à propos de ceux qui invoquent la « nature » pour justifier certaines positions morales prétendant…

/166763

  • prenez ce couteau (Lorsqu’un homme violent me dit qu’il est devenu...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/125257695638/lorsquun-homme-violent-me-dit-quil-est-devenu

    Lorsqu’un homme violent me dit qu’il est devenu violent parce qu’il a perdu le contrôle de lui-même, je lui demande pourquoi il n’a pas fait quelque chose d’encore pire. Par exemple, je pourrais dire “Tu l’as traitée de sale pute, tu as arraché son portable de sa main et tu l’as lancé à travers la pièce, ensuite tu l’as poussée et elle est tombée. Elle était là, à tes pieds, tu aurais facilement pu lui donner un coup de pied à la tête. Tu viens de me dire que tu a ‘complètement perdu le contrôle’ à ce moment-là, mais tu n’as pas donné de coup de pied pourtant. Qu’est-ce qui t’a arrêté ?” Et le client me donne toujours une raison. Voici quelques unes des explications que j’entends le plus :

    “Je ne voulais pas qu’elle soit blessée gravement.”
    “J’ai réalisé qu’un des enfants nous regardait.”
    “J’avais peur que quelqu’un appelle la police.”
    “J’aurais pu la tuer si j’avais fait ça.”
    “On commençait à faire beaucoup de bruit, j’avais peur que les voisins entendent.”

    Et la réponse la plus fréquente :

    “Oh non, je ne ferais jamais ça ! Je ne lui ferais jamais une chose pareille.”

    La réponse que je n’ai presque jamais entendue - je me souviens ne l’avoir entendue que deux fois en quinze ans - est : “Je ne sais pas.”

    Ces réponses toutes faites révèlent la fausseté de l’excuse de la perte de contrôle. Lorsqu’un homme se livre à un déchaînement de violence, verbale ou physique, son esprit se maintient sur un certain nombre de questions : “Est-ce que je suis en train de faire quelque chose que les autres pourraient découvrir, est-ce que ça me ferait passer pour quelqu’un de muvais ? Est-ce que je suis en train de faire quelque chose qui pourrait me causer des ennuis juridiques ? Est-ce que je pourrais me blesser ? Est-ce que je suis en train de faire quelque chose que je considère moi-même comme trop cruel, grave, ou violent ?

    Un regard critique s’est infiltré en moi après avoir travaillé avec mes douze premiers clients : un agresseur ne fait presque jamais quelque chose qu’il considère comme moralement inacceptable. Il peut très bien cacher ce qu’il fait parce qu’il pense que les autres ne seront pas d’accord avec ce qu’il fait, mais il trouve cela justifié. Je ne me souviens pas d’un seul client me disant "Je ne peux en aucun cas défendre ce que j’ai fait. C’était totalement inacceptable.” Invariablement, il a une raison assez bonne pour justifier son comportement. En résumé, le problème de fond d’un agresseur est que son sens de ce qui est bon et mauvais est complètement tordu.

    Parfois, je pose cette question à mes clients : “Parmi vous, qui s’est déjà senti tellement en colère qu’il a eu envie de traiter sa mère de salope ?” Habituellement, la moitié du groupe ou plus lève la main. Puis je demande “Parmi vous, qui l’a fait ?” Toutes les mains redescendent, et les hommes me lancent des regards épouvantés, comme si je venais de leur demander s’ils vendent de la drogue devant les écoles primaires. Alors ensuite, je demande “Eh bien, pourquoi ne l’avez vous pas fait ?” La même réponse fuse à chaque fois : “Mais vous ne pouvez pas traiter votre mère comme ça, peu importe à quel point vous êtes énervé ! Vous ne pouvez juste pas faire ça !”

    Ce qui reste tacite dans cette déclaration, et que nous pouvons aisément comprendre ici, est “Mais vous pouvez traiter votre femme ou votre copine comme ça, du moment que vous avez une raison assez bonne. C’est différent.” En d’autres mots, le problème de l’agresseur réside avant tout dans la croyance selon laquelle contrôler ou abuser de sa partenaire est justifiable…

    When [an abusive man] tells me that he became abusive because he lost control of himself, I ask him why he didn’t do something even worse. For example, I might say, “You called her a fucking whore, you grabbed the phone out of her hand and whipped it across the room, and then you gave her a shove and she fell down. There she was at your feet where it would have been easy to kick her in the head. Now, you have just finished telling me that you were ‘totally out of control’ at that time, but you didn’t kick her. What stopped you?” And the client can always give me a reason. Here are some common explanations:

    “I wouldn’t want to cause her a serious injury.”
    “I realized one of the children was watching.”
    “I was afraid someone would call the police.”
    “I could kill her if I did that.”
    “The fight was getting loud, and I was afraid the neighbors would hear.”

    And the most frequent response of all:

    “Jesus, I wouldn’t do that. I would never do something like that to her.”

    The response that I almost never heard — I remember hearing it twice in the fifteen years — was: “I don’t know.”

    These ready answers strip the cover off of my clients’ loss of control excuse. While a man is on an abusive rampage, verbally or physically, his mind maintains awareness of a number of questions: “Am I doing something that other people could find out about, so it could make me look bad? Am I doing anything that could get me in legal trouble? Could I get hurt myself? Am I doing anything that I myself consider too cruel, gross, or violent?”

    A critical insight seeped into me from working with my first few dozen clients: An abuser almost never does anything that he himself considers morally unacceptable. He may hide what he does because he thinks other people would disagree with it, but he feels justified inside. I can’t remember a client ever having said to me: “There’s no way I can defend what I did. It was just totally wrong.” He invariably has a reason that he considers good enough. In short, an abuser’s core problem is that he has a distorted sense of right and wrong.

    I sometimes ask my clients the following question: “How many of you have ever felt angry enough at youer mother to get the urge to call her a bitch?” Typically half or more of the group members raise their hands. Then I ask, “How many of you have ever acted on that urge?” All the hands fly down, and the men cast appalled gazes on me, as if I had just asked whether they sell drugs outside elementary schools. So then I ask, “Well, why haven’t you?” The same answer shoots out from the men each time I do this exercise: “But you can’t treat your mother like that, no matter how angry you are! You just don’t do that!”

    The unspoken remainder of this statement, which we can fill in for my clients, is: “But you can treat your wife or girlfriend like that, as long as you have a good enough reason. That’s different.” In other words, the abuser’s problem lies above all in his belief that controlling or abusing his female partner is justifiable….

    #violence #violence_sexiste #féminisme #agresseur

  • Pierre Rabhi contre les familles homosexuelles : « loin de toutes hypocrisie ou complaisance, et avec tout le respect dû aux personnes, je considère comme dangereuses pour l’avenir de l’humanité, la validation de la famille « homosexuelle », alors que par définition cette relation est inféconde » (le semeur d’espoir, Acte Sud).

    Une entrevue récemment retranscrite lui a donné l’occasion d’affirmer dans le détail cette proposition :
    http://www.lesenrages.antifa-net.fr/rabhi-sur-la-famille-et-la-pma-a-droite-toute-2

  • Déficit théorique - la « Nature » comme catégorie de l’entendement à critiquer à tous points de vue.

    http://www.ipernity.com/blog/206926/804927

    Déficit théorique
    Ferrailler contre le dogmatisme étroit des amis de PMO étant chronophage et bien peu dialectique, du fait de l’épaisseur de la carapace de déni que ce petit monde anti-industriel oppose à tout questionnement qui ne coïncide pas assez exactement avec le sien, je préfère les laisser jusqu’à nouvel ordre à la misère de leurs chères lubies essentialistes et poser ici une question qui me paraît plus intéressante, sur mon terrain, en mes termes.
    Existe-t-il un ou des courants ou auteurs critiques des nuisances, de l’industrialisation du monde, écologistes radicaux ou assimilés, peu m’importe la dénomination, à ne pas faire reposer une pensée critique d’une dégradation des conditions de vie sur terre causée par une société dont nous participons tous, et que nous ne savons à ce jour guère que prolonger et renforcer, sur une consternante et plombante opposition entre une nature mythifiée et des "artifices" humains ? A fonder leur pensée sur une critique de ces catégories inspirée de , reprenant, prolongeant, ou simplement faisant place aux réflexions théoriques amenées depuis une bonne dizaine d’années par le mouvement antispéciste en France – lequel s’efforce de conjuguer une critique des rapports sociaux de domination, des réflexions sur la reproduction de ces rapports, et une critique de la catégorie de nature qui n’est jamais aussi utile que lorsqu’elle sert à les justifier ?

    Je pense ici particulièrement à ce que je connais du travail de défrichage d’Yves Bonnardel, d’Estiva Reus, de David Olivier, par exemple – ce champ de réflexion critique que, chez les auteurs de la récente tentative d’OPA sur la critique de la PMA et du mauvais buzz que l’on sait, et leurs amis, on balaie d’un bref revers de mépris, comme étant celui de plus ou moins gentillets et bien peu virils « amis des animaux ».

    https://www.infokiosques.net/spip.php?auteur134

    http://tahin-party.org/finir-idee-nature.html

    http://david.olivier.name/fr/la-nature-n-existe-pas

    http://blogs.mediapart.fr/edition/droits-des-animaux/article/161014/bellerencontre-avec-yves-bonnardel

    #Nature #nuisances #anti-industriels #Yves_Bonnardel #Estiva_Reus #David_Olivier #déficit_théorique #mouvement_antispéciste #La_nature_n'existe_pas #Pour_en_finir_avec_l'idée_de_nature #écologie_radicale

  • Déconstruction de l’idée de nature dans les rapports sociaux
    http://www.crepegeorgette.com/2013/09/12/deconstruction-de-lidee-de-nature-dans-les-rapports-sociaux

    « La nature sert toujours à donner un caractère immanent à une situation d’oppression et à la rendre somme toute logique, permanente et immuable. Après tout si la nature a rendu les femmes plus faibles physiquement (ou avec 2 chromosomes X ou avec du sang qui coule sans être blessée ou/ou/ou/ou), peut-être est-il est normal que les hommes les dominent ? Parler de naturalité, permet d’évacuer qu’on parle ici de rapports sociaux, donc construits, qui n’ont strictement rien d’inné et doivent donc être démontés et déconstruits. »(Permalink)

    #feminisme

  • Poire le violeur : quand « séduire » devient « faire céder » | Les Questions Composent
    http://lesquestionscomposent.fr/poire-le-violeur-quand-seduire-devient-faire-ceder/#more-2022

    J’ai expliqué dans Poire le player comment les erreurs de Poire qui le mènent à s’enfoncer dans ses problèmes au lieu de les résoudre : pour résumer, le risque qu’il court, c’est de ne pas changer de paradigme. Poire est rempli de croyances limitantes, et au fond, dangereuses.

    Il croit que quand on couche avec une fille, on lui arrache quelque chose. Comme dans l’expression : « être baisé ». Être baisée, c’est se faire avoir.
    Il croit que quand on couche avec une fille, on la domine, on la possède, on la souille.
    Il croit que les femmes ne veulent pas de sexe, qu’elles sont des êtres purs et parfaits, et quand elles ne sont pas pures et parfaites, pudiques et chastes, qu’elles sont des salopes.
    Il croit que pour coucher avec une femme il faut la mériter, la conquérir.

    C’est là tout le drame qui fait de lui ce qu’il est. C’est parce qu’il pense comme ça qu’il n’arrive pas à sortir avec une fille et c’est aussi parce qu’il pense comme ça qu’il désire tant sortir avec une fille, parce qu’il croit aussi qu’un vrai homme, c’est un homme qui couche. Ce n’est même pas une question de sexe au fond. Il est question d’identité, d’être, d’être mâle, d’exister.

    Et pour être, Poire s’imagine qu’il faut avoir. Avoir des femmes. Et qu’il faut les mériter, les conquérir, les dominer.

    Poire est innombrable et plus ou moins déterminé. Il veut être un prédateur, certes, mais il est surtout la proie rêvée des marchands de bonheur en tous genre. Poire est un marché juteux.

    Et la marchandise, ce sont les femmes.

    #culture_du_viol #consentement

    • oui je le trouve très bon aussi la question finale particulièrement pertinente

      c’est une simple question, atrocement absente de tous les rédacteurs de « techniques de PUA » et malheureusement de tout ce que j’ai pu lire et entendre autour des soi-disant « techniques de séduction » ; et j’aimerais qu’elle reste gravée dans les esprits. Cette question est la suivante, je l’adresse aux auteurs et aux lecteurs des sites de PUA : pourquoi tenez-vous absolument à obtenir un rapport sexuel d’une personne qui ne vous désire pas ?

    • Merci mad_meg, très bon article.
      Sa dernière question est essentielle.
      (Edit : tu l’as mise sur seenthis, j’hésitais à le faire :))
      Et j’ignorais l’existence de ces coachs PUA, je découvre l’ampleur des dégats.
      Les parents ont intérêt à se décoincer vite fait pour parler de sexe à leurs mômes avant que ces connards ne leur dictent leur conduite !

      wikipedia :

      Pick Up Artist, abrégé couramment en PUA est un terme, venant de l’anglais américain, signifiant littéralement « artiste de la drague ». Il désigne un homme habile à rencontrer, attirer et séduire les femmes.

    • le clip est bien sympas mais c’est une petite chorégraphie de dubstep pas bien dérangeante pour ces badeaux venus regarder les femmes comme les animaux au zoo et éventuellement les consommer comme un morceau de viande.
      Et je ne voie pas le rapport avec le sujet sur le viol.

      Pour ta réaction je ne comprend pas pourquoi tu parle des Femen ici et pourquoi tu pense à des bouteilles et ce genre de propos stigmatisants sur la sodomie. Imagine qu’un de tes fils soit gay, est-ce que tu lui parlera de bouteilles dans le cul ? On parle de désir et de consentement, de ne pas prendre les femmes pour de « faibles petites choses qui ont besoin de compenser par l’intelligence la force qu’elle n’ont pas » et qu’on peu chasser et collectionner comme des PUA. Il est pas question de refaire le sketch des Monty Python sur l’éducation sexuelle. Il faudrais je pense expliquer qu’il ne faut pas insister, que les femmes ont des désires et ne sont pas des objets fragiles. Pas besoin d’invoquer les sextoy avec tes enfants ni de leur montré ta peur virile de te faire sodomisé.

      Par rapport au rôle des parents dans l’éducation sexuelle, je pense qu’il faut aussi compter sur une politique de pouvoir publique. Les parents il y en a qui pense que leurs filles sont des êtres faibles et autres joyeusetés sexistes. Je pense que l’école ne devrait pas se contenté de parlé de reproduction et de MST. Il y a les associations qui font déjà des interventions a l’école, et il y a du boulot tellement l’influence de la pornographie est importante chez les jeunes et tellement notre société avilie la sexualité. Les asso, les infermierEs scolaires, les éducateurEs, les profs de SVT et de philosophie. Et sur internet les blogs comme celui de l’elfe et de Diké servent aussi a changer les mentalités et il faudrait par exemple les conseillés à vos ados si vous êtes parents.

      Pour le plaisir le sketch des #Monty_Pythons.
      http://www.youtube.com/watch?v=PqI-28meTZ8

    • très bon article. la question qu’elle pose à la fin fait entrevoir le fait que la vision du sexe chez les « players » relève du rapport prédateur/proie et non du désir réciproque ni du plaisir partagé. ça fait partie de ce qui différencie les cultures du viol des cultures sans viol.

    • non @AlanShore4 je ne croi pas que tu soi de mauvaise foi ni de mauvaise volonté mais ton ignorance du féminisme est flagrante. On parle de culture du viol a partir d’un texte précis avec des exemples concrets et toi tu ne pense qu’aux Femen. Les femen sont certes des féministes, mais ici on parle de l’elfe, et de Diké et des PUA et de sensibilisation contre la culture du viol. On parle de désir, de consentement, des limites entre la séduction et l’agression, et toi tu sort les Femen.
      Aucun rapport.
      Laisse les Femen tranquilles, elles n’ont rien a faire ici.

      Pour revenir au sujet, je comprend bien que c’est pas facile d’aborder ces questions en famille. Mais si des parents sont gênés ils peuvent aussi demander conseil a des sexologues*, des psychologues*, au planning familial ou auprès de divers asso féministes et LGBTI et aussi se renseigner sérieusement sur la culture du viol pour éviter de la reproduire inconsciemment. Le tag #culture_du_viol sur #seenthis est assez fournis.

      Bonne journée

      *attention il peut y en avoir des sexistes alors il faut bien les choisir je pense.

    • Je te cite

      "En fait, je ne considère pas que la femme soit l’égale de l’homme (et réciproquement). Il y a une complémentarité qu’il faut rechercher dans le respect de l’autre et sans chercher à dominer l’autre.

      Il faut bien comprendre que même la meilleure éducation n’est jamais qu’un formatage. Lorsque l’on rencontre "l’autre" (que ce soit un homme ou une femme), il y a toujours un choc de culture parce qu’il y a autant de cultures que d’êtres humains. Alors il faut apprendre la culture de l’autre et l’intégrer à la sienne. C’est pour cela que je dis dans la contre-citation : « Le couple est une grossesse commune, et il y a malheureusement des grossesses qui échouent ».

      Il y a un malentendu entre l’homme et la femme. Tant que ce malentendu ne sera pas levé la femme et l’homme adopteront des postures égoïstes et se rejetteront leurs erreurs à la figure dans une sourditude mutuelle. Toute éducation est perfectible et le sera toujours.
      "
      http://seenthis.net/messages/165116#message165369

      et ceci

      « Ceci dit, moi qui suis marié et père d’une jeune adulte, je dois dire qu’il y a effectivement un fossé entre les hommes et les femmes. Que bien souvent les femmes comblent une faiblesse physique par une force intellectuelle que peu d’hommes sont capables de rivaliser. Elles manient aussi bien le pragmatisme (elles le sont bien souvent plus que les hommes dans les petits actes journaliers) que l’art du subjectivisme, et elle savent basculer de l’un à l’autre dans l’instant, ce qui laisse souvent l’homme dans une perplexité, voire dans la confusion la plus totale. »

      –--------------

      désolé mais tu es sexiste et pas qu’un peu et tu ne comprend meme pas ce que veux dire égalité. Egalité ne veux pas dire similarité. Les noirs sont différents des blancs, est ce que tu conteste pour autant leur égalité ? Les grands sont différents des petits, les croi tu inégaux ou complémentaire ?
      Pense tu que les grands sont tous des abrutis car ils n’ont pas à compenser leur petite taille ?
      Les gens aux yeux bleu sont différents des gens aux yeux noir... ILS SONT EGAUX POURTANT !

      Si ta femme veux s’exprimer laisse la parler n’écrit pas en son nom. Si tu as des conneries à dire sur les femmes, pas besoin de convoquer ton "complément femelle différent mais pas égale" pour donner de la pseudo valeur à tes idées machistes. Et je combatterais ces idées aussi vigoureusement qu’elles soient porté par un homme que par une femme. Si tu pense qu’une femme ne peu pas être sexiste tu est encore plus gravement atteint que je le pense jusqu’ici.

      Aussi tu sera gentil de ne plus dire "LA femme" c’est insupportable. Est-ce que tu aurait l’idée de parlé de l’égalité du "le noir" ou des droits de "l’arabe" ? J’espère que non.
      La femme c’est personne, il n’y a pas de "la femme" sauf dans l’imaginaire des sexistes essentialistes. Il y a DES femmes et DES hommes, des noirs, des arabes... et ce sont touTEs des êtres humains et pas des compléments qui compensent je ne sais quoi. Et ta fille et ta femme ne sont pas TOUTES LES FEMMES ne fait pas de leur éxperience une loi universelle.

      Tes propos sur la différence mais pas égale sont gravissimes. Tes propos naturalistes sur la force et l’intelligence sont criminels. Ils font totalement partie de la culture du viol. Si ta fille est une petite chose faible et fragile a tes yeux, elle se verra et se vivera comme tel. Tu sous entend que c’est normal que les hommes les protège puisqu’elle sont faibles et eux forts et tu valide et perpétue la domination masculine. Tu laisse ta fille désarmé face à la violence masculine puisque tu l’encourage à se trouve un mâle protecteur. Le sexisme bienveillant est du sexisme tout aussi toxique que le sexisme haineux. Je te rappel que les violeurs ne sont pas des inconnus dans des ruelles sombres, mais des hommes connus en qui les femmes accordent leur confiance et les gentils protecteurs deviennent des agresseur sans que les femmes comprennent ce qui leur arrive. Le mari, le copain, le père, le beau-père, le tonton, le papy... Ce sont eux les violeurs, pas des fous armé dans des parkings. Et le lieu le plus dangereux pour les femmes c’est leur domicile. Ta logique c’est la logique patriarcale (le sexe faible et le sexe fort c’est de la merde en barre) et c’est celle qui me pourrie la vie ainsi qu’a mes sœurs et je ne tolère pas cela.
      Je t’ai conseillé des lecture, mais tu préfére ne pas lire puisque tu sais deja tout car tu as vu une pub sur le quartier rouge d’Amsterdam. Tu ne veux rien remettre en cause chez toi, tu est un machiste qui se déclare pas sexiste, et je devrais te croire sur parole, laisse moi rire ! Et tu continuer a me parler de ta femme et des femen, ne me demande pas de te félicité pour cela. C’est plus qu’exaspérant, c’est obscène.

      #mansplanning #deni_masculin #machisme #grrrrrrrrrrr

    • – Trouver des qualités aux femmes ou aux hommes dans l’absolu, c’est-à-dire du fait qu’ils sont nés avec tel ou tel sexe, oui c’est sexiste, et ne correspond pas à la réalité. Après dire que dans notre société actuelle les femmes sont plus souvent éduquées à avoir telle ou telle qualité que les hommes, et que donc, une fois adulte, on retrouve plus souvent telle qualité dans la population féminine, c’est autre chose. C’est plus précis. Mais elles n’ont pas ces qualités parce que nées femmes. Donc oui suivant comment on l’exprime c’est parfaitement sexiste (= croire que le sexe implique en soi tels défauts ou telles qualités).

      – Je ne vois pas en quoi @mad_meg serait donc sexiste ("j’en lis une pour l’instant"), puisqu’elle ne pense justement pas que femmes ou hommes ont tel ou tel trait de caractère du fait d’avoir tel sexe à la naissance.

      – Elle ne fait aucun amalgame sur les hommes : le terme « culture » dans « culture du viol » indique clairement que c’est du fait de l’éducation depuis l’enfance, qu’on accommode les humains de sexe mâle à dominer les autres, y compris par la violence sexuelle, le viol. Dans notre société, ce sont clairement les hommes qui ont ce pouvoir là (le nombre d’homme violé est extrêmement minime, le nombre d’homme prostitué aussi). Donc elle constate ce fait assez indéniable de domination, mais sans du tout dire que ça vient du sexe, mais de l’éducation. Donc il n’y a aucun amalgame sur les hommes en général : car seulement ceux éduqués de cette manière, c’est-à-dire presque tous (sinon il n’y aurait pas ces statistiques de viol et de prostitution, entre autre).

      – L’être humain n’a pas de conscience particulièrement individuelle, ça c’est TON approche philosophique des rapports sociaux, et plus généralement l’approche des libéraux qui pensent depuis quelques siècles que l’homme est par défaut un loup pour l’homme. D’autres approches sociologiques existent depuis longtemps, notamment l’inter-dépendance permanente décrite par Mauss ou d’autres. On remarquera au passage que depuis quelques siècles aussi, beaucoup d’intellectuels cherchent à savoir/prouver comment l’humain serait, comme s’il y avait une essence indépassable ou difficilement dépassable ; tandis qu’au départ la philosophie réfléchissait à comment les humains devraient être, ce qui n’a rien à voir.

      (Parenthèse sur un point annexe :
      – Ce qui est important dans l’Autre, c’est à la fois nos différences et ce que l’on retrouve de nous, car sans points communs, il y a rarement d’échange possible. C’est ce qui permet de « faire communauté », pour se rassembler autour d’un ou plusieurs sujets communs et d’échanger sur le reste. Par exemple entre gens dominés par une même puissance (les femmes, les homosexuels, les noirs, les prolétaires) ou encore entre gens vivant sur un même territoire et donc partageant des ressources communes, voire des Histoires communes. Il faut donc d’abord se trouver quelques points communs avant de réussir à échanger, la plupart du temps.)

    • non la culture du viol et la banalisation des viols dans la culture patriarcale n’est pas une histoire de force physique. La force peut jouer de temps en temps mais pour le viol il est souvent imposé par surprise, ruse, chantage ou manipulation et la force physique n’a rien a voire dans l’affaire. Il existe depuis plusieurs millenaires des armes et des outils. On prive les femmes de la maitrise des outils, des armes, de l’éducation, on ne leur apprend pas à se défendre et encore moins a attaquer (cela on ’apprend aux hommes). La force physique est réprimé chez les femmes et encouragé chez les hommes. On leur apprend qu’elles sont faibles et qu’elles sont des proies depuis avant leur naissance, qu’elles n’ont pas de désirs sexuels ou que leur désirs sont sans importance et doivent être réprimés (par exemple les femmes ne consomment pas de prostitution alors que les hommes en consomment beaucoup, il n’y a aucune raison biologique a cela). Les hommes sont élévés comme des predateurs, ils doivent faire des conquètes et plus ils en ferons plus leur virilité sera reconnu.
      Il existe des cultures sans viol, ou qui réprime sévèrement le viol, contrairement a notre culture qui le valorise, le normalise et en fait le pilier de l’oppression des femmes.
      http://antisexisme.net/2013/01/09/cultures-du-viol-1
      Et si tu veux partir sur le déséquillibre de force moyenne entre les femmes et les hommes, sache que certaines théories proposent que les femmes sont intentionnellement privé de forces depuis des temps très anciens voire ici
      http://seenthis.net/messages/172124
      selon ces théories ce déséquilibre moyen est le produit de la culture et n’a rien de naturel.

      Ensuite trouvé des qualités aux femmes, c’est une chose que les pires misogynes sont capables de reconnaitre, qualitées pour le care, l’écoute, le maternage ou les travaux domestiques, qualités pour le choix des vêtements ou la tendresse tout ceci sont des qualités humaines, pas des qualités liées a la forme de nos gonades.

      ensuite le fait que tu individualise la question des inégalités entre les sexes est une manière de la dépolitisé et d’empêcher toute évolution de la société vers l’égalité. il n’est pas question d’individus à l’histoire personnelle totalement dénuée d’influence culturelle et sociale. Les femmes et les hommes sont construits en tant que classes sociales. et si je parle de #déni_masculin, je ne cible pas ta nature de Mâle ni ton taux de testostérone, mais ta culture masculine, car tu as été élevé et construit en tant qu’individu masculin appartenant à la classe des hommes, comme tous les individus dans une culture patriarcale.
      sur le privilège masculin lire ceci : http://www.crepegeorgette.com/2013/08/22/quest-ce-que-le-privilege-masculin
      Si tout est histoire d’individu, et qu’il n’y a pas de « conscience collective » tu est dans une pensée libéral que je ne partage pas du tout, idéologie que je combat.

      L’individualisation que je ne nie pas montre l’inverse de ce que tu prétend. Il y a des femmes individuellement plus fortes que certains hommes individuellement , avec ta biologisation des êtres humains tu en fait des sortes de monstres ou d’anomalie biologiques. Certaines femmes ne souffrent pas personnellement de l’oppression patriarcale. Certains hommes en souffrent individuellement. Ca montre aussi qu’il y a des hommes et des femmes plus semblables entre elleux que deux hommes ou deux femmes. La catégorie de différences entre les anatomies sexuelles n’est pas plus fondamental qu’une catégorie de couleur de peau ou de grandeur du squelette. Les différences interindividuelles sont plus importantes que les différences anatomiques. Toi tu réduit les femmes (et les hommes) à leur sexe biologique et ainsi tu leur dénie leur individualité en tant qu’être humain, tu fabrique deux races, une race mâle et une femelle et tu fait de ces deux groupes deux entités qui s’opposent fondamentalement a cause de la forme de leur corps.

      Par rapport à l’influence de la pornographie, elle existe je ne le conteste pas, mais les viols étaient tout aussi nombreux avant qu’internet n’existe et que la pornographie se démocratise. La question est bien plus complexe que la seule contamination des esprits par la pornographie. La pornographie c’est juste la mise en image de la sexualité patriarcale, elle ne sort pas de la biologie, elle est construite par la culture. Le fait que la domination et la sexualité soient pratiquement indissociable dans le patriarcat me semble fondamentale. Le fait qu’on associe des mots tel que actif, fort, pénétrant et masculin face à passif, faible, pénétré et féminin est pour moi une des clé du problème. Le fait que la virilité soit construite en refu du féminin (ne pleur pas comme une fille, fait pas ta chochotte...) est symptomatique.

      Enfin je reconnait que je suis très sensible sur ces sujets, tu peu me traiter de caricature ca m’indiffère. J’imagine que je n’ai pas les qualités fabuleuses que tu accorde a mon sexe. Je sais malheureusement beaucoup de choses sur le viol et l’agression sexuelle, de nombreux hommes se sont ingéniés a m’apprendre cela concrètement depuis ma « tendre » enfance et la seule fois qu’un homme s’est servi de sa force physique pour essayer de me violé il s’est retrouvé par terre a hurler de douleur certain qu’il etait de ma faiblesse naturelle. D’autres ont essayé divers techniques sans usage de la force et ca a été malheureusement beaucoup plus efficace. Apprendre aux filles le Free-fight ou le Krav-magar comme c’est souvent conseillé est très très loin d’être suffisant et apprendre aux garçons a ne pas faire ce qu’ils ne voudraient pas qu’on leur fasse est aussi une réponse insuffisante. Il faut déconstruire les représentations, apprendre aux femmes qu’elles ont aussi des désirs et peuvent les exprimés, qu’elles peuvent « demander » et pas seulement « répondre aux désirs des hommes », ne plus dire que les femmes sont le sexe faible et ce type de discours. Et je parle ici aussi pour moi, car contrairement à toi je ne pense pas être déconstruite de la culture sexiste.

      J’ai bien relu le message que tu as écrit il y a deux jours et je pense avoir mal compris la première fois ce que tu voulais dire, j’ai cru que tu te moquais. En te relisant je pense que ce n’était pas ton intention. Il n’empêche que tout ce que j’ai dit sur l’égalité, la différence des sexes et des genres, la culture du viol et ton sexisme reste valable mais j’aurais du te répondre sur l’article a propos du panthéon plutôt qu’ici puisque c’est ce que tu as dit là bas qui me pose de sérieux problèmes. Et j’aurais du aussi garder mon calme, chose que je ne sais pas très bien faire pour des raisons qui me semblent malheureusement faciles à comprendre.

      Bonne journée

      ps- Merci @Rastapopoulos pour ton soutiens :)

    • tu peu me traiter de caricature ca m’indiffère.

      Toute ta réaction démontre le contraire. Sans animosité aucune, évidemment ; je lis tes développements avec toujours beaucoup de... d’intérêt. Mais n’empêche que pour démontrer de l’indifférence, il y a mieux. :-)
      Comme ta conclusion, je partage l’idée que tu es montée dans les tours inutilement suite à une sur/més/interprétation des propos d’AlanShore.

    • @biggrizzly tu te poses en donneur de leçons et c’est très désagréable. J’en ai assez qu’on réprouve toujours celle qui ose parler en lui expliquant comment elle aurait du s’y prendre, ça suffit, vraiment.
      Etre déstabilisé quand on est une femme c’est souvent devoir fermer sa gueule, c’est ça que tu ne comprends pas. La culture patriarcale que tu sublimes par ce post raconte pour la énième fois que tout ce que dit un homme est censé faire acte de vérité, c’est une violence inimaginable. Perseverer dans l’indifférence de cette loi à la con et dire les choses c’est justement ce que fait mad_meg, comprends le bien, alors total soutien à @mad_meg.

    • Merci à vous @touti et @odilon.
      Pour ta remarque @biggrizzly tu as mal compris ce que je voulais dire par mon indifférence à être une caricature. Je suis vraiment indifférente au fait de passé pour une "féministe hystérique" aux yeux de @alanShore4 (ou d’autres) mais par contre si je m’enflamme (et que je regrette après comme je l’ai écrit) ou que mes messages sont passionnés sur ce sujet, c’est parce que le propos que je voudrais faire passé (avec toute ma maladresse) lui ne me laisse pas indifférente.

      Pour revenir aux histoires de Player ou de PUA, j’ai posé cet aprèm un article sur une enquiète de l’ONU en Asie sur les violeurs. http://seenthis.net/messages/174040
      On apprend que les violeurs ont 3 raisons principales pour commettre des viols, l’amusement (là je pense au mot Player qui me semble proche de cette idée, le PUA est un genre de collectionneur qui cherche des conseils généraux sur la capture de femmes comme si il s’agissait d’une catégorie qui se drague et pas d’une individue de qui on voudrais se faire apprécié), l’objectivation (il me semble que c’est proche de l’amusement car j’ai du mal à imaginer qu’on s’amuse à violer une fille/femme sans l’objectivé) et enfin la punition.

      Par rapport aux suites de cette dénonciation, pour l’instant la page de méthodologie du viol de Kamal n’est plus visible, mais il semble chercher un nouvel hébergeur à l’étranger. Du coup la page pourrait réapparaitre car ce Kamal n’as pas l’air d’avoir compris ce que lui reprochent les féministes et se pose en victime.

      La page de ce Kamal n’est qu’un exemple parmi d’autres, depuis d’autres pages ont été découvertes par les féministes qui se sont pensé sur ces Players (L’elfe, Diké et Antisexisme en particulier)

      http://www.coach-seduction.com/livre-drague-et-seduction/comment-convaincre-une-femme

      - « Écoute, je t’ai raccompagné chez toi pour te faire plaisir, mais j’habite loin et je suis vraiment crevé… Tu peux refuser, mais si tu acceptais de me loger pour cette nuit, ce serait vraiment sympa, et ne t’inquiète pas, bien sûr, je n’essayerai pas quoi que ce soit ». Si elle accepte, couchez-vous tranquillement chez elle, attendez qu’elle s’assoupisse et caressez-la doucement. Vos gestes vont se mélanger à ses rêves, elle se laissera faire avec grand plaisir, et sans aucune culpabilité…

      Ici on voie bien qu’il n’est pas question de force physique, mais de manipulation et de technique par surprise. Je n’ai pas pu lire toute la page tellement ca me rend malade.

      ou celui ci
      http://www.avenueseduction.com/ne-cherche-pas-la-validation

      Si tu attends qu’une fille te donne la permission de faire ce que tu as envie de lui faire… hum tu ne vas pas lui faire grand chose ;)
      En fait si on lui laisse le choix, une fille dira toujours non parce qu’elle ne veut pas prendre la responsabilité de ce qui va suivre.
      It just happened.
      Elle est venue pour prendre un verre, mais elle a fini dans ton lit. Haha elle n’avait pas prévu ça. D’un côté elle ne valide pas… mais de l’autre elle est bien contente que ça lui soit arrivé !
      Donc inutile de chercher son approbation parce qu’elle ne va pas te la donner.
      A la place, sers-toi.
      Si si, vas-y.
      Vas-y franchement.
      Tu ne cherches pas sa validation, tu la prends.
      Mieux que ça, tu l’arraches avec les dents ;)

      Là il est question d’arracher avec les dents, c’est clairement violent et les affreux smiley n’y changent rien. Et c’est toujours le même scenario délirant de la fille qui dit non mais qui aime ca au fond d’elle. Le scenario de la plus part des pornos mais qu’on trouve aussi dans des films non-pornographiques en particuliers ceux les plus valorisés par la culture dominante, propagande hollywoodienne ou cinéma d’hauteur à Cannes. Pour les deux derniers je vais voire si je trouve des exemples concrets pour que ca soit plus explicite. En tout cas j’ai Ozon qui clignote dans ma tête car son dernier film sur prostitution des mineurs accompagné de ses déclarations dans le press « beaucoup de femmes fantasment de se prostituer » qui est très proche du classique "beaucoup de femmes fantasment d’être violées" surtout que de mon point de vue la prostitution est un viol puisque la prostituée ne désire pas de sexe mais de l’argent.

      Bonne nuit

    • Je donne les leçons si je veux. D’abord. Et c’est celui qui dit qui est. :-)

      L’indifférence, ça s’apprend, et c’est une hygiène de vie indispensable sur Internet. Redire 10000 fois les mêmes choses parce qu’un neuneu t’a provoqué, bien souvent sans le faire exprès, ce n’est pas sain. Vous iriez tenter d’éduquer les commentateurs du Figaro ou pire, du Nouvel Obs’ ?

    • c’est un jeu de mot avec cinéma d’auteur que j’ai emprunté à @beautefatale et qui me plaisait bien. C’est l’idée que le cinéma d’auteur plus que les blockbusters hollywoodiens sont considéré comme de l’art avec un grand A et que tout ceci ne se conjuge qu’au masculin bien sur et que tous ces « auteurs » se prennent pour la crème du ciné.

      @biggrizzly, non je me fatigue pas (plus) avec les commentateurs du Figaro du nouvel obs ni de Rue 89 ni de libé, ni du parisien, ni du monde, ni de ASI... C’est une torture pour moi de les lire d’ailleurs, je ne les lie pas souvent pour me préservé. Mais quant je les lie, je suis bien heureuse de voire que des féministes essayent quant même de faire passé le message et ca fait du bien de tomber sur ces acharnées quant on viens de se prendre 100000 kilos de merde dites en faisant exprès ou pas.
      Mais dans un espace tel que #seenthis ou je discute avec des gens de qui je me sent globalement proche politiquement j’ai plus de mal a rester distancié lorsque je lie certaines choses dites en faisant exprès ou pas. Enfin si ca ne sert à rien de parler avec les gens du Figaro, du nouvel obs, de libé, du parisien, du monde, de ASI, du point, de l’expresse... et que je ne peu pas parler non plus avec celleux de #seenthis, avec qui je peu discuter de féminisme ? Uniquement entre féministes radicales sur un forum résérvé aux féministes radicales ? Je le fait déjà.
      J’essaye de m’améliorer, de reconnaitre mes erreurs, de garder mon calme même si je reconnait ne pas bien y parvenir tous les jours, et j’aimerais bien parlé d’autre chose que de me justifié sur mes défauts d’être humain au caractère passionné, ma susceptibilité de victime d’agressions sexuelles multiples, mon orthographe déficiente, mon féminisme mal poli ou que sais-je encore qu’on pourrait me reprocher.

      Bonne journée

    • Le surplus de puissance du plus fort ne doit pas assurer sa domination sur le plus faible, mais doit couler du plus fort vers le plus faible. Pourquoi ? Parce qu’à sa naissance, il a lui aussi été le plus faible et qu’il ne doit sa force qu’aux bons soins que « l’autre » lui a prodigué.

      @alanshore4 : je ne te suis qu’à moitié. Je suis le premier à évoquer la sélection naturelle pour dire qu’il faut composer avec, mais ça ne veut pas dire s’y soumettre. cf http://seenthis.net/messages/166763

      Le fait même de parler de faibles et de forts, c’est intégrer l’échelle de valeur des « forts » , la considérer comme universelle parce qu’elle serait naturelle, c’est ne pas dépasser l’ordre animal, alors que beaucoup, dont moi, ont d’autres ambition pour les humains.
      Tu illustres le propos de Pascal dont je ne connais plus la formulation exacte mais qui dit peu ou prou que comme on ne sait pas faire en sorte que les justes soient forts, on se résigne à croire que les forts sont justes.
      Si j’ai bien compris ton propos, tu sembles ne pas vouloir dépasser la loi du plus fort, tu l’embellis d’intentions charitables, c’est juste tout simplement une attitude paternaliste, c’est à dire la version bienveillante du patriarcat.
      Tu as le droit de penser ainsi, simplement sache que cette façon de voir les choses heurte très profondément les individus qui n’acceptent pas que leur rôle et leur destinée dans la population des humains soient décrétée par d’autres, sur des critères physiologiques que ces derniers voudraient discriminants, mais qui ne pourront jamais faire autorité socialement parlant.

      (j’ajoute que le paragraphe sur l’éducation et la maternité me met encore plus mal à l’aise : sur les devoirs maternels qui seraient plus naturellement plus élevés que celui du père parce que si on ne reste pas attaché à son bébé c’est qu’on est une mauvaise mère. En tant que père je n’accepte pas cette façon de procéder à une hiérarchisation sexiste des fonctions parentales. On n’est pas (on n’est plus) des mammifères de la savane..)

    • 32:20 vite relevé
      Marie Darrieussecq : vous en arrivez à écrire des généralités qui me heurtent, comme « beaucoup plus que les femmes, les hommes aiment baiser pour baiser et ce depuis la nuit des temps »
      Nancy Huston : « La règle c’est que … physiologiquement (chez les femmes) il n’y a pas quelque chose qui s’accumule … les hommes se masturbent, les femmes ont leurs règles… »
      Merde, Nancy Huston là je te suis plus.

    • Il est très à la mode de taper sur Nancy Huston dans de nombreux milieux féministes parce qu’elle a le malheur de nuancer la théorie du genre et de ne pas occulter l’héritage biologique dans sa vision féministe.

      Dommage que les réactions hâtives empêchent d’écouter le fond de son propos. Pour ma part je l’ai parfaitement suivie dans ses « égarements », sa façon d’appréhender les choses est très proche de la mienne..

    • Nancy Huston était plutôt assez appréciée dans les « milieux féministes » avant de sortir ces âneries, @petit_ecran_de_fumee n’en fais pas une victime punie d’avoir osé toucher à un hypothétique autel du Genre ! Ce qu’elle écrivait ne permettait tout simplement pas de comprendre les mythes qu’elle défend maintenant, franchement lis l’article du monde pour voir qu’on en rigole pour ne pas pleurer.
      A la lire et l’entendre, je suis navrée de ce qu’elle énonce et non seulement je ne m’y reconnais plus mais son blougiboulgasexobiologique du XIXem siècle mêlées aux luttes féministes est exaspérant dans la confusion qu’il entretient.
      Je ne l’avais jamais encore perçu sous ce regard de repentance.

    • Justement, c’est parce que j’ai lu ce qu’elle énonce à différentes occasions, déjà relayées sur seenthis, que je la suis dans son approche philosophique
      (et que je refuse les pseudo-débats scientifiques sur la question.. je suis physicien de formation, j’aime la science, mais franchement que ce soit dans un sens ou dans l’autre, vouloir apporter des preuves scientifiques, qui des neuro-sciences, qui de la tribu isolée au fin fond de l’amazonie, pour valider sa théorie, c’est à la portée de tout le monde et ça ne sert à rien..)

      Selon moi on ne peut user de preuves scientifiques comme arguments dans un débat philosophique, en revanche on modélise la réalité avec des modèles plus ou moins valables selon l’état des connaissances, notre rigueur/honnêteté intellectuelle et nos valeurs morales.
      Tout au plus je peux reprocher à Nancy Huston de parler de règles et d’exceptions quand il faudrait à mon sens parler de schémas/comportements/habitus majoritaires et d’autres minoritaires, au sens statistique.

      Il y a une différence entre l’usage de la biologie au XIXè siècle, fait des mecs pour théoriser/rationnaliser et donc justifier la réalité de la domination masculine, avec la lecture que fait Nancy Huston pour demander de ne pas occulter ce que nous dit l’observation de la nature, même si ce n’est pas politiquement correct, ne serait-ce que pour mieux la dompter.
      Je ne m’associe donc pas à ceux qui veulent lui faire un procès en #confusionnisme, je pense que c’est une personne sincère et honnête (normal me direz-vous vu que je vois les choses comme elles :-)
      Ma philosophie en gros c’est ça :
      http://seenthis.net/messages/141746

    • Ça ne veut rien dire « ce que nous dit l’observation de la nature », ou plutôt à l’inverse ça peut vouloir dire tout et n’importe quoi. Observer un comportement récurent (y compris récurent depuis des centaines d’années) ne signifie en aucun cas qu’il est « naturel ». Si pendant des centaines d’années on dit à des générations de femmes (ou d’hommes) « vous êtes comme ceci, vous êtes comme cela », il n’y a pas de surprise à ce que la majorité d’entre elles, une fois adultes, deviennent et soient « comme ceci » ou « comme cela ».

      Quant à la comparaison avec d’autres cultures, fussent-elles rares, bien sûr que si ça a un sens : cela prouve que des humains avec 100% du même ADN que nous (ce ne sont pas des espèces différentes !), ont des comportements sociaux différents. Donc qu’il n’y a rien de « naturel » dans ces comportements.

      Enfin, pour ce qui est de l’état des connaissances (et donc de la science), ça ne donne évidemment pas l’ensemble des réponses aux questions philosophiques, mais encore heureux que ça les guide ! Je te rappelle qu’il fut une époque où savoir si les noirs étaient vraiment humains était une question « philosophique ». Lorsque la science a montré qu’on avait absolument tout pareil, et plus tard encore, qu’on avait 100% le même ADN, le soi-disant débat philosophique n’existait plus : on est pareil, point : reste le combat culturel (qui n’est évidemment pas à négliger, mais c’est autre chose). Donc si si si, la neurologie, la découverte de l’impressionnante plasticité cérébrale, joue forcément sur notre savoir de ce qui est biologique ou culturel.

    • Sa position intellectuelle est seulement intenable.
      Et bien heureusement tu ne la suis pas sur son plan pseudo-scientifique. Dire qu’il y aurait des habitus majoritaires dans la sexualité depuis la nuit des temps c’est s’exposer aux moqueries. Appuyer son discours sur la femme enfante et l’homme chasse va juste mener à renoncer aux quelques avancées féministes sous prétexte de sciences en renforçant (justification voulue ou non et pas politiquement correct parce que justifiant) la domination masculine qui s’est toujours reporté sur ces lois biologiques. Cette règle de domination est énoncée dès l’enfance et rappelée en litanie à toute femme tout au long de sa vie, voire également aux hommes, elle préside malheureusement à l’organisation sociale. Mais ça ne suffit pas, il faut aussi subir les retournements de Nancy Huston, #ex-féministe, qui voit dans les concepts de Genre un danger « d’éliminer la maternité » menant à une « contradiction inextricable ».
      Une fois cela dit, elle reprend sans sourciller un discours féministe pour énoncer qu’il est bien que les hommes s’occupent des enfants. Franchement intenable.

      Sinon, je trouve assez bon l’article que tu cites.
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/masculin-feminin-cinq-idees-recues-sur-les-etudes-de-genre_3174157_3224.html

  • un sujet que je n’ai pas vu sur seenthis et que je découvre avec grand intérêt
    Les dernières découvertes scientifiques, qui font apparaître des perspectives vertigineuses sur la théorie de l’évolution figée depuis Darwin

    http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/et-si-darwin-s-etait-trompe-12-12-2011-1406407_326.php

    À vous entendre, Charles Darwin aurait carrément inventé une religion ?

    Le darwinisme a cessé d’être une théorie scientifique quand on a fait de Darwin un dieu. En introduisant après Lamarck la notion d’évolution, Darwin est venu chambouler la conception figée des créationnistes, qui pensaient que le monde était stable depuis sa création. Mais, dès lors, il est devenu l’objet d’un double mythe. Le mythe du diabolique pour les créationnistes, ceux qui pensent que tout s’est créé en une semaine, et le mythe des scientistes, qui font de « l’origine des espèces » le nouvel Évangile.

    Pourquoi dites-vous que Darwin était inévitable dans notre culture judéo-chrétienne ?

    Si vous croyez au Dieu judéo-chrétien, Darwin permet même de mieux le comprendre. Avec ce que nous découvrons sur la biologie, on en revient plutôt aux dieux de l’Antiquité. Les hommes de l’Antiquité étaient peut-être animés d’un pressentiment juste lorsque, dans les récits mythologiques, ils mettaient en scène des êtres hybrides, des chimères : Satyres, Centaures et Minotaure. Imaginez maintenant une histoire de l’évolution écrite par un scientifique bouddhiste. Il serait question de cycle, voire de recyclage, et d’êtres mosaïques, ce que l’on retrouve chez Nietzsche.

    Le darwinisme est dépassé, mais que met-on à la place ?

    La vision de la vie que nous commençons à affiner aujourd’hui est plus nietzschéenne que darwinienne. Avec, d’un côté, Apollon, beau, rationnel et organisé, et l’éruption de Dionysos, qui entraîne le désordre, le chaos, des événements imprévus et les recombinaisons succédant aux bacchanales. Le transfert vertical des gènes à l’intérieur d’une même espèce, avec ses modifications progressives sélectionnées par l’environnement, ressemble au monde d’Apollon. Le transfert latéral des gènes entre espèces différentes via les microbes évoque par sa brutalité et sa radicalité l’univers de Dionysos.

    merci @wiki1000 suite à discussion ici http://seenthis.net/messages/166763

    • Non l’évolutionnisme n’est pas figée du tout depuis Darwin. J’ai donner quelques exemples sur la discussion de départ. Je trouve aussi que lorsqu’il dit que la nature est futile l’expression est maladroite et l’homme sapiens « intello » Vs Neandertal « lourdeau » c’est très cliché puisque les premières sépultures et œuvre d’art en europe sont le fait des néandertaliens. L’idée que l’évolution serait aussi un progrès ou que l’homme est le nec-plus-ultra de l’évolution est aussi obsolète depuis longtemps chez les scientifiques c’est plutôt du côté du grand publique que ceci n’est pas bien compris. Je ne connait pas ces travaux sur les virus et j’y connait pas grand chose sur les virus, et je ne met pas en cause ce qu’il dit que cette « nouvelle branche » et les échanges de gènes, simplement ce qu’il dit sur le Darwinisme et l’évolutionnisme est infondé et montre simplement qu’il n’y connait pas grand chose dans cette discipline.