• Boris Boillon, ancien ambassadeur à Tunis, arrêté avec 350 000 euros en liquide
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/30/boris-boillon-ancien-ambassadeur-de-sarkozy-arrete-avec-350-000-euros-en-liq

    Selon des documents consultés par Mediapart, Boris Boillon, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée et ancien ambassadeur de France en Tunisie, a été interpellé par la douane à la gare du Nord le 31 juillet, alors qu’il s’apprêtait à embarquer à bord d’un Thalis en direction de Bruxelles.
    Sans document d’identité ni téléphone portable, vêtu d’un jean et d’un polo, ce diplomate de 43 ans à la personnalité fougueuse transportait dans un sac 350 000 euros et 40 000 dollars en espèces, raconte Mediapart, qui a pu accéder au procès-verbal.
    (…)
    Lors de son audition, l’ancien diplomate, désormais résident belge reconverti dans les affaires, a tenté de justifier le transport de ces fonds par sa volonté d’ouvrir une filiale de son entreprise de consulting Spartago en Belgique. Il affirme que cette somme lui vient de ses activités auprès de sociétés irakiennes, qui lui ont été rémunérées en « numéraire » à Paris en raison du sous-développement du système bancaire en Irak.

    Il affirme également avoir « oublié » ses papiers d’identité en Belgique en partant pour Paris le matin même, « justement » parce qu’il n’était « pas à l’aise avec cet argent », dont une partie était stockée dans une mallette « enterrée à côté de [s]a cave », et qu’il voulait « régulariser la chose au plus vite ».

    On se souvient de sa retentissante prise de fonctions à Tunis en février 2011.

  • Le #breton bientôt enseigné à l’#université de #Harvard

    Un accord entre le département de breton et d’études celtiques de Rennes 2 et le département de #langues et littératures celtiques de l’université américaine de Harvard vient d’être signé.

    http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Le-breton-bientot-enseigne-a-l-universite-de-Harvard_8
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/25/harvard-parlera-bientot-breton_3466155_3224.html

  • Ce qu’ont dit les responsables des services secrets devant les députés
    https://www.google.fr/search?hl=fr&noj=1&q=%22Tracfin+Jean-Baptiste+Carpentier%2C+directeur

    La commission de la défense nationale de l’Assemblée a entendu, en février et en mars, quatre des six responsables des services secrets français. S’ils s’expriment avec prudence, chacun confirme l’existence d’une base de données hébergée à la DGSE et consultée par l’ensemble des agences. Le Monde publie des extraits de leurs comptes rendus d’auditions.

    Inquiétant mais pas si surprenant (à part le fait que différentes administrations françaises parviennent à travailler ensemble !)
    Note : via Google News pour passer le paywall.

    #www.google.fr

  • Le Parlement face à l’opacité du « Big Brother » français
    Le Monde daté du 23 août
    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/08/22/le-parlement-et-l-opacite-du-big-brother-francais_3464597_3224.html
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/22/ce-qu-ont-dit-les-responsables-des-services-secrets-devant-les-deputes_34646

    La DPR essaie, dans son communiqué, de concilier deux approches que tout oppose. L’approche légale d’abord : « La délégation rappelle que les interceptions des flux de données, en France, sont réalisées dans le cadre de la loi de 1991 relative aux interceptions de sécurité », c’est-à-dire aux écoutes. Cette loi de 1991 a été fondue dans le code de la sécurité intérieure. Si les interceptions « concernent des résidents français, elles sont obligatoirement soumises à l’autorisation préalable de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (#CNCIS), selon des motifs déterminés par la loi et la jurisprudence de cette commission ».

    La CNCIS est une toute petite structure : cinq personnes, plus deux secrétaires et un chauffeur. Elle est présidée par un magistrat honoraire et composée de deux parlementaires, dont Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée. Le gros du travail est abattu par le délégué général et un chargé de mission.

    Le contrôle, même si la Commission le conteste, est sommaire : 6 396 interceptions ont été demandées en 2011. Et 541 en « urgence absolue » : la CNCIS se fait un devoir d’y répondre en moins d’une heure et a créé une permanence.

    Elle a refusé ou interrompu 99 interceptions en 2011, soit 1,5 % des demandes. Si l’on ajoute les 619 écoutes en matière de terrorisme qu’elle a épluchées, les 16 visites aux centres d’écoute et le traitement du courrier, on comprendra que la commission n’a ni le temps ni le droit de se pencher sur les #métadonnées de la #DGSE, leur interceptions comme leur stockage, et encore moins sur leur consultation par les autres services.

    #france #surveillance #secret

    Comment les démocraties encadrent le #renseignement

    Selon les pays, le contrôle des #services_secrets s’est structuré de diverses manières. Le Canada ou la Belgique disposent d’un comité de surveillance du renseignement, autonome et apolitique, qui n’a aucun lien de dépendance avec le Parlement mais lui adresse des rapports annuels. Les Etats-Unis, Israël ou l’Allemagne ont confié cette tâche à leurs corps législatifs respectifs. La Grande-Bretagne a créé un comité qui dépend du seul premier ministre mais qui comprend en son sein des parlementaires. Enfin, des pays ont opté pour un contrôle échappant aux institutions parlementaires. En Australie ou en Suisse, un inspecteur général assume cette fonction. La Nouvelle-Zélande, l’Espagne et la Suède ont confié cette compétence à une autorité judiciaire.

    En lien : http://seenthis.net/messages/146890
    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/07/11/la-dgse-a-le-droit-despionner-ton-wi-fi-ton-gsm-et-ton-gps-a
    http://seenthis.net/messages/153692

    • Compléments du Canard du mercredi 28 août : « La faille juridique qui permet à la DGSE de singer la NSA », à propos de la possibilité de créer une autorité indépendance pour contrôler les services secrets :

      une disposition méconnue leur permet [aux barbouzes] de capter en douce une masse énorme d’informations sans en référer à quiconque. L’article 20 de la loi de 1991 prévoit que la CNCIS n’a pas à se mêler « des mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer, aux seules fins de défense des intérêts nationaux, la surveillance et le contrôle des transmissions empruntant la voie hertzienne ». (...)

      « L’article 20, c’est la zone grise, confie Jean-Jacques Urvoas au “Canard”. On touche là à l’incapacité du gouvernement de contrôler les méthodes des services. » Car la loi de 1991 n’avait pas prévu la formidable extension des mémoires d’ordinateurs. Or la DGSE ne se contente pas de balayer : après avoir capté des données plus ou moins au hasard (les professionnels disent « sniffer »), elle conserve — sans aucune limite de temps — tout ce que ramassent ses balayettes électroniques. Comme la souligné « Le Monde » (23/8), il s’agit de « métadonnées » (...)

      Les mots de passe utilisés par tout un chacun subissent le même traitement : « Nous stockons bien évidemment tous les mots de passe. Nous avons des dictionnaires de millions de mots de passe », avait imprudemment avoué, en juin 2010, Bernard Barbier, le directeur technique de la DGSE, au cours d’une rencontre avec des professionnels de la sécurité informatique. Le même avait alors ajouté : « Toutes ces métadonnées, on les stocke sur des années, et, quand on s’intéresse à une adresse IP ou à un numéro de téléphone, on va chercher dans nos bases de données, on retrouve la liste de ses correspondants pendant des années et on arrive à reconstituer tout son réseau. »

      Cette formidable bibliothèque est également mise à la disposition des services de police — et plus particulièrement de la #DCRI. Et cela en dehors de tout contrôle, puisque la CNCIS n’a pas le droit de se mêler de ces histoires de « balayage hertzien ».

  • Le président du Conseil économique et social de l’Union européenne (#CESE), le Français Henri Malosse, soutient la proposition de celui de la Collectivité territoriale de #Corse, Paul Giacobbi, d’instaurer un statut de résident pour devenir propriétaire dans l’île afin de combattre la #spéculation immobilière.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/22/le-statut-de-resident-en-corse-soutenu-par-le-president-du-ces-europeen_3465

    #immobilier #mitage #littoral

  • Polémique estivale ! Un arrêt de la Cour de cassation est venu invalider un décret du ministère de la justice passé en 2004 par M. Dominique Perben pour suspendre les délais de prescription des peines. Certaines personnes, détenues illégalement entre 2004 et 2012, devraient donc être libérées… Des prisons vidées par une garde des sceaux « laxiste » ?! Mme Christiane Taubira a aussitôt retourné le compliment à l’opposition, au pouvoir en 2004, tout en assurant que la levée d’écrou ne concernait pour l’heure que six individus. Elle aurait pu également rappeler que c’est sous le mandat de M. Perben que l’Etat a commencé à privatiser des prisons, qui n’ont jamais été aussi surpeuplées qu’aujourd’hui. L’occasion de relire cette analyse de Loïc Wacquant.

    Détenus libérés : Taubira contre-attaque et ironise sur le "laxisme" de droite http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/07/taubira-contre-attaque-et-ironise-sur-le-laxisme-de-droite_3458573_3224.html

    Privatisations, par Mathilde Du Pasquier (#2004/09)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/DU_PASQUIER/11455

    La prison comme arme absolue, par Loïc Wacquant
    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/WACQUANT/11454

    Gavées de discours apocalyptiques sur l’insécurité, l’Europe et la France se sont engagées dans le sillon américain de la privatisation des #prisons et se sont lancées dans une escalade pénale. L’#incarcération est devenue l’arme absolue pour lutter contre les désordres urbains et sociaux. Elle frappe en premier les couches les plus défavorisées. Non seulement elle ne règle aucun problème, mais elle devient un instrument de paupérisation et de marginalisation.

    #Justice #Pauvreté #Société #Criminalité #Libéralisme #France

  • Que dévoilent les agressions de femmes voilées ?
    http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/07/18/que-devoilent-les-agressions-de-femmes-voilees-485674.html

    Ce qui est frappant, dans toutes ces agressions commises à l’égard de femmes musulmanes, quasiment toutes voilées, ce n’est pas tant leur caractère successif que ce silence coupable, témoin de notre incapacité à les considérer comme des victimes [10]. Ces filles et ces femmes voilées sont, dans la perception que la société française a développé à leur égard, coupables. Ce sont elles, les agresseurEs. Leur voile nous agresse visuellement. Il perturbe nos imaginaires et nos zones de confort européens. Le (...)

    • C’est le caractère des véritables persécutions que de se faire dans le silence des populations. Les justes sont ceux qui n’attendent plus rien de leurs institutions, et tout de leurs compagnons, noyés dans une foule d’apparence indifférente.

    • Le voile déplait, globalement. Il heurte (à des degrés divers, heureusement) les sentiments profonds d’une partie de la population Française.
      Bien sur la France est un pays de tolérance, et il devrait être possible dans le pays de la mode, de s’habiller comme on le veut.
      Simplement le voile (celui qualifié d’islamique), quelque soit sa forme, se trouve être parfaitement identifiable, et complètement distinct du foulard porté par une apprentie Grace Kelly. Même si plusieurs codes existent, il est facilement identifiable, fruit d’une conception récente délibérée, initiée par l’activisme politique musulman confronté à la mondialisation.

      En tant que tel, son port se trouve être extrêmement déplaisant pour un Français disons moyen.
      Faisons, si vous le voulez bien, une énumération de ce qu’on pourrait trouver « signifiant » derrière ce signe.

      Le premier est je crois une protestation féminine contre le racisme et la discrimination ressentie par les populations récemment issues de pays de culture musulmane .

      Visiblement ethniquement différente, tu vois, je suis aussi et simultanément caractérisée par ma religion propre. Je suis donc doublement différente. Te voila donc puni deux fois de ton rejet, d’abord involontairement différente de part ma différence corporelle visible, je le suis aussi volontairement, de par mon voile. Femme et fille de discriminé, je le revendique, et me refuse pour mieux marquer ma protestation.

      La caractéristique « volontaire » du port du voile joue ici un rôle
      essentiel. Le voile islamique n’est pas imposé, il est choisi. Toutes les enquêtes le montrent, il est revendiqué. Même si il est sans doute « obligatoire » dans certains milieux, rien n’oblige son port dans l’espace public, et il pourrait facilement s’enlever au contact de la foule européenne : c’est bien le cas des avions qui une fois décollés de Téhéran se remplissent de cheveux. Quand il est visible sur une femme seule, il est donc assumé.

      La protestation volontaire contre un racisme supposé est le premier aspect déplaisant. Or ce racisme, envers une femme, est de manière générale recouvert voire effacé par l’attirance générale que les hommes Français sont capables d’éprouver pour une grande variété de types féminins.
      Confrontés déjà au sein des peuples européens, à une très grande diversité ethnique, un mâle Français, disons la plupart du temps, est peu raciste envers les femmes, du moins dans l’espace public.
      Il y a bien sur des femmes laides ou des types trop éloignés de la norme, mais le monde moderne produit un espace public où les femmes offrent la plupart du temps une apparence soignée plaisante, ceci quelque soit son appartenance ethnique visible.
      Violer ces deux principes, c’est à dire premièrement faire un reproche de racisme à celui qui spontanément ne le ressent pas, et deuxièmement adopter un comportement vestimentaire déplaisant (le voile, la plupart du temps, mutile les aspects agréables du féminin), apparait comme agressif, et donc suscite en retour une agressivité de principe, heureusement la plupart du temps maitrisée.

      J’ajouterais que comme marque identitaire, il est un signe particulièrement maladroit, puisqu’il est un symbole religieux utilisé pour revendiquer une appartenance ethnique. Ce mélange entre le racial et le religieux est très précisément ce qui est rejeté violemment en général par l’occident multi ethnique athée.

      Identifier ou favoriser l’identification entre l’"arabe" et le « musulman » est en effet une erreur terrible, qui génère mécaniquement de la violence dans les rapports sociaux.

      Erreur d’abord de fait car un grand nombre de maghrébins, par exemple ceux issus d’Algérie sont peu ou pas religieux, ensuite parce que le vocable « musulman » fut utilisé durant la colonisation Algérienne pour marquer celui qui ne bénéficie pas du même régime de droit, donc, le colonisé, discriminé de droit ; finalement car il marque la volonté « révolutionnaire » de l’islam politique, de forcer cette identification au sein de populations dont il s’estime naturellement propriétaire.

      Le deuxième signifiant est celui de l’identification religieuse à une conception de la vie explicitement « supérieure ». Le port du voile apparait comme une manifestation explicite d’une supériorité morale sur les autres femmes. Ce signifiant est parfaitement connu dans l’occident catholique, c’est celui de la « bonne soeur », religieuse ayant fait voeu de chasteté, qui porte un voile qui la soustrait explicitement à la compétition amoureuse. La supériorité là se paye.
      Ici, la femme en question est « normale », sexuellement active, mais s’excluant tout de même du badinage, et donc violant explicitement le contrat de séduction « civilisé » qui anime si agréablement les relations hommes femmes en occident. Plus grave, elle exprime sa désapprobation quand à la tenue des autres femmes, qui n’ont pas la force morale de se soumettre à ce qui se doit. En poussant à l’extrême, le voile proclame que les hommes occidentaux sont fils et maris de prostituées...

      Notons que ce signifiant « chaste » n’est pas exempt d’ambiguité : on raconte volontiers que la laideur externe de l’épaisse blouse serait souvent compensée par des sous vêtements bien mieux en phase avec la modernité sans parler de la compétition dans les harems. Si l’on met de coté l’aspect graveleux de l’allusion, il resurgit ici un autre aspect du vrai racisme : l’autre, rejeté car fanatique, l’est aussi car débauché : on retrouve là les fantasmes orientalistes traditionnels, tous ceux que naturellement évoquent (et s’en est bien là le but) l’habit discriminant.

      Deux autres contrats implicites de l’espace public sont ici violés : celui de l’apparence féminine indépendante des contraintes familiales, morales et religieuses, ce qui permet la vraie galanterie, et celui de l’égalité de principe entre les humains, les femmes de l’espace public devant pouvoir, toutes, être jugées à la fois attirantes et respectables.

      Il y a, il faut le noter une variante « élégante » du voile qui se manifeste chez des femmes plus jeunes, manifestement très au fait des principes de la vraie élégance. Ce voile là a entamé son chemin vers la liberté, et je conseillerais à certains d’y mettre le holà s’il le peuvent encore. Il n’a rien à voir avec ce qui vient d’être dit, à moins qu’il n’en soit la forme véritablement moderne : un vrai marqueur identitaire, celui qui met en valeur l’individu et non pas le fantasme communautaire. On peut et doit souhaiter que cette version là du voile devienne dominante, en tout cas, tout le monde (ou presque) est prêt à lui faire la fête.

      Bref, le voile islamique est ainsi incivil au sens strict pour au moins quatre raisons, et il est finalement assez réconfortant qu’il ne soit pas davantage rejeté : les Français savent se tenir,
      majoritairement.

      Pour finir, je dirais qu’il faut bien sur réprimer les violences, surtout (pourquoi surtout ?) celles contre les femmes.

      Ne pourrait on pas aussi dire aussi à toutes ces femmes qu’elles seraient bien mieux intérieurement et extérieurement si elles amélioraient sensiblement l’accessoire, par exemple en l’expurgeant de toute bigoterie, cette plaie de l’âme et du corps, prurit de l’infâme idée de religion que les lumières de la raison ont vocation à faire disparaitre ?

    • Une vision très andocentré et masculiniste . On parle d’agressions sexistes et racistes et tu touve que les « français » (genre le voile c’est un pbl avec des français et des non-francais...) savent se tenir et sont galants. La galanterie c’est du sexisme, une forme de racisme je te signal.
      Pour toi les hommes « francais » (?) sont moins racistes avec les femmes quant ils les trouvent baisables. Si t’es bonne, belle, élégante, pas bigote... et que tu correspond aux envie des mâles souchien, t’aura pas de pbl cocotte.

      « Pour finir, je dirais qu’il faut bien sur réprimer les violences, surtout (pourquoi surtout ?) celles contre les femmes. »
      oula....

      Pour ta ccl, ce qui serait bien, c’est de ne rien conseiller à « toutes ces femmes » et de leur lâcher la grappe.

    • Tout le monde trouve forcément certain(e)s baisables et se frotter contre les troncs d’arbres est il répréhensible quand on y trouve la trace d’une langue ?

      – « galanterie=sexisme=racisme »
      –- belle équivalence : je la renverserai bien :
      racisme=sexisme=galanterie (c’est pas mieux comme ca ?)

      – « la violence - contre les femmes - » est parfois conçue comme excédant la violence tout court. L’expression « oula » me semble confirmer le fait. Pourtant, en réalité, la violence en général peut se qualifier seule. Au risque de m’attirer un oula de plus j’évoquerais la violence contre les animaux ou bien contre le sens commun.

      – « souchien » : le mot a une résonance multiple et s’associe très bien à une filiation canine que l’on voudrait dévalorisée. Pourquoi s’acharner contre les bêtes ? veaux, vaches, cochons : ce sont des créatures de Dieu, tout comme les femmes, ou même, les humains.

      – je veux bien lâcher la grappe aux femmes, l’expression est heureuse. Bye !

    • Je comprend pas ce que tu raconte sur les arbres et les langues. Pas la peine de m’expliquer. Je ne comprend pas non plus pourquoi tu remet ton commentaire plusieurs fois sur #seenthis. Tes conseils d’élégance à destination des « non-françaises » ont l’air de te tenir très à cœur.

      Pour racisme/sexisme/galanterie, Vu que les races n’existe pas, le mot racisme désigne la racisation de groupes (pour leur religion, leur couleur de peau, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur genre...).
      Pour la galanterie, c’est du sexisme dit bienveillant ça n’est absolument pas une question de politesse, mais une distinction de traitement que les hommes réservent aux femmes et ça n’a aucune justification aujourd’hui. C’est une discrimination , absolument pas un bienfait ou un privilège accordé aux femmes. Je tiens la porte aux personnes qui passent derrière moi, pas uniquement à celles dont l’apparence me conviens.

      Pour ta réponse sur la violence contre les femmes, tu montre que tu ne t’es jamais vraiment posé la question. Plus de 75000 viols par an en France, tu trouve que les français savent se tenir....

      Pour souchien, c’est pourtant plus précis que ton « les français » qui sous entend que les français ne sont pas musulmans ou pas voilées et ce que tu désigne en fait c’est les blanco-blancs catholiques, si tu as un meilleur mot que « souchien » je le veux bien mais faute de mieux j’ai aucun pbl avec la gente canine. Et pour les créatures de dieu, juste après une tirade antireligieuse (enfin antimusulmane en vrai puisque tu ne dit rien des nonnes, voilées elles aussi)

      Sinon les conseil de mode, d’elegance et de bonne tenu en societé, quant on parle d’agression sexiste et raciste ça me semble inapproprié pour restée polie.

    • @wiki1000, tu tiens des propos fétides sexistes et racistes derrière un étalage crescendo de préjugés à l’emporte pièce. Je préviens juste pour éviter à des moins avertis de perdre leur temps à te lire. Soutien à @mad_meg dont j’admire l’élégante patience.

    • 1) merci à touti pour ton soutien UU ; le plaisir de se sentir rejeté est incomparable rhââ lovely.
      2) Y a 198 000 tentatives de viols aussi, mais je ne parlais pas de ca. Les agressions récentes de femmes voilées n’étaient pas des viols.
      3) Je parle des religieuses catholiques, ce voile là a disparu de l’espace public, sous les croissements anticléricaux.
      4) Le terme « souchien » a fait l’objet d’un procés ridicule, son utilisation est conotée, c’est un peu comme « galanterie »....
      5) La majorité de la population française, effectivement, n’est ni musulmane, ni voilée. La minorité non plus d’ailleurs, pas entièrement.
      6) Vous écrivez mal, êtes bourrée de préjugés, mais votre site est vraiment trés bien. Vous avez mon admiration et mon respect. ReBye.

    • 1) Oh pauvre chou, tu es blessé, des gens ne sont pas d’accord avec ton long développement sur la bonne tenue des femmes françaises. Ce sont tes idées et ton discours qui sont rejetés. Si tu ne jouais pas aux imbéciles je te traiterait autrement et @touti pareil je pense.

      2) Bien sur que si tu parle de viol, le voile est directement connecter à la culture du viol. La maman-putain ou la vierge-salope ou la chaste-dévergondée, toutes ces considérations ne sont que les deux faces du même sexisme. Je ne perd pas plus de temps à t’expliquer, tant il me semble evident que tu ne veux pas savoir, ton objectif n’est pas le dialogue.

      3) C’est faux, les nonnes se baladent dans la rue et aucun laïquard ne leur arrache leurs voiles. Quant tu parle de voile tu ne pense d’ailleurs pas à elles. Et ta parano sur la prétendue persécution des cathos est consternante. T’es tu échappé du figaro ? Les cathos ne sont pas persécutés en France à part dans les fantasmes des fana du « choc des civilisation » et autres conneries néo-conservatrice.

      4) N’importe quoi, le procès fait à « galanterie » n’a aucun rapport avec le mot « souchien ». La galanterie est définie dans le dico. C’est une discrimination basé sur le sexe, qui sert aux hommes (à la culture patriarcale) a maintenir les femmes dans leur infériorité en leur accordant quelques privilèges idiots et inutiles. Le mot « souchien » de son coté est un néologisme formé sur l’expression « français dit de souche » qui chez vous se transforme en « français ». Le rapport entre « souchien » et « chien » est une technique de fuite pour ne pas répondre sur le fond. Tu dit « les français » que tu opposent aux musulmans, je te dit que c’est raciste mais tu ne répond pas là dessus. Comme dans toutes tes pseudo réponses, tu est à chaque fois hors sujet, tout obséder que tu est par tes conseils à la Nadine de Rothschild. Ta façon de mettre « galanterie » et « souchien » dans le même sac est encor un exemple de ton manque de réflexion.

      5) Bah alors pourquoi tu oppose « les français qui savent se tenir » à « les non-français qui ne savent pas se tenir » ? Je te dit qu’il y a des françaisES musulmanNEs et voilées et tu évite encore de répondre. A chaque fois tu dévie, tu évite, tu triche.

      6) Je ne voie pas ce que mon travail et sa valeur viennent faire ici. J’aime pas ce compliment inopportun et il est à l’image de ta malhonnêteté intellectuelle. Que j’écrive mal ou que je dessine bien n’a rien à faire ici. Et pour ce qui est de mes « préjugés », je ne préjuge de rien je ne fait que te lire et te répondre sur ce qui me pose pbl. Ton admiration et ton respect ca me fait doucement rigoler, vu que tu me prend ouvertement pour une conne, tu repassera avec tes compliments hypocrites. En fait tu n’est pas ici pour échanger, tu troll ouvertement. Je te laisse le dernier mot, car j’ai assez perdu de temps avec toi.
      Bonne canicule.

    • Pour mémoire, en France il n’y a pas si longtemps, femme en cheveux était à peu près synonyme de prostituée…
      Cf. les deux exemples de http://fr.wiktionary.org/wiki/en_cheveux Francis Carco en 1929 et Jean Valmy-Baisse en 1950 (dont l’extrait montre bien le mépris de classe associé à un tel relâchement : les femmes sont en cheveux et les hommes, horresco referens , en espadrilles…)

      Par ailleurs, ce ne sont pas les croassements anticléricaux qui ont fait disparaître le voile mais l’évolution des mœurs. Il suffit de voir la parfait indifférence que suscite le passage d’une soutane ostentatoire… Il ne reste plus que quelques irréductibles du crôa crôa dont Le Canard enchaîné.

      Ce genre d’image (1902) est désuet, voire incompréhensible aujourd’hui.


      Ou dans le genre qualifié de vulgaire Lavrate (mort en 1888)

      extrait de cette collection http://deblog-notes.over-blog.com/album-1134720.html

      Pour l’auteur : http://www.eiris.eu/index.php?view=article&id=656:le-dessinateur-lavrate-1829-1888

    • Du hijab à la burqa et des collégiennes aux nounous : les dessous d’une obsession française

      Mars 2004 : loi sur les signes ostensibles, interdisant le port du foulard à l’école publique. Septembre 2010 : loi anti-burqa. Avril 2011 : offensive de Luc Chatel contre les mères voilées accompagnatrices de sorties scolaires ; « débat sur la laïcité » et « 26 propositions » de l’UMP légalisant notamment la discrimination à l’embauche contre les femmes portant le foulard, y compris dans le secteur privé… Janvier 2012 : loi « anti-nounous » (interdisant le voile dans les crèches et les garderies), adoptée en première lecture par un sénat socialiste... Depuis près de dix ans, les cheveux des femmes musulmanes sont devenus ce qu’il est convenu d’appeler un enjeu politique majeur, et leur dévoilement fait désormais partie des priorités les plus impérieuses. C’est de ces chasses au voile, et de leur incroyable violence, qu’il est question dans Dévoilements – dont voici l’introduction.

      http://lmsi.net/Du-hijab-a-la-burqa-et-des

    • Trente paradoxes

      Si tout ou presque – et souvent n’importe quoi – s’est déjà dit et écrit sur le « voile intégral » (appelé aussi niqab ou plus improprement burqa) et sur les femmes qui le portent en France, rien ou presque ne peut en être dit sérieusement en l’absence d’enquêtes rigoureuses, fondées notamment sur des entretiens avec un nombre conséquent de ces femmes. Il suffit en revanche d’une heure de peine, de quelques observations, d’un peu de mémoire et d’un peu de réflexion pour entrevoir le caractère singulièrement paradoxal de la gigantesque campagne « anti -burqa » – et de la nouvelle loi de prohibition qui en est sortie [1].

      http://lmsi.net/Trente-paradoxes

    • @simplicimus
      oui : l’anticléricalisme (croa croa etc) fut très virulent en France.
      Le laïcisme fut inventé pour se débarrasser du catholicisme politique et cela a marché : le religieux doit rester strictement dans la sphère privée individuelle et ne peut plus prétendre au débat politique. Le catholicisme en France a ainsi renoncé à cette volonté. Donnant simplement son avis au sujet du mariage pour tous, par exemple, il fut renvoyé dans ses buts sèchement, et considéré homophobe par dessus le marché !

      Il ne faut pas s’étonner que cet anticléricalisme soit dirigé vers l’Islam aujourd’hui. La société Française ne supporte pas le religieux ostentatoire : elle a détruit le sien propre, et celui qu’une immigration récente amène dans ses fourgons est mal vu, il faut bien le réaliser !

      PIerre Tévanian cité par @CDB_77 est un drôle de personnage.

      D’abord il est tout à fait contre les dirigeants de la crèche Babilou coupables d’avoir « viré une femme qui portait un foulard ».
      Ceux qui connaissent l’histoire en question savent à quel point elle est clivante.

      Un autre aspect, également clivant, est l’appréciation de l’affaire Redeker, ou bien, encore mieux, celle des caricatures de Charlie Hebdo.
      Bref, l’auteur des 30 paradoxes cité par CDB est clairement positionné d’un certain coté d’une certaine barrière.

      Il est tout de même un peu surprenant de voir considérer comme paradoxales ou incohérentes les réactions que je qualifierais de « naturelles » d’une société majoritairement athée et non religieuse à un ensemble de pratiques (interdits alimentaires, port de vêtements spécifiques en public, jeunes ostentatoires) que LES mondes modernes considèrent, et oui,
      comme régressives.
      LES mondes modernes dont je parle incluent un certain nombre de Tunisiens, Algériens, ou Turcs, qui eux, ont une idée précise de ce que c’est que l’islam politique : seraient ils « islamophobes » ?

    • @Simplicissimus
      La remarque faussement érudite sur les cheveux me parait inappropriée : même si la convention fut longtemps à ce que les femmes se couvrent la tête pour sortir, le qualificatif de « en cheveux » ne signifie absolument pas « prostituée ».
      Il qualifie plutôt l’aspect désordonné des cheveux longs des femmes non coiffées. Inconvenant en public, certes à une époque, mais licencieux je ne crois pas.
      Par contre j’apprécie le clin d’oeil à ma remarque désagréable : il y a bien, donc, pour certaines voilées, la volonté de ne pas apparaitre comme une prostituée en montrant ses cheveux, et donc, pour certaines, mais pas toutes, de considérer comme telles celles qui ne le font pas.
      C’est le sens, sans doute, de ce que voulait dire Roselyne Bachelot qui essayait en rigolant une paire de chaussures à trop hauts talons devant les caméras :
      http://www.youtube.com/watch?v=Rnr2YcogVhw

    • Le droit de porter le voile à l’université remis en question

      C’est un rapport alarmiste et une proposition polémique que le Haut Conseil à l’intégration (HCI) a légués à l’#Observatoire_de_la_laïcité, détenteur depuis avril des prérogatives de sa mission sur la #laïcité. Dans l’un de leurs derniers travaux que Le Monde s’est procuré, les membres de cette mission, menée par l’inspecteur général de l’éducation nationale #Alain_Seksig, se sont intéressés au respect de la #neutralité_religieuse dans l’#enseignement supérieur.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/05/le-droit-de-porter-le-voile-a-la-fac-remis-en-question_3457436_3224.html