.com/news/2017/winners_beazley_designs_of_the_year.html

      Better Shelter. 2015. Better Shelter: A Home Away From Home. Better Shelter Promotional Leaflet. Available at link: http://www.bettershelter.org/wp-content/uploads/2015/12/About_Better-Shelter.pdf

      Davis, I. 1978. Shelter After Disaster. Oxford, UK: Oxford Polytechnic Press.

      Garvey, P. 2017. Unpacking Ikea Cultures: Swedish Design for the Purchasing Masses. London, UK: Routledge.

      Murphy, K. 2015. Swedish Design: An Ethnography. Ithaca, NY: Cornell University Press.

      Scott-Smith, T. 2013. “The Fetishism of Humanitarian Objects and the Management of Malnutrition in Emergencies.” Third World Quarterly 34(5): 913-28.

      ———. 2016. “Humanitarian Neophilia: The Innovation Turn and Its Implications.” Third World Quarterly 37(12): 2229–2251.

      ———. 2017. “The Humanitarian-Architect Divide.” Forced Migration Review 55:67-8.

      Sewell, Abby, and Charlotte Alfred. 2017. “Evicted Refugees in Lebanon Have Nowhere Left to Run.” Refugees Deeply, September 28. Available at link: https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/09/28/nowhere-left-to-run-refugee-evictions-in-lebanon-in-shadow-of-return

  • Square Ted Stories
    Jose Miguel Sokoloff : la publicité pour la paix ?

    Submergés d’injonctions à consommer, nous sommes assaillis par 3000 messages publicitaires en moyenne par jour. Et si la publicité servait à autre chose ? Et si nous utilisions la puissance de sa tactique et la sophistication de ses outils pour restaurer la paix ? C’est l’idée de Jose Miguel Sokoloff, publicitaire colombien basé a` Bogota.

    En guerre civile depuis 50 ans, la Colombie paie le prix fort du conflit avec les FARC : plus de 200 000 morts et des millions de déplacés.

    Sollicité il y sept ans par le ministère de la défense pour démobiliser les soldats enrôlés par les FARC, Jose Miguel Sokoloff va mettre en place une stratégie révolutionnaire : abandonner l’accusation et miser sur l’émotion. Eclairer la jungle à Noël, faire parvenir des messages d’affection aux combattants… La « Guerilla Marketing », orchestrée comme une opération militaire, fait vibrer la part d’humanité que chacun porte en soi. Une réussite. Sept ans plus tard, cette campagne aurait contribué à démobiliser 17 000 soldats. Un accord de paix serait en cours de négociation entre les FARC et le gouvernement colombien et verrait le jour en 2016.

    Ce documentaire s’insère dans une série de quatre épisodes, créée par Flore Vasseur et issue d’un partenariat entre ARTE et les conférences TED. Depuis trente ans, TED organise des rencontres réunissant scientifiques, artistes, activistes, prix Nobel et autodidactes avec une idée majeure : aborder le monde avec un regard original et décalé. Retrouvez ces idées sur le site TED.com.

    http://www.arte.tv/guide/fr/062031-000-A/square-ted-stories

    #ted #colombie #paix #émotionnel

  • Les #Apprentis_Sorciers Du #Climat
    http://www.arte.tv/guide/fr/051152-000/les-apprentis-sorciers-du-climat

    Stimuler le plancton, repeindre les toits en blanc, envoyer des miroirs dans l’espace… : des #lubies ? Non, la #géo-ingénierie. Ces techniques plus ou moins fantaisiste, visent à modifier le climat afin d’enrayer le réchauffement de la planète. Longtemps, les scientifiques se sont refusé à mentionner ce plan B parce qu’ils pensaient qu’il détournerait le monde politique du plan A (limiter les émissions de gaz à effet de serre). Autrefois décrié, il opère aujourd’hui un retour en force.

    Les recherches les plus avancées se proposent d’imiter l’effet des éruptions volcaniques en pulvérisant des particules refroidissantes dans la stratosphère. Pour l’instant, ces expériences restent confinées en laboratoire. Mais jusqu’à quand ? Aux #États-Unis, la géo-ingénierie séduit les milieux conservateurs, ceux-là mêmes qui nient le lien entre le réchauffement climatique et l’activité humaine. Cette solution présente, il est vrai, des avantages : elle évite de se mettre les industries polluantes à dos, d’imposer de nouvelles taxes, de changer nos modes de vie, et crée du #business. Mais des scientifiques prédisent des effets dévastateurs en cascade : augmentation des pluies, suppression de la mousson, désertification...

    Course à l’arme météorologique

    Ce documentaire réunit de nombreux experts, partisans ou critiques à l’égard de la manipulation du climat : scientifiques, journalistes, lobbyistes, historiens, « géo-ingénieurs », exposant placidement des projets qui font froid dans le dos… À l’aide d’un riche fonds d’archives, le film se penche sur l’histoire ahurissante de ces techniques qui ont pris leur essor durant la course à l’armement de la guerre froide, brossant au passage le portrait d’Edward Teller, qui a inspiré le docteur Folamour de Stanley Kubrick. Ce dernier pensait, notamment, régler le problème de la sécheresse californienne par une explosion nucléaire…

  • le quotidien : le « tchip » | Karambolage
    http://www.arte.tv/magazine/karambolage/fr/le-quotidien-le-tchip-karambolage

    Laissez-moi vous expliquer ce qu’est le « tchip » : le « tchip » est une production buccale sonore typiquement afro. […] le « tchip » est produit par un mouvement de succion des lèvres contre les dents parallèlement à un mouvement opposé de la langue. Comme ça : « tchip ». […] La première fonction du « tchip » est de marquer la désapprobation et l’agacement.

    #tchip

  • Arte+7 jusqu’au 23 novembre 2015

    Les 18 fugitives | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/045415-000-A/les-18-fugitives?autoplay=1

    L’armée israélienne à la poursuite de vaches laitières... Ce documentaire est tiré d’une histoire vraie gravée dans la mémoire collective palestinienne. Une œuvre originale qui mêle, avec une grande ingéniosité, témoignages et séquences d’ animation.

    En 1987, au début de la première intifada, des habitants du village de Beit Sahour, en Cisjordanie occupée, achètent dix-huit vaches et créent une coopérative laitière. Ces intellectuels militants ignorent tout de l’élevage et du fonctionnement d’une laiterie. Leur but : arriver à l’autosuffisance alimentaire et ne plus dépendre de l’économie israélienne. Après quelques tâtonnements dans leur formation, les apprentis fermiers produisent du lait de qualité pour toute la région de Bethléem. Mais ce succès irrite les autorités israéliennes qui ordonnent la fermeture de la coopérative. À Beit Sahour, la résistance s’organise et les vaches sont cachées chez les habitants…

    Dures à cuire

    Pour réaliser Les 18 fugitives, le Palestinien Amer Shomali fait montre de la même inventivité que les habitants de Beit Sahor pour dissimuler les animaux de la discorde. Son œuvre mélange astucieusement les séquences documentaires, dans lesquelles témoignent les vrais protagonistes, et les parenthèses d’animation, où il fait revivre les vaches. Dans un style rappelant celui des studios Aardman pour Wallace et Gromit, les mammifères sont dotés de la parole, d’une sacrée personnalité, et se montrent souvent perplexes, voire rebelles, face aux agissements humains. Le documentaire trouve un surprenant équilibre dans cette hybridation cinématographique, ménageant une dose d’humour face à l’absurde d’une situation où les ruminants deviennent les ennemis publics de toute une armée.

  • L’anthropologue française Dounia Bouzar : « Daesh est plus proche du nazisme que des frères musulmans »
    http://lobservateurdumaroc.info/2015/11/13/lanthropologue-francaise-dounia-bouzar-daesh-est-plus-proche-d

    « Le chrétien qui ne coupe pas de têtes, on ne dit pas qu’il est modéré, on dit juste qu’il est chrétien. Donc ça va dans le même sens. Ça les rend presque laxistes de penser que les musulmans seraient des gens archaïques. Dans le livre, je raconte l’histoire de ce père qui coupe la tête des poupées de sa fille et qui en obtient la garde. Le juge a noté noir sur blanc que le papa « coupe la tête des poupées et ne veut pas que sa fille joue au parc ». Donc, pour le juge, c’est un monsieur « très musulman » ! C’est presque à mourir de rire, mais c’est très grave. Ça fait dix ans que je dis aux interlocuteurs français du gouvernement : « vous ne vous rendez pas compte, mais vous avez la même définition intégriste de l’islam que les radicalistes ! ». (...)

    #islam

    • Même si là c’est une unique source, c’est bien d’avoir un point de vue partant des cas réels d’embrigadement, et donc de l’état d’esprit de ces cas réels (et des méthodes précises employées sur elles et sur eux), et non pas en parlant de « La religion », « L’islam », « Les terroristes », dans des termes généraux et abstraits.

      Et ça montre qu’à la base, au moins pour tous ces cas là, l’embrigadement n’est pas en soi un truc lié à l’islam ni même à la foi religieuse des victimes. C’est un embrigadement sectaire, comme ça aurait pu se faire pour plein de sectes, sauf que là ça utilise le nom d’une religion très connue et très populaire comme enrobage.

    • Or, quand je parle de « dérive sectaire », ça veut dire que le rabatteur n’est pas dans la spiritualité, même pas dans le projet politique. Moi je distingue Daesh des frères musulmans. Daesh ne mélange pas la politique et la religion, Daesh a le projet d’exterminer tous ceux qui ne lui font pas allégeance. C’est plus proche du nazisme que des frères musulmans. Les frères musulmans mélangent la politique et la religion. Il y en a des pacifiques et des violents mais ils ne veulent pas exterminer le reste de la planète. Daesh, ce n’est pas qu’une politisation de l’islam, nous sommes quand-même dans autre chose.

      #secte #embrigadement #Daesh #nazisme

    • et pendant ce temps là , la miviludes était lancé après l’Ots , sur les traces de proies inoffensives , végans , mamies à visions , krisnas avec un appareil gendarmesque ubuesque ( hélicos etc) , des sectes là en face ? vs seriez pas islamotruc ?

    • La position que je maintiens devant les propos racistes qu’on m’inflige, c’est de comparer ces salopards aux nazis. Enfant, je n’ai pas voulu apprendre l’allemand parce que les récits entendus sur la guerre de 39/45 en france amalgamaient ’les allemands’ et ’les nazis’, d’ailleurs le mot ’Boche’ servait à ça.
      Je ne m’imaginais pas raciste, simplement j’entendais des personnes dire qu’elles tremblaient rien qu’à entendre parler allemand et par sentiment de protection envers ceux que j’aimais, je haïssais (à mon échelle d’enfant) les allemands. J’avoue donc avoir eu un comportement raciste envers l’ensemble des allemands jusqu’à ce qu’une tante m’explique que tous les allemands n’avaient pas été des fous sanguinaires et qu’il était donc injuste de porter sur eux la haine et la méfiance. Ça m’a vraiment soulagé, je croyais trahir les miens en reconsidérant ma position.
      Je sais, c’est le récit d’une petite fille, mais ça correspond bien aux fantasmes que lâchent aujourd’hui ces petits vieux de français gâtés à la mémoire défaillante, à qui le confort à tous les étages à su donner un esprit d’enfant derrière leurs jolis bulles frontières.

      Les loups sont entrés dans Paris

      http://www.arte.tv/magazine/karambolage/fr/le-mot-boche-chleu-et-fritz-karambolage
      Pour l’explication sur #Boche et #Chleuh (à l’origine nom des populations berbères du Maroc occidental).

    • Je pense que j’ai fait violence à l’extrême gauche lorsque j’ai démontré que ce n’était pas que des gens issus de l’immigration qui répondaient à l’appel de Daesh. Merah et Kouachi étaient certes des cas de radicalisation à cause de la discrimination sociale. Mais ça, c’est l’ancienne génération. Quand j’ai commencé à dire que 50% de ces jeunes étaient issus de familles catholiques de classe moyenne et supérieure, les politiciens ne m’ont pas crue. Le gouvernement est venu les voir dans mes séances pour y croire.

  • Les migrants, une chance pour l’Europe ?

    L’Union Européenne doit accueillir cette année plus d’un million de migrants économiques et politiques. Une situation délicate qui divise les états membres. Enquête en Allemagne, pays qui a mis en place un dispositif d’accueil colossal - Interview de #Michelle_Leighton, directrice à l’Organisation mondiale du travail - Nouvelle crise politique en Irlande du Nord.

    http://www.arte.tv/guide/fr/060827-008/vox-pop

    #travail #économie #opportunité #chance #réfugiés #asile #migrations

  • Occupied, série d’anticipation imaginée par Jo Nesbø
    http://www.arte.tv/sites/fr/dimension-series/2015/05/04/occupied-lanticipation-ecologique

    Occupied est une série imaginée par Jo Nesbø et co-produite entre la télévision norvégienne TV2 et ARTE. Autant écolo et politique qu’eurocritique, elle fait figure d’ovni dans le paysage des séries télé européennes et nous plonge dans un monde pas si éloigné chronologiquement du nôtre.

    Dans un futur proche, la Norvège vient de vivre un tournant démocratique. A sa tête s’est installé Jesper Berg, Premier ministre, qui a été élu sur un programme écologique. Son ambition ? Mettre un terme à la production d’électricité tirée d’énergies fossiles en se tournant vers le renouvelable. Un pari immense pour la Norvège, principal fournisseur européen de pétrole. Mais ce changement de politique énergétique ne fait pas que des heureux.

    En accord avec l’Union Européenne, la Russie prend contrôle de plate-formes pétrolières norvégiennes afin de relancer leurs productions. L’Europe ne semble pas pouvoir se passer de cette énergie sur le court-terme ; la Russie en devient ainsi son bras armé dans une alliance de circonstances qui paraît des plus étrange.

    Des personnages qui s’interrogent

    L’idée de cette série provient de l’auteur de romans policiers norvégien Jo Nesbø. Mais son développement scénaristique a été assuré par Karianne Lund assistée d’Erik Skoldbjaerg, lequel réalise par ailleurs les deux premiers épisodes. Jo Nesbø avait une inspiration particulière : il a puisé dans son passé. Pendant la seconde guerre mondiale, et alors que la Norvège était occupée par les forces allemandes, sa famille était divisée. Du côté de son père, on lorgnait davantage dans la collaboration ; du côté de sa mère, on était plutôt résistant. Occupied a ainsi l’ambition de travailler cette zone grise où les personnages se demandent vers quel camp ils doivent se ranger.

    L’idée de base, le thème, c’est d’explorer ce que fait une population si on lui retire sa liberté petit à petit, étape par étape, lorsqu’on lui enlève un droit puis un autre, dans une société où les responsables ont été élus dans un cadre démocratique. Comment est-ce que l’on s’adapte et comment on réagit ?” explique Erik Skoldbjaerg lors de la projection en avant-première mondiale à Séries Mania.

    À partir de jeudi 19 novembre sur Arte.
    https://www.youtube.com/watch?v=NF0AT91S4Qg

    Pour succéder au réjouissant Au Service de la France.

  • Questionr
    http://www.questionr.us

    C’est le site participatif de la campagne de Lawrence « Larry » Lessig. Les participants sont sympas, mais ce sont tous des blancs. C’est mon impression après avoir regardé un reportage sur ARTE.
    http://www.arte.tv/guide/fr/062278-000/ted-stories-larry-lessig

    We’re asking every presidential candidate one question:
    “What specific reforms will you advance to end the corrupting influence of money in politics?”

    And we need your help. Join us.

    Questionr is a project of the NH Rebellion
    We’re going to make systemic political corruption the central issue of the 2016 presidential primary by asking every candidate, “What specific reforms will you advance to end the corrupting influence of money in politics?”
    ©2015 NH Rebellion. Some rights reserved.

    New Hampshire Rebellion
    http://www.nhrebellion.org

    We are a grassroots movement of citizens, united to stop the corruption of big money politics – so the people’s voice is heard.

    Aujourd’hui : Hillary à Berlin ;-)
    http://www.questionr.us/events/913

    Civic Forum Series: Hillary Clinton
    White Mountains Community College, Berlin, NH
    Civic Forum Series: Hillary Clinton (10/29/2015)
    OCTOBER 29, 2015, 11:30AM—2:00PM EDT New Hampshire Community College​ Civic Forum Series with Hillary Clinton

    White Mountains Community College , 2020 Riverside Drive, Berlin, NH 03570

    Questionr est le principe du crowdworking appliqué aux campagnes politiques : tu t’inscris, tu fais tourner la caméra de ton smartphone pendant que tu poses ta réponse (et pendant la réponse du candidat), tu télécharges la vidéo sur youtube. C’est tout. Encore des points de gagnés pour le monopole du géant .

    Pas mal comme idée, mais il faudrait utiliser une plateforme comme #MediaSPIP afin de préserver l’indépendance et protéger son contenu contre des manipulations.

    Alors, #MediaSPIP pour #SPIP 3, c’est pour quand ?

    #USA #politique

  • Leviathan, de Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel
    http://www.arte.tv/guide/fr/060808-000/leviathan
    #film #documentaire #gopro #mer #pêche

    Le sang des poissons, la beauté du monstre
    http://www.independencia.fr/revue/spip.php?article744

    Avec les Temps modernes, le terme prend une connotation politique. C’est le titre du grand traité politique de Thomas Hobbes, dont Melville cite un extrait de l’introduction au début de Moby Dick : « La société universelle, que je désigne sous le nom de Léviathan – ou l’Etat (en latin Civitas) – est un homme artificiel. » La métaphore de Hobbes devient un lieu commun littéraire. Victor Hugo, dans Les Misérables, décrit les égouts de Paris comme « l’intestin de Léviathan ». Ces temps et significations diverses, le politique et le mythologico-religieux sont fondus dans le film en une expérience unique : #essai sur le #capitalisme moderne qui broie les #travailleurs et menace leur activité, voyage aux confins du monde, dans l’enfer des peurs archaïques. Le montage, son et image, produit une matière fluide et continue, convertit la campagne de pêche à la surface de l’océan en une plongée sans repères à l’intérieur du monstre. Le montage ne cesse d’attaquer la frontière entre la vie et la mort, entre l’organique et le machinique. Mise à mort des bêtes – voit-on la vie s’éteindre dans l’œil d’un #poisson ? -, métamorphose d’un bruit de chaînes hors-champ en gémissement de douleur. Le magma visuel et sonore finit par incarner la métaphore de Hugo : on traverse le film comme les boyaux d’un monstre, chair humide et colorée des entrailles et bruits de digestion.

  • Voyage au centre de la mer

    Qu’ils transportent de la chaleur ou absorbent une part du gaz carbonique produit par l’activité humaine, les #océans conditionnent l’équilibre climatique de toute la planète. Mais comment le mouvement des eaux influe-t-il sur l’atmosphère et la température ? Quelle est cette mécanique qui anime le cœur des océans et permet à la vie d’exister sur notre Terre ? Et quelles sont les menaces qui guettent ce système vaste et complexe ?

    http://www.arte.tv/guide/fr/046197-000/voyage-au-centre-de-la-mer

    https://www.youtube.com/watch?v=11DF2Id4-Fk

  • BRÉSIL : LES MÉDECINS DE L’AMAZONIE

    http://www.arte.tv/guide/fr/030273-538/arte-reportage

    Ils vivent de presque rien au cœur de l’#Amazonie : les #Yanomamis sont la population indigène la plus préservée de tout le Brésil. Mais ce peuple est, lui aussi, menacé de disparition, comme tous les peuples premiers du monde. Les Yanomamis possèdent une terre, grande comme le Portugal, que le gouvernent brésilien a reconnu être la leur et qui est, selon la loi, intouchable. C’est une terre vierge, sans route, sans ville, mais gorgée d’or et de diamants que les grandes entreprises du pays sont prêtes à exploiter. Le péril est imminent…

    Dans ce contexte, deux hommes se battent à leur manière pour tenter de préserver l’idée d’être un Yanomami, un homme qui vit avec la forêt et non pas de la forêt et de son exploitation. L’un, Julio Goes, est Yanomami. Il est le chef de la communauté de Matucaca, une communauté de 1600 Indiens sédentarisés. L’autre, Ricardo Affonso Ferreira, est blanc. Il est chirurgien et organise des caravanes de santé pour que les Yanomamis puissent vivre et transmettre leur #culture.

    Au pied du pic Nebelina, qui culmine à près de 3 000 mètres au-dessus d’une des plus belles zones de la forêt amazonienne, Frédérique Zingaro et Mathilde Bonnassieux ont suivi la rencontre de ces deux hommes. Ils incarnent, chacun à leur façon, la sagesse du monde et la volonté de sauver un #peuple qui veille sur la plus grande réserve d’oxygène du monde…

    #peuples_autochtones