Encore un titre qui, sous forme de question, illustre de manière caricaturale que le débat est rigoureusement délimité : Syrie : intervenir, mais avec quelles conséquences ?
▻http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/syrie-intervenir-mais-avec-quelles-consequences_1276874.html
La mention « intervenir » (comme dans « intervenir, d’accord, mais… ») est d’ailleurs un parfait exemple de mot-tiroir :
– on parle de bombardements massifs à coups de drones, ce qui n’est jamais agréable quand on est du mauvais côté de la kilotonne, mais on utilise le terme « intervenir », quasiment primesautier ;
– parce qu’on n’« intervient » pas déjà depuis longtemps ? Je veux dire, on n’intervenait pas déjà bien avant que le Hezbollah « intervienne » à son tour en Syrie ? Tu ne te souviens pas de cet ambassadeur de France qui distribuait des valises de billets aux rebelles syriens il y a plus d’un an ?
Au passage, dans les conséquences désagréables (mais improbables) évoquées dans l’article : les masques à gaz en Israël (comme à chaque fois), et les menaces contre la Turquie. Même pas une petite pensée pour le Liban.