• #Lac-Mégantic, la compagnie perd son autorisation (licence d’entreprise ferroviaire)
    Explosion d’un train au Québec : la compagnie ferroviaire suspendue
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/13/explosion-d-un-train-au-quebec-la-compagnie-ferroviaire-suspendue_3461112_32

    La MMAC a perdu son autorisation de poursuivre son activité en raison de son incapacité à avoir « une couverture d’assurance responsabilité suffisante, soit au même niveau que celle qui existait avant le déraillement survenu à Lac-Mégantic », a expliqué l’office des transports. L’administration canadienne doute que le transporteur ait « la capacité financière suffisante » de faire face aux dommages que créerait un nouvel accident.

    MMAC, dont l’activité était principalement le transport de pétrole de l’Etat américain du Nord Dakota jusqu’à la côte Est du Canada, s’était placé la semaine dernière sous la protection des lois sur la faillite à la fois aux Etats-Unis et au Canada.

    Cette suspension de l’agrément est fixée au 20 août prochain pour laisser le temps nécessaire à la compagnie ferroviaire de rapatrier ses trains sur le sol américain.

  • Barack Obama édulcore le contrôle annoncé des programmes de surveillance
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/13/barack-obama-edulcore-le-controle-annonce-des-programmes-de-surveillance_346

    L’appel de une est beaucoup plus explicite…
    Le reniement de Barack Obama sur les programmes de surveillance

    Vendredi 9 août, lors d’une conférence de presse, Barack Obama jurait de réformer le Patriot Act et de mieux encadrer les activités de surveillance de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine. Pour ce faire, il a promis la constitution d’un groupe d’experts pour auditer et évaluer les programmes de surveillance des communications menés par les Etats-Unis.

    Le projet du président américain se précise : la Maison Blanche a chargé, lundi 12 août, un certain James Clapper de former ce groupe. C’est également à lui que les experts fourniront leurs conclusions provisoires – sous soixante jours – puis définitives, avant le 15 décembre.

    LE RENSEIGNEMENT AMÉRICAIN AUDITÉ... PAR LUI-MÊME
    Problème : James Clapper n’est autre que le directeur national du renseignement, qui coordonne les agences de renseignement américaines, dont la NSA. Il est placé directement sous l’autorité du président. Une personnalité fort peu représentative de l’"indépendance" pourtant annoncée vendredi par Barack Obama dans son discours.

    James Clapper a par ailleurs avoué avoir menti devant les sénateurs à propos des programmes de la NSA. Lorsque ces derniers l’avaient interrogé à ce sujet, en mars, il avait répondu que la NSA ne récoltait aucune donnée sur les Américains. Plus tard, il avait admis que sa réponse était « clairement erronée ». Tant pis pour la « confiance du public » appelée de ses vœux par le président lors de sa conférence de presse.
    (…)
    PAS DE PERSONNALITÉS EXTERNES AU RENSEIGNEMENT
    Enfin, comme le note le Washington Post, le mémo que lui a adressé la Maison Blanche ne fait pas mention de la présence de personnalités externes au renseignement, contrairement, là encore, à ce qu’avait annoncé le président américain lors de sa conférence de presse.

    Et le journaliste trouve du flou…

    Le comité d’experts que pilotera M. Clapper devra évaluer si les activités de renseignement « protègent de manière optimale la sécurité nationale et soutiennent notre politique étrangère » et prennent en compte « le risque de divulgation non autorisée ou la nécessité de conserver la confiance du public ». Des termes flous qui ne prennent que très partiellement en compte les violentes critiques visant les activités de la NSA, et qui se détachent là encore du discours d’Obama, qui avait souligné la nécessité « d’assurer qu’il n’y ait pas d’abus ».

    … là où il est très clair qu’il s’agit uniquement de se protéger contre des futurs Snowden afin de conserver la confiance du public.