• Les entreprises plus efficaces que les #syndicats pour mette en scène la parole des salariés ?
    http://www.multinationales.org/article216.html

    Dans la guerre de l’image qui les oppose en #France et ailleurs aux syndicats, les entreprises semblent avoir pris une longueur d’avance, comme l’a montré le débat sur le travail dominical. Leurs outils : séances de media training et réseaux sociaux face auxquels piquets de grève et manifestations paraissent dépassés. Reportage signé M, le magazine du Monde. (...) Jours de grève payés, accès gratuit aux rayons des magasins pour confectionner panneaux et banderoles, autorisation d’installer des "stands à (...)

    #Actualités

    / France, #Libertés_syndicales, syndicats, #marketing, #influence, #mouvement_social, #droits_des_travailleurs, Le (...)

    #Le_Monde
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/29/une-lutte-com-a-com_3521822_1616923.html

  • Etats-Unis : la Valley veut divorcer
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/22/etats-unis-la-valley-veut-divorcer_3518035_1616923.html

    « La seule façon pour la Silicon Valley de réaliser pleinement son potentiel serait de faire sécession », a-t-il conclu. Quelques mois plus tôt, c’était Larry Page, cofondateur de Google, qui plaidait pour qu’"une partie du monde" puisse être « mise de côté »" afin de s’affranchir des lois qui l’empêchent d’innover et de tester de « nouvelles technologies controversées ». Quant au libertarien Peter Thiel, cofondateur de PayPal, il investit depuis plusieurs années dans un projet de ville flottante indépendante au large de la Californie.

    #silicon_army #libertariens un régal pour @thibnton

  • Les Tiberi se rêvent en dynastie
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/22/les-tiberi-se-revent-en-dynastie_3517832_1616923.html

    En vraie cortenaise, Xavière Tiberi croit en effet aux sortilèges, à ces « cornes » qu’en Corse on fait aux ennemis, index et auriculaire levés pour conjurer le mauvais « œil », l’occhju. « Je te lance un anathème ! » : voilà comment Xavière Tiberi éloigne, mains tendues devant elle, ceux qui à la mairie osent croiser sa route après avoir parlé aux juges de faux électeurs. On a vu l’épouse déposer des plumes devant la porte d’une traître ou semer du gros sel devant le domicile d’un malfaisant. « Moi, j’ai une poupée à mon nom et elle la pique avec des aiguilles », croit savoir ce « repenti » qui accepte de nous rencontrer bien loin de la mairie, sous couvert d’anonymat.

    #tiberi #dynastie #politique

  • De nouveau un article dans le Monde (enfin dans son magazine) sur le #culte_de_la_beauté en #Corée_du_Sud.

    Dans le métro ou dans la rue, impossible de croiser une #femme le visage nu et la mèche négligée. « Je ne pourrais jamais sortir de chez moi sans maquillage, avoue une jeune cadre de 28 ans, horrifiée. Le regard des autres est très important. Il faut présenter le meilleur de soi-même pour ne pas se faire remarquer, ni se sentir exclue. Ici, on n’existe pas individuellement. On ne se sent protégé qu’à l’intérieur du #groupe. »

    Éduquées à la beauté dès le berceau, les #Coréennes n’ont pas d’autre choix que de viser la perfection #esthétique, pour le plus grand bonheur des #industriels de la #cosmétologie. « La structure de la société coréenne est fondée sur les valeurs du confucianisme, qui imprègnent tous les tissus des relations, explique Jung Ae Descamps, experte freelance de la beauté en Asie pour le cabinet de tendances NellyRodi. Cette doctrine à la fois morale et sociale, dont on peut comparer l’influence à celle du christianisme en Occident, consiste pour une femme à respecter une hiérarchie pyramidale au sein de la famille et à atteindre le degré de perfection le plus élevé. »

    [...]

    Pourtant, l’idéal de beauté n’a pas toujours été aussi radical. Lorsqu’on se penche sur les #publicités du plus grand groupe de beauté coréen, Amore Pacific, depuis sa création en 1945, on s’aperçoit que le fantasme actuel de visage mince et de doubles paupières est très récent. Dans les années 1960, 1970 et même au cours de la décennie 1980, on trouve encore des mannequins asiatiques aux yeux bridés et aux mentons arrondis.

    [...]

    Ainsi à #Séoul, 20 % des femmes âgées de 19 à 49 ans ont-elles déjà subi une intervention chirurgicale (source : International Society of Aesthetic Plastic Surgery).

    [...]

    Consommatrices compulsives de cosmétiques, les Coréennes sont aussi les plus exigeantes en matière de résultat. Une aubaine pour l’industrie de la beauté, qui ne cesse de leur proposer des solutions - qui pourraient bien intéresser le reste de la planète dans les années à venir. C’est pour elles qu’on a inventé la fameuse BB Cream, cette crème à tout faire, lancée à Séoul en 2006, pour réduire l’apparence des rougeurs post-chirurgicales, embellir le teint sans le masquer, hydrater la peau et la protéger du soleil. Une petite révolution qui a largement dépassé les frontières de la Corée du Sud puisque sa formule a été adaptée et déclinée dans le monde entier par toutes les marques ces cinq dernières années.

    « Le marché coréen est aussi réactif que dynamique, souligne Florence Bernardin. On ose ici des lancements en petite quantité, parfois sur des durées très courtes. Si le succès prend, alors on démultiplie l’offre. » Parmi les groupes les plus innovants, le coréen Amore Pacific investit dans la #recherche_et_le_développement un plus grand pourcentage de son chiffre d’affaires annuel que le groupe américain Estée Lauder ou encore le japonais Shiseido. A la tête d’une trentaine de marques, dont une vingtaine consacrées à la beauté (parmi lesquelles les parfums Lolita Lempicka et l’enseigne Annick Goutal), le géant coréen a les moyens de diffuser ses inventions. Ainsi, en 2008, observant le succès de la BB Cream, son laboratoire met au point une forme inédite de fond de teint.

    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/08/la-beaute-fait-son-marche-en-coree_3509607_1616923.html

    #chirurgie_esthétique

  • Champions réels de jeux virtuels
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/01/champions-reels-de-jeux-virtuels_3505969_1616923.html

    Signe de la reconnaissance de ces activités en tant que discipline sportive, les Etats-Unis ont accordé en août à Danny Le, un joueur canadien, un visa d’athlète, l’élevant au même rang que les basketteurs de la NBA ou que les joueurs de football américain.

    #jeux_vidéo #sport

  • L’école hors circuit (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/30/l-ecole-hors-circuit_3468203_1616923.html

    Mais, pour la plupart des autres familles, de plus en plus nombreuses, le cheminement se fait doucement, commençant avec le maternage, ce choix éducatif comportant diverses pratiques comme l’allaitement long, le « cododo », ou encore le portage. L’enfant grandissant, elles cherchent une alternative à un système scolaire qu’elles jugent trop standardisé et trop stressant. Entre la montée en puissance d’Internet et la dégradation de l’image de l’école, le nombre de ces familles a bondi en dix ans. Selon le ministère de l’éducation nationale, 978 enfants étaient instruits en famille (sans cours à distance) en 1999, un chiffre qui grimpe à 1 883 en 2008, puis à 3 297 en 2011. Et il est vraisemblablement sous-estimé.

    #éducation #déscolarisation #instruction_en_famille

    • Dans ces articles, on a toujours le point de vue des parents, de l’administration mais jamais des enfants. Les livres sont ceux des parents, qui expliquent et justifient leur démarche. Mais où sont les enfants ?
      Je n’arrive pas à trouver de témoignages d’enfants ayant été éduqués/instruits ainsi, pourtant, depuis le temps, il doit y en avoir des grands, maintenant…
      Donc si quelqu’un a des liens à me conseiller… (@julien peut-être ?)

    • Hmm, c’est une vraie bonne question, ça. Pas de référence bien précise malheureusement, tu peux avoir quelques bricoles dans la rubrique « Témoignages » du Kiosque d’enfance buissonière :

      https://enfance-buissonniere.poivron.org/KiOsk#T.2BAOk-moignages

      Sinon, je sais que l’association Leda a fait une étude en 2000-2002 un peu quantitative (mais pas représentative) auprès d’adultes étant passés par l’IEF. Elle n’est pas accessible publiquement, mais on doit pouvoir en récupérer un exemplaire en demandant à l’association :

      http://www.lesenfantsdabord.org

      Plus généralement, l’instruction en famille réunit des familles très différentes, avec des conceptions et des pratiques également très différentes, et donc le vécu des enfants le sera très certainement également. Celles qui sont le plus médiatisées ne sont pas forcément représentatives. Beaucoup d’enfants, par exemple, ne passent que quelques années en IEF avant de réintégrer le système scolaire.

    • Je ressens aussi de plus en plus le malaise par rapport à une institution qui est de plus en plus ouvertement sélective et orientée dans la reproduction de classe. Je pense qu’en fait, elle l’a toujours été, c’est juste qu’à moment donné, il y a eu des passerelles pour les très bons éléments qui auraient dus être écrémés plus rapidement, disons que ça ne fait plus du tout illusion.

    • Merci pour ta réponse @julien. La rubrique "Témoignages" ne contient qu’un seul témoignage d’enfant. (Je note au passage qu’il semble y avoir une sur-représentation d’enseignants en rupture institutionnelle parmi ces parents). Je vais essayer de contacter LEDA.
      C’est quand même étonnant qu’il y ait si peu de "paroles d’enfants" dans des structures qui semblent centrées sur eux (cf. "les enfants d’abord").
      Moi ce qui me pose question, au-delà de la diversité des profils IEF, c’est que si l’École est sans conteste une institution oppressive pour l’enfant, je crois que la Famille aussi, et qu’il est peut-être même plus difficile de se rebeller contre sa famille que contre l’institution scolaire. Comme il est dit dans un des "témoignages" consultés : « je ne défendrai pas l’idée de l’instruction à la maison car à mon sens, elle place la famille au centre de la vie, ce qui pour moi, revient à remplacer une institution par une autre ».

    • Autant pour moi, il y a deux témoignages, très intéressants et assez nuancés d’ailleurs, ce qui est tout à l’honneur de celles/ceux qui les ont publié sur un site pro-#IEF.

      Retour d’enfance de Ad.
      http://enfance-buissonniere.poivron.org/Retour_d%27enfance...

      Ne perdons pas non plus de vue qu’un enfant essaie avant tout de satisfaire les exigences de ceux qui l’élèvent et sont censés le protéger et que son apparente adhésion peut dissimuler un profond mal-être.
      […]
      Je crois que ce qui m’a sauvée, c’est cette liberté presque sauvage contre laquelle ma solitude m’a projetée et aussi, paradoxalement, la certitude de l’amour et de la bienveillance de ceux qui m’entouraient malgré toutes leurs contradictions et approximations.
      Que les adultes aient l’humilité de considérer que la meilleure chose qu’ils puissent faire pour leurs enfants est de les mettre au contact du monde et d’avoir la force et l’honnêteté de ne pas faire peser sur eux le poids de leurs volontés tâtonnantes pour que le jour venu, ils puissent à leur tour tenter de penser ce monde comme bon leur semble.

      D’une expérience d’apprentissage libre...
      http://enfance-buissonniere.poivron.org/KiOsk?action=AttachFile&do=view&target=descolarisant.p

      Si le système scolaire me semble très imparfait, il me semble qu’à partir d’un certain âge, il est enrichissant de sortir du contexte familial qui devient pesant à la longue pour vivre pleinement avec d’autres jeunes.

    • En ce qui concerne la parole des enfants, elle est présente autant que possible dans les associations, en tous cas à leda. Elle s’exprime par des rubriques dans le bulletin de l’asso, dans les rencontres entre familles, où les enfants (ou au moins les ados) participent aux réunions et discussions si ils le souhaitent, ou par le fait qu’ils ont le droit de vote à l’AG (à partir de 10 ans il me semble) - même si en pratique ce droit est assez peu utilisé.

      Pour la question de l’institution École contre l’institution famille, je ne crois pas que la question se pose en ces termes. La plupart des familles optent pour l’IEF car à un moment donné, la famille leur semble moins nuisible que la violence vécue à l’école. Et bien souvent ils retournent à l’école au bout d’un moment car l’école est alors perçue comme un mieux par rapport à ce qu’ils vivent en famille (parce que l’enfant a grandi, parce que l’IEF génère des tensions dans la famille, parce que ça devient un poids, parce qu’on a trouvé une école « alternative » ou qui convient, etc.).

      D’un point de vue personnel, je n’ai jamais vu l’instruction en famille comme une panacée. Pour le dire vite, je pense que des formes collectives d’éducation, mais qui seraient beaucoup plus basées sur l’accompagnement, la coopération, l’échange et la vraie découverte et reconnaissance des compétences et intérêts de tous sont très certainement préférables (je n’ai pas une grande connaissance de ces questions, mais je pense notamment à l’école du troisième type décrite par Bernard Collot par exemple). Par contre avoir le droit de sortir ses enfants de l’école à un moment donné (ou de ne pas les y mettre) me semble une liberté fondamentale et à défendre.

      Et enfin oui, effectivement, il y a pas mal de parents enseignants parmi ceux qui déscolarisent leurs enfants. Et de manière générale, ce sont quasi exclusivement, pour ce que j’en ai vu, des familles avec un fort capital culturel et/ou scolaire, ce qui est somme toute plus que logique (par contre du côté du capital économique c’est très variable).

    • Il me semble que l’éducation (scolaire ou non) devrait être collective autant que possible. Les dérives (toute puissance de l’adulte qu’il soit enseignant ou parent, enfermement réel ou symbolique, etc.) sont amplifiées par le fait que l’éducation scolaire ou familiale repose sur un (ou deux) adulte, à l’exclusion du reste du monde.
      En tant qu’enseignant mais aussi que parent, il y a de nombreux moment où je n’y arrive pas/plus avec tel ou tel enfant/élève, où je ne trouve pas/plus de réponse positive, bienveillante. Dans ces moments, notre société n’offre pas de solution externe, la souffrance ressenti et le sentiment d’échec se nourrissent alors l’un l’autre. Il devrait être possible de briser ce cercle vicieux des dysfonctionnements en miroir en s’appuyant sur un collectif (équipe enseignante/éducative, ou de parents/voisins/etc.). Mais ça ne se conçoit pas vraiment, on dirait…
      De la même manière, je suis bien content de ne pas être en classe unique, qui est tant louée par l’« éducation nouvelle », parce qu’il y a plein de choses que je ne sais pas faire ou que je fais mal, et qu’il est rassurant de se dire que mes élèves seront confrontés à d’autres adultes les années suivantes.

    • Merci, discussion intéressante, qui vient nourrir ma propre réflexion sur le sujet (ceci dit, je ne peux accéder à la totalité de l’article du Monde), puisque nous sommes nous-mêmes en pleine réflexion pour savoir si nous déscolariserons ou pas notre aîné pour un an en CE2 (il est en CP) - son papa y pense sérieusement, je suis plus dans le doute.

      En ce qui me concerne, je suis plutôt une convaincue de l’utilité de l’école républicaine, dans laquelle je me suis sentie bien en tant qu’élève et aussi en tant qu’individu (au point de devenir prof... ), parce que c’était aussi un refuge par rapport à ce qui pouvait se passer à la maison. Mon compagnon a un vécu complètement différent (il a été à la limite de l’autisme par moment, et le collège a été ultra rude). Je crois que dans tous les cas, il ne sera jamais question pour nous de déscolariser complètement nos enfants (si nous le faisions ce serait dans des conditions bien précises- maintien d’activités périscolaires, centre aéré... et pour un an maximum).
      Et effectivement, cela pose plusieurs questions, et notamment celles autour de la tout puissance de l’adulte (qu’il soit enseignant ou parent).
      Ceci dit, plus ça va et plus je me dis que la "violence scolaire"qu’on dénonce souvent est aussi liée au fait que les parents sont de plus en plus dans l’incursion parce qu’aussi dans la défiance vis-à-vis de l’institution, de façon plus ou moins consciente. Je ne dis pas qu’il ne faut pas associer les parents à la vie de l’école, au contraire ! Je dis juste que le rapport me semble souvent malsain (on se regarde en chien de faïence, on se renvoie la responsabilité, etc...). Les nouveaux outils informatiques (ENT, etc...) peuvent favoriser d’ailleurs ce sentiment d’espionnage (de la famille par l’institution, et inversement). En cela, il me semble révélateur que beaucoup de familles qui optent pour l’IEF soient des familles d’enseignants ! D’un autre côté, il est vrai aussi que la « classe unique » décrite plus haut est une partie du problème : combien de collègues refusent toute incursion dans leur classe ? (y compris, et sans doute surtout dans le secondaire, où le problème peut sembler moindre, mais où il devient crucial si les différents adultes qui interviennent dans une classe ne sont pas cohérents).

  • Quand le correspondant de M/Le Monde à Ramallah prend les chemins de randonnée
    Battir, le village palestinien qui cultive la résistance
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/09/13/battir-le-village-palestinien-qui-cultive-la-resistance_3476132_1616923.html

    Aux yeux des Palestiniens, le sapin est un intrus, l’arbre de l’envahisseur. Importé par l’occupant britannique dans les années 1920, planté tous azimuts par les Israéliens, après la création de leur Etat en 1948, il a contribué à effacer le péché originel des sionistes. En quelques années, les villages palestiniens, rasés et vidés de leur population lors de la première guerre israélo-arabe (1947-1949), ont été recouverts par d’épaisses sapinières.

    Benjamin Barthe, photos Pauline Beugnies

  • Bras de fer au pays du Père Noël
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/30/bras-de-fer-au-pays-du-pere-noel_3468045_1616923.html

    Des #terres sauvages, un magnifique paysage de toundra et aucune trace de présence humaine : c’est l’image naturaliste que la compagnie britannique Beowulf Mining avait mise en avant pour tenter de convaincre des investisseurs de s’intéresser à son projet de #mine de fer à Kallak, en #Laponie, un territoire situé sur la commune suédoise de Jokkmokk, sur le cercle polaire. Une photo promotionnelle où n’apparaissaient pas les villages sami des environs. Mais depuis le début de l’été, les #éleveurs de rennes, qui font pâturer leurs bêtes sur les territoires convoités par l’#industrie_minière, font entendre leur voix. Plusieurs centaines d’entre eux, appuyés par des écologistes, se sont encore rassemblés, samedi 24 août, pour exprimer leur opposition au projet. La police est intervenue à plusieurs reprises pour déloger les manifestants et enlever les obstacles qu’ils avaient placés en travers de la route pour empêcher le travail des engins de chantier. Par ailleurs, des oeuvres d’art réalisées sur le site par solidarité ont aussi été enlevées par des agents privés de la société Securitas. Enfin, sur Internet, des commentaires racistes n’ont pas tardé à affluer, comme cela arrive souvent lorsque des #Sami s’opposent aux intérêts nationaux suédois.

    #Suède

    • signalé ce soir par @fil :

      Sweden’s Indigenous Sami in Fight Against Miners - ABC News

      http://abcnews.go.com/International/wireStory/swedens-indigenous-sami-fight-miners-20102889

      On a dirt road passing through sparkling lakes and spruce woods in the wilds of northern Sweden, a woman belonging to Europe’s only indigenous people — the Sami — chants a traditional, high-pitched tune.

      Since the end of the last Ice Age, the Sami have wandered the vast landscapes of northern Europe, herding reindeer and nurturing a philosophy of harmony with nature. This time, however, the woman’s Joik — a Sami chant that involves gliding over notes without lyrics — has a desperate tone to it: Her voice trembles and grows into a scream as four policemen remove her from the road. She had been protesting a British mining company’s plans to open an open pit mine on ancient lands.

  • The Middle East’s Arc of Prosperity by Anne-Marie Slaughter - Project Syndicate
    http://www.project-syndicate.org/commentary/economic-cooperation-between-israel-and-palestine-by-anne-marie-s

    This is most true in high-tech industries, the sector in which the Middle East lags the most. The author of the Forbes article describes a scene in Ramallah that is “indistinguishable from one in Austin or San Francisco,” where “twentysomething Palestinians sip cocktails, their laptops open, their smartphones on.”

    Il y a eu il y a quelques jours un (bon) article du même tonneau à propos de la Jordanie (http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/23/silicon-amman_3464758_1616923.html) : la (pas si) nouvelle doctrine de l’administration américaine est claire, vendez-leur du Hi-Tech pour résoudre la question moyen-orientale (et israélo-palestinienne au passage)...
    Une seule remarque pour les spin-doctors made in USA : « arc de prospérité » cela rappelle un peu trop l’arc chiite du roi Abdallah de Jordanie !

    Version française de l’article, sur L’Orient-Le Jour bien entendu : http://www.lorientlejour.com/article/830104/un-arc-de-prosperite-pour-le-moyen-orient.html et je pense que pour la trad arabe, ce devrait être Al-Hayat !

  • L’#obésité au #Mexique provoquée par #Coca-Cola et consorts

    Publié en juillet, un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (#FAO) révèle que le taux d’obésité des Mexicains (32,8 %) dépasse désormais celui des Américains (31,8 %), même si, selon l’organisme onusien, la proportion d’obèses au Koweït (42,8 %) ou en Arabie saoudite (35,2 %) reste supérieure. « Mais si l’on ajoute les personnes en surpoids, le Mexique est sans doute numéro un mondial », s’alarme Abelardo Avila, chercheur à l’Institut mexicain de santé et de nutrition.
    Le phénomène touche aussi les #enfants, dont un tiers sont victimes de surcharge pondérale, et l’obésité infantile a triplé en dix ans. Pour M. Avila, « cette épidémie est due à l’offensive mercantile menée par les industries alimentaires, Coca-Cola en tête ». Car la compagnie vend ses sodas jusque dans les écoles. Au point qu’en mars Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, a dénoncé une « Coca-colisation » du pays. Selon lui, l’Accord de libre-échange nord-américain (#Alena), en vigueur depuis 1994 entre le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, a dopé l’importation de produits trop riches en cholestérol, en graisses saturées ou en sucre.

    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/23/la-coca-colisation-nuit-gravement-a-la-sante_3464736_1616923.html

  • http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2013/06/27/boris-cyrulnik-stop-ou-encore-partie2

    C’est avec la complicité plus ou moins volontaire d’innombra bles intermédiaires que s’est construit un leurre non seulement étonnant, mais aussi et surtout préoccupant. Car travesties pour le grand public en parole de sagesse pétrie de science, les théories portées par la voix lénifiante du bon docteur sont loin d’être anodines.

    Patiente et méticuleuse déconstruction de Boris Cyrulnik

    Je suis tombé dessus en suivant le lien d’un commentaire (très rare que je fasse ce genre de choses, je devais être possédé par je ne sais quel démon) de cet article du Monde à propos de Gilles Bernheim
    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/16/gilles-bernheim-les-emprunts-du-rabbin_3461410_1616923.html

    Les deux cas à des degrés différents n’étant pas sans me rappeler le cas terrible du faux docteur Jean-Claude Romand dont Emmanuel Carrère avait écrit l’Adversaire ( http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-86744-682-1 )