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  • L’avenir de l’#aide_alimentaire | Monde | Economie | Environnement | Sécurité alimentaire | Démocratie et gouvernance | Santé et nutrition | Catastrophes naturelles | Politique | Eau et Assainissement
    http://www.irinnews.org/fr/report/98491/analyse-l-avenir-de-l-aide-alimentaire

    D’ici 2023, le nombre de personnes affectées par l’insécurité alimentaire pourrait augmenter de près de 23 pour cent pour atteindre 868 millions (un rythme légèrement plus rapide que la croissance démographique, qui est estimée à 16 pour cent), a indiqué le Service de recherche économique (ERS) de l’USDA, qui s’est intéressé à 76 pays à faible et moyen revenu considérés par la Banque mondiale comme bénéficiant d’une aide alimentaire et étant affectés ou ayant été affectés par le passé par l’insécurité alimentaire.

    D’ici 2015, le PAM, la plus grande organisation d’aide alimentaire au monde, s’attend à ce que près d’un tiers de ses programmes d’assistance prennent la forme de transferts d’espèces, de coupons alimentaires et de nouveaux types d’« #aliments_numériques » distribués par le biais de cartes à puce et de bons électroniques envoyés par SMS. Entre 2008 et 2011, le nombre de projets de transferts d’espèces et de distribution de coupons alimentaires du PAM est passé de 5 à 51. En 2011, le PAM a réservé 208 millions de dollars aux distributions d’espèces ou de coupons, mais l’organisation consacre toujours plus d’un milliard de dollars à l’aide alimentaire directe.

    Les journalistes d’IRIN ont demandé à certains des plus grands experts mondiaux de conjecturer sur l’avenir de l’aide alimentaire.

    Les crises qui rendent nécessaire l’aide alimentaire peuvent être causées par l’homme (conflits, crises économiques), par des catastrophes naturelles (sécheresses, inondations, tremblements de terre) ou par une combinaison complexe des deux. Ces crises peuvent mettre à l’épreuve la résilience des habitants et les rendre chroniquement dépendants de l’assistance. Les gens ont besoin d’une aide différente en fonction de la situation qu’ils vivent. Les habitants d’une région inondée où la nourriture n’est pas disponible ont besoin qu’on leur distribue des vivres. Dans le cas des pénuries chroniques en revanche, les experts suggèrent de préconiser les transferts en espèces ou les coupons alimentaires et la mise en place de systèmes de protection sociale plus larges.

    « Aliment numérique »...
    Bizarre bizarre, rien sur le droits fonciers et les accaparements de terres et ni sur les cultures concurrentes de l’#alimentation. Hum, l’aide alimentaire, la face cachée de l’agrobusiness.

    • Sans compter que l’aide alimentaire est loin de ne concerner que les pays pauvres, que c’est surtout un problème général de répartition des ressources et que l’aide alimentaire permet de cacher la forêt des inégalités. Reste cette question lancinante : combien de temps avant que la seule survie des #surnuméraires (ceux qui sont exclus du système d’enrichissement et qui sont donc considérés par les nantis comme des inutiles) soit considérée comme un #luxe qu’on ne peut plus se permettre et que l’aide alimentaire elle-même soit remise en question, comme elle l’est déjà, tout doucement, en Europe ? http://seenthis.net/messages/141328