Le récit hallucinant de Betty ; L.L. de Mars - Leportillon
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choix chromatique place d’emblée le récit de Betty dans un univers hallucinant, au véritable sens du terme, dont la lecture est libérée de nombres de ses codes habituels en bandes dessinées, l’implicite prenant le relai de cette narration échevelée, ce qui force beaucoup le lecteur à accepter jusqu’à l’inacceptable, que ce qu’on lui raconte-là puisse avoir un début et une fin, le témoin ne passant pas de façon étanche entre le texte et le graphisme — dans telle planche, l’articulation entre les deux dessins ne se fait pas par la succession des deux cases l’une sur l’autre, mais comme les deux vues disjointes d’un même seuil, celui de la porte, c’est un exemple. C’est libre, c’est même au delà du libre. C’est souvent monstrueux.