Camps d’trangers et politiques d’externalisation

http://www.migreurop.org

  • #Luca_Ghelfi (Ncd) : Chiusura #Cie fallimento della politica, a partire dalla legge Turco Napolitano. Idea del sindaco ? Pura demagogia
    –-> La fermeture des CIE (#centres_d'identification_et_d'expulsion) est une faillite politique, à partir de la loi Turco-Napolitano. L’idée du maire ? Une pure démagogie...

    “Facciamo una premessa : i Cie sono una creazione della legge Turco-Napolitano, e non della Bossi-Fini. E sono stati dettati dall’esigenza di indentificare chi giunge sul territorio italiano privo di documenti, e stabilire se possa rimanervi o debba essere espulso. – precisa Luca Ghelfi (Ncd) – e quindi arriva prima del reato di clandestinità. Perché l’esigenza di sapere chi entra sul territorio, se sia pericoloso, se sia un rifugiato, o un pregiudicato, è antecedente alla definizione del reato. Chiudere il Cie quindi priva di uno strumento, che forse è stato usato male, ma che TUTTI gli stati europei usano per poter fare quelle operazioni appena elencate. Se la sinistra ha altri strumenti, ci faccia sapere quali. Se qualcuno ha dubbi sull’esistenza in Europa di questi centri, visiti il rapporto http://www.migreurop.org, che non è certamente un pericoloso sito di estremisti di destra, per vedere come Nazioni come la Francia, ad esempio, uiano questo mezzo per riconoscere gli stranieri che arrivano sul loro territorio. La vera battaglia doveva essere nel richiedere procedure più veloci, accordi bilaterali con gli stati stranieri, e luoghi più civili dove ospitare le persone. Ma si preferisce chiudere. Chi ora, stranieri sul territorio, è fuori regola cosa farà ? O rimarrà in libertà, o aumenterà la popolazione carceraria. Quando alla demagogia dell’utilizzo degli spazi del Cie per le pene alternative, mi chiedo : se non c’erano risorse per fare un bando di gestione che desse qualità agli ospiti, e stipendi ai dipendenti, dove si troveranno le risorse per fare attività di quel genere ? Li trova il sindaco ? Oppure si fa campagna elettorale sulla pelle dei modenesi raccontando le favole ? Insomma, qui si plaude ad una soluzione che è un fallimento dello Stato, e della sicurezza che dovrebbe essere garantita ai cittadini italiani, e ai migranti in regola. Una giornata buia”.

    http://www.migreurop.org/article2443.html

    #Italie #migration #asile #réfugiés #démagogie #identification

    • v. anche:
      CIE #Bari verso la chiusura

      L’associazione Class Action Procedimentale comunica che oggi il Tribunale di Bari - Giudice Unico dott. Francesco Caso - ha ordinato al Ministero dell’Interno e alla Prefettura di Bari di eseguire, entro il termine perentorio di 90 giorni, i lavori necessari e indifferibili per garantire condizioni minime di rispetto dei diritti umani nel Centro di Identificazione ed Espulsione di Bari. Il Tribunale ha dunque accolto gran parte delle nostre richieste, formulate con lo strumento giuridico dell’azione popolare. Questo importante provvedimento per noi costituisce un’ulteriore tappa per la definitiva chiusura di una struttura carceraria extra ordinem che calpesta i valori fondamentali di tutela dei diritti umani su cui si basa l’ordinamento costituzionale della nostra Repubblica.

      http://www.classactionprocedimentale.it/index.php?option=com_content&view=article&id=274%3Acie-bar

  • Appel Solennel
    Pour la liberté de circulation - MIGREUROP

    http://www.migreurop.org/article2395.html

    Ce 18 décembre 2013, dans le cadre de la journée d’action globale pour les droits des migrant.e.s., le réseau euro-africain Migreurop lance un Appel solennel en faveur de la libre circulation des personnes . Recensant les entraves instaurées par les politiques migratoires à la mobilité humaine (politiques discriminatoires de visas, interceptions maritimes, murs, accords politiques pour la réadmission des étranger.e.s en situation irrégulière...), Migreurop rappelle leurs conséquences dramatiques sur le plan du respect des droits humains (détention prolongée, violation du droit d’asile, mortalité migratoire...). Au regard de ces constats, et au nom du principe d’égalité - car la liberté de circulation existe de fait pour une partie des citoyens du monde pouvant franchir aisément les frontières par le hasard du lieu de naissance, - Migreurop exige un changement radical dans les politiques migratoires afin de rendre possible la liberté d’aller, de venir et de s’installer pour toutes et tous, liberté qui constitue l’indispensable corollaire de la défense des droits des migrant.e.s.

    #migrations #asile #afrique #europe

  • #Grèce-#Turquie : « la route est dangereuse, des gens meurent »

    « Le » renforcement des contrôles à la frontière gréco-turque oblige les personnes fuyant des conflits à prendre des routes de plus en plus dangereuses. Ceux et celles qui arrivent à traverser cette frontière européenne sont souvent victimes de refoulement, sont systématiquement enfermé.e.s. à leur arrivée dans des conditions inhumaines et dégradantes. L’Union européenne répond en renforçant les moyens de surveillance et d’interception, alors que l’urgence est à l’accueil et non à la criminalisation.

    http://www.migreurop.org/article2312.html

    #migration #frontière #route_migratoire #migration #mourir_aux_frontière #dangerosité

  • Atlas of migration in Europe - MIGREUROP

    http://www.migreurop.org/article2311.html

    Version anglaise du meilleur atlas sur les migrations existant en Europe #bravo à l’équipe Migreurop !

    Atlas of migration in Europe
    A critical geography of migration policies

    https://dl.dropbox.com/s/s9eqte6uk54tszm/migreurop.png

    Since the mid-1980s, European countries continue to strengthen immigration controls at their borders, as well as in transit countries. As a result, migrants’ routes become more and more dangerous and the poorest population of the planet is assigned to “house arrest”.

    In 2013 it wouldn’t be possible for an Atlas on European Union (EU) asylum and immigration policies to ignore the dramatic situations permanently ongoing at its borders.
    Every year, hundreds of exiles die, by drowning, by exhaustion, on overloaded boats and along militarized terrestrial borders.
    Seeking to flee countries in crisis or war, they cannot do it legally because of the repressive migration policies of the EU and its Member States and of enhanced surveillance of European borders, especially South and East. International law is often applied in a restrictive manner, or denied.

    #migrations #atlas #cartographie

  • Lampedusa : l’Europe assassine - MIGREUROP

    http://www.migreurop.org/article2283.html

    Lampedusa : l’Europe assassine

    Le nouveau naufrage dans lequel ont péri ou disparu, tout près de l’île de Lampedusa, au moins 300 personnes parmi les 500 passagers d’un bateau en provenance de Libye, n’est pas dû à la fatalité. En 2010, au même endroit, deux naufrages simultanés avaient provoqué près de 400 victimes. En 2009, 200 personnes se sont noyées au large de la Sicile. Pour les seuls six premiers mois de l’année 2011, le HCR estimait à 1 500 le nombre de boat people ayant trouvé la mort en tentant d’atteindre les rives de l’île de Malte ou de l’Italie. Depuis le milieu des années 90, la guerre menée par l’Europe contre les migrants a tué au moins 20 000 personnes en Méditerranée.

  • Au #Maroc, la #chasse aux #étrangers tue et pendant ce temps, l’UE négocie et se tait

    Dans le nord du Maroc et dans d’autres villes du pays (Mekhnès, Rabat, etc.), les scènes se répètent depuis des mois, voire des années [1], mais elles ont, ces dernières semaines, atteint une ampleur sans précédent.

    La #police et les #militaires marocains raflent en toute impunité des centaines d’#enfants, de #femmes et d’hommes, pour la plupart originaires de pays subsahariens. Ces chasses à l’homme ont principalement lieu dans les villes du nord du pays, El Hoceima, Ksar El Kebir, Nador, Taourirt et Tanger : le 27 juillet, 140 migrants ont été interpellés autour de la ville de Nador, et quelques jours plus tôt – le 24 juillet – ce sont près de 300 migrants qui ont été arrêtés dans le quartier Boukhalef à Tanger.

    Ces #traques donnent lieu à des scènes humiliantes voire inhumaines, et personne n’est épargné. À Tanger, une mère sénégalaise avec son enfant âgé de deux ans a été violentée en pleine rue par les forces de l’ordre pour être conduite presque dénudée dans un camion policier en vue de son refoulement à la frontière maroco-algérienne. Aux alentours de Nador, une réfugiée a été contrainte d’abandonner son bébé de sept mois dans la forêt, une autre y a laissé un de ses jumeaux, âgé de trois ans.

    Ces #violences policières, qui obéissent à des stratégies ciblées, entraînent la #mort de nombreux migrants [2].

    Après que les polices espagnoles et marocaines de part et d’autre de ces #frontières traquent ces personnes nuit et jour, elles sont généralement conduites par bus près d’Oujda à la frontière avec l’Algérie, pour y être #abandonnées, quand elles ne sont pas emprisonnées. Le gouvernement marocain et les autorités de l’Union européenne, qui rivalisent depuis des années de déclarations contre les migrants présents au Maroc, sont responsables de cette politique #xénophobe et mortifère.

    Pour rappel, le 7 juin 2013, le Maroc, l’UE et neuf États membres de l’UE [3] ont signé une déclaration conjointe [4] qui établit un ensemble d’objectifs politiques. Ce texte qui prévoit une série de mesures pour une « meilleure gestion de la migration » [5], ne constitue qu’un maillon supplémentaire du processus de sous-traitance du #contrôle_migratoire vers le Maroc.

    Sous pression et en toute #impunité, celui-ci exécute avec zèle les exigences de l’UE, qui se défausse ainsi allègrement de ses #responsabilités, sans se soucier des conséquences de cette #externalisation et en cautionnant ces actes.

    Nous demandons à ce que #Cécilia_Malmström, commissaire européenne aux affaires intérieures, #Laenser_Mohand, ministre marocain de l’Intérieur, #Saâd_Eddine_El_Othmani, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, et les ministres des Affaires étrangères des neuf États membres de l’#UE agissent urgemment pour faire immédiatement cesser les exactions policières au Maroc à l’encontre des #migrants.

    Nous demandons également à ce que les #exilés présents sur le territoire marocain soient traités dignement, quelle que soit leur situation administrative.

    Enfin, nous rappelons aux autorités espagnoles et aux autres Etats membres de l’Union européenne leur obligation de se conformer aux principes de la #convention_européenne_des_droits_de _l’homme, et à ce titre de traiter les demandes d’admission sur le territoire de l’UE de celles et ceux qui demandent à bénéficier d’une #protection, et de ne plus les #refouler vers un pays où ils risqueraient de subir des #traitements_inhumains et dégradants.

    http://www.migreurop.org/article2272.html

  • La dernière note de Migreurop concernant l’enfermement des sans-papiers. A lire sur le site : http://www.migreurop.org/article2258.html

    http://www.migreurop.org/IMG/pdf/Note_de_MIGREUROP_enfermement_FR_web.pdf

    Depuis les années 1990, l’enfermement est devenu un instrument privilégié de gestion des populations migrantes en Europe et au-delà. Cette privation de liberté, qui s’opère au seul
    motif que des personnes n’ont pas respecté les règles relatives
    au franchissement des frontières et/ou au séjour, est une source
    permanente de violations desdroits des migrant-e-s (durées
    de détention de plus en plus longues, conditions matérielles
    et juridiques inacceptables). Derrière l’objectif officiel de rationalisation de la gestion migratoire, l’institutionnalisation de la
    détention des étranger-e-s vient en réalité criminaliser celles et
    ceux qu’on désigne comme indésirables, en alimentant la
    xénophobie. Cette politique a un coût humain et financier énorme pour nos sociétés. Depuis 2002, Migreurop documente et dénonce les effets de ces politiques migratoires de
    l’Union européenne. Le réseau demande aux gouvernements
    de cesser d’utiliser la détention à des fins de contrôle migratoire, et appelle les opinionspubliques à refuser toutes les
    logiques d’enfermement des étrangers.

    #migreurop #enfermement #sans_papiers.

  • Vol Bamako- Bruxelles avec Securicom(me) un cauchemar !

    Le 20 mars 2013, dans le cadre du lancement à Bruxelles de la campagne Frontexit, initiée par les membres du réseau Migreurop et ses partenaires, deux représentants d’associations maliennes ont à nouveau fait les frais du contrôle délocalisé des frontières européennes et de l’arbitraire d’entreprises privées promues garde-frontières. Securicom est l’une des nombreuses agences de sécurité auxquelles les compagnies aériennes sous traitent les contrôles documentaires avant l’enregistrement et l’embarquement des passagers à destination des pays européens. Le but étant d’échapper aux amendes infligées par les Etats aux transporteurs en cas de refus d’admission d’un passager sur leur territoire.

    Cette privatisation du contrôle migratoire – normalement dévolu aux polices des frontières – confie aux entreprises de sécurité un pouvoir de décision très étendu et peu encadré, engendrant tout à la fois profits, violations des droits et situations absurdes.

    Ainsi, malgré des documents parfaitement en règle, Securicom à Bamako décrète le 19 mars que les visas apposés sur les passeports de nos collègues maliens sont falsifiés pour leur refuser l’accès au vol Bamako/Bruxelles via Lisbonne. Dès le lendemain, après avoir dû racheter un billet d’avion, et munis d’un certificat d’authenticité du visa délivré par les autorités néerlandaises [1], ils embarquent enfin sur le vol Bamako/Bruxelles via Abidjan. Mais lors de l’escale en Côte d’Ivoire, là encore, Securicom veille. Et décrète- en dépit du bon sens et de l’arithmétique - que la date de leurs vols retours (les 4 et 6 avril 2013) dépasse la durée de validité du visa (14 avril 2013) et qu’il leur faut donc réserver un nouveau billet retour pour être en règle et entrer sur le territoire belge. Securicom à Abidjan leur réserve alors d’office deux nouveaux billets retours pour le 30 mars de Bruxelles à Abidjan. Quid de leur retour sur Bamako ? Le zèle outrancier de Securicom aura ainsi permis à nos collègues d’arriver à destination au terme de 31h de voyage et après l’achat de deux billets aller retour par personne.

    Les membres du réseau Migreurop sont, une fois de plus, scandalisés par ces pratiques arbitraires de suspicion à l’égard des citoyens des pays du Sud. Nous nous indignons des conséquences des politiques européennes qui entravent la liberté d’aller et venir. Nous dénonçons l’externalisation des contrôles des frontières hors de l’Union européenne et leur privatisation qui font obstacle aux rencontres entre citoyens du Nord et du Sud de la Méditerranée.

    http://www.migreurop.org/article2239.html

    #migration #frontière #contrôles_frontaliers #migreurop #Securicom

  • Country migration profile by Migreurop : Serbia

    Since the 1960s, Serbia has been primarily the country of emigration : like hundreds of thousands citizens of ex-Yugoslavia, Serbians migrated to the countries of Western Europe, as temporary or “guest” workers (gastarbeiter). During the conflicts following the break-down of Yugoslavia, there were both many people who sought safety in Serbia and many Serbians who left to go to the countries of Western Europe. The term “refugee” (izbeglica) is now used to refer to people, most often of Serbian ethnicity, who fled Bosnia and Croatia and sought refuge in Serbia. It is estimated that there are around 86 000 Bosnian and Croatian refugees, as well as 206 000 internally-displaced persons who fled the armed conflicts in Kosovo, living in Serbia, many of whom still live in so called collective centres they were accommodated in when they first arrived, and face obstacles in their integration with the rest of the society. They remain most the visible and represented group of “migrants” in Serbia.

    Serbia is a good example of a country, which has been turned into a “buffer” zone of the Fortress Europe, through the externalisation of the EU migration policy onto Serbia. While Serbia has been a country of transit for migrants from Asia and Africa, the number of non-ex-Yugoslav migrants stuck in Serbia has been increasing in the recent years, due to the increasing pressures from the European Union (EU) for Serbia to harmonise its policies with the EU migration policies. Since the 1st of March 2012, Serbia is officially a candidate to join the EU [1].

    http://www.migreurop.org/article2226.html

    #migration #migreurop #Serbia #country_profile
    @reka

  • 5ème carte des camps publiée par Migreurop :

    A partir des années 1990, tous les États membres de l’Union européenne (UE) ont développé des dispositifs législatifs, administratifs et politiques qui se matérialisent par l’installation de camps destinés à accueillir, trier, contrôler et renvoyer les étranger.e.s. Depuis 2002, le réseau Migreurop tente de recenser ces lieux d’enfermement afin de faire connaître leur existence à la société civile. La « Carte des Camps », dont la première édition remonte à 2003 [1], est la pierre angulaire du travail de sensibilisation mené par le réseau.

    Des données alarmantes. Depuis, la généralisation de l’enfermement se renforce et le nombre de lieux de regroupement d’étranger.e.s ne cesse d’augmenter : en 2012, près de 420 lieux d’enfermement ont été recensés pour une capacité totale connue de 37 000 places. En 2009, 600 000 personnes « sans-papiers » ont été enfermé.e.s au sein de l’UE pour être expulsé.e.s et 500 000 ont été détenu.e.s à leur arrivée sur le territoire d’un Etat européen dans l’attente d’être refoulé.e.s. Depuis la dernière édition de la carte, en 2009, la durée maximale de la détention a augmenté bien au-delà du temps nécessaire à la mise en œuvre des expulsions : de 32 à 45 jours en France, de 40 à 60 jours en Espagne, de 2 à 18 mois en Italie, de 3 à 18 mois en Grèce.

    Des données lacunaires. Pour certains pays (Allemagne, Autriche, Tunisie, etc.), aucune information précise relative à l’ensemble ou à plusieurs lieux de détention d’étranger.e.s n’est disponible ; même dans les cas où ces lieux sont identifiés, le nombre de personnes effectivement enfermées reste méconnu : car il est souvent supérieur à la capacité « officielle » des centres ; en outre, les autorités ont recours à une multitude de lieux [2] qui ne figurent pas dans les listes officielles (locaux (aéro)portuaires, prisons de droit commun, bateaux de la marine marchande, etc.) et un nombre imprécis de migrant.e.s sont mis.e.s à l’écart dans des campements informels (jungles de la région de la région de Calais, tranquilos de la région d’Oujda au Maroc).

    Des chiffres qui ne rendent pas compte de la réalité de l’enfermement au quotidien. L’opacité des procédures, le manque d’information des détenu.e.s sur leurs droits, les difficultés ou le défaut d’accès à une aide juridique et à une assistance médicale, les traitements inhumains et dégradants, les conditions matérielles de détention souvent difficiles voire indignes, les violences exercées par les personnes détenues contre elles-mêmes et les entraves à l’accès de la société civile à l’intérieur des centres [3] forment le quotidien des camps d’étrangers du XXIème siècle.

    Le réseau Migreurop, qui milite pour la fermeture des camps d’étranger-e-s, demande aux gouvernements des États membres de l’UE et des pays situés à ses frontières de ne plus utiliser la détention à des fins de contrôle migratoire [4] .

    La disponibilité, l’accessibilité et la diffusion d’informations sur la réalité de l’enfermement demeurent indispensables pour lutter contre ces politiques européennes. Pour cela ce vendredi, 30 novembre, le réseau présentera la cinquième édition de la « Carte des Camps ». La conférence de presse de présentation se tiendra de 10 à 11h au CICP (21ter rue Voltaire – 75011 Paris).

    http://www.migreurop.org/article2215.html

    #camps #réfugiés #Migreurop #internement #Europe #migration #asile
    @reka

  • Dans la série « relai » Sur le site de MIGREUROP

    Une plateforme en ligne pour cartographier les violations des droits des migrants aux frontières maritimes de l’UE

    http://www.migreurop.org/article2161.html

    5 juillet 2012

    Alors que le bateau Oloferne de Boats4People est en mer, de nombreux autres participants à la campagne contribuent depuis la terre, et ce à travers l’Afrique, l’Europe et même les USA. Parmi eux, les initiateurs du projet de recherche Forensic Oceanography de l’Université de Goldsmiths, Londres, qui, dans le cadre de B4P, ont lancé une nouvelle plateforme en ligne pour cartographier en temps presque réel les morts des migrants ainsi que les violations de leurs droits aux frontières maritimes de l’UE.

    Une « Tour de contrôle civile » (aussi appelée « WatchTheMed ») pour observer la Méditerranée, WatchTheMed tente de documenter les incidents en mer en puisant dans de nombreuses sources tels que des images satellites, les signaux de détresse envoyés par les gardes côtes, les informations fournies par les marins, la presse et les témoignages des migrants. Ces incidents sont inscrits dans la structure complexe de la Méditerranée : zones SAR qui se chevauches, patrouilles maritimes, couvertures des radars, routes maritimes, zones de pêche, plateformes pétrolières.

    En assemblant ces différentes sources en spatialisant les données, la plateforme WatchTheMed vise à devenir un nouvel outil pour exercer un droit de regard en Méditerranée et mettre un terme à l’impunité qui y reigne concernant le traitement des migrants.

    WatchTheMed est un projet pilote qui sera testé et affiné durant les trois semaines en mer de B4P. Aidez nous à observer les frontières maritimes de l’UE, rapportez un incident en mer, une zone de patrouille ou des moyens de surveillance sur www.watchthemed.crowdmap.com ou envoyez nous un email obs@boats4people.org.

    Pour plus d’information sur le projet de recherche Forensic Oceanography : http://www.forensic-architecture.org/investigations/forensic-oceanography

    Contacts presse :

    Lorenzo Pezzani : 0039.340 775 1303
    Charles Heller : 0041 76 383 64 45

  • MIGREUROP

    Camps d’étrangers en Europe : Ouvrez les portes ! On a le droit de savoir !

    Camps d’étrangers et politiques d’externalisation | Campagne de visites 2012 : Des entraves au droit de savoir

    http://www.migreurop.org/article2123.html

    | 10 mai 2012 |

    L’enfermement administratif des étrangers, banalisé par les politiques migratoires européennes, est une réalité cachée à la société civile et aux médias. Cette opacité est propice aux dérives et à de multiples atteintes aux droits de l’homme [1]. Pourtant, les citoyens européens ont le droit de connaître les conséquences des politiques mises en place en leur nom. C’est pourquoi, dans le cadre de la campagne inter-associative « Open Access : Ouvrez les portes ! On a le droit de savoir ! » [2], les réseaux Migreurop et Alternatives Européennes ont lancé une campagne de visites des lieux d’enfermement des étrangers en Europe et au-delà, qui s’est déroulée du 26 mars au 26 avril 2012. Il s’agissait de faire un état des lieux sur l’accès de la société civile (notamment les élus européens et nationaux, les associations et les médias) aux lieux d’enfermement des étrangers. En vertu des textes européens [3], l’accès à l’information est un droit inaliénable des citoyens européens, défendu par l’ensemble des institutions européennes.

    Reporters Sans Frontières, de nombreux journalistes, élus, associations et collectifs de citoyens ont ainsi déposé des demandes de visite auprès des autorités compétentes de leur région. Des parlementaires nationaux et européens ainsi que des militants associatifs et, dans de très rares cas, des journalistes ont pu visiter 14 lieux d’enfermement, en Bulgarie, Espagne, Italie, France, Mauritanie, Serbie et Croatie.

  • Paroles d’expulsé.e.s (pdf, Migreurop)
    http://www.migreurop.org/article2062.html

    Un moyen pour faire prendre conscience de cette réalité qui prend de plus en plus d’ampleur est de donner la parole aux premièr⋅e⋅s concerné⋅e⋅s : les « expulsé⋅e⋅s ». L’ouvrage « Paroles d’expulsé⋅e⋅s » est le fruit d’un travail mené collectivement avec d’autres associations partenaires du réseau Migreurop. Il veut non seulement expliquer les cadres juridiques dans lesquels sont organisées les « réadmissions » des migrant⋅e⋅s s, mais aussi et surtout porter la voix de personnes expulsées, renvoyées ou refoulées ; des voix qui rendent compte mieux que toute autre manière des effets dramatiques de ce processus. (...) Source : pdf, Migreurop

  • Une flottille pour enrayer l’hécatombe en Méditerranée (Migreurop)
    http://www.migreurop.org/article2000.html

    Appel Une flottille pour enrayer l’hécatombe en Méditerranée 7 juillet 2011
    Traductions : [italiano] [English] [Español] [Deutsch] [عربي]
    Depuis le début de la crise libyenne, au mois de février 2011, plusieurs centaines de milliers de personnes ont fui. Au 14 juin, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), dénombrait un million de réfugié.es ayant quitté la Libye, dont plus de 500 000 en Tunisie, plus de 300 000 en Egypte et 70 000 au Niger.
    Chaque jour, des réfugié.es arrivent en Tunisie pour rejoindre des camps déjà surpeuplés [1]. En majorité originaires de pays d’Afrique subsaharienne touchés par des conflits comme la Somalie, le Soudan, l’Erythrée ou la Côte d’Ivoire, leurs occupant.es ne peuvent être rapatrié.es et vivent dans des conditions de plus en plus difficiles, auxquelles s’ajoute le risque croissant de déstabilisation du pays qui les accueille.

  • Migrations Asile Méditerranée Morts en mer Sauvetage en mer

    MIGREUROP - Etau mortel en mer Méditerranée | 11 mai 2011 |

    http://www.migreurop.org/article1927.html

    communiqué presse Migreurop
    Etau mortel en mer Méditerranée

    Des centaines de boat people tués par l’in-action de la coalition internationale

    Depuis janvier 2011, plus de 1 000 migrants sont morts noyés en essayant d’atteindre les côtes fortifiées des rives sud de l’Union européenne, un bateau transportant plus de 500 personnes est en perdition au large des côtes libyennes, dans l’indifférence générale.

    La guerre aux migrants qui depuis une vingtaine d’années a tué plus de 10 000 personnes atteint actuellement des sommets d’inhumanité.

    Dans son édition du 8 mai, le journal britannique The Guardian rapporte qu’au début du mois d’avril une soixantaine de boat people sont morts de faim et de soif après avoir dérivé des journées entières sous le regard des bâtiments de la coalition internationale engagée en Libye, et menacée par les patrouilles chargées d’empêcher l’approche des côtes italiennes et maltaises.

    Une enquête impartiale doit rapidement déterminer les responsabilités de l’ensemble des acteurs qui ont manqué à leur devoir d’assister les bâtiments et les personnes en détresse, violant les lois les plus élémentaires du droit maritime international.

    #migrations #asile #méditerranée