▻http://www.brunocolombari.fr/Paul-Auster-692
Le dix-neuvième roman de Paul Auster s’est fait attendre, mais il arrive. 4 3 2 1, un pavé de plus de 900 pages, sortira aux Etats-Unis fin janvier 2017. Voici ce que l’on sait déjà.
▻http://www.brunocolombari.fr/Paul-Auster-692
Le dix-neuvième roman de Paul Auster s’est fait attendre, mais il arrive. 4 3 2 1, un pavé de plus de 900 pages, sortira aux Etats-Unis fin janvier 2017. Voici ce que l’on sait déjà.
Une histoire de fou, le film de Robert Guédiguian en avant-première à Gardanne
▻http://www.brunocolombari.fr/Une-histoire-de-fou
L’Arménie, le centenaire du génocide, Robert Guédiguian : la conjonction des trois facteurs devait inévitablement aboutir à un film, et c’est ce qui est arrivé. Une histoire de fou est pourtant bien autre chose qu’une nouvelle œuvre sur le génocide de 1915 perpétré par l’Etat turc contre une minorité qu’il accusait d’être pro-Russe. C’est un film qui raconte simplement la complexité du monde, ce qui n’est pas une mince affaire.
Un temps de président - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/Un-temps-de-president
Donner à voir le quotidien de l’Elysée, excroissance boursouflée et ridicule au sommet de l’Etat, c’est presque un exercice de style. Un peu comme un réalisateur de cinéma voulant faire une fiction qui se passe dans un trou noir. Comment montrer le vide ? Comment donner à voir le néant sidéral d’un pouvoir dont la finalité est de se maintenir en place coûte que coûte, quitte à renier un par un les quelques principes qui ont permis d’y accéder ? Dans Un temps de président (diffusé fin septembre sur France 3), Yves Jeuland parvient parfois à mettre en lumière les lignes de failles qui traversent les dorures kitsch d’un palais fantôme.
Excursions dans la zone intérieure
▻http://www.brunocolombari.fr/Excursions-dans-la-zone-interieure
C’est la deuxième partie des Chroniques d’hiver, parues en 2013. Du haut de ses 67 ans, Paul Auster se retourne sur l’enfant qu’il a été et explore son paysage mental. Très inégal par son contenu foutraque, mais toujours aussi bien écrit.
Le Marchand de sable
▻http://www.brunocolombari.fr/Le-Marchand-de-sable
Dix ans après Millenium, une série policière suédoise cartonne chez Actes Sud. Le quatrième tome des enquêtes de Joona Linna nous plonge dans les sous-sols glauques d’une unité psychiatrique.
Mr Mercedes - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/Mr-Mercedes
Qu’est-ce que la folie ? Que se passe-t-il quand un tueur commet l’erreur de narguer un flic dépressif à la retraite ? Faut-il se méfier des marchands de glace ? Pour son premier polar, Stephen King brouille les pistes et tente de redonner du sens à un monde qui en manque singulièrement.
Un peu d’autopromo : des nouvelles de mon cinquième manuscrit de fiction, dans lequel on croise Georg Elser, Reinhard Heydrich, Henry Ford et Alexandra Kollontaï (entre autres).
Un soir d’automne à Munich : version 4 terminée - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/Un-soir-d-automne-a-Munich-version
Fidelio, l’odyssée d’Alice : un homme à bord, un homme à terre
Passé sous les écrans radar de la critique à sa sortie, ce Fidelio-là est un petit bijou cinématographique. Filmé en mer et en Scope, c’est aussi la révélation d’une actrice extraordinaire, Ariane Labed.
D’abord, il y a le clin d’œil à Titanic. La salle des machines qui grince, qui souffle et qui mugit, la mer qui défile à toute vitesse le long de la coque, la proue sur laquelle se perche une jeune femme les bras en croix, et un homme qui lui demande : « tu te prends pour Kate Winslet ? » Elle lui répond, du tac au tac : « plutôt pour DiCaprio ». Fidelio n’est pas Titanic, c’est juste un navire marchand comme il y en a des dizaines de milliers qui sillonnent les océans.
Un retour sur Interstellar :
Un an après le sublime Gravity, Christopher Nolan relève le défi du space opera pour adultes, à savoir avec une action réduite au minimum et une dimension philosophique assumée. Et prend le risque de se frotter au fantôme de Kubrick.
Un roman magnifique d’Albert Bertram Guthrie qui nous fait entendre la langue des grands espaces et d’une Amérique disparue :
La captive aux yeux clairs (éditions Actes Sud)
▻http://www.brunocolombari.fr/La-captive-aux-yeux-clairs
C’était un monde immense, un monde de hauteurs, de profondeurs et de distances qui dépassaient l’imagination. On avait envie de se réfugier en soi, comme une tortue. [...] Il songea que tout avait été créé à la mesure d’un géant, comme si les proportions étaient devenues folles. A côté de l’ampleur des paysages de l’Ouest, les collines et les parcs de chez lui paraissaient minuscules et artificiels : un jardin entouré d’une clôture. L’âme humaine était poussée vers les extrêmes, elle aussi. La veille, elle s’était envolée, se sentant libre et sauvage, tellement insignifiante au milieu de cette immensité qu’elle échappait au regard et à la colère de Dieu.
Au festival cinématographique d’automne de #Gardanne, projection hier soir en avant-première du film de Damien Chazelle, Whiplash.
Whiplash - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/Whiplash
On ne peut pas s’empêcher, en voyant ce Whiplash (littéralement : coup de fouet), de penser à un film sado-maso, et à deux références dans le genre : Raging Bull de Martin Scorsese, pour les plans serrés sur l’épuisement et la douleur, et Full Metal Jacket de Stanley Kubrick pour les séances d’humiliation-dressage. Pourtant, il n’est ici question ni de boxe, ni de préparation à la guerre du Vietnam, mais seulement de jazz.
Hier, histoire de voir, j’ai testé le nouvel Obs. Enfin, l’ex-Nouvel Obs. Celui où on voit l’épiderme du premier ministre en gros plan à la une.
A l’Obs, rien de nouveau - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/A-l-Obs-rien-de-nouveau
Pour fêter ses 50 ans, le Nouvel Observateur taille dans le vif et se rebaptise l’Obs. Pour le reste, l’hebdo de la gauche réformiste bien-pensante ne change rien : un édito nombriliste de Jean Daniel et de la pub à tous les étages.
Alors que vient de sortir Hérétiques, c’est l’occasion de revenir sur le précédent roman de Leonardo Padura consacré à Ramon Mercader, l’assassin de Trotski :
L’homme qui aimait les chiens - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/L-homme-qui-aimait-les-chiens
Roman monumental où la réalité (l’assassinat de Trotski par Ramon Mercader à Mexico) surpasse la fiction, L’homme qui aimait les chiens explore la mécanique infernale du stalinisme, vue comme une bombe à retardement.
Après avoir (rapidement) exploré le thème #orwell, je me suis dit que cet interview de Jean-Jacques Rosat (éditions Agone) qui date de 2009 et que j’ai exhumé l’autre jour de mes archives pourrait peut-être intéresser quelqu’un :
Orwell, Agone et la décence commune - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/Orwell-Agone-et-la-decence-commune
Savez-vous comment j’ai découvert Orwell ? J’ai commencé à le lire à 35 ans. C’est un élève qui me l’a fait découvrir, en cours de philo. J’avais l’idée que c’était un truc dans le genre Le meilleur des mondes, ça ne m’intéressait pas. J’ai découvert que c’était un très grand roman politique et philosophique sur la vérité, le langage, la mémoire, le pouvoir. Très vite, j’ai fait lire 1984 à mes élèves, j’ai fait des cours en m’en servant.
Je viens de lire le blog de Enoga, et j’en apprends de belles sur les éditions Agone... Apparemment ce n’était pas encore comme ça en 2009 au moment où cet entretien a été fait.
▻http://enoga.wordpress.com
Alors voici une bonne nouvelle : chaleureuse bienvenue à Bruno Colombari alias @bruno2 sur seenthis
On peut retrouver Bruno sur Métaphores ▻http://www.brunocolombari.fr
J’espère que tu trouveras vite le meilleur moyen de fréquenter ce haut lieux de la diffusion et du partage de savoir.
Brut - Métaphores
▻http://www.brunocolombari.fr/Brut
Dans une Norvège futuriste et gavée de pétrole, les conséquences ravageuses de l’abondance, de la xénophobie et de la vertu protestantes. Un premier roman tonique et plus politique qu’il n’y parait.
Marée noire sur la Norvège
Le personnage principal de Brut n’a pas de visage. Il est noir, il est visqueux, il pue et il est vieux de dizaines de millions d’années. Et pourtant, les xénophobes norvégiens l’aiment bien. Car il s’agit du pétrole, ce jus de cadavres découvert presque par hasard dans la mer du Nord, à l’extrême limite des eaux territoriales du Royaume, coup de chance, clin d’œil du hasard. Le gisemsent Ekofisk, par ses dimensions colossales, a transformé un pays minuscule (cinq millions d’habitants) et insignifiant en une sorte de Suisse scandinave, voire de Qatar avec des fjords.