C’était en 1909... L’œil de la police !
Trouvé par hasard alors que je mène une recherche sur un illustre mais totalement inconnu cartographe de la fin du XIXe siècle...
Source : Gallica.
#illustration #police
C’était en 1909... L’œil de la police !
Trouvé par hasard alors que je mène une recherche sur un illustre mais totalement inconnu cartographe de la fin du XIXe siècle...
Source : Gallica.
#illustration #police
Par rapport au « coup du père François » que ces femmes apaches ont fait subir à ce mécanicien :
Faire le coup du père François
Prendre en traître
Utiliser une manoeuvre déloyale
Origine
À l’origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l’on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l’audace et l’imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.
Il se pratiquait de la manière suivante : le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu’on entend aujourd’hui : « t’as pas cent balles », « z’avez du feu », « z’avez l’heure ») ; le complice, muni d’une courroie formant un noeud coulant, s’approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu’elle n’ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l’étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.
Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.
C’est de cette forme d’agression que, par extension, l’expression s’est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales
Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d’autant moins qu’on a utilisé l’expression avec d’autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.
Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l’appellation apparaît, il n’existait pas de détrousseur notoire prénommé François.
Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l’époque) lutteur Arpin qui était surnommé « le terrible Savoyard » mais aussi « le père François ». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donné à ce coup en traître autrefois appelé « le charriage à la mécanique ».
▻http://www.expressio.fr/expressions/faire-le-coup-du-pere-francois.php
Je vais me servir de cette image pour ma prochaine rubrique dans HEY !
Du coup je m’installe ici pour réunir ma documentation sur les #bandes_de_filles et les #femmes_violentes et la #violence_des_femmes
J’avais lu je sais plus ou que les bandes de filles vu comme un nouveau phénomène est un marronier aussi vieux que la presse.
Ici la page wiki sur l’histoire de la press française
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse_%C3%A9crite_en_France
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Sur les blousons noirs
Les bandes importantes comportent parfois un tiers de filles. On y trouve souvent des filles garçons qui rêvent d’être des garçons et se conduisent comme tels. Elles revendiquent leur égalité dans les comportements antisociaux et le manifestent notamment par des attitudes de bravades vis à vis de la police lorsque celle-ci intervient. Le journal le Progrès de Lyon raconte le comportement de deux filles membres d’une bande du quartier de Perrache après leur arrestation :
"On reste confondu lorsque l’on sait que ce sont les deux filles qui tinrent tête avec le plus d’aplomb au commissaire et firent preuve d’une inconcevable impolitesse. L’une se contenta de dire : « Je me fous de la police, je me fous de la famille » L’autre, encore plus effronté, n’alla-t-elle pas jusqu’à déclarer : « Parlez moins fort. Vous me faites mal aux oreilles… »
Si quelques séries B américaines de la fin des années cinquante ont fait des gangs de filles l’un de leurs thèmes favoris. L’existence de quelques bandes féminines en France a été confirmée par certains enquêteurs. Lorsque le journal La Montagne évoque une agression commise par une bande de jeunes filles à Caen, on emploie symboliquement le terme de « jupons noirs » : « Les jupons noirs de Caen rouent de coup un Nord-Africain » (8 On note surtout une délinquance féminine opérée en petit groupe dans les grands magasins. Une fille achète un produit pour occuper la vendeuse, une autre fait le guet, tandis que la troisième vole des vêtements ou des aliments. Comme dans l’histoire du film de Marcel Carné « Terrain Vague » on signale des gangs de garçons dirigés par une fille. Exemple, le gang des As une bande délinquante de la région bordelaise qui avait à sa tête Berthe une gamine de 16 ans.
Philippe Parrot, Monique Gueneau « Le gang des As » in « Les gangs d’adolescents »,PUF,1959
via
▻https://forum.pcastuces.com/la_culture_blouson_noir-f9s46489.htm
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Sur l’interdiction de réunion des femmes à la révolution
▻http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/femmes/femmes3.htm
Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénétra au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d’une cohorte de femmes en bonnet rouge, le Procureur Général Chaumette leur en interdit l’accès par un discours misogyne. Société des femmes républicaines révolutionnaires Par la suite, la Convention décréta l’interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles ci n’auront bientôt même plus le droit d’assister aux réunions politiques. La Révolution n’a donc nullement ouvert aux femmes le chemin de le citoyenneté.
sur Claire Lacombe
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Lacombe
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Le gang des empoisonneuses hongroises
▻https://seenthis.net/messages/439565#message439589
13 femmes, une centaines d’homicides
Sur les Apaches et Apaches en jupon
▻https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2016/01/17/quand-les-apaches-faisaient-trembler-le-paris-de-la-belle-epoque/comment-page-1
Ainsi, on raconte les histoires d’apaches les plus rocambolesques et les plus inquiétantes tel ce duel au sac de sable entre deux charmantes apaches en jupes légères…
Ah, les femmes apaches ! Encore plus terrifiantes que les hommes, n’est-ce pas ? Notre pouvoir de terreur est si fort… Souvenez-vous dans l’Insurgé (1871) de Jules Vallès, du pauvre Jacques Vingtras s’écriant : « Des femmes partout. – Grand signe ! Quand les femmes s’en mêlent, quand la ménagère pousse son homme, quand elle arrache le drapeau noir qui flotte sur la marmite pour le planter entre deux pavés, c’est que le soleil se lèvera sur une ville en révolte ».
« Des femmes partout » et même dans les rangs des apaches de Paris, où elles ont su se faire une place au sein des gangs. Bien que minoritaires, elles se battent, crachent, vocifèrent et parviennent à être traitées en égales avec les hommes. Certes, elles sont « utiles » en matière de prostitution car bon nombre d’apaches vivent de proxénétisme, mais elles sont aussi aimées, désirées, adulées par ces bourlingueurs qui, contrairement aux apparences, sont aussi de grands romantiques dont la peau est souvent tatouée de noms de femmes. Et c’est d’ailleurs une histoire d’amour apache que je vais à présent vous conter : celle d’une gamine qu’on avait surnommée Casque d’Or.
Casque d’Or, la « Reine des Apaches de Belleville ».
Dans Détective almanach 1930S’il est une apache qui a marqué le Tout-Paris en ce début de XXe siècle, c’est bien Amélie Élie (1879-1933), plus connue sous le nom de Casque d’Or. Cette petite môme parisienne à l’épaisse chevelure rousse et dorée n’a que treize ans lorsqu’elle quitte père et mère pour aller vivre avec son homme, de deux ans son aîné. Oui, c’est tôt me direz-vous, mais à cette époque rien ne choque, et puis ça fait une bouche de moins à nourrir ! Comme les jeunes filles de son âge réduites à la pauvreté et à l’errance, elle se lance alors dans la prostitution pour tenter de gagner quelques sous. Bien entendu, cette vie de « gagneuse » lui fera vivre des aventures rocambolesques et violentes mais à dix-neuf ans elle rencontre Joseph Pleigneur, que tout le monde appelle Manda. Âgé de vingt-deux ans, il est le chef de la bande apache des Orteaux et c’est le coup de foudre. Ils se mettent en couple, il la recolle sur « le ruban » (le trottoir), elle l’accepte ; le bonheur aurait pu être complet, mais rapidement la jeune femme ne supporte plus d’être trompée par Manda qui, de plus, la délaisse. Son sang d’apache ne fait qu’un tour et la jolie rousse décide de préparer sa vengeance. Aussi va-t-elle se consoler dans les bras de François Dominique — ou Leca, c’est plus chic — chef de la bande adverse des Popincs (Popincourt). Casque d’Or sait pertinemment que Manda ne souffrira pas longtemps cet affront mais ce qu’elle veut c’est qu’on l’aime, qu’on lui prouve, et qu’on se batte pour ses beaux yeux ! Son plan machiavélique va fonctionner à merveille ; bientôt elle va déclencher une guerre sanguinaire entre deux gangs en plein cœur de Paris.
wiki de Amélie Elie
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_%C3%89lie
Je ne sais pas non plus ou j’avais lu qu’à chaque époque son groupe de femmes réprouvé. Aujourd’hui il semble que ca soit les femmes racisées. Soit des femmes noires en bande qui volent et agressent comme dans le film « Bande de filles » et les femmes « jihadistes » comme j’ai vu quelques titres là dessu récemment
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/05/djihad-des-femmes-etat-des-lieux-de-la-menace_5294662_3224.html
Mais j’ai pas lu du coup c’est peut etre pas des bandes de femmes djihadistes...
Sur le « nouveau phénomène »
Bandes de filles, enquête sur une nouvelle délinquance
Actualité Société (je elève que c’est dans « sociét »é et pas les violences faites aux femmes qui sont toujours dans « faits divers ») Par Maria Poblete, publié le 06/04/2017 à 12:00
▻https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bandes-de-filles-enquete-sur-une-nouvelle-delinquance_1895773.html
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Lemonde en 2010 - société (!)
La délinquance des filles explose-t-elle ?
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/05/la-delinquance-des-filles-explose_1420289_3224.html
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Marie-claire en 2012
Gangs de filles : elles débarquent à Paris pour la baston
▻http://www.marieclaire.fr/,gangs-de-filles-banlieues-paris-bandes,20161,660728.asp
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La croix - 2005
La délinquance des filles est mal connue
▻https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-delinquance-des-filles-est-mal-connue-_NG_-2005-09-05-589448
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Le point - 1998
Enquête sur la violence des filles
▻http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-23/enquete-sur-la-violence-des-filles/920/0/77713
Les témoignages, unanimes, soulignent la sauvagerie, la férocité, la froideur de ces semeuses de terreur. Une forme inédite de barbarie pratiquée par d’implacables #Lolita. Forment-elles l’avant-garde d’une cohorte de filles délinquantes, nouvelles légions de la violence urbaine ? Ou ne représentent-elles qu’elles-mêmes, leurs névroses et leurs dérives ?
La violence urbaine, version filles, est encore un non-sujet. « On a tant à faire avec les garçons, explique Louis Dubouchet, chargé d’évaluation des politiques sociales auprès des ministères et des collectivités locales. Sociologues, médiateurs, éducateurs de rue, animateurs de centres sociaux, tous s’intéressent d’abord aux garçons. Mais tous ou presque s’accordent aussi à penser que la violence des filles est un phénomène émergent. Ainsi la préfecture de police de Marseille a-t-elle effectué un calcul simple. Durant les huit premiers mois de 1998, sur 13 382 mises en cause sur la voie publique, 366 concernent des mineures. Celles-ci représentent donc 2,43 % des cas recensés, contre 1,78 % durant la même période de 1997.
Car les filles, du moins celles-là, soulignent des éducateurs, ne « montent pas en grade » dans la délinquance. Elles ne passent pas au stade de l’organisation de tous les trafics qui font vivre la cité. « A ce niveau-là, il y a bien sûr des femmes, mais plus âgées : les mères ou les "tantes" qui se chargent, par exemple, du recel », explique une source policière. Alors, pour échapper au machisme, les filles se constituent en groupes autonomes. « On est loin des Mod’s ou des Rock’s, précise Serge Lesourd. Car il n’y a aucun rituel, aucune codification, pas toujours un chef. »Tout juste quelques détails significatifs. « Une bande entièrement féminine arrêtée il y a deux ou trois ans en Seine-Saint-Denis s’était baptisée "Les filles sans peur" », raconte Bénédicte Madelin, de Profession banlieue, basée à Saint-Denis. Tout un programme.
Les groupes féminins, quand ils sévissent, s’attaquent principalement à des filles ou à des femmes. Avec comme idée, souvent, de s’en prendre à un modèle impossible à atteindre, de « casser de la Française, de la bourgeoise ».
Raté de l’intégration ? Sûrement. Mais ne faut-il pas chercher les sources du malaise bien plus en amont ? Questionnés sur les raisons pour lesquelles la violence des filles demeure marginale, la plupart de nos interlocuteurs ont répondu : « Parce qu’elles ne sont pas dans la rue. » Où sont-elles, alors ? Enfermées chez elles par des pères et des frères répressifs, ou occupées à surveiller leurs cadets. Tellement recluses que les services de police, quand ils veulent établir la durée de leur séjour en France, manquent de ces indices élémentaires que sont une inscription scolaire, une affiliation à un club de sport ou à la moindre activité de quartier.
#recluses
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Le figaro en 2012
Délinquance : une bande de filles arrêtées
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/03/97001-20120203FILWWW00595-deliquance-une-bande-de-fille-arretees.php
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Les bandes de jeunes
2007
9. Des filles dans les bandes aux bandes de filles
par Stéphanie Rubi
▻https://www.cairn.info/les-bandes-de-jeunes--9782707153456-p-203.htm
#paywall
Ce texte tente d’aborder la question des comportements déviants ou délictueux des adolescentes et pré-adolescentes des quartiers populaires. D’une part, je présente les éléments sur lesquels une minorité d’adolescentes s’appuient dans leur construction identitaire déviante. Dans un second temps, j’aborde plusieurs points stéréotypés communément associés aux adolescentes violentes ou agressives....
Plan de l’article
La recherche, les terrains, les méthodes
La loi des plus fortes - Des représentations stéréotypiques des filles agressives et violentes très prégnantes
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Cette place des filles est ensuite interrogée par Stéphanie Rubi. Parler de la délinquance des filles n’est pas simple, puisqu’elle oblige à interroger les stéréotypes construits autour des « filles violentes ». L’auteur étudie les stratégies développées par les filles à la recherche d’une reconnaissance, d’un pouvoir avéré et d’une construction identitaire. Les bandes de filles pourraient bien être l’expression d’une forme d’émancipation en puisant dans le modèle dominant qu’elles rejettent pourtant.
La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or
En 1897, quelques années avant Casque d’Or et ses Apaches, une autre figure fit les délices des chroniqueurs. Marie Lyon (ou Lion ?), dite « La Grande Marie » ou « La Lionne », est une prostituée dont s’est amourachée la Bande de la Goutte d’Or. Un certain Louis Lochain, dit « Petit Louis », en est le chef ; avec ses camarades Auguste Fauconnier, dit « Le Félé », Auguste le Bastard, dit « Barre-de-Fer », Léon Millet, dit « Dos-d’Azur », Léopold Schmitt, dit « Monte-En-L’Air », et quelques autres, ils écument les débits de boisson et les marchands de comestibles et font main basse sur les alcools et les victuailles. Leur larcin, quand il n’est pas directement consommé, est revendu à bas prix dans un local s’affichant abusivement comme une « Succursale des Magasins généraux de Paris », au 114 rue de Belleville.
Rue de Belleville
Rue de Belleville vers 1900 (le n° 114 est le 2e immeuble en partant de la droite)C’est La Lionne qui règne sur cette adresse et qui prépare les agapes pour ses voyous d’amants. Car les membres de la Bande de la Goutte d’Or sont tous les amants dévoués de La Lionne et s’accommodent très bien de cette situation. Tout semble aller au mieux pour cette joueuse troupe, jusqu’au 28 avril 1897, jour ou une descente de police vient mettre fin aux frasques de La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or.
La Lionne
« Une bande joyeuse » La Matin, 30 avril 1897La nouvelle paraît dans les quotidiens parisiens. C’est ainsi qu’Aristide Bruant, célèbre voisin montmartrois de la Goutte d’Or, découvre l’histoire de Marie Lyon et ses amants dans l’Écho de Paris. L’histoire ne peut pas laisser Bruant insensible, il va s’en inspirer pour écrire une chanson, La Lionne, et faire entrer Petit-Louis, Dos-d’Azur, Monte-en-l’Air, Le Félé et Barre-de-Fer dans la postérité.
La Lionne, d’Aristide Bruant
Rouge garce... A la Goutte‐d’Or
Elle reflétait la lumière
Du chaud soleil de Thermidor
Qui flamboyait dans sa crinière.
Ses yeux, comme deux diamants,
Irradiaient en vives flammes
Et foutaient le feu dans les âmes...
La Lionne avait cinq amants.
Le Fêlé, la Barre de Fer,
Petit‐Louis le grand chef de bande,
Et Dos‐d’Azur... et Monte‐en‐l’Air
Se partageaient, comme prébende,
Les soupirs, les rugissements,
Les râles de la garce rouge
Et cohabitaient dans son bouge...
La Lionne avait cinq amants.
Et tous les cinq étaient heureux.
Mais, un matin, ceux de la rousse,
Arrêtèrent ses amoureux
Dans les bras de la garce rousse.
Ce sont petits désagréments
Assez fréquents dans leurs commerce...
Or ils en étaient de la tierce !
La Lionne et ses cinq amants.
La lionne est sur cette video mais je sais pas ou
▻https://www.youtube.com/watch?v=vZowHZcD3F0
Criminologie - Du côté des filles et des femmes, leur délinquance,
leur criminalité
Renée Collette-Carrière et Louise Langelier-Biron
Les femmes et la justice pénale
Volume 16, numéro 2, 1983
▻https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/1983-v16-n2-crimino916/017179ar.pdf
_____
Recherche sur la criminalité et la délinquance
:
une distinction selon le sexe
Par
Brigitte Doyon
Martin Bussières
Rapport final
Présenté au Conseil permanent de la jeunesse.
29 avril 1999
▻http://www.cms.fss.ulaval.ca/upload/soc/fichiers/criminalite.pdf
_____
Des adolescentes délinquantes
par Stéphanie Rubi
▻https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2010-1-page-27.htm
Stéphanie Rubi remet en question la sur-médiatisation de la délinquance des adolescentes. En mettant en exergue l’interprétation subjective qui minimise l’implication des filles dans les actes de violence, l’auteure des « crapuleuses » analyse la « sexualisation » des délits. Phénomène qui les réduit à un comportement d’imitation des garçons et finalement occulte l’importance des mécanismes de socialisation juvénile.
encore plus cool qu’un gang de filles... un gang de filles japonais
Tish Weinstock
oct. 26 2016, 3:00pm
▻https://i-d.vice.com/fr/article/zmxjaj/encore-plus-cool-qu-un-gang-de-filles-un-gang-de-filles-japonais
Sukeban veut dire « délinquante ». Un nom qui était donné aux gangs de filles rebelles des années 1970 et 1980, qui ne s’arrêtaient devant rien pour bousculer les codes traditionnels de la féminité japonaise.
01 Aug GIRL GANGS: Sukeban
Posted at 10:00h in everything else, fashion, movies, personal style by RubyStar
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The Japanese slang word ‘sukeban’ (スケバン) means ‘boss girl’, but everybody use it to talk about Japanese girl gangs from the late 1960s made up of girls who weren’t allowed into boy’s gangs (called bancho).
Sukeban bands are easily recognizable. They generally wear school uniforms with distinct features and modifications. Longer skirts (sometimes ankle-long ones) than the common ones, as well as cut shirts and messages embroidered or written on their clothes. They usually wear chains, which are used as weapons; mittens and dyed or de-bleached hair. Japanese surgical masks are also associated to sukeban gangs, but this is more recent.
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Sukeban girls usually wear the popular sukajan (that bomber-style jackets made with shiny fabrics and with embroidered details that are so fashionable now), created towards the end of the II World War during the American occupation of Japan. As a souvenir for their families and friends, they chose these jackets embroidered with Japanese details such as cherry trees, tigers and geishas, sometimes made with the fabric of American parachutes. In the 1960s, American trends were widespread in Japan and the Japanese youth started wearing these jackets as a symbol of rebellion. They were associated to gangs and criminal groups such as the yanki, boys that flirted with the yakuza and who were inspired by the American style.
In the 70s and 80s, these bands became very popular thanks to manga, especially the shojo (manga for young girls) Sukeban Deka, a series that also had a television version (both anime and live-action) and a series of films. The first sukeban-themed film series were Terrifying Girls’ High School by pinky violence film director Norifumi Suzuki.
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Some of the weapons common in these bands are baseball bats (sometimes with nails or spikes), iron or wood rods and chains. In Sukeban Deka, the leading characters also use yo-yos and marbles. They are attributed with minor offenses such as theft and robbery.
Among sukeban famous figures in the West are Gogo Yubari (Kill Bill) and Saitama Crimson Scorpions from renowned anime author Shin Chan. In addition, last Maria Ke Fisherman’s F/W collection takes inspiration from the Sukeban Deka saga.
▻http://rubystar.es/girl-gangs-sukeban-2
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Gang de filles au mexique - les Cholas
01 Sep GIRL GANGS: Cholas
Posted at 14:53h in everything else, personal style by RubyStar
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Text by Luna, from Monterrey .
In Mexico, the word “chola” make us think of thin eyebrows and outlined lips, and about thinking it twice before picking on any of them.
The term today is derogatory in our country, as there’s a difference between what popular culture says about them and the reality of cholas in Mexico. Films and music videos feature chicano cholas, Mexicans brought up in the States with a mixture of both cultures, which explains the difference between the two. Here I will talk about the latter.
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The term is old. It appeared in the sixties and seventies in South California to name chicano gangs wearing checked flannel shirts on a white tee shirt, khaki trousers and gangster-style sunglasses. These gangs gave them what society denied them –a sense of belonging and identity. In the gangs there were men, and also women since the 30s.
There are films about them, like Mi Vida Loca, which centres on two chola girlfriends and how their lives are influenced by their lifestyle, and which highlights some of the things that identify them: tattoos, drawings style, the clothes and the codes they use. Personally, what I like the most is the loyalty between the two friends (though I think the film forgot about that :p) and being together above everything else, not getting involved with the boyfriend or ex-boyfriend of any of the cholas, being honest with each other, etc.
They make the best out of what clothes and makeup is available to them. The first members of these gangs were exploited working class, so they didn’t have access to expensive clothes. Girls used to wear sleeveless tee shirts and wide Dickies trousers, which were cheap and easy to get. Today it is common for cholas to wear Dickies. As for makeup, eyebrows are thin and black eyeliner is the norm. Their hairstyle is very well taken care of, with bangs and hair sticking to their cheeks with the help of sprays. They usually wear large earrings and chain necklaces, sometimes with religious figures of saints and virgins.
They have an imposing look and the loyalty between them is very strong, that’s why you should think it twice before annoy a homegirl.
▻http://rubystar.es/girl-gangs-cholas-2
▻https://za.pinterest.com/pin/242350023667379109
Les Apaches en Jupons
Nos sociétés ont tendance à invisibiliser la violence des femmes (des fois qu’elle seraient tentées d’en user pour se défendre !). Toutefois, il existe des exceptions, notamment quand cette violence devient trop flagrante. Parmi ces tapageuses exceptions, les « Femmes Apaches » ont parfaitement su s’illustrer. Du coté de la Goutte d’Or, le boulevard de la Chapelle est certes un territoire Apache, mais il est aussi un territoire des femmes Apaches. Prises dans la violence qui règne le long du boulevard, les filles « en cheveux » savent réagir, se défendre et manier le couteau si le besoin s’en fait sentir. Et si dans la presse elles commencent d’abord à apparaître au coté des Apaches, on voit bientôt poindre des exactions commises par des bandes « d’Apaches en jupons ».
Les Apaches en jupons
Le Matin, 5 octobre 1910L’oeil de la Police, un des nombreux journaux à sensation de l’époque, nous livre en une deux de ces histoires de bandes de gigolettes sévissant dans le quartier.
La première nous raconte l’histoire de Jules Bazet, un garçon épicier demeurant rue des Gardes et qui s’est fait « entôlé par deux belles filles ». Bazet se promène un soir sur boulevard Barbès avec la ferme intention de ne pas rentrer seul chez lui. Dans sa quête de compagnie, il croise le chemin de deux belles, « bien habillées » et au pas chaloupé, qu’il s’empresse d’aborder. Il les invite dans un café tout proche. Après un charmante conversation, et mis en confiance, il emmène nos deux Apaches en jupons à son domicile. Bien mal lui en pris, à peine arrivés dans son modeste garni de la rue des Gardes, les deux invitées se ruent sur lui, le frappent, le jettent à terre et le ligotent « comme un saucisson ». La chambre est minutieusement fouillée et les deux filles se s’enfuient avec sept louis d’or et une montre en or, toute la fortune du saucissonné Bazet. On ne retrouvera pas la traces des deux drôlesses.
Boulevard Barbès
« Entôlé par deux belles filles » L’Oeil de la police, 1908 N°30
Toujours dans L’Oeil de la Police, on apprend les aventures d’un autre homme, Louis Hurel, qui fut aussi une proie des Apaches en jupons. L’histoire se déroule le 18 février 1908 sur le boulevard de la Chapelle, un peu en dehors de la Goutte d’Or vers la rue Philippe de Girard.
Apaches en Jupons
« Apaches en Jupons » L’Oeil de la police, 1908 N°6
Vers minuit, Louis Hurel, mécanicien de Lagny, vient de rendre visite à un de ses cousins qui habite rue Ordener et s’en retourne prendre son train à la gare de l’Est. Chemin faisant, il croise la route de Louise Dufort, dite « La Crevette », de Léontine Chaumet, dite « Titine », de Julie Castel, dite « La Boiteuse », de Juliette Ramey et de Victorine Hirsch. Les cinq filles l’entourent prestement et lui font le coup du Père François (voir une illustration de cette méthode ci-dessous). les Apaches en jupons le dépouille du peu d’argent qu’il possède, de ses vêtements ainsi que de ses chaussures « toute neuves », laissant le pauvre Hurel à moitié nu. Alertés par les cri de ce dernier, deux agents prennent en chasse les bougresses qui s’enfuient dans la rue Philippe de Girard et s’engouffrent dans un immeuble au n°38 de cette rue. Elles se réfugient sur le toit d’un petit hangar en fond de cour. Les agents sur place, bientôt aidés de renforts, mettent plus d’une une heure à venir à bout des Apaches en jupons qui tiennent vaillamment le siège depuis le toit de zinc. On finit par arrêter la bande et Louis Hurel a pu retrouver, entre autre, ses chaussures « toutes neuves ».
▻http://28rueaffre.eklablog.com/les-apaches-a-la-goutte-d-or-a114156508
Gang Girls au cinéma
One of Roger Corman’s first films, Swamp Women, was a 1955 crime story revolving around a gang of female convicts. There has hardly ever been a lack of female gangs in films — in particular, teenage girl gang movies became increasingly popular starting in the 50s, which led to numerous movies on the subject that span different generations. If there is a genre in which teenage girls have never been lacking representation, it’s gang movies.
Yet, that representation has varied and changed throughout the decades, ranging from high school delinquents to outlaw bikers. While most teen movies revolve around coming-of-age stories, gang movies reveal the extreme side to adolescence — the misfit, criminal, and violent side. Gang movies are rather simple, either focusing on episodes of gang debauchery, or revolving around rivalry and jealousy. Usually the viewpoint is that of the ring leader, or the “new girl,” who is initiated into the gang but is still an outsider. Yet, among the plethora of girl gang movies, every decade has produced stories involving specific issues and specific types of teenage girls.
The 50s and the Rebellious Years
An abundance of films and B-movies related to gangs and juvenile delinquency was released in the 1950s. The films produced at that time reveal a growing anxiety about teen rebellion. While Reefer Madness was a propaganda film about the dangers of marijuana, movies such as The Violent Years and Girl Gang were propaganda films about the threat and danger of rebellious teenage girls, and the dramatic consequences of being part of a female posse. The girls were portrayed as violent criminals, on par with their male counterparts — driven by teen angst and restlessness. Gang movies in the ‘50s were heavily moralistic: films such as The Violent Years and High School Hellcats blamed juvenile delinquency on parental neglect and dysfunctional families, while teenage gang members usually suffered a tragic fate. The Violent Years (written by Ed Wood) was particularly exaggerated in its tragic ending: Paula, leader of the gang, becomes pregnant, is jailed for murder, and finally dies in childbirth — yet, still has the insolence to look at the screen and ask, “So what?”
The 60s and Biker Gangs
Girl gang movies of the ‘50s were particularly judgmental, until the 1960s rolled in with the biker film craze. Three all-female motorcycle gang movies were released in the same year: The Mini-Skirt Mob, She-Devils on Wheels, and The Hellcats in 1968. Compared to ‘50s gang movies, female biker movies of the ‘60s indulged in the gang fantasy rather than pressing moral lessons on the viewer. There are no schools or parents in biker movies—the gang is the family. The girls in biker gangs are a tight-knit posse, led by an Alpha female who bosses and uses men to her liking; the idea of assertive and domineering girls has carried on from the ‘50s, but without judgment. Despite the popularity of the biker genre, the depiction of adolescence in biker films was essentially unrealistic, and indulged in a fantasy rather than a truthful portrayal of teenage girls.
70s and Switchblades
In the 1970s, gangs ditched their motorcycles and stocked up on switchblade knives, moving back into an urban setting instead of the open road. Probably one of the most iconic gang movies, Switchblade Sisters, is about the Dagger Debs, an all-female city gang led by Lace. The story revolves around the arrival of new girl Maggie, who joins the Dagger Debs and slowly begins to take over leadership. For a gang movie, Switchblade Sisters has a complex storyline, filled with power struggles between characters — Lace becomes increasingly jealous of Maggie, Patch is a sly manipulator, and Maggie goes from a quiet girl to a cold-hearted leader. Although the world of Switchblade Sisters is also unrealistic, the political turmoil of the ‘60s and ‘70s is strongly evident in the darker tone of the story and the characters’ actions. At one point, we are introduced to a Black Panther-inspired gang, which we also see in another popular gang movie, The Warriors.
Although The Warriors focuses mainly on male gangs, there is one female gang in the movie known as the Lizzies. They are also armed with switchblades and knives, and they lure gang members by seducing them. Again, female gang members retain the exaggerated image of the Alpha female that they have been given since the ‘50s.
Teenage Royalty
From the 1980s on, “gangs” become high school “cliques” led by the popular girls. We first see high school girl cliques in the Pink Ladies from Grease, which was a throwback to ‘50s teen gang movies. In 1988, Heathers presents us with yet another elite girl clique (the Heathers) who are the most popular and envied girls in school. Although Heathers is a humorous take on teen movies, Veronica (Winona Ryder) is the closest depiction to an “actual” teenage girl since the biker and switchblade girls: she vents her hate for the Heathers on her diary, and has a teen romance with the typical bad boy. Jawbreaker and Mean Girls are both told through the point of view of the new girl. They begins as a socially awkward outsiders but slowly (like Maggie from Switchblade Sisters) take over the spotlight of the original queen bee.
While previous gang movies were driven by gang rivalry and dominance for territory, the modern high school girl gangs are at war for social status. Teen angst is present, but rather than expressing it through vandalism and crime, it’s expressed through different means — they ditch the switchblades, and their weapons are gossip, manipulation, and backstabbing.
Notorious Teens
After a long period of “teenage royalty” girl gangs, in the 2010s, two movies tackled girl gangs in a different light: Spring Breakers and The Bling Ring. The stories still revolve around beautiful and privileged girls, but instead of fighting for high school popularity, they gravitate toward a criminal lifestyle. The girls in Spring Breakers commit armed robbery, while the members of the Bling Ring steal expensive goods from celebrities’ homes. Modern girl gang movies are not indulgent fantasies or exaggerated portrayals of high school life — the new girl gangs embody a sentiment among many teenage girls: the desire for material things, and most of all, notoriety. The girls in Spring Breakers feel entitled to wealth, while The Bling Ring girls follow their desperate obsession for celebrity status.
Emanuela Betti is a part-time writer, occasional astrologer, neurotic pessimist by day and ball-breaking feminist by night. She miraculously graduated with a BA in English and Creative Writing, and writes about music and movies on her blog.
▻http://www.btchflcks.com/2013/12/girl-gangs-are-mean-teenage-girl-gang-movies-through-the-years.html
Muslim gang girls - pas sur que ca soit vraiment un gang, ca ressemble plus à des activistes.
Mais en Indes il y a le Gulabi Gang, un gang de femmes féministes qui combattent les violeurs à coup de baton
▻http://idishoom.com/the-gulabi-gang
Inception of the Gulabi Gang
Sampat Pal Devi is an Indian social activist from Bundelkhand region of Uttar Pradesh, North India is the founder of the Gulabi Gang, an Uttar Pradesh-based social organization, works for women welfare and empowerment. Sampat Pal Devi was married to a resident of the Banda district of UP at the young age of twelve. Four years later, at age sixteen, she took her first stance against domestic violence. A nearby neighbor was regularly abusing his wife, so Pal Devi encouraged residential women to embarrass the man until he ultimately made a public apology for his actions. She was influenced by social activist Jai Prakash Shivharey to start the Gulabi Gang in support of women’s rights. Pal inspired other women in her village and other villages to join the effort. The women look out for other women in neighboring towns, similar to a western neighborhood watch program. Together Pal and her women have carried out several raids, beaten up several men and public officials, and attained one-hundred percent success.
Why The Gang?
For women in India, violent crime is common and low-caste women are especially vulnerable. Ninety per cent of the country’s rape victims are Dalit women, formerly known as untouchables, the lowest of India’s lowest caste. The situation is particularly dire in Uttar Pradesh, a state with the most cases of sexual violence against women in the country. And the police aren’t much help. An Indian high court judge recently described the Uttar Pradesh police force as the largest criminal organization in the country. But the Gulabi Gang is offering a way out. It is making change simply by providing positive and powerful female role models in a country where few exist.
Lasting social change?
But it’s difficult to know how sustainable that change is. And that’s the problem. Pal represents both the strengths and weaknesses of the gang. She’s an effective and charismatic leader who inspires tremendous loyalty, but there’s also no one else like her. There’s also the question of whether Pal’s brand of vigilante justice can really lay the foundation for lasting social change. Abhilasha Kumari, the director of Apne Aap, a woman’s rights NGO in Delhi, doesn’t think it can.
Pal agrees. She says that for women in India, the first battle begins at home. A woman must fight the oppression and abuse she faces from her family before she can become an effective member of the gang. After all, real change is not going to come from the end of a stick.
Sur les « jupons noirs » voirs le film Foxfire
▻http://reflexionsdactualite.unblog.fr/2013/03/16/jai-vu-foxfire-confessions-dun-gang-de-filles-de-laurent
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Halbstarken, les blousons noirs hélvètes
▻http://shookupgeneration.blogspot.fr/2015/02/halbstarken-les-blousons-noirs-helvetes.html
En cherchant des Gang de Hells Angels féminin j’ai découvert les „Femmes Fatales“
▻https://www.femmefataleswmc.com
Femme Fatales WMC is a law abiding, independent WMC founded by two determined women that had a vision in May 2011. Our Sisterhood strives to encourage women to be unique and let each of their individual personalities shine.
Our Sisterhood is based on a love of riding, giving back to the community and empowering each other; this is what drives us! We work
with many different non-profit organizations. Our main focus is to help support both Women and Children in our local Countries, Cities,
and Communities. Our commitment to each other and to the club is strong, forthright, unyielding and can survive the trials
and tribulations of life.
Currently there are Femme Fatales WMC Chapters throughout the United States as well as Overseas. With the help and dedication of our sisters we are maintaining steady growth while still focusing on quality, not quantity. All of our sisters ride their own bikes, we are a true Women’s Motorcycle Club. We are looking for strong, independent and highly motivated ladies to potentially become future
Femme Fatales WMC Sisters.
Teddy Girls gang - UK
Photos Ken Russel
Sur « la bride »
La bride à aussi été utilisé dans le contexte de l’esclavagisme des noirs aux Amériques. Federici fait d’ailleur le lien entre l’esclavage des femmes et l’esclavage des personnes racisés ainsi que dans la diabolisation des femmes et la diabolisation des noirs et des amérindiens ainsi qu’entre l’animalisation des femmes et des populations opprimés aux Amériques. Pas besoin d’illustration pour affirmer que la bride est un outil de domestication des animaux, principalement cheveux et chiens.
#historicisation #esclavage #histoire #oppression #femme #femmes #mégère #sorcière #bride #muselière #silenciation
Pour l’utilisation de la bride dans le contexte de l’esclavage des noirs aux Amériques
Un article sur la « bride écossaise » ou « bride de la mégère » qui fait aussi le lien avec la bride utiliser contre les esclaves noirs en Amérique.
▻http://bistrobarblog.over-blog.com/article-barbarie-humaine-1ere-partie-122576740.html
Quelques extraits qui me semblent instructifs :
La muselière de la mégère : c’était une structure métallique placée sur la tête de la femme. Elle comportait une pièce qui s’enfonçait dans la bouche pour l’empêcher de parler. Ces « masques de torture » étaient utilisés en Écosse au 16ème siècle et en Angleterre à partir du 17ème siècle. Son utilisation en Grande-Bretagne dura jusqu’en 1824.
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Le bas du visage était enfermé dans une plaque creusée comportant des trous percés pour la ventilation et une petite ouverture triangulaire au niveau de la bouche par laquelle on pouvait faire passer de la nourriture et de la boisson.
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Le premier dispositif permettait sans aucun doute de survivre avec du pain et de l’eau et les deux indiquent son usage pour une incarcération du visage à long terme.
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La légende « Esclave marron à Rio de Janeiro » [ le terme « marron » désignait les esclaves en fuite], basée sur un dessin de M. Bellel. La gravure ci-dessus illustre un bref article sur les esclaves fugitifs du Brésil, et dérive apparemment d’une information de première main. « Les fugitifs capturés », note l’article, « sont forcés de faire les travaux les plus durs et les plus éprouvants. Ils sont ordinairement enchaînés et sont conduits par groupes à travers les quartiers de la ville où ils portent des charges ou enlèvent les déchets des rues. Ce type d’esclavage est si effrayant qu’ayant perdu tout espoir de s’enfuir de nouveau, ils ne pensent qu’à se suicider. Ils s’empoisonnent en buvant d’une seule traite une grande quantité d’alcool fort ou s’étouffent en mangeant de la terre. Pour les priver de ce moyen de mettre fin à leurs jours, on leur fait porter un masque métallique sur le visage ; le masque n’a qu’une fente très étroite au niveau de la bouche et quelques petits trous sous le nez pour pouvoir respirer. »
La « muselière de la mégère » est une invention britannique, dont l’origine est peut-être écossaise, qui servit entre le 16ème et le 19ème siècle. C’était un instrument de contrôle, d’humiliation et pour punir le commérage qu’on installait aux femmes ennuyeuses en les réduisant efficacement au silence. Le mot « mégère » définit une nuisance publique, plus souvent une femme, qui avait l’habitude de faire des commérages et de se quereller avec les voisins, alors que la « muselière » décrit l’élément qui s’adaptait sur la bouche. La muselière de la mégère était connue aussi sous le nom de « muselière du commérage » et les maris s’en servaient couramment pour leurs épouses acariâtres ou qui proféraient des injures. L’instrument était à l’occasion utilisé chez les hommes ; il servait cependant surtout pour les femmes qui perturbaient la société machiste de l’époque.
Certaines maisons possédaient un crochet dans le mur à côté de la cheminée où la femme était enchaînée jusqu’à ce qu’elle promette de bien se conduire et de maîtriser sa langue.
Edit : Le texte détaillé que j’ai mis plus bas sur l’histoire des brides en Angleterre donne plus d’explications. Les maris appelaient le gendarme et celui ci venait avec la bride. Les hommes n’avaient pas de bride à la maison, mais les hommes se sont partagé fraternellement les outils d’asservissement des femmes.
BRANK AT WALTON-ON-THAMES.
Dr. T. N. Brushfield described in an exhaustive manner all the Cheshire branks, in an able paper read before the Architectural, Archæological, and Historic Society of Chester, and published in 1858. We are unable to direct attention to all the branks noticed by Dr. Brushfield, but cannot refrain from presenting the following account of the one at Congleton, which is preserved in the Town Hall of that ancient borough. ‘It was,’ we are informed, ‘formerly in the hands of the town jailor, whose services were not infrequently called into requisition. In the old-fashioned, half-timbered houses in the borough,[280] there was generally fixed on one side of the large open fire-places a hook, so that, when a man’s wife indulged her scolding propensities, the husband sent for the town jailor to bring the bridle, and had her bridled and chained to the hook until she promised to behave herself better for the future. I have seen one of these hooks, and have often heard husbands say to their wives: ’If you don’t rest with your tongue I’ll send for the bridle and hook you up.’ The Mayor and Justices frequently brought the instrument into use; for when women were brought before them charged with street-brawling, and insulting the constables and others while in the discharge of their duty, they have ordered them to be bridled and led through the borough by the jailor. The last time this bridle was publicly used was in 1824, when a woman was brought before the Mayor (Bulkeley Johnson, Esq.) one Monday, charged with scolding and using harsh language to the churchwardens and constables as they went, on the Sunday morning, round the town to see that all the public-houses were empty and closed during divine service.
A branked scold in New England, from an 1885 lithograph - Engraving of a scold’s bridle and New England street scene in A Brief History of the United States’’ by Joel Dorman Steele and Esther Baker Steele, 1885
via ▻http://www.hellocoton.fr/to/Qb4w#http://susaufeminicides.blogspot.com/2014/05/bride-ecossaise.html
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Scold's_bridle
Historical examples
In 1567, Bessie Tailiefeir (pron. Telfer) slandered Baillie Thomas Hunter in Edinburgh, saying that he was using false measures. She was sentenced to be “brankit” and fixed to the cross for one hour.[11]
Two bridles were purchased for use by the Walsall town authorities during the 17th century, but it is not clear what happened to them or even whether they were ever used.[5]
In Walton on Thames, in England, a scold’s bridle, dated 1633, is displayed in the vestry of the church, with the inscription “Chester presents Walton with a bridle, To curb women’s tongues that talk too idle.” The story is that someone named Chester lost a fortune due to a woman’s gossip, and presented the town with the instrument of torture out of anger and spite.
As late as 1856 it was in use at Bolton-le-Moors, Lancashire.[4]
Cette appareil et l’insulte de mégère relève de la #renversionnite patriarcale habituelle. Mégère dans l’antiquité grecque est sensé dire la vérité et chatié les coupables. Or le mot mégère désigne à la renaissance une femme commère qui calomnie. La parole des opprimés et la dénonciation des violences qu’elles subissent est interdite. Mégère incarne la haine, et la haine est strictement interdite aux femmes, on à l’obligation d’aimer nos oppresseurs d’un « amour romantique ».
cf ; ►http://hypathie.blogspot.fr/2016/12/de-lamour-du-mariage-et-du-servage-ti.html
" Certaines femmes du Mouvement prétendent que le phénomène de l’amour, en particulier celui de « l’amour romantique » , est relativement récent. Mais avant d’entrer dans la polémique, je dois signaler l’importance même du problème de l’amour. Le trait peut-être le plus pernicieux de la classe des femmes est probablement que, devant la terrible évidence de leur situation, elles affirment obstinément que malgré tout, elles « aiment » leur Oppresseur. Or, quelques féministes soutiennent que les femmes, jusqu’à une date plus ou moins récente, résistaient à leur oppression et que le passage de la haine à l’amour est un phénomène relativement moderne.
Cette condition mentale, si désespérément recherchée par les femmes, ne me semble pas particulièrement mystérieuse. Apparemment « l’amour » est une réponse traditionnelle à l’oppression accablante. De plus, il fait partie du processus d’identification avec « l’Homme ». Aimer c’est s’abandonner. C’est probablement pour l’opprimée la seule façon d’échapper à son oppression. Elle « flippe ».
Ti Grace Atkinson - Odyssée d’une amazone -Manifeste féministe radical.
#amour #haine #censure #inversion_patriarcal #romantisme
une forme de #manterrupting
Voire aussi le « violon de mégère »
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Shrew%27s_fiddle
J’ai vu Brimstone hier c’est vraiment un excellent film. Bien dur et gore avec une tentions qui m’a vrillé les tripes, j’ai plein de scènes qui me tournent encore dans la tête. Merci @aude_v pour ce fantastique western féministe
Oui il est bien costaud comme tu dit, étant friande de films d’horreur j’ai apprécié.
Ouh la la, je ne regarderai pas ce film, bien trop sensible et émotive ! Je vous fais total confiance sur ses qualités.
Malgré la violence des images @mad_meg @aude_v j’ai bien aimé aussi ce superbe western nouveau genre.
Lien vers une discution sur la gronderie et le statu légal des #mégères
▻https://seenthis.net/messages/629691
Icono sur la bride
▻https://tidingsofyore.wordpress.com/2013/03/25/the-scolds-bridle-silencing-a-shrew
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Il y a une bride de mégère dans la saison 1 de Salem.
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Guide historique des châtiments en anglais
▻http://freepages.rootsweb.ancestry.com/~wakefield/history/29117-h/29117-h.htm#Page_276
The Brank, or Scold’s Bridle.
The brank was an instrument employed by our forefathers for punishing scolds. It is also sometimes called the gossip’s bridle, and in the Macclesfield town records it is designated “a brydle for a curste queane.” In the term “queane” we have the old English synonym for a woman; now the chief woman, the Queen. The brank is not of such great antiquity as the ducking-stool, for the earliest mention of it we have been able to find in this country is in the Corporation records of Macclesfield, of the year 1623. At an earlier period, we have traces of it in Scotland. In Glasgow burgh records, it is stated that in 1574 two scolds were condemned to be “branket.” The Kirk-session[277] records of Stirling for 1600 mention the “brankes” as a punishment for the shrew. It is generally believed that the punishment is of Continental origin.
The brank may be described simply as an iron framework which was placed on the head, enclosing it in a kind of cage; it had in front a plate of iron, which, either sharpened or covered with spikes, was so situated as to be placed in the mouth of the victim, and if she attempted to move her tongue in any way whatever, it was certain to be shockingly injured. With a brank on her head she was conducted through the streets, led by a chain, held by one of the town’s officials, an object of contempt, and subjected to the jeers of the crowd and often left to their mercy. In some towns it was the custom to chain the culprit to the pillory, whipping-post, or market-cross. She thus suffered for telling her mind to some petty tyrant in office, or speaking plainly to a wrong-doer, or for taking to task a lazy, and perhaps a drunken husband.
BRANK IN LEEDS PHILOSOPHICAL MUSEUM.In Yorkshire, we have only seen two branks. We give a sketch of one formerly in possession of the late Norrisson Scatcherd, F.S.A., the historian of Morley. It is now in the Leeds Philosophical[278] Museum, where it attracts considerable attention. It is one of the most simple and harmless examples that has come under our notice. Amongst the relics of the olden time in the Museum of the Yorkshire Philosophical Society, York, is another specimen, equally simple in its construction. It was presented by Lady Thornton to the Society in 1880, and near it may be seen thumb-screws from York Castle; leg bar, waist girdle, and wrist shackles, worn by the notorious highwayman, Dick Turpin, executed April 17th, 1739; and a leg bar, worn by another notorious highwayman, named Nevison, who suffered death on the gallows, May 4th, 1684.
The brank which has received the greatest attention is the one preserved in the vestry of Walton-on-Thames Parish Church. It bears the date of 1632, and the following couplet:—
“Chester presents Walton with a bridle To curb women’s tongues that talk too idle.”
[279]It is traditionally said that this brank was given to Walton Parish by a person named Chester, who had, through a gossiping and lying woman of his acquaintance, lost an estate he expected to inherit from a rich relative. We are enabled to give an illustration of the Walton brank.
BRANK AT WALTON-ON-THAMES.Dr. T. N. Brushfield described in an exhaustive manner all the Cheshire branks, in an able paper read before the Architectural, Archæological, and Historic Society of Chester, and published in 1858. We are unable to direct attention to all the branks noticed by Dr. Brushfield, but cannot refrain from presenting the following account of the one at Congleton, which is preserved in the Town Hall of that ancient borough. “It was,” we are informed, “formerly in the hands of the town jailor, whose services were not infrequently called into requisition. In the old-fashioned, half-timbered houses in the borough,[280] there was generally fixed on one side of the large open fire-places a hook, so that, when a man’s wife indulged her scolding propensities, the husband sent for the town jailor to bring the bridle, and had her bridled and chained to the hook until she promised to behave herself better for the future. I have seen one of these hooks, and have often heard husbands say to their wives: ’If you don’t rest with your tongue I’ll send for the bridle and hook you up.’ The Mayor and Justices frequently brought the instrument into use; for when women were brought before them charged with street-brawling, and insulting the constables and others while in the discharge of their duty, they have ordered them to be bridled and led through the borough by the jailor. The last time this bridle was publicly used was in 1824, when a woman was brought before the Mayor (Bulkeley Johnson, Esq.) one Monday, charged with scolding and using harsh language to the churchwardens and constables as they went, on the Sunday morning, round the town to see that all the public-houses were empty and closed during divine service. On examination, a Mr. Richard Edwards stated on oath that on going round the town with the churchwardens on the previous[281] day, they met the woman (Ann Runcorn) in a place near ’The Cockshoot,’ and that immediately seeing them she commenced a sally of abuse, calling them all the scoundrels and rogues she could lay her tongue to; and telling them ’it would look better of them if they would look after their own houses rather than go looking after other folk’s, which were far better than their own.’ After other abuse of a like character, they thought it only right to apprehend her, and so brought her before the Bench on the following day. The Mayor then delivered the following sentence: ’That it is the unanimous decision of the Mayor and Justices that the prisoner (Ann Runcorn) there and then have the town’s bridle for scolding women put upon her, and that she be led by the magistrate’s clerk’s clerk through every street in the town, as an example to all scolding women; and that the Mayor and magistrates were much obliged to the churchwardens for bringing the case before them.’” "In this case," Mr. Warrington, who furnished Dr. Brushfield with the foregoing information, adds: “I both heard the evidence and saw the decision carried out. The bridle was put on the woman, and she was then led through the town by one Prosper Haslam, the[282] town clerk’s clerk, accompanied by hundreds of the inhabitants; and on her return to the Town Hall the bridle was taken off in the presence of the Mayor, magistrates, constables, churchwardens, and assembled inhabitants.”
BRANK AT STOCKPORT.In Cheshire, at the present time, there are traces of thirteen branks, and at Stockport is the most brutal example of the English branks. “It will be observed,” says the local historian, Dr. Henry Heginbotham, J.P., “that the special characteristic of this brank is the peculiar construction of the tongue-plate or gag. It is about two inches long, having at the end, as may be seen in the engraving, a ball, into which is inserted a number of sharp iron pins, three on the upper surface, three on the lower, and two pointing backwards. These could not fail to pin the tongue, and effectually silence the noisiest brawler. At the fore part of the collar, there is an iron chain, with a leathern thong attached,[283] by which the offender was led for public gaze through the market-place.” It was formerly on market days exhibited in front of the house of the person who had charge of it, as a warning to scolding or swearing women. Dr. Heginbotham states that: “There is no evidence of its having been actually used for many years, but there is testimony to the fact, that within the last forty years the brank was brought to a termagant market woman, who was effectually silenced by its threatened application.”
We are indebted to Mr. Alfred Burton for a drawing of the Macclesfield brank. Dr. Brushfield describes this as “a respectable-looking brank.” He tells us that “the gag is plain, and the end of it is turned down; there is only one band which passes over the head, and is hinged to the hoops; a temporary joint exists at the upper part, and ample provision is made for readily adjusting it to any description of head. The chain still remains attached to the hoop. About the year 1858, Mr. Swinnerton informed Dr. Brushfield that he had never seen it used, but that at the petty sessions it had often been produced in terrorem, to stay the volubility of a woman’s tongue; and that a threat by a magistrate to order its appliance[284] had always proved sufficient to abate the garrulity of the most determined scold.”
BRANK AT MACCLESFIELD.Towards the close of the first quarter of the present century, the brank was last used at Altrincham. A virago, who caused her neighbours great trouble, was frequently cautioned in vain respecting her conduct, and as a last resource she was condemned to walk through the town wearing the brank. She refused to move, and it was finally decided to wheel her in a[285] barrow through the principal streets of the town, round the market-place, and to her own home. The punishment had the desired effect, and for the remainder of her life she kept a quiet tongue.
There are many traces of the brank in Lancashire. Mr. W. E. A. Axon informs us that his father remembers the brank being used at Manchester at the commencement of the present century. Kirkham had its brank for scolds, in addition to a ducking-stool. We find, in the same county, traces of the brank at Holme, in the Forest of Rossendale. In the accounts of the Greave for the Forest of Rossendale for 1691-2 is an entry of the true antiquarian cast:
Item, for a Bridle for scouldinge women, 2s. 6d.
In “Some Obsolete Peculiarities of English Law,” by William Beamont, the author gives particulars respecting the Warrington brank. “Hanging up in our museum,” says Mr. Beamont, “may be seen a representation of a withered female face wearing the brank or scold’s bridle; one of which instruments, as inflexible as iron and ingenuity can make it, for keeping an unruly tongue quiet by mechanical means, hangs up beside it; and almost within the time of living memory, Cicily Pewsill, an inmate of the workhouse,[286] and a notorious scold, was seen wearing this disagreeable head-gear in the streets of Warrington for half-an-hour or more.... Cicily Pewsill’s case still lingers in tradition, as the last occasion of its application in Warrington, and it will soon pass into history.”
BRANK AT THE MANOR HOUSE, HAMSTALL RIDWARE.
The Rev. J. Clay told Mr. William Dobson that since his connection with Preston House of Correction the brank was put on a woman there, but the matter coming to the knowledge of the Home Secretary, its further use was prohibited, and to make sure of the barbarous practice being discontinued the brank itself was ordered to be sent to London. A second brank was kept in the prison, principally formed of leather, but with an iron tongue-piece.[43]
At the north country town of Morpeth a brank is still preserved. The following is a record of its use: “Dec. 3, 1741, Elizabeth, wife of George Holborn, was punished with the branks for two hours, at the Market Cross, Morpeth, by order of Mr. Thomas Gait and Mr. George Nicholls, then bailiffs, for scandalous and opprobrious language to several persons in the town, as well as to the said bailiffs.”[287]
BRANK AT LICHFIELD.Staffordshire supplies several notable examples of the brank. They were formerly kept at Hamstall Ridware, Beaudesart, Lichfield, Walsall, and at Newcastle-under-Lyme. The branks in the two towns last named are alluded to by the celebrated Dr. Plot, the old historian of the county, in an amusing manner. “We come to the arts that respect mankind,” says Plot, “amongst which, as elsewhere, the civility of precedence must be allowed to the woman, and that as well in punishments as favours. For the former, whereof they have such a peculiar artifice at Newcastle [under Lyme] and Walsall for[288] correcting of scolds, which it does, too, so effectually and so very safely, that I look upon it as much to be preferred to the cucking-stool, which not only endangers the health of the party, but also gives her tongue liberty ’twixt every dip, to neither of which is this at all liable, it being such a bridle for the tongue as not only quite deprives them of speech, but brings shame for the transgression, and humility thereupon, before ’tis taken off. Which, being an instrument scarce heard of, much less seen, I have here presented it to the reader’s view [here follows a reference to a plate] as it was taken from the original one, made of iron, at Newcastle-under-Lyme, wherein the letter a shows the jointed collar that comes round the neck; b, c, the loops and staples to let it out and in, according to the bigness and slenderness of the neck; d, the jointed semicircle that comes over the head, made forked at one end to let through the nose, and e, the plate-iron that[289] is put into the mouth and keeps down the tongue. Which, being put upon the offender by order of the magistrate, and fastened with a padlock behind, she is led through the town by an officer, to her shame, nor is it taken off until after the party begins to show all external signs imaginable of humiliation and amendment.” This brank afterwards passed into the hands of Mr. Joseph Mayer, F.S.A. founder of the Museum at Liverpool.
CHESTERFIELD BRANK.It is pleasing to record the fact that there is only trace of one brank belonging to Derbyshire—a circumstance which speaks well for its men and women. The latter have for a long period borne exemplary characters. Philip Kinder, in the preface of his projected “History of Derbyshire,” written about the middle of the seventeenth century, alludes to them. “The country-women here,” says Kinder, “are chaste and sober, and very diligent in their housewifery; they hate idleness, love and obey their husbands; only in some of the great towns many of the seeming sanctificators used to follow the Presbyterian gang, and on a lecture day put on their best rayment, and doo hereby take occasion to goo a gossipping. Your merry wives of Bentley will sometimes look[290] in ye glass, chirpe a cupp merrily, yet not indecently. In the Peak they are much given to dance after the bagpipes—almost every towne hath a bagpipe in it.” "The Chesterfield brank," says Mr. Llewellyn Jewitt, “is a remarkably good example, and has the additional interest of bearing a date. It is nine inches in height, and six inches and three-quarters across the hoop. It consists of a hoop of iron, hinged on either side and fastening behind, and a band, also of iron, passing over the head from back to front, and opening in front to admit the nose of the woman whose misfortune it was to wear it. The mode of putting it on would be thus: the brank would be opened by throwing back the sides of the hoop, and the hinder part of the band by means of the hinges, C, F, F. The constable, or other official, would then stand in[291] front of his victim, and force the knife, or plate, A, into her mouth, the divided band passing on either side of the nose, which would protrude through the opening, B. The hoop would then be closed behind, the band brought down from the top to the back of the head, and fastened down upon it, at E, and thus the cage would at once be firmly and immovably fixed so long as her tormentors might think fit. On the left side is a chain, D, one end of which is attached to the hoop, and at the other end is a ring, by which the victim was led, or by which she was, at pleasure, attached to a post or wall. On front of the brank are the initials ’T.C.,’ and the date ’1688’—the year of the ’Glorious Revolution’—the year of all years memorable in the annals of Chesterfield and the little village of Whittington, closely adjoining, in which the Revolution was planned. Strange that an instrument of brutal and tyrannical torture should be made and used at Chesterfield at the same moment that the people should be plotting for freedom at the same place. The brank was formerly in the old poor-house at Chesterfield, and came into the hands of Mr. Weale, the assistant Poor-law Commissioner, who presented it to Lady Walsham. It is (August,[292] 1860) still in the hands of Sir John Walsham, Bart., and the drawing from which the accompanying woodcut is executed was kindly made and furnished to me by Miss Dulcy Bell, Sir John’s sister-in-law.”[44]
LEICESTER BRANK.The Leicester brank is similar to the one at Chesterfield. At the back of the hoop is a chain about twelve inches long. It was formerly kept in the Leicester borough gaol.
BRANK FORMERLY IN THE POSSESSION OF MR. CARRINGTON.In the year 1821, Judge Richardson gave orders for a brank to be destroyed which was kept ready and most probably frequently used at the County Hall, Nottingham. We gather from a note furnished by Mr. J. Potter Briscoe a curious circumstance in connection with this brank—that it was used to subdue the unruly tongues of the sterner sex, as well as those of noisy females. James Brodie, a blind beggar who was executed on the 15th July, 1799, for the murder of his boy-guide, in the Nottingham Forest, was the last person punished with the brank. During his[293] imprisonment, prior to execution, he was so noisy that the brank was called into requisition, to do what he refused to do himself, namely, to hold his tongue.
Here is a picture of a brank formerly in the possession of the late Mr. F. A. Carrington, the well-known antiquary. It is supposed to belong to the period of William III. Mr. Carrington could not give any history of this curious relic of the olden time.
BRANK AT DODDINGTON PARK.At Doddington Park, Lincolnshire, a brank is preserved, and is of a decidedly foreign appearance. It will be noticed that it bears some resemblance to the peculiar long-snouted visor of the bascinets, occasionally worn[294] in the reign of Richard II. No historical particulars are known respecting this grotesque brank.
In the Ashmolean Museum at Oxford, a curious brank may be seen. It is not recorded in the catalogue of the collection by whom it was presented, or where it was previously used; it is described as “a gag or brank, formerly used with the ducking-stool, as a punishment for scolds.” It will be noticed that a chain is attached to the front of this brank, so that the poor unfortunate woman, in addition to being gagged, had the[295] mortification of being led by the nose through the town. The gag is marked a, and b is the aperture for the nose.
BRANK IN THE ASHMOLEAN MUSEUM.A curious engine of torture may be seen in the Ludlow Museum, and we give an illustration of it. It belongs to a class of engines far more formidable than branks. A description of this head-piece appears in the Archæological Journal for September, 1856, from the pen of Mr. W. J. Bernard Smith. “The powerful screwing apparatus,” says Mr. Smith, “seems calculated to force the iron mask with torturing effect upon the brow of the victim; there are no eye-holes, but concavities in their places, as though to allow for the starting of the eye-balls under violent pressure. There is a strong bar with a square hole, evidently intended to fasten the criminal against a wall, or perhaps to the pillory; and I have heard it said that these instruments[296] were used to keep the head steady during the infliction of branding.” A curious instrument of punishment, belonging to the same class as that at Ludlow, is described at some length, with an illustration, in “Worcester in Olden Times,” by John Noake (London, 1849). The picture and description have been frequently reproduced.
ENGINE OF TORTURE IN THE LUDLOW MUSEUM.
Several Shropshire branks remain at the present time. The one at Shrewsbury does not appear to be of any great antiquity. Its form is simple and its character harmless. This bridle was at one time in constant use in Shrewsbury, and there are those yet living whose memories are sufficiently good to carry them back to the days when the effects of the application of the brank in question were to be seen, rather than, as now, imagined. The year cannot be ascertained when this brank was first worn, but it is known to have been last used in 1846.[45]
[297]
At Oswestry are two branks, one belonging to the Corporation, and the other is in the store-room of the Workhouse. The Rector of Whitchurch has in his possession a brank, which was formerly used by the town and union authorities. At Market Drayton are two branks: one is the property of the Lord of the Manor, and the other formerly belonged to the Dodcot Union. The Market Drayton brank, and also the one at Whitchurch, have on each a revolving wheel at the end of the gag or tongue-plate. In bygone times, the brank was frequently used for correcting unmanageable paupers.
SHREWSBURY BRANK.At Edinburgh, in the Museum of the Society of Antiquaries of Scotland, is a brank said to be from a town in East Fifeshire, having a rowel-shaped gag. In the year 1560, it was decided by the Town Council of Edinburgh, that all persons found guilty of blasphemy should be punished by the iron brank. In North Britain, it appears to have been used for punishing persons guilty of immorality. On the 7th October, the Kirk-Session of Canongate sentenced David Persoun, convicted of this offence, to be “brankit for four hours,” while his associate in guilt, Isobel Mountray, was “banisit the gait,” that is, expelled[298] from the parish. Only a week previously, the same Kirk-Session had issued a proclamation that all women found guilty of this lawlessness “be brankit six houris at the croce.”
We close this chapter by directing attention to the Bishop’s brank, kept at St. Andrews, respecting which a singular story is told. A woman in a humble walk of life, named Isabel Lindsay, stood up in the parish church of St. Andrews, during the time of divine service, when Archbishop Sharp was preaching, and declared that when he was a college student he was guilty of an illicit amour with her. She was arrested for this statement, and brought before the Kirk-Sessions, and by its members sentenced “to appear for a succession of Sundays on the repentance stool, wearing the brank.”
FOOTNOTES:
[43] Dobson’s “Preston in the Olden Time,” 1857.
[44] “The Reliquary,” October, 1860.
[45] Morris’s “Obsolete Punishments of Shropshire.”
Attention si vous avez pas vu Brimstone, ce qui va suivre en dévoile l’intrigue.
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Cette histoire a du inspirer les scenaristes pour Brimstone :
A woman in a humble walk of life, named Isabel Lindsay, stood up in the parish church of St. Andrews, during the time of divine service, when Archbishop Sharp was preaching, and declared that when he was a college student he was guilty of an illicit amour with her. She was arrested for this statement, and brought before the Kirk-Sessions, and by its members sentenced ‘to appear for a succession of Sundays on the repentance stool, wearing the brank.’
Encore des images de brides
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Emma Peal à été affublé de la bride dans Chapeau melon et bottes de cuire !
Le brides anglaises semblent assez sobres, mais les brides allemandes (Schandmaske) sont très sophistiqués. On sent que les forgerons ont été très inspirés par le motif qui a stimulé leur créativité !
edit - les Schandmaske semblaient être utilisés pour différentes condamnations et pas seulement pour les femmes, cf plus bas le masque de braconnier. Le Schandmaske à l’air de vouloir dire « masque de honte » et ne pas faire aussi directement référence aux femmes comme c’est le cas en anglais et français. D’autre part les Schandmaske n’ont pas l’aire d’avoir toujours une languette qui entre dans la bouche et la fonction semble plus liée à la honte qu’à la réduction au silence.
Quelle richesse et quelle diversité dans l’éventail des tortures misogynes c’est renversant. Plus j’en cherche plus j’en trouve.
Kelsey Higley à fait une série de photos, autoportrait avec une bride pour parler de la place (toujours discriminées) des femmes dans le monde du travail.
▻http://www.kelseyhigley.com/what-binds-us
Ici un masque de honte pour braconniers probablement autrichien du XVIII
▻https://jsegalavienne.wordpress.com/2013/09/26/lhistoire-du-braconnier-ou-du-fait-divers-au-fait-social
Cet autre masque de honte me fait pensé qu’il n’était pas pour les femmes, mais je ne voie pas trop à quelle occasion il pouvait servir.
edit - Maintenant que je sais qu’en allemand Mégère se dit « Dragon de maison » Hausedrache , la forme de se masque s’explique mieux.
En cherchant les brides, je suis tombé sur des images de prétendu humour qui s’amuse de torturer les femmes et de blagues sur le viol. C’etait dans la catégorie « humour, mariage » !!
As an alternative to the old “Scold’s Bridle” I would suggest duct tape.
Voici quelques brides d’esclaves
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photos de Fabrice Monteiro
▻http://usslave.blogspot.fr/2012/05/fabrice-monteiros-amazing-images-of.html
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Une bride apparaît dans le film 12 years a slave
Au passage j’ai trouvé cette esthétisation de la torture faite aux esclaves noirs et aux femmes.
Babelfish me dit que sur le panneau porté par cette mégère il est inscrit « dragon de maison ».
Il existait aussi le violon de mégère et sa variante fifre de mégère. Qu’est ce qu’on rigolait à l’époque !
Un peu hors sujet … voici un masque de radiothérapie qui empêche le patient de bouger, la nouvelle forme de torture moderne et son assentiment.
réalisé par Bracone
▻http://www.bracone.com/fr/portfolio-26598-0-40-masques-de-radiotherapie-2010-2011.html
Il est effrayant ce masque radiothérapique !
Je cherchait tantôt des expressions avec « Bride » et en fait en anglais « Bride » ca veux dire épouse. Vu que les foyers anglais étaitent équipés d’annaux pour y accroché l’épouse munie d’une bride, le mot anglais pour épouse prend toute sa saveur.
J’ai déjà entendu l’expression « se faire passer la bride » dans le contexte du mariage mais appliqué aux hommes selon l’inversion patriarcale habituelle les hommes se font passé pour des victimes du mariage et de la bride.
En Français il y a l’expression « passer la bride au cou » qui voudrait dire être libre. ▻http://www.expressio.fr/expressions/avoir-la-bride-sur-le-cou-lacher-la-bride-a-quelqu-un.php
on parle de bride de cheval, mais la bride des femmes est totalement occulté.
Pour l’ethmologie et la définition de bride sur wikipédia, ▻https://fr.wiktionary.org/wiki/bride
pas de mention de la bride de mégère ni de la bride d’esclave. Pas contre la bride en plomberie ou dans la marine sont mentionnées.
Pour l’anglais Bridle viendrait de l’allemand
Old English brīdel (noun), brīdlian (verb), of Germanic origin; related to Dutch breidel (noun). Sense 2 of the verb use is from the action of a horse when reined in.
Et Bride
Old English brȳd, of Germanic origin; related to Dutch bruid and German Braut .
Extrait de l’épisode de The Avangers - Murdersville dans lequel Emma Peel est affublée d’une bride de mégère et subit l’épreuve de l’eau.
▻https://www.youtube.com/watch?v=LPOTq0IvFu8&
Fiche Wikipédia sur le Schandmaske - Masque de honte.
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Schandmaske
Une émission radio sur le film Brimstone avec des commentaires machos
▻https://soundcloud.com/nocine/brimstone
11 manières dont les femmes étaient torturées au Moyen Âge
▻https://www.buzzfeed.com/fr/beckybarnicoat/11-chatiments-que-subissaient-les-femmes-au-moyen-age
C’était pas seulement au moyen-age mais surtout à la renaissance.
Je découvre le Joug à Mégères
Les femmes qui se chamaillaient étaient attachées ensemble dans un « joug à mégère ». Variation des piloris, souvent en bois ou en métal, il était utilisé pour punir les femmes qui se disputaient et les commères. Une femme pouvait avoir à le porter seule ou attachée avec la femme avec laquelle elle s’était battue.
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Les femmes autoritaires étaient humiliées par une marche de la honte.
Les marches de la honte étaient une punition traditionnelle pour les prostituées ou les « harpies » – des femmes dominatrices. Ces dernières devaient marcher pieds nus dans les rues, parfois vêtues uniquement de leur jupon. Les chaussées étaient sales, hérissées de pierres irrégulières. La foule, railleuse, se mettait en rang pour regarder les victimes fixement.
▻https://www.youtube.com/watch?v=UxpXG7PP__c
Je vais devoir avouer avoir fait du dressage de chevaux :/
Pour la bride du cheval, en quelques mots. Le mors du cheval va du simple au pire, il est cependant toujours posé au-dessus de la langue dans sa bouche à un endroit où il n’y a pas de dents. Ce mors est relié par un filet qui est appelé bride par facilité, mais ce sont deux choses différentes, on peut ajouter une bride au filet et avoir deux mors.
▻https://infocheval.blogspot.com/2011/02/la-bride.html
La bride exerce un effet abaisseur sur la nuque en même temps qu’elle incite le cheval à céder dans sa mâchoire. Cette double cession correspond à un dressage assez avancé. Ne mettez pas la bride trop tôt à un jeune cheval : il doit d’abord apprendre à se livrer.
Le filet
Dans une bride complète, le mors de filet est toujours brisé, à anneaux simples ou à olives. Mieux vaut le prendre assez fin pour ne pas encombrer la bouche du cheval et garder une action précise.
La bride
Les mors de bride sont droits, avec un canon cintré (ou à pont) ou avec un passage de langue plus ou moins prononcé. Le passage de langue, comme son nom l’indique, dégage la langue. S’il est trop prononcé, il risque toutefois de toucher le palais du cheval lorsque la bride est en action. On peut également opter pour un mors à pompe, qui peut glisser légèrement de haut en bas sur les branches. Il est indiqué pour les chevaux qui contractent leur mâchoire lorsqu’ils sont montés en bride.
Le poids d’une personne sur son dos gêne le cheval qui aura tendance à vouloir y échapper, il se creuse et va « porter sur les épaules », la bride l’oblige à s’arrondir pour se muscler le dos et l’encolure.
▻https://www.youtube.com/watch?v=T7lGsWO5R10
jusqu’en 1900 en Irlande :/
La Pierre des bavardes
Punition pour les commères orléanaises
Les scènes représentées sur les cartes postales réservent souvent des surprises quant aux us et coutumes d’un territoire, surtout quand ces usages ont disparu.
Au rang des cartes postales intrigantes, on peut évoquer celles qui représentent la « Pierre des bavardes ». Les Archives municipales d’Orléans conservent, à ce jour, 6 cartes sur le sujet. La première à laquelle on peut s’intéresser s’intitule « La Pierre des Bavardes. – Châtiment en usage du XIVe au XVIe siècle à Orléans ». Sur le cliché, pris par le photographe orléanais Joseph, on voit une tête sculptée dans la pierre, suspendue à un crochet par un système de collier en fer. La face est patibulaire : les yeux semblent écarquillés, l’emplacement du nez est creusé, comme s’il avait été volontairement retiré et la bouche, composée de lèvres énormes et retroussées, s’ouvrent béante sur une rangée de dents serrées. Les autres cartes postales montrent des scènes reconstituées : une femme en chemise, hirsute et pieds nus, pose la pierre au cou ou bien reproduit une scène dont le sujet est alors détaillé en légende.
Une partie des réponses à nos interrogations sur cette étrange pierre va venir d’un ouvrage conservé dans notre bibliothèque. Intitulé « La Pierre des Bavardes en usage à Orléans vers 1500, conservée au Musée historique de l’Orléanais », il fut rédigé en 1907 par Léon Dumuys, conservateur du Musée et membre de la Société archéologique et historique de l’Orléanais. Il nous explique ainsi comment elle fut découverte et surtout identifiée.
La découverte de 1895 et le don de 1903
Léon Dumuys explique que la pierre a été donnée au Musée en 1903 par un jeune ouvrier peintre dénommé E. Robert. Celle-ci aurait été trouvée, en 1895, par un terrassier occupé à creuser un puits rue des Murlins, dans un jardin situé à proximité du champ de Manœuvres des Groues et de la Poudrière, c’est-à-dire au Nord-Ouest de la ville.
Léon Dumuys suppose alors qu’à une époque non déterminée, la pierre, trouvée à 5 mètres de profondeur, aurait été jetée, puis enfouie, dans une excavation servant de canche*.
« Une tête monstrueuse à la physionomie déconcertante »
La tête, qui pèse 2,3 Kg, est taillée dans un bloc de calcaire homogène qui ne semble pas provenir de la région. Il n’y a pas de trace de cassure ni d’amorce de cou qui laisseraient à penser que la tête a été décapitée d’une statue. Les proportions du visage et de ses composantes sont justes à l’exception de la bouche « énorme, démesurément béante ». Elle montre 22 dents serrées qui donne au visage un aspect de « colère féroce ou d’atroce douleur ». Léon Dumuys a l’impression que le « monstre grince des dents ».
Le crâne semble rasé plus que chauve. Le nez et les oreilles n’existent plus sans savoir s’ils ont disparus par hasard ou volontairement été mutilés comme pour rappeler certains supplices affligés sous l’Ancien Régime à des condamnés.
L’identification de la pierre par Camille Enlart
La pierre reste une énigme jusqu’en 1906 date à laquelle Camille Enlart, directeur du Musée de sculpture comparée du Trocadéro, vient visiter le Musée historique de l’Orléanais. Celui-ci s’arrête sur la pierre qui lui rappelle la « Pierre des Bavardes » ou « Klapperstein » suspendue par des chaînes entre deux fenêtres de l’hôtel de ville de Mulhouse. Elles sont très ressemblantes à quelques détails près comme leurs poids et le fait que la « Klapperstein » tire la langue et possède un cartouche sculptée indiquant « On m’appelle la Pierre des Bavardes, Bien connue des mauvaises langues, qui est d’humeur querelleuse, médisante, sera contraint de me porter par la Ville. ».
Pour Camille Enlart, la pierre d’Orléans daterait de la première moitié du 16e siècle et serait plus ancienne que celle de Mulhouse. Elle serait « d’une grande rareté » est sans doute un témoignage « unique » d’une coutume pourtant répandue. Léon Dumuys suppose que la pierre était conservée dans la cave du Châtelet avec d’autres instruments de torture mais qu’elle fut jetée après le 9 octobre 1789, date de suppression du supplice de torture en France.
Un châtiment humiliant réservé aux femmes médisantes
Il semble que la punition qui consistait au port d’une pierre autour du cou soit héritée d’un châtiment religieux devenu par la suite un châtiment civil. Les premières évocations remontent au 13e siècle mais la pratique se généralise au 14e siècle pour disparaître fin 18e. Au-delà de la France, la pratique est attestée, en autres, en Allemagne, en Flandres et dans certains pays scandinaves. On parle de « pierre d’infamie », « pierre du vice », « pierre au col » ou « encore pierre des crapauds ».
Sous l’Ancien Régime, la médisance et les injures étaient punies. Alors que les hommes payaient une amende, les femmes, quant à elle, étaient soumises au port de la pierre des bavardes en ville, en chemise et nus pieds. Cette peine, infamante, était destinée à toucher l’amour propre de la femme injurieuse. Ainsi, « la condamnée, chargée de la pierre qui pendait à son cou portée par une chaîne était promenée par les rues de la ville, sous escorte de gens de justice qui sonnaient la trompille ». Parfois, elle devait s’agenouiller devant l’église pour faire publiquement amende honorable. La personne injuriée avait le droit de suivre la procession et de harceler la condamnée avec un aiguillon. Celle-ci portait parfois un écriteau dans le dos décrivant sa faute.
En 1907, Léon Dumuys et ses collaborateurs firent une reconstitution aux abords du Musée historique. Elle donna naissance à la série de cartes postales dont les Archives d’Orléans conservent aujourd’hui un exemplaire. Pour l’occasion, une chaîne fut ajoutée à la pierre afin de pouvoir la suspendre au cou de la condamnée d’un jour. Dans son dos, on accrocha une pancarte reprenant un message inspiré de documents d’archives. Il y était indiqué : « Guillemette la Quarrée, pour avoir dict : saloppe, ruffienne, ribaude à Pierrette la Charrière, et pour ce qu’elle la mordit au bras et au visaige ». L’histoire ne dit pas qui joua le rôle de la condamnée ni celui du geôlier qui sonnait la trompille !
Une supercherie ?
Alors que l’objet échappe aux destructions liées aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Jouvellier, conservateur du Musée dès 1938, remet en cause l’authenticité des fonctions de la pierre. Un tel châtiment n’aurait été en usage que dans le Nord et l’Est de la France mais pas en Orléanais. Plusieurs supositions sont avancées. La pierre serait un poids d’horloge ou encore une tête sculptée provenant de l’ancien cimetière d’Orléans.
A ce jour, cette sculpture, de 20 centimètres par 16 centimètres, est toujours conservée dans les collections du Musée d’Orléans.
En Orléanais, une canche était un endroit, généralement à ciel ouvert, qui servait de dépotoir plus ou moins sauvage où la population déposait des immondices, des gravats…
* Le mot « Klapperstein » serait formé du verbe allemand « Klappern », c’est-à-dire « claquer, caqueter, bavarder » et du mot « Stein » qui signifie « pierre ».
Pour en savoir plus
– Dumuys (Léon), La Pierre des Bavardes en usage à Orléans vers 1500, Marcel Marron éditeur, Orléans, 1907, 24 p (AMO, C10 039).
▻https://archives.orleans-metropole.fr/histoires-dorleans/articles/challengeaz/challengeaz-2017/la-pierre-des-bavardes
▻http://ekladata.com/6fJ2pRkHu76rexCrVEAwrJb1Xyg@500x799.jpg
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Mais pourquoi la coupe #menstruelle n’est pas vendue en supermarché ?
▻http://www.rue89.com/2013/09/17/pourquoi-coupe-menstruelle-nest-vendue-supermarche-245734
On me dit que les règles, ce serait tabou en France. Always et Nana arrivent pourtant à faire de la pub partout sans que ça gène plus que ça. Alors quoi ?
Au supermarché, chaque fois que je vois ces alignements de serviettes hygiéniques, je me dis, c’est con, il n « y a toujours pas de coupe ici, comment les femmes peuvent-elles être au courant ?
Sam va être obligée de passer commande sur un site spécial. Quelques pharmacies et magasins écolos en vendent aussi. Si les supermarchés ne permettent pas d’accéder aux coupes, elles ne sortiront jamais de la communauté trasho-écolo-bab.
L’industrie des serviettes hygiéniques et des tampons a évidemment tout intérêt à ce que ça ne se sache pas. Alors ils nous inondent de pubs de leur produits pour nous faire croire que la seule solution pour nos règles, c’est de dépenser 7x12 euros par an.
Saperlipopette, j’ai économisé au moins 570 euros en sept ans ! Je n’avais pas réalisé que cela représentait autant d’argent... Je crois qu’avec Julie et quelques autres, on va s’ouvrir une bouteille de champagne ce soir.
dictature du #kleenex #jetable
#bad_market aussi :-)
Je viens d’apprendre l’existence de la coupe à ma plus vieille amie qui n’en avait jamais entendu parler...
J’ai une copine anglaise qui moque la pudibonderie des françaises qui ne disent pas « les règles » mais esquivent avec « Ragnagnas » "Choses" « Trucs de filles » ou « Les anglais ont débarqué »
ou encore, le mièvre « je suis indisposée ». Sinon, on a aussi, avoir ses doches ou ses ours, nettement plus familiers :)
Yehh, je la garde celle là, trop mignon : « j’ai mes ours » hihi
J’ai aussi trouvé :
avoir ses coquelicots, avoir ses groseilles, avoir son coulis, avoir son chat au museau cassé, écraser ses tomates, préparer le ketchup, traverser la mer rouge, appeler les pompiers…
▻http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?tag/Ragnagna
Et un Blog dédié aux menstruations qui parle des rituels, des interdits et des histoires liées aux règles ainsi que des tampons sans ficelle
▻http://lesangdesfemmes2.blogspot.fr
Je tiens à affirmer solennellement mon innocence dans ces affaires.
Raté biggrizzly, c’était un piège pour que tu apprennes qu’en tant qu’homme tu es aussi responsable de la grande culpabilité des femmes à parler de leur sexe. D’ailleurs sous couvert d’humour ne parles tu pas de sacré et de culpabilité ?
Justement j’ai pas compris pourquoi « les ours ». Les « coquelicots » je comprends et je trouve ça joli, mais les « ours » ? Quel est le rapport avec les règles ?
Je viens de regarder dans le dico d’argot, c’est pas très explicite. Parler de l’ours fait référence à sa tanière ou à ses mœurs solitaires. Idée de jours ou l’on fuit la société. 1920 [Bauche] C’est aussi la prison (Aller aux ours 1846) et l’humeur maussade (Envoyer à l’ours 1860).
Les règles ne sont en effet pas forcément un moment agréable, entre la fatigue, les douleurs, le sang, la fin d’un cycle souvent marqué par une dépression passagère… Mais je ne sais pas si toutes les femmes en souffrent, certaines racontent que faire l’amour pendant fait disparaitre les douleurs. Dans l’idéal les femmes devraient avoir le droit de prendre un congé de 4 jours par mois, cool, quiet, pour faire leurs ours tranquilles.
Voir aussi le très drôle lexique menstruel ▻http://lesangdesfemmes2.blogspot.fr/p/menstruel-voici-la-version-3-du-lexique.html
@petit_ecran_de_fumee une tentative d’explication
"Bien entendu, cette locution ne s’applique qu’aux femmes, et de préférence à celles pas trop âgées.
Mais que viennent faire nos braves plantigrades dans ces manifestations aussi régulières que naturelles ?
Deux explications sont proposées pour cette expression qui daterait du début du XXe siècle.
On sait qu’un ours désigne un homme bourru, à l’humeur parfois massacrante. La première explication vient donc de l’humeur ou de l’énervement que peuvent avoir nos compagnes lorsqu’elles sont menstruées.
La seconde origine pourrait venir d’une plaisanterie faite à partir de l’ancienne expression "avoir ses jours" employée pour désigner ces jours où une femme préférait ne pas trop se montrer en société.
Mais une telle plaisanterie ne se comprend vraiment que lorsqu’on sait que, jusqu’à la fin du XIXe siècle, ’ours’ se prononçait ’our’, ce qui explique la très forte similitude de prononciation entre "avoir ses jours" et "avoir ses ours".
[ EXEMPLE ]
« Mais Monsieur ne couche donc pas avec Madame ? C’est dommage ! Une si belle rousse ! [...]
– Elle a ses ours ! Expliqua-t-il avec simplicité. »
Marcel Grancher - Lyon la cendrée
Je trouve les expressions plus dégueu que les règles elles-même, en fait :(
Sinon, la coupe ne fait pas consommer, à moins de créer des collections, des couleurs exclusives, etc... quand on a une coupe, nul besoin d’en posséder plusieurs. Voilà pourquoi elle n’est pas en supermarché.
Moi, je dis : « j’ai mes règles ». Parce que je n’ai plus 12 ans. Et que déjà, à 12 ans, quand les copains avaient des rires gras à l’évocation des règles, ça me gavait profondément : « toi, on dirait que tu n’as pas très bien compris comment ça se fait que tu existes : si ta mère n’avait pas eu ses règles, tu ne serais pas là à rigoler comme un gros con décérébré ».
Bon, d’accord, je ne le disais pas exactement comme cela, mais le cœur y était et j’ai été beaucoup moins draguée que la plupart de mes copines pendant mon adolescence. Mais c’est probablement aussi à cause de l’acné. Et puis, du coup, les gros balourds n’ont jamais tenté d’entrer dans ma vie et c’est pas plus mal comme ça. :-)
A la suite d’un billet de Big Brother sur le budget que les femmes consacrent aux tampons et aux serviettes hygiéniques, plusieurs commentaires proposent l’utilisation de la #coupe_menstruelle
▻http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/08/12/le-plaidoyer-pour-la-gratuite-des-tampons-et-serviettes-hygi
Avant de demander la gratuité de ces produits, pourrions nous être mieux informées de choix alternatifs déjà existants (avec un intérêt écologique, économique, et médico-social) comme la coupelle menstruelle. A quand son simple accès en supermarché ou même PHARMACIE ?
J’imagine que le marketing va s’en emparer pour proposer des coupes rose bonbon, des coupes à fleufleurs, des coupes assorties à la couleur de ton slip, etc...
Les expressions françaises décortiquées - La quille
►http://www.expressio.fr/expressions/la-quille.php
Mais pourquoi appelle-t-on ’quille’ ce retour tant attendu à la vie civile ?
Eh bien, au risque d’en décevoir quelques-uns, je dois avouer qu’on ne le sait pas.
On dispose bien de quelques hypothèses, émises par d’éminents lexicographes ou d’anonymes individus, dont certaines un peu loufoques, mais il n’y a aucune certitude.
Je vais donc vous proposer deux explications parmi les plus plausibles.
Royal wedding : Prince William marries in Irish Guards red - Telegraph
►http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/royal-wedding/8481741/Royal-wedding-Prince-William-marries-in-Irish-Guards-red.html
Prince William will be married in the famous red tunic of the Irish Guards today as senior royals don full military uniform for the occasion.
Alors pour ceux ne connaîtraient pas l’étymologie de cette élégante expression de chez nous : Les anglais débarquent !
►http://www.expressio.fr/expressions/les-anglais-ont-debarque.php
En 1815, alors que Bonaparte a pris une dernière pâtée à Waterloo, les Anglais débarquent en France et vont l’occuper jusqu’en 1820.
A cette époque, ils étaient habillés d’uniformes rouges.
Le lien entre ce flot d’Anglais rouges envahissant le pays et la Capitale et le flux rouge du sang menstruel a été facile à faire dès 1820 dans le parler populaire parisien, en (mauvais) souvenir de l’occupant, alors qu’il rentrait chez lui.