C’est l’autoritarisme qui pose problème, pas l’islam !
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Néanmoins le soutien de nombreux libéraux égyptiens en faveur du coup d’État militaire est difficile à accepter. Aussi habile puisse-t-elle être, la dialectique ne permet pas de masquer l’essence de ce qui s’est passé : l’armée a chassé un gouvernement élu à l’issue d’élections équitables.
Avec cette définition de la démocratie,
La démocratie repose sur un accord implicite entre groupes en concurrence, chacun reconnaissant aux autres le droit de gouverner s’il remporte une élection. Une Constitution à elle seule ne suffit pas à forger ce consensus, car ceux qui détiennent le pouvoir peuvent aisément s’en affranchir. Pour éviter les abus de pouvoir, il faut aussi que les institutions d’un régime (les partis politiques, le Parlement et la Justice) incarnent les règles d’un bon comportement politique.
au vu de laquelle on peut se poser quelques questions sur « nos » démocraties…
Et la conclusion
Considérer les crises politiques du Moyen-Orient comme la conséquence d’une fracture entre islamistes et laïques pourrait se révéler contre-productif. Cette perspective est tout bénéfice pour des dirigeants autoritaires tels qu’Erdogan qui peuvent utiliser à leur profit une apparente islamophobie des puissances étrangères pour mobiliser leur base politique. Les violations des droits de l’homme et le non-respect de l’État de droit doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont, sans les lier à la culture ou à la religion.