C’est une histoire particulièrement dégueulasse parce qu’il s’agit d’un foyer pour les femmes violées et les enfants traumatisés.
Quand on regarde de près l’emplacement de la
Maison Marie Schlei on découvre qu’elle est située dans un environnement typique pour les racines de la xénophobie et du racisme depuis les années 1930.
▻https://maps.google.de/maps?q=berlin+eichborndamm+Marie-Schlei-Haus&layer=c&z=17&iwloc=A&sll=52
L’avenue Eichborndamm coupe à travers une zone habitée par les perdants des réformes SPD dans leurs logements sociaux près d’un quartier où des Westberliner petit bourgeois ont acheté de petits pavillons et copropriétés pour jouir de leur retraite.
Ils ne sont ni riches ni pauvres et ils répugnent tout ce qui leur rappelle que leur propre statut est en fin de compte éphémère et menacé par des forces qu’ils ne comprennent pas.
D’après la plus importante enquête sociologique scientifique sur les origines sociales du nazisme c’est exactement ce milieu qui constitue l’humus et le milieu de recrutement principal pour l’extrême droite.
Les événements ne sont pas arrivé sans avoir été préparé par le journal de droite BILD.
▻http://www.bild.de/regional/berlin/windpocken/flucht-asylantenheim-windpocken-30867206.bild.html
ASYLBEWERBER-UNTERKUNFT NACH KRANKHEITSAUSBRUCH UNTER QUARANTÄNE
Hier flüchtet ein Bewohner aus dem Windpocken-Haus
Dénigrement et mépris sont les méthodes habituelles pour créer une fausse solidarité dans le voisinage. Même les requérants à l’asile politique fuient cet endroit insalubre veut nous faire croire BILD. Une conclusion s’impose alors : Pour combattre les maladies contagieuses il faut loger les porteurs de virus loin des habitants de souche jusqu’ici épargnés.
D’ici au mesures d’hygiène d’Auschwitz le chemin n’est pas long.
L’organe central de la droite bien-pensante Berliner Morgenpost prend une position moins ouvertement radicale :
Das ehemalige Altenheim „Marie-Schlei“ in Berlin-Wittenau soll dauerhaft zur Unterkunft für Flüchtlinge werden. Die Nachbarschaft fürchtet jedoch, dass zu viele neue Menschen Unruhe in die Gegend bringen.
Petimat Dschaforovva (li.), Herda Rasueva und ihre Kinder haben bereits im Marie-Schlei-Haus Zuflucht gefunden. Aufgenommen werden sollen nur besonders schutzbedürftige Personen
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Der_aufhaltsame_Aufstieg_des_Arturo_Ui
Ihr aber lernet, wie man sieht, statt stiert. […] Der Schoß ist fruchtbar noch, aus dem das kroch.
►https://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9sistible_Ascension_d%27Arturo_Ui
Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde.
#berlin #reinickendorf #racisme #brecht
