• La version Reuters arabe (via Al-Quds al-’arabi de l’article de SH : la base de la négociation (4 heures) offerte par Bandar, contrats d’armement pour 15 milliard en faveur des Russes et engagement à ne pas concurrencer les exportations russes de gaz contre l’abandon du soutien au régime soutien, abandon qui se traduirait par l’absence de véto à une résolution aux Nations unies. La diplomatie russe n’aurait pas été tentée par la proposition, en particulier en l’absence de proposition claire pour l’après-Assad, garantissant un minimum de stabilité régionale...

    • La dépêche Reuters en anglais donnant ces informations :
      http://uk.reuters.com/article/2013/08/07/uk-syria-crisis-saudi-russia-idUKBRE9760OU20130807

      La reprise de celle-ci, en français, par Ria Novosti :
      http://fr.rian.ru/world/20130808/198961810.html

      « Des sources au sein de l’opposition syrienne proches de l’Arabie saoudite affirment que le prince Bandar a proposé d’acheter des armes russes pour un montant allant jusqu’à 15 milliards de dollars ainsi que de garantir que le gaz en provenance du golfe Persique ne menacera pas les positions de la Russie en tant qu’un des principaux fournisseurs de gaz vers l’Europe », rapporte l’agence Reuters.
      Cette proposition aurait été faite lors de l’entretien entre le président russe Vladimir Poutine et le prince Bandar ben Sultan, chef des renseignements saoudiens, qui a eu lieu à Moscou la semaine dernière.
      En échange, Riyad veut que Moscou modère son soutien au régime de Damas et accepte de ne pas opposer son veto aux futures résolutions du Conseil de sécurité sur la Syrie, prétendent les sources citées par l’agence.
      D’après les sources diplomatiques citées par Reuters, la première réaction de M.Poutine a été « peu probante ». Un diplomate occidental estime qu’il est peu probable que le dirigeant russe soit disposé à marchander sa position stratégique dans la région contre un contrat d’armements, quel qu’en soit le montant.
      Selon un « représentant éminent de l’opposition syrienne » désireux de garder l’anonymat, le prince Bandar a tenté de dissiper les deux principales inquiétudes de la Russie : que des extrémistes islamistes remplacent Assad et que la Syrie devienne une plateforme pour les exportations de gaz du Golfe, notamment du Qatar, au détriment des intérêts russes".

    • La version AFP a quelques autres précisions :
      http://www.globalpost.com/dispatch/news/afp/130808/moscow-rejects-saudi-offer-drop-assad-arms-deal

      The Saudi prince also reassured Putin that “whatever regime comes after” Assad, it will be “completely” in the Saudis’ hands and will not sign any agreement allowing any Gulf country to transport its gas across Syria to Europe and compete with Russian gas exports, the diplomat said.

      In 2009, Assad refused to sign an agreement with Qatar for an overland pipeline running from the Gulf to Europe via Syria to protect the interests of its Russian ally, which is Europe’s top supplied of natural gas.

      […]

      “Bandar bin Sultan then let the Russians know that the only option left in Syria was military and that they should forget about Geneva because the opposition would not attend.”